Un mercenaire pas comme les autres

Un mercenaire pas comme les autres

Post by Gardtalang, ind - January 5, 2012 at 11:03 PM

Pour ceux qui le connaissait de près ou de loin, le changement de couleur devait surprendre. De la même couleur que sa peau, l'Orque portait une cape vert. Fierement? Mmmh, difficile à dire alors qu'en changeant de guilde, il ne semblait pas avoir modifier pour autant son allure aussi rude, bestiale et mauvais. Quoi qu'il en soit, il était en travail ce jour-ci et pas n'importe où. En basse-ville n'y plus n'y moins avec un caporal afin de lui montrer les rouages du métier et comment faisait-on pour "servir" les citoyens.

Le caporal maudissait les officiers de l'avoir jumelé avec un confrère aussi anti-sociable et rustre. Aucun mot durant les directives, aucune conversation et même le militaire se demandait si le Monstre l'écoutait réellement durant ces explications, car il ne sentait aucune réceptivité. Enfin, cela fut vite intérompu lorsqu'un marchand pointait du doigt une personne à la course en criant:

Oh voleur, il m'a voler mon coffre!

Instinctivement, l'Orque parti à la course suivi de peu de temps du caporal qui avait du mal à suivre la course. Sur son chemin, les gens s'écartaient précipitament à la vue du mastodonte au pas de course et ceux qui ne le faisait pas était n'y plus n'y moins bousculé. Le voleur n'avait pas de chance, car il avait derrière lui un Colosse qui ne démordait pas. Bien vite rattrapé, Gardtalang le plaqua au sol de tout sa lourdeur.

Le demi-orque se relevait pour le prendre à la gorge et prêt à lui mettre la raclé de sa vie.

Non! recrue! NON! On ne le tabasse pas! Ordonna le caporal le souffle court

Mmgrrrrrrrrrr.... grognait le géant-vert alors que l'idée de se battre un humain lui démangeait grandement.

Donne nous le coffre monsieur sinon les choses vont empirer pour vous demandait-il d'un ton plus courtois le caporale alors que la géante recrue tenait immobilisé le voleur par une bonne poigne à la gorge.

Je ne sais pas de quoi vous parler, j'ai pas de coffre! Dit désespérement le voleur pour s'en sortir

Mmmgrrrr... menteur humain...

Non aaaah... arrêtez!

Par sa force sur humaine, l'Orque n'a eux aucun mal à retourner le cambrioleur et commencer à le secouer tête en bas par les pieds. En peu de temps divers effets personnels du malandrain ainsi que le petit coffret avait dégringoler jusqu'au sol.

C'était bien essayé monsieur. Vous êtes formellement accusé de vol. C'était là un ton plus qu'officiel de la part du militaire

Bon, je le prends jusqu'à la caserne. Tu pourras aller redonner ce coffret au marchand.

Quelques pas plus tard. l'Orque se présentait devant le marchand. Celui-ci était inquiet vis à vis le Colosse. Gardtalang jetta le coffret sans manière sur sa table

Ohh.. hum.. merci monsieur d'un ton reconnaissant mais aussi avec une pointe d'incertitude

Mmgrrrr... grognait l'Orque d'agacement pour repartir vers la caserne sans aucune marque de politesse. Même en mercenaire, il restait fidèle à lui-même!


Post by Erkha Delile, AdM - January 5, 2012 at 11:14 PM

Gardtalang arborant une cape verte? Erkha croyait que c'était de fausses rumeurs, une stupide blague, le père de son enfant était bien trop rustre et antipathique pour faire parti d'une guilde martiale aussi stricte et disciplinée que l'Armée des Mercenaires. Et pourtant, elle l'avait vu de ses yeux. Ses seconds appendices cachés par sa cape, elle avait vu le colosse se balader au loin, arborant l'uniforme de l'Armée. Elle se demandait bien qui était le clown qui a cru bon d'engager ce monstre, connaissant son tempérament. Mais la verte se dit au moins que son retour en service allait être des plus intéressants.


Post by Gardtalang, ind - January 6, 2012 at 7:51 PM

Peut-être bien que c'était un véritable calvaire d'être mercenaire pour un barbare de la trempe du demi-orque plus orque qu’humain Gardtalang. La majorité du temps, il s’agissait de faire de patrouille ici et là alors qu’il ne se passait rien de réellement convaincant à ses yeux. Des humains faisant ce qu’un humain devrait faire… Par contre, toute cette attente payait et rien au monde n’allait empêcher la nouvelle recrue d’y mettre sa hache ou ses poings.

Nous retrouvons donc quelques jours plus tard le Colosse accompagné du caporal Menvada patrouiller en basse-ville. Les gens saluaient parfois les mercenaires en signe de reconnaissance. Il assurait, après tout, la sécurité de la basse-ville. Malheureusement pour ces citoyens de la basse, seul le capitaine retournait ces marques de politesse. L’Orque ne changeait rien à ses habitudes. Un air massacrante et une expression totalement anti-sociable. Les gens aimerait plutôt l’éviter. Et voilà la situation qu’il ne pouvait pas manquer.

Une jeune enfant, dans la dizaine d’année courait en leur direction en cherchant à attirer leur attention avec des gestes de bras.

Monsieur! Monsieur! Vite, venez à la maison! Il va lui faire du mal

Le Mastodonte laissait au caporal le soin de faire la diplomatie. C’était quelque chose qu’il détestait faire en temps que véritable guerrier!

Allons, petit, lentement. Explique moi ce qu’il se passe. Qui va faire du mal?

Encore le souffle coupé, le jeune tentait d’expliquer la situation

Mon papa, il est fâché, et il va faire mal à ma maman. Il va recommencer

Très bien, montre nous ou tu habites

À peine quelques minutes plus tard, on pouvait voir la petit maisonnée délabré digne d’un logement de la basse-ville. Alors que les deux mercenaires s’y approchaient, on entendant déjà hurler le père.

Hen! Je sais que tu me ments! Garce. Je sais que tu étais chez lui! Hurlait de colère le mari. On pouvait facilement l’entendre. D’un ton plus étouffé en contre partie, la femme espérait jouer la carte de la conciliation

Non, je t’en prie Gustave, j’ai simplement été chez le marchand. Je t’en prie, calme toi

Non je ne vais pas me calmer! Malgré le bois de la porte, les deux militaires peurent entendre un coup porter à la femme.

Aaahh…

Relève toi, relève toi j’en ai pas fini!

Le caporal fit un signe de tête à Gardtalang. Il n’en fallait pas plus. L’Orque vint donner un puissant coup de pied dans la porte de bois pour laisser entendre un sourd craquement. Sans prévenir, l’Orque entra pour s’approcher dangereusement du mari qui avait encore le poing lever devant sa femme accroupie sur le sol et effrayée. D’un geste brusque et sauvage, l’Orque vint prendre Gustave pour le plaquer solidement contre le mur et le maintenir immobilisé.

Si tu bouges, je te bousille l’humain. Lançait en menace le Colosse.

Pendant ce temps, le caporal s’occupait avec gentillesse de la jeune femme.

C’est terminé, vous pouvez vous relever. Nous allons s’occuper de vous. Êtes-vous capable de marcher?

Encore sous la frustration, le mari gueulait et ce même en présence du Géant-Vert.

Vous n’allez l’amener nulle part! Elle reste ici. Elle va m’obéir et lâchez moi!

Mmgrrrrr… ta gueule!

L’Orque en avait assez. Il vint lui donner un terrible coup de boule de la tête. Sous la force de l’impact. Sa rage fut vite transformer en demi-conscience. Le Caporal lança un regard désaprobateur vis-à-vis la recrue alors qu’il escortait la jeune femme à l’extérieur en vue de l’amener à l’hospital. Pour cette fois, il passerait sous silence la manière du barbare.

J’escorte la jeune femme à l’hopital pour qu’il puisse prendre soin d’elle. Toi, amène celui-là à la caserne. Je t’y rejoindrai.

L’Orque prit la peine au moins de mettre les menottes à l’homme encore à demi-conscient. Peu de temps après, les habitants de la basse-ville pouvait voir quelque chose d’assez inusité. Le demi-orque transportait l’homme par son chandail en le trainant dans le sable, la terre et la boue de la basse-ville jusqu’à la caserne alors que celui-ci se plaignait. Il y avait là une nouvelle image qui commençait à surgir avec le demi-orque en tant que recrue. Oh, il faisait son travaille, ça on ne pouvait pas lui reprocher. Par contre, à la dure. Pas comme son confrère caporal.


Post by Gardtalang, ind - January 13, 2012 at 7:29 PM

Cette fois, le caporal qui accompagnait le Gros-vert prenait un grand risque...

Commence à faire ta ronde en basse, je te rejoins dès que je peux. Je dois remplir de la paperasse.

L'Orque ne salu même pas son supérieur et ne lui adressa même pas la parole. Il se tourna simplement en direction de la basse-ville. Le caporal n'en fit pas un cas. Déjà plusieurs jours ensemble, il comprit très vite comment il fonctionnait. Peu enclin à suivre les règles protocolaires, mais cela ne l'empêchait pas de faire le travail qui était demandé. Pour d'autre membre de l'armée, c'était plus difficile à accepter. Quoi qu'il en soit, il marchait d'un pas pesant et lourd en direction de la basse avec une expression particulièrement ennuyer. Intérieurement, un doute s'installait. Avait-il réellement fait le bon choix d'être mercenaire? Trop orgueilleux, il chassait cette idée de sa tête. Il ne pouvait pas se tromper...

Une fois dans les taudis de Systéria, l'Orque n'avait aucun mal à supporter de voir la difficulté et la pauvreté de ces gens. Même que cela l'indifférait totalement. Ce sont des humains et ce n'est certainement pas lui qui s'en souciait. Dans les quelques sombres racoins de la basse-ville, quelque chose attirait son attention. Trois hommes semblaient fortement insister pour qu'un quatrième entre dans une ruelle peu recommandable.

Sans presser le pas par contre, l'Orque s'y dirigeait, son expression indéchiffrable par ses allures de barbare au caractère très mauvais.

Alors, ou est mon argent. Répond! Criait-il au quatrième homme visiblement effrayé.

Enfin, c'est que je ne l'ai pas encore maintenant

Comment ça pas maintenant? Tu te souviens de notre entente? T'as intérêt à me donner une meilleure réponse que cela là sinon...

Lorsque l'Orque fit apparition dans la scène, les trois hommes se retournèrent pour le dévisager.

Toi le mercenaire, ça ne te regarde pas!

Le plus près s'avançait de lui pour décrocher une bourse de sa ceinture

Que dirais-tu de prendre cela et de voir si nous ne sommes pas ailleurs?

J'en veux pas de ton or pourri tranchait-il avec mépris.

Gardtalang ignora son offre par la suite pour se diriger d'un pas décider et lourd vers la "victime". Les trois bandits se regadèrent pour se donner un accord mutuel. Il n'allait pas en rester là. Celui qui avait tenter de corrumpre sans succès prit une bouteille vide qui trainait sur un tonneau pour le frapper derrière la tête.

Le temps d'une seconde, il fut surpris de voir que l'Orque ne semblait même pas avoir une égratingure. Cela ne fit que mettre Gardtalang encore plus en rogne. Sans prévenir, il se retournait pour littéralement prendre son agresseur par la gorge et le flanqué dans le mur. Sa poigne était si puissante que l'homme commençait déjà suffoquer.

Lache-le salaud!

Ses deux complices se jetèrent sur lui pour venir en aide à leur camarade. En inférieurité numérique, l'Orque n'eu d'autre choix que de le libérer pour utiliser ses deux mains pour se défendre. L'un dague à la main et l'autre d'une épée courte, ils hésitérent un moment avant de s'attaquer à lui. Dans un endroit trop à l'étroit pour prendre en main son énorme hache de guerre, le Colosse allait se battre à main nue. En véritable vétéran de guerre qu'il était sans compter ses quelques mois comme gladiateur, ce combat lui semblait anodin. D'ailleurs, il voyait dans les yeux de ces deux humains qu'ils se battaient par nécessité et non pas par désir.

L'un tentait un coup piqué. L'Orque intérrompu le coup pour prendre son bras. L'homme criait de douleur alors que la pression exercer par la force de Gardtalang était insoutenable. Soudain, son bras se cassa dans un douloureux craquement et il lâcha prestement l'arme. Cependant, cette manoeuvre laissa amplement le temps au second de le frapper à coup de dague. Le Géant-Vert reçu trois à six cinq coup de couteau dans le flanc et le dos. En majeur partie, son tas de plaque assemblée ensemble fit son travail de protection.

D'un rugissement de douleur et de colère, le mercenaire se retournait vers le second adversaire. L'un en était de nuir, l'autre encore à train de reprendre son souffle, on lisait dans les yeux du troisième qu'il était réellement incertain de poursuivre. Malgré ce signe, l'orque s'approchait de lui de toute sa taille et des coulisses de sang sur son uniforme et sa cape. Poignarder à plusieurs reprise et le demi-orque était encore en pleine forme. C'est ce qui expliquait l'hésitation de l'humain!

L'homme se retourna simplement et s'enfuit à la plus grande vitesse que ses jambes pouvaient le propulser. En voyant que l'un des agresseurs se relevait, il vient lui mettre son pied dessus le submerger dans la boue. L'homme au bras cassé profita de cette diversion pour s'éclipsé lui aussi.

hum...merci monsieur ... sans vous je ne sais pas ce ...

Ta gueule et fou ton camp d'ici! Lui coupa net la parole avec une brutalité bien présente.

La victime, tout aussi effrayé du demi-orque, quitta le lieu à pleine allure tandis que l'Orque se pencha pour retirer l'homme de la terre mouillé avant qu'il se noie.

Y'a le caporal qui va vouloir te poser quelques question toi... dit le Monstre avec le dent serrées

Sans le ménager et grâce à sa force surhumaine, l'Orque le tranait jusqu'à la caserne de la basse-ville. Les mercenaires présents levait le sourcil en voyant la recrue amené un homme couvert de boue alors qu'il se faisait mal mener par l'Orque durant ses déplacements. Une fois dans la salle d'intérogation, l'Orque lui foutu un coup de pied pour le faire entrer. L'homme perda l'équilibre pour tomber durement sur le sol.

Le caporal arriva quelques secondes plus tard.

Certains pouvaient être totalement en désaccord de la manière avec par laquelle l'Orque arrivait à ses fins. Mais on ne pouvait pas lui reprocher qu'il n'y parvenait pas. L'image de l'armée allait sans doute en être ternie pour ceux qui s'en souciait, mais ça, c'était le dernier des soucie de la part de Gardtalang. Peut-être que sa méthode dans cette situation allait se rendre jusqu'au oreilles de ses supérieurs...