Une touche de sang-Une lettre placardée dans la basse-ville

Une touche de sang-Une lettre placardée dans la basse-ville

Post by Un enfant de la basse-ville - December 3, 2011 at 8:48 PM

Des affiches d'écritures différentes, sans doutes écrite par tous les enfants de la basse-ville, étaient placardées dans cette partie de la ville. De chance, par le minimum d'éducation que certains avaient pu recevoir, l'écriture était lisible et l'orthographe acceptable.

Ce qui semblait être un adolescent, par sa taille entrait dans la taverne. Tout de noir vêtu, il arborait un masque qui faisait une grimace déplaisante par sa laideur aux clients.

Celui-ci s'inclina en guise de salutation aux cinq individus dans la taverne, soit le tavernier, une certaine dame, Ermahir, Saevan et une certaine Lysanne. La soirée leur semblait calme et paisible jusqu'à ce que l'adolescent de noir vêtu voit l'artisane qui était vêtue très légèrement. Il fit comprendre sa stupeur en glissant une main à la bouche du masque et une autre à ses yeux. Se dégênant un peu, il s'avança vers elle en lui tendant un fruit. Sûrement aurait-il eu pitié d'elle en croyant qu'elle travaillait à la Rose Cendrée. Donc il s'avança, lui tendant une datte sans pour autant dire un mot.

Ses hurlements de refus, lui exigeant de se reculer, semblaient tomber dans l'oreille d'un sourd puisqu'il se montrait toujours aussi insistant. Le tavernier ne fut pas témoin de la scène suivant le moment où elle prit son arbalète, s'abritant sous le comptoir.

Sous les yeux des autres témoins, toujours tentant de fuir, elle lui décocha une flèche qui se planta sans résistance dans l'épaule de l'inconnu. Celui-ci se dirigea au fond de la salle, en émettant des cris étouffés, peut-être par un tissu qui lui bloquait la bouche. Saevan la fit cesser. Alors que l'inconnu disparaissait, accroupis derrière une table.

Tout d'un coup, une main aggripa une chaise pour relever la..."mocheté".. qui se dirigea en se tenant l'épaule vers Lysanne et Saevan qui étaient côte-à-côte. Le soldat ne semblant pas offusqué par cette scène tentait simplement de réglé la chose avec Lysanne de façon amicale tandis que l'ombre approchait toujours. Il tendit la datte en question, la jeta au sol, puis l'écrasa. Au même moment, la femme tomba aussi pour une raison insolite. Le soldat, quant à lui, reçu une lettre qui en dit sûrement plus long que simplement son contenu. Les soldats n'étaient pas reconnus pour réfléchir, ce qui était sans doute cause perdue.

Arène.


Post by Frayeur - December 3, 2011 at 8:58 PM

Un petit tas de bois était en feu devant la demeure F-11 dans le quartier du port. La porte avait été préalablement aspergé d'eau ce qui bloquait l'incendie tout en émettant une fumée épaisse. Les soldats se dépêchèrent pour l'éteindre. Le petit incendie très localisé avait laissé une trace noire de suie sur la porte de la femme qui faisait la forme d'un masque semblable à celui trouvé par un homme il y a quelques semaines. Les soldats ne daignèrent pas de ramasser le petit bois brûlé devant la porte, laissant ce quartier tout aussi sale. Par contre, un carreau d'arbalète était déposé sur ce petit tas, la pointe de métal couverte d'un rouge éclatant.

Des multitudes de traces qui ressemblaient étrangement aux hordes minions se déplaçaient partout en direction de l'ouest. Certains disaient qu'ils s'agissaient d'eux ou sûrement des pouilleux de l'arène de la basse-ville qui n’avaient toujours pas été déplacés. Ces bandits, ces voleurs, ces gamins de la basse-ville, tels on les appelait en général, allaient sûrement confirmer leur réputation, pourquoi se contenter de porter un surnom, prouvons que nous pouvons le faire.


Post by Frayeur - December 6, 2011 at 3:55 AM

Malheureusement, la dite Lysanne ne semblait pas avoir comprit tout à fait le message... Peut-être devrait-elle donc mieux surveiller ses pas, d'ailleurs, c'est ce qu'une note disait sur sa porte. Si elle ne la lisait pas... Tant pis pour elle. Elle ne serait pas la seule archère dans cette ville.


Post by Aziz, AdM - December 6, 2011 at 9:58 AM

édition après précision du maître en la matière, avec les mea culpa qui allaient avec. Personne ne serait donc au courant, donc personne ne s'en occueprait.

Mais la chaumière de Lysanne fut tout de même trouvée brûlée, et la missive à son adresse envoyée.


Post by Un enfant de la basse-ville - December 7, 2011 at 5:16 AM

Chacun des enfants qui sortaient de l'arène, qui ils soient, ne se vantaient, ou ne parlaient de rien. Il pourraient très bien jouer aux billes, cela ne semblait rien y changer.


Post by Yriel Asuryan, AdM - December 7, 2011 at 12:45 PM

La récolte avait été plus bonne, cela ferait sans doute pas mal de marchandise.
Ses paupières se faisaient lourdes et la nuit était tombée depuis plusieurs heures déja alors qu'affalé sur son cheval, Yriel sortait du bois pour se diriger vers l'entrée de la basse ville.

Après un bref salut aux gardes en faction qui venaient à peine de donner l'ordre de relever la herse, son cheval s'engouffra dans le portail.

BAM.

Calmant du mieux qu'il le pouvait son cheval, le cavalier entreprit de comprendre ce qui avait heurter sa monture de plein fouet.
Un enfant en pleine course...

Se dégageant un peu pour laisser de l'espace entre son canasson et la petite créature qui se profilait dans l'ombre, Yriel pu apercevoir un second enfant -la petite Noür de la Rose- reconnut-il assez vite, le physique particulier de la petite la rendait en effet assez reconnaissable même en pleine nuit.
Aussi reporta-t-il son attention sur l'autre gamin.

Tunique noir, cape noir, chemise sombre, ganté et... un affreux masque tout aussi noir.

Pensant pour lui même Yriel eu le vieux réflexe de noter les signes distinctifs apparents :

"Habits coûteux, sûrement fils de noble ou de riche marchand, 'doit avoir 16 ans j'dirais, oreilles pointues."

L’enfant s’avança vers la monture, sortant un objet de sa poche.

« Tu veux un biscuit ? Ce sera déjà ça de gagné pour la nourriture. »
-Quel genre de crétin accepterait de la nourriture d’un fou habillé en noir, masqué et courant en basse au beau milieu de la nuit ?-

« Non merci, j’ai ce qu’il me faut.
C’est carnaval ou quoi ? »

« Non… Pas vraiment. »

Sur ces mots et sans doute parce que la main d’Yriel s’était dirigée vers le pommeau de sa rapière, la petite créature continua son chemin vers les ombres du bois.
C’est le moment que choisi la jeune Noür pour s’avancer.

« Tu me crois si je te dis que tu n’as rien vu Asuryan ? »

« J’te poserai pas de questions si c’est c’que tu veux dire, ‘pas mon genre. »

« Il a payé à Meserole, je t’assure. »

« C’est pas mes affaires, fais juste attention à toi »

Sur ces mots, il passa son chemin. Que lui importaient en effet, les apprentis mages noirs de la basse qui voulaient s’amuser à aller disséquer des poules dans les bois, masqués et de noir vêtus, pour offrir ce noble sacrifice à quelqu’autre dieu sombre au nom imprononçable.
Il ne manquerait évidemment pas pour autant d’avoir une discussion avec Meserole.
A la lumière de la torche que portait un mercenaire venant à croiser son chemin, ce dernier pu distinguer sur le visage du spadassin monté qu’il croisait, un rictus malsain qui ressemblait fort à un sourire.