Mademoiselle à la Messe
Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - January 21, 2012 at 12:11 AM
-Mais poussez-vous, gougeate, vous savez bien que mon ancien statut de Duchesse me permet les honneurs de la première rangée.
-Oh mais taisez vous, vieille harpie, vous n'avez plus le statut pour recevoir une bénédiction de première main de la part de l'archevêque. Mon cousin est de l'Ordre, ce qui me donne les prérogatives d'occuper une place devant l'autel.
Pestaient les deux femmes poudrées, à voix basse, se sifflant des injures entre leurs dents. La foule se pressait, dans la Cathédrale, pour la messe matinale que prenait en main l'Archevêque Gresham. Tout le gratin de Systéria fidèle à la tradition thaarienne y était. Les messes menées par les plus illustres figures du culte étaient de tout temps à Brégunia, comme à Systéria qui avait hérité des traditions ferventes du Saint-Empire, l'occasion d'une apparition publique pour les familles de la noblesse, de l'aristocratie, du clergé et de la haute-bourgeoisie. La messe, dans les États de tradition thaarienne, avait certes une portée religieuse, mais elle se couplait irrémédiablement d'une portée politique.
L'abolition de l'exclusivité du culte n'y avait rien changé : difficile, de se faire bien voir dans des cérémonies ancrées dans une tradition récente, dont le protocole restait encore flou aux yeux des familles traditionalistes de l'Archipel comme aux yeux des nouveaux immigrants familiers du culte Thaarien.
Presque un des ultimes bastions de la société traditionaliste systérienne depuis le chamboulement apporté aux statuts nobiliaire, ils étaient désormais nombreux à affluer, afin de rappeler leur ancienne hauteur et une gloire qui les auréolait encore en vertu de la tradition.
Avant l'arrivée des membres du clergé censés présider la cérémonie en compagnie de l'Archevêque, tout ce beau monde jouait du coude pour les places d'honneurs, à l'avant de l'autel, au premier rang. Chacun faisant valoir son droit de cité sur ses bancs, jouant d'acquis, de titres actuels ou révolus, et de stature afin d'obtenir la préséance.
Dans le froufrous des velours et des soies, des capes chamarrées de couleurs impossibles, l'aristocratie s'adonnait à se jeu de chaises musicales. Le résultat en demeurait pourtant le même : le clergé, les membres des anciennes familles systériennes, et les anciens nobles obtenaient l'avant-scène si convoitée.
Leurs succédaient les nouveaux nobles et bourgeois, ainsi que les notables, par ordre de richesse et d'importance. Dans le fond de la salle, se casait où il pouvait le reste du bas-peuple, qui debout, qui assis, assistait de son mieux à la messe donnée par le premier représentant de Thaar sur l'Archipel. Et c'était parmi eux que se trouvait Mademoiselle Selaquii.
Ainsi, Mademoiselle passa une longue heure à danser sur un pied et l'autre, un fusain à la main, un parchemin reposant en aplat sur l'autre, dessinant l'incertaine silhouette aussi immaculée que lointaine qui gesticulait, en s'adonnant à son prêche. Sa voix de stentor résonnait dans l'église, guidant la voix des fidèles, qui semblaient tâcher de se concurrencer afin d'offrir qui la meilleure maitrise des prières, qui se trouver le plus audible. Le tumulte des voix et des échos se réverbérait sur les voutes, au point d'étourdir qui n'y était pas habitué.
Alors que d'une seule voix, la masse de fidèle clama, à la suite de l'Archevêque, un puissant
LIELOS.
La demoiselle bousculée admira le résultat de son dessin, rendant au fusain la silhouette indistincte et brouillée par le mouvement des fidèles, le manque d'appui et la station debout.
Avant d'être emportée par la vague de la foule, comme un fétu de paille, lorsque la messe fut, elle soupira.
Il lui faudrait revenir.
Post by Elazul d'Ambrefeu, OdS - January 21, 2012 at 2:39 AM
Le jeune disciple était arrivé bien avant la plupart de ses frères, cette aube-là, mais il n'était pas seul à l'avoir fait. Il avait préparé les vins et pris soin de superviser chaque torche étant remplacée. De nombreux membres du saint ordre s'activaient ; ce qui pour la foule était parfois un bref moment répétitif dans la journée était d'une importance cruciale pour le clergé. C'était un grand spectacle qui nécessitait une préparation irréprochable. Aucune messe n'était prise à la légère par les serviteurs de Thaar ; d'abord parce que cela aurait été un affront au Divin qui, plus que jamais dans ces moments-là, portait Son regard sur Ses enfants et ensuite parce que cela aurait été un affront pour ceux s'étant déplacés afin d'également témoigner de leur foi. Les prêtres et paladins étaient au service des deux et ils s'attaquaient vaillamment et dignement à cette tâche.
Thaar, après tout, manifestait régulièrement sa bonté de façon concrète sur les landes et il y avait de nombreuses raisons de lui rendre hommage. Au-delà des quelques opportunistes, c'est surtout dans le partage de la Foi que les gens s'unissaient dans le grand bâtiment s'élevant vers les cieux.
Lorsque, cet étrange matin-là, deux femmes de l'ancienne noblesse s'insultaient dans le premier rang, elles purent apercevoir un jeune ange aux cheveux presque blancs, résultat du jeu des quelques rayons du soleil que filtraient les vitraux, arborant les couleurs du clergé, se placer doucement devant elles. Son regard était d'une profonde tristesse, mais le visage juvénile et immaculé de l'androgyne portait un sourire d'une franche bienveillance. Lorsque sa voix fluette, mais assurée, s'éleva, elle ne portait aucun reproche, mais elle n'invitait à aucune discussion. Même intérieurement, il ne les jugea pas. Il ne chercha pas à les humilier, ni à atteindre leur réputation, aussi la voix ne dépassa pas les décibels suffisantes pour n'être entendue que d'elles deux.
« Dames, dans la maison du Seigneur de la Lumière éternelle, père de la bonté et des vertus, l'humilité, la compassion, la spiritualité et le sacrifice sont de rigueur. Vous serez bien plus à même de Lui témoigner votre amour en allant prendre place à l'arrière puisque, comme vous le dites sagement, vous avez déjà pu observer de près les actions du bon prédicateur d'aujourd'hui. »
Et il appuya ses mots d'un geste de sa délicate main - qui visiblement n'avait connu ni le combat ni le labeur - afin de leur montrer le mélange hétéroclite de fervents derrière elles, où de nombreux nobles se mêlaient aux roturiers, y compris à l'arrière. Le faux-enfant les y amena, toujours avec un sourire d'une chaleur contrastant avec le gris chagriné de ses yeux. Le clergé encourageait, c'était bien connu, les démonstrations de sacrifice et d'humilité. Les vertus consistaient un enseignement primordial de Thaar et si ces gens avaient pris la peine d'écouter ne serait-ce qu'une fois la voix résonnant à présent dans la grande cathédrale, ils savaient qu'ils seraient mieux vus autant du clergé que du Divin en ne se battant pas pour le premier rang, mais en agissant de façon bienveillante et vertueuse.
Le jeune membre de la prêtrise fut à la fois peiné et heureux, ce jour-là, de voir que tant de fidèles s'étaient présentés que certains avaient dû rester debout. Il tenta de leur trouver des sièges et, pour ceux qu'il ne put assoir, il leur offrit de les accompagner dans l'une des nombreuses chapelles de la cité, peut-être dans leur quartier, où ils pourraient certainement y trouver une place confortable pour eux. Dans tous les cas, il prit bonne note de régler le besoin pressant de sièges supplémentaires dans la Cathédrale avant la messe du lendemain matin, où recommencerait cet important témoignage collectif de foi et où personne ne méritait un traitement supérieur à celui de son voisin. La maison de Thaar était la maison de tous ses fidèles, et même des âmes égarées.
Lorsque la demoiselle quitta, elle pu voir un homme à l'allure d'un enfant avec des traits d'une délicatesse purement féminine, mais aux yeux brillants de tristesse qui, posté sur le parvis de l'Église, lui offrait un sourire doux et qui lui souhaitait - avec toute la sincérité du monde - une bonne journée.
Post by Adalard Dranem A.K, OdS - January 21, 2012 at 7:46 AM
Le Gardien, ironiquement, n'était pas toujours présent aux messes. Lorsqu'il était Émissaire, il ne trouvait pas toujours le temps de s'y rendre, prit par des obligations qui le dépassaient. Dorénavant, il n'avait plus ses obligations, mais les protecteurs de l'Ordre avait beaucoup à faire dans les temps qui couraient, d'autant plus qu'il devait gérer toute la protection en compagnie de Saeril et Okum. Bien qu'il s'agissait là d'une tâche à laquelle il s'habituait de plus en plus, elle n'était tout de même pas aisée.
Deux jours plus tôt, Maegor s'était rendu chez lui. Un dernier adieu, alors que les pas du jeune blond foulaient probablement pour une dernière fois le sol de Systéria. Dranem ne lui avait adressé aucune reproche pour s'être désisté alors que celui-ci s'était sacrifié pour lui venir en aide, il lui avait pardonné aisément. Il avait donc vu son meilleur, et seul ami, partir pour d'autres lieux. Des lieux où il trouverait peut-être une place qui lui convenait plus, qui sait. Le paladin était habitué d'être un éternel solitaire, il l'avait toujours été, même marié, mais de le réaliser était autre chose que de l'être. C'est donc pourquoi il était à cette messe ce matin. Lui qui trouvait ses réponses dans les prières, avait maintenant besoin d'entendre la messe, pour l'éclairer dans le chemin à suivre.
Armuré et armé, il était présent à la fois pour entendre la messe, mais pour garder ses confrères et consoeurs, sa famille. Tel était son rôle de Gardien après tout. Adossé contre le mur près d'une colonne, il observait les gens arriver et se trouver des sièges dans le calme. En effet, les premiers présents dans la grande Cathédrale étaient particulièrement calme en cette heure matinale, contrairement aux quelques opportunistes. Le clergé avait subit une légère baisse lorsque le culte de Thaar était devenu un culte parmi les autres, néanmoins cette baisse ne dura pas. En effet, bien que le paladin fut surpris de la présence d'autant de gens en cette messe, il n'en restait pas moins que ceux qui avaient exploré les autres religions avait vite réalisé que Thaar était le père de tout ses enfants, de tout les mortels, qu'on le prie ou non.
Lorsqu'il aperçu les deux femmes nobles se chamailler pour quelque chose d'aussi futile qu'une place, un mince soupire traversa ses fines lèvres et il fit un pas vers l'avant comme pour se rendre à eux. Il n'eut cependant pas besoin de faire cela, alors qu'il aperçu le faux-jeune disciple se rendre vers celles-ci, et s'adresser à eux avec un calme et une douceur contagieux. Un mince sourire se dessina au visage du fervant de l'Ordre, puis il retrouva sa place contre le mur.
C'est dans la quiétude qu'il écouta la messe alors que le silence régna sitôt le Saint-Archevêque mit le pied dans la Cathédrale. Il s'agissait là d'un homme, que de par sa simple sagesse et sa bonté, imposait le silence et l'écoute.
Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - January 21, 2012 at 10:15 PM
Comme elle se l'était promis, la demoiselle se présenta à la messe matinale du lendemain.
Aux aurores, la foule bigarrée se pressait déjà sur la grande place, propre aux rencontres et aux discussions. Avant de pénétrer dans le lieu sacré, et bien entendu avant l'arrivée du clergé qui pourrait les rappeler à l'ordre, l'ancienne haute-société préservait ses habitudes, et se massait pour échanger les derniers ragots. Les salles du Palais leur étant désormais prohibées, le ballet de l'ancienne cour, qui se raccrochait au souvenir de son ancienne gloire, se donnait un peu n'importe où. La messe de l'Archevêque était l'un des rares événement qui rassemblait ces individus aux titres perdus. Un des seuls événement assez digne d'attention pour les faire sortir des derniers retranchements de leurs manoirs ou autres riches retraites où la plupart de ceux qui avaient encore une fortune se confinaient, la majorité du temps.
Après des années à médire sur l'ancienne Marquise Taur'Amandil, à jaser sur ses potentielles relations privilégiées avec la Surintendance, ou diffamer sur ses multiples robes déclinant tous les tons de brun, ces anciennes hautes figures jetaient leur dévolu sur une nouvelle arrivée. Après que l'on vit la rouquine se glisser dans la Cathédrale, empressée peut-être de trouver une place, les belles gens, debout sur la place, en profitèrent pour échanger les dernier ragots.
-Tsk tsk. Une robe teinte de violette. Quel mauvais gout... le Magistère Corvus l'aurait-elle fait virer Pourpre? Tant qu'à choisir des nouveaux barons, autant qu'ils soient de la même couleur, histoire d'harmoniser les tons dans la salle de banquet...
-C'est de l'iris. Une teinture très voyante. En voilà une qui veut se faire remarquer.
-Mais non, ne savez vous pas! On lui donne Monsieur Dusyel comme amant, facile de savoir d'où ces teintures lui viennent. Rusé, le bougre : gradée de l'Association, Baronne, il n'aura pas choisi la pire.
-Pff, vous vous méprenez. Monsieur Dusyel est un honnête homme. C'est elle, qui est une mangeuse d'hommes. Le Baron Corvus, le Préfêt Vloss'Killian, le Conseiller Lidenbrock, le propriétaire des laboratoires Eringyas, le Chevalier Al'Kazar, et même le fils Bolton y seraient passés! Ce sera le cadeau d'un de ceux-là!
La volée des cloches les interrompit, et les incita à se presser vers la Cathédrale, afin de trouver un siège qui sur les bancs, qui sur les sièges qui avaient été rajoutés.
La messe de l'Archevêque allait bientôt commencer.
Ouvert à tous.
Post by Saevan Al Kazar, AdM - February 2, 2012 at 3:23 AM
- Excusez moi, pardon..
Les grandes messes étaient devenu une sorte de foire depuis la purge de la noblesse, s'en était désolant. Saevan qui avait l'habitude d'y assisté en hauteur sur les balcons s'était aventuré directement dans la foule de nobles déchu cette fois. La raison de cette décision était encore inconnu a plusieurs. Peut-être voulait il savourer une douce vengeance sur ceux qui l'avaient regarder de haut si longtemps? Peut être voulait t'il voir jusqu'ou il pourrait se rendre?
Sans s'imposer, et avec les habits modeste qu'on lui connais, il réussis a se rendre a l'avant.. Ou presque. Le meilleur était encore a venir alors que les pies de l'ancienne noblesse le vire aprocher. Les murmures se transformèrent en silence quand le Chevalier leurs adressa directement la parole.
- Mesdames, j'aimerais beaucoup que vous laissiez un peu de place a moi et ma future invitée. Elle a une tache sérieuse a faire.
Des murmures encore, voir de leger grognements s'échapait du petit groupe hautain qui se referma un peu sur lui même, laissant un peu d'espace comme Saevan l'avait demander. Mais l'avaient t'elles fait par respect ou parce que la simple présence de Saevan les dégoutaient? Le petit sourire en coin de Saevan était surement la meilleure réponse a cette question.
Ne restait plus qu'a voir si la demoiselle trouverai la faille dans cette foule pour le rejoindre.
Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - February 3, 2012 at 12:37 AM
La volée de cloche annonçait le début imminent de la messe. Les robes chamarrées, les tenues bigarrées, des individus qui se pressaient dans l'édifice religieux étaient propres à donner le tournis.
La jeune demoiselle chercha une place plus avantageuse, tentant de se frayer un chemin dans la foule.
Ses vertes prunelles se raccrochèrent à un visage familier. Elle portait, en bandoulière, un sac d'où dépassaient quelques parchemins qui, comme les tenues de l'ancienne marquise Taur'Amandil, déclinaient différents tons de brun. Ce sac compliqua son avancée jusqu'au Chevalier Al'Kazar, près de qui il restait une petite place. La demoiselle ne se fit pas prier, avant de s'avancer comme elle le pouvait vers l'homme originaire du désert.
-Sire Al'Kazar. Vous n'avez pas idée comme je suis heureuse de vous voir. Cette place est-elle prise?
Dit-elle, dans le brouhaha ambiant, qui précédait l'arrivée du clergé, et l'installation de toutes les ouailles, parmi les sièges dont le nombre avait été soigneusement accru, et dont les rangées s'étendaient désormais du jubé à la nef.
Post by Saevan Al Kazar, AdM - February 5, 2012 at 2:28 AM
Saevan tourna un peu la tête et salua Cyriel d'un sourire amical.
- Cette place, demoiselle, est la votre..
Le Chevalier donnait l'impression qu'il allait dire autre chose mais toute la salle commença a devenir silencieuse, était-ce la le signe du début de la messe?
Post by Esmeral, Adc - February 5, 2012 at 3:02 AM
Que de personne à une telle messe, gageons que peu de personne se douterait de voir le discret alchimiste débarquer juste avant que cette dernière ne commence. Il se mit la ou il y avait de la place, apparemment cette messe avait attiré étrangement pas mal de monde !
Curieux ou égaré on ne savait pourquoi il était présent, sans doute ses anciennes positions en tant que prêtre au saint de l'Ordre du soleil qui refaisait d'un coup surface, qui sait ? Des bourgeois, des nobles, des parures, des bijoux, sont allures semblait a coté presque miteux malgré ses habits de bonne facture, mais sobre. Toute cette foule et cet attirail en tout cas illustrait à merveille ce que représentait ce Dieu, de la lumière !
Sa seule place disponible était debout, a coté d'un pilonne situé au fond de la salle, bien mauvaise place visuel mais avec une bonne acoustique malgré tout.
Monsieur... je vois pas...
Une petite fille au visage un peu sale accompagné de sa mère semblait ne pas voir, d'un regard entendu avec sa maternel il la prit sur ses épaules. Même si cette petite fille était plus intéressée à observer tout ce beau monde et à envier les tenues des femmes présente elle s'attardait néanmoins sur quelques mots du prête qui officiait la messe. La chevelure d'Esmeral étonnement blonde clair, voir presque blanche semblait au début fasciner la petite fille, elle, fatalement, lui posait mille et une question à voix basse. Chose que sa mère a du la reprendre pour laissé notre alchimiste continuer à écouter en tout tranquillité
A la masse il y en avait de tout les goûts et de toute les couleurs, et surtout de toute les couleurs.
Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - February 18, 2012 at 10:32 PM
La jeune demoiselle passa donc la messe, le nez dans son carnet à croquis, au côté du chevalier Al'Kazar. Les regards désobligeants de comparses de rangée qui la questionnaient sans doute sur sa piété ne la fit pas déroger de son labeur.
Quant au contenu de la messe, seul les plus fervents se souviendraient de la teneur du prêche de l'Archevêque : ce ne serait certainement pas la demoiselle, qui était toute absorbée à son art.
À la fin de la messe, la demoiselle se précipita à l'Institut. Sans doute pourrait-on croire que le portrait de l'Archevêque serait achevé prochainement?