L'avortement des sens...
Post by Le pénitent - September 10, 2011 at 9:42 PM
Au sein de la rose cendrée...
http://www.youtube.com/watch?v=2ZpXPwmbQvcIl est des nuits ou il ne fait pas bon sortir de la basse ville, le soleil s'était couché tôt, laissant place à des nuages d'un gris bleu qui n'augurait pas grand chose de bon, il se sentait oppressé depuis plusieurs jours. Cela avait commencé par la disparition de ses plumes d'écriture qu'il avait retrouvé rognés, puis ses parchemins de qualité qu'il avait retrouvé taché d'humeurs brunes et nauséabondes. Est ce que cela correspondait avec des expéditions qu'il avait fait il y a peu ? Des études et des tests qu'il avait fait ? Peut être aussi était ce simplement un mauvais moment à passer...
C'était la nuit ou il avait donné rendez vous à une demi elfe au sein de la rose cendrée, il ne s'y était pas présenté seul et dès son passage, toutes les femmes de l'auberge s'étaient agglutinées contre lui, minaudant et semblant ne lui vouloir que du bien. D'un geste de la main il les avait congédié en leur disant qu'il reviendrait plus tard, ses pas l'avaient menés dans les hauteurs de la maison ou sa demi elfe l'attendait.
Assise, dans un état proche de l'éclatement, le regard triste en attente d'une solution qui lui fut administrée. Abellion la regarda se crisper, se tordre quand alors qu'il s'attendait à voir revenir sa servante avec des notes la porte s'ouvrit avec fracas sur une silhouette casquée d'os, munie d'une lance...
*« Qu'est ce que.... » *
*Abellion n'eut pas le temps de commencer la phrase que la pointe de la lance s’enfonça dans les chairs, le déchirant et le faisant hurler comme un porc qu'on égorge ou comme un esclave qu'on ouvre en deux à l'aide de chars de course dans une arène. Devant ses yeux, toute sa vie défile, il se revoit en étude... il se revoit pendant les captures... il se revoit avec sa cousine... *
Une claque le ramène à la réalité, funeste réalité car dans son angle de vision se trouve une lame, une lame qui s'approche, qui perce l’œil, qui le torture et qui s'enfonce en lui. Il hurle de plus belle, l'écho de la pièce lui réponds et quelques grognements parviennent à ses oreilles assourdies par son propre cri. Il vole au sol, tombant sans aucune retenue, sa tête heurtant le mur puis le parquet recouvert de sang déjà.. de son œil valide il voit un pied se poser sur son poignet et la lame accomplir un arc de cercle parfait pour lui sectionner la main..
De nouveau il hurle.. il ne comprends pas ce que la chose lui dit mais il voit que la porte est libre.. alors il se redresse et il court.. il tombe, il se perds dans les dédales de la basse ville, une seule destination torture son esprit, c'est St Elisa. Les gardes de saint Elisa voient arriver un homme dans une toge rendue pourpre par son sang, le bras coupé à hauteur du poignet, tapissant chaque chose à sa portée de fluide vital avant qu'il ne s'écroule inconscient dans le hall de l'endroit...
Post by Garibald Adalard, Ad - September 10, 2011 at 10:05 PM
La Rose Cendré, endroit si tentant d'y vaquer. Les individus possédant la moindre or, toujours aussi porter à si introduire pour y demeurer la nuit durant... Malgré se lieu à risque élever pour toute chose si produisant dans se secteur de la basse-ville. Étrangement ou non, cette soirée là aucune patrouille de mercenaires vinrent si promener dans ces environs.
Ceux si occuper, aux ordres d'un certain officier à se risquer dans une recherche. Selon le communiquer d'un certain rapport qu'il aurait reçu en fin de soirée. Ainsi fort occuper, les mercenaires généralement présents, n'y furent pas.
La Rose Cendré pour cette nuit, était gouverner par l'âme de la Basse-Ville...
Post by Adjakyee, Ind - September 10, 2011 at 11:08 PM
Un être vêtu des pieds à la tête de tissu beige et noir, peau et cheveux couverts d'un casque cornu comme en avaient les orcs, était monté à l'étage de la Rose. Il avait des allures de truands, mais la Rose n'était pas réputée pour la beauté et la vertu de sa clientèle. Ayisha et Caprice laissèrent cet être monter à l'étage.
Et gagner la pièce des étages, ou la demi elfe Rose Blanche et Lunenoire se trouvaient.
Il y avait des cris. Mais nul ne parut s'en formaliser. Soit car il y en avait souvent dans l'ambiance de la Rose. Soit... car quelque chose avait été entendu entre gens de la Basse. Ou car, les règlements de compte dans la Basse étant familiers, chacun se mêlait de ses petites affaires.
L'homme, pourpre du sang, était sorti au pas de course. Sur ses traces, son tortionnaire n'avait pas été aperçu. Sur l'instant, il était introuvable. Dans la noirceur, dans la fange brune de la Basse-Ville, il s'était fondu, comme s'il avait été l'incarnation même de l'esprit du quartier, qui avait fait montre de sa puissance sur une pâle créature qui l'avait méprisé et sous-estimé. Un élémental de roc, de boue et d'ombres qui, sa destinée accomplie, s'était dissipé.
Post by Seigneur Bélial - September 11, 2011 at 2:05 AM
Au tréfonds d'une tour noire entourée de grands ifs cendrés, une petite créature rouge rigolait. Elle rigolait d'Abellion, fière de son coup. Mais de quoi était-elle coupable en faite? Des objets qui avaient été déplacés ou de l'attaque? Qui sait? Toujours est-il qu'Abellion avait un ennemi de plus sur le dos depuis un moment. Et alors que la chose rouge observait le triste sort de l'homme, de loin, une femme blafard s'approcha de lui.
-Alors jeune maître, on s'amuse encore au détriment des mortels?
-Que me veux-tu encore? Je suis occupé à me délecter des misères d'Abellion.
-D'ailleurs en parlant de lui, quand vais-je pouvoir m'amuser aussi?
-Très bientôt, très bientôt, ce n'est qu'une question de temps.
*La femme rigola puis la créature incandescente disparu on ne sait où. Une chose était sûr, Abellion n'en avait pas fini. *
Post by Garibald Adalard, Ad - September 15, 2011 at 1:55 AM
Une main et un œil ? Es-ce tout ? Un pied avec cela ?
Tel fut les premières paroles du mercenaire. Il venait de lire les descriptions de l'homme rechercher tout récemment. Édition publié au sein de cette guilde. Il en ricana d'un ton gutturale.
On peu pas être plus claire pour en retrouver un ! Et... Hey !
Ses yeux firent tour de bond dans leurs orbites. L'homme se fichait fort bien de l'avis de recherche, mais la somme indiqué à la fin du rapport, remis à celui qui ramènerait la capture du recherché le fit blêmir. Blêmir d'avoir lu le rapport distribué à toute les stations de l'Armée des Mercenaire, aux siens à son poste de garde.
10 000... pièces d'or... pour sa capture... Fini t'il par abdiquer à dire face aux regards insistants de ses comparses.
Et une prime à toute information menant à l'avancement de la capture... Je crois que se... voyons voir... Abellion aussi dégarni qu'il est, est dans dans sale drap !
Un sans œil et une sans main ! C'est tout se que l'on doit trouvé ? Le Caporal crachera l'or bien sous peu...!
Le sourire ravis de ses comparses, face à se qui leurs semblaient être un moyen facile de se mettre de l'or dans les poches et se honnêtement ! Disons le. Gageons qu'ils auront l’œil ouvert, aussi gros que des pièces d'or.
Post by Le pénitent - September 17, 2011 at 3:16 PM
Un mauvais rêve.
http://www.youtube.com/watch?v=b3_xfgn3nzM*Le ciel est noir comme si la nuit s'était emparée de l'horizon en plein temps de midi, le vent s'était levé sur les champs de blés dont la tête se courbait avec un bruissement sonore, au loin l'on entendais le tonnerre gronder de plus en plus fort. Il courait au milieu du champ, ils étaient environ une centaine à courir, a se blesser en tentant d'écarter les épis, a souffler et suer pour échapper à ce qui les poursuivait. *
*Abellion était l'un d'eux, il courait au devant des autres, il ne sentait déja plus ses jambes depuis le temps qu'il courait, la sueur avait envahit ses yeux qui lui brulaient, cela ruisselait contre ses temps, plaquant sur lui la chemise élimée qui lui tenait lieu de vêtements. *
Il entendit un cri mais refusa de se retourner, à l'intérieur de son crâne une petite voix le lui conseillait : *
« Cours pauvre fou ! Cours ! Ne te retourne pas ! Ne lui donne pas l'occasion d'admirer la peur qui te donne des ailes ! Cours ! » *
*Un souffle chaud attisa sa curiosité et il jeta un rapide coup d’œil en arrière, c'était un démon à l'apparence d'un dragon, volant bas, la gueule à moins de 50 pas de lui, ouverte sur des dents aiguisées, le regard terne de celui qui sait que sa proie tombera de toute manière dans sa gueule et qu'il n'y a pas de défi... Alors pour ne pas sombrer il ferma les yeux et repris la course de plus belle. Les mains devant lui, des sillons sanglants se traçaient sur ses bras, les cailloux qui parsemaient le champ lui ouvraient des plaies aux jambes mais il courait, le regard porté à quelques mètres devant lui, aussi loin qu'il pouvait voir. Soudain le champ s’arrêta, en bordure de falaise, a plusieurs centaines de mètres de la surface de l'eau, la ou les vagues écumaient contre la roche jusqu’au ce qu'il sente l'odeur du sel marin.. alors seulement il se retourna. *
*Rien, plus aucune trace du champ qu'il avait traversé pendant des lieues, uniquement un désert avec au loin une jungle... et des hommes, des femmes, des enfants qui s’avançaient vers lui. C'était ceux qu'il avait étudié lors de ses soirées.. tous étaient la... menés par une ombre dont le visage n'était pas visible, une ébauche d'être humain détourée seulement, une chose dont il était impossible de percevoir les contours. *
« Tu nous a joué un bien vilain tour, peut être est t'il venu le temps de payer. »
*Il voulu la repousser mais une de ses mains tomba au sol à son contact, comme nécrosée. Alors il hurla, de toute ses forces, à s'en faire éclater les poumons. Elle sourit doucement et du pied le repoussa d'un coup au torse, provoquant sa chute dans le néant, les vagues et la masse d'eau se jetèrent à sa rencontre et il heurta la surface dure de l'élément liquide. *
« Bonk »
Sa tête heurta le parquet de sa cellule, il se redressa non sans mal et se remit au lit ou il ne ferma plus l'oeil de la nuit.