Aux pieds, soldat!!!

Aux pieds, soldat!!!

Post by Anar Al Kazar, AdM - February 1, 2012 at 2:03 AM

C'était par un bel après-midi, la caserne comme d'habitude était grouillante de virilité. Dans la cour de la caserne, un attroupement s'était formé, quelque 40 mercenaires, en rond, observait un jeune soldat faire des pompes. Rien d'extraordinaire diriez-vous. Seulement ce soldat, malgré sa forme physique qui était excellente, en était qu'à son 10ème et il était déjà essouffler. Ses puissant bras tremblaient et il suait à grosse goûte. Normalement ce soldat aurait put en faire près de 40 sans trop avoir chaud, mais cette fois, il allait s'écrouler qu'au 15ème. Un Caporal vain parmi la foule et se fraya un chemin jusqu'au bord.

-Mais que se passe-t-il ici par les dieux?!
-Attendez Caporal! N'y aller pas, vous risquez de finir à l'infirmerie!
-Comment ça? Qu'est-ce que c'est que ces conneries, Soldat?
-Regardez par vous-même, vous comprendrez...

Le Caporal tourna le regard vers le jeune homme au centre et il resta bouche bée. Si ce n'était que d'un soldat s’entraînant, jamais un attroupement pareil se serait formé. Mais...

-Sergente Al Kazar? Mais que faites-vous assise sur ce soldat?!
-Silence Caporal!!! Ou vous servirez de repose pied!!!

Anar était assise sur le jeune soldat qui tentait par tout les moyens de se relever, supportant le poids d'Anar sur son dos. Bras et jambes croisées, elle humiliait le pauvre soldat.

-Sauf votre respect Sergente je...
-Vous êtes sourd!? Je vous aie dit de vous taire!!
-Mais enfin...
-Silence!!!!
-O...oui Sergente...

Le Caporal, malmené par Anar avait préféré se taire, cependant il questionna les soldats présents autour de lui..

-Oh, oui... J'ai entendu dire qu'il était punis pour avoir... quoi donc Jong?
-Pour avoir manquer à son devoir de garde.
-Vraiment? Quelle genre de faute?
-B'in... Y'aurait supposément quitté son poste pour pisser, et que pendant son absence un foutu mage aurait piégé la boîte aux lettres de la Sergente... Son nouveau commerce en basse...
-Ouaip, et quand elle a ouverte la boîte...
-Bammmmmm! Elle ses prise une bombe en plein dans la face!
-Trois heures d’inconscience à l'infirmerie, à ce qui parait.
-Et quand elle ses relevée, je vous raconte pas la galère, je vous le jure! Elle a traquée sans relâche le soldat et elle la traînée ici par le foulard.
-On dit même qu'il a été obligé de laver la suie sur l'armure de la Sergente...
-Il a lavé ses vêtements calcinés aussi...
-Et bon, voilà quoi, là il souffre.

Le jeune Caporal n'en revenait tout simplement pas. Anar était connue pour sa cruauté, mais à ce point là? Il souffrait pour son camarade qui s'effondra comme prévu au 15ème pompes, incapable d'en faire plus. Bien entendu Anar était un poids plume, mais l'armure de plaque de devas était lourde et le soldat était déjà épuisé de ses autres tâches. Il resta au sol, essoufflé et semi conscient. Anar se redressa et fit face à l'homme couché, l'ombre de la Sergente planait comme la mort sur le Soldat. De son pied elle le tourna pour qu'il soit sur le dos et qu'il voit les yeux de son bourreau.

-La prochaine fois que tu quitteras ton poste, que ce soit pour manger, pisser ou peu importe, et qu'un con piège ma boîte une fois encore, tu sais ce que je te ferai?
-No...non Sergente...

Anar se rapprocha du Soldat pour qu'il la voit parfaitement bien. Les yeux de la femme étaient semblable à des poignards.

-Ta jolie petite tête ressemblera à une quiche au jambon, même ta mère ne te reconnaîtra, tu comprend ce que je te dit, gamin?
-Oui...
-Quoi?
-OUI SERGENTE!

Anar vain lui tapoter la tête comme un chien obéissant.

-Brave petit. Maintenant fout le camps, tu as 3 secondes pour disparaître de ma vue ou je charge mon arbalète. Et va te laver, tu sent la charogne!
-Oui Sergente!!!!

Et on vu le Soldat déguerpir à la vitesse grand V en direction du bain commun des mercenaires. Personne osa protester, et tout le monde reprit leur activités, sauf le jeune Caporal, outré, courageusement debout devant la terreur de l'Armée.

-Je suis outré!
-Hum? Un problème avec mes méthodes de discipline, Caporal?
-Et pas qu'un peu! Comment osez-vous traitez un soldat de la sorte? C'est inacceptable! Je vais faire un rapport!
-Oh... Je voix... Et bien faites-le, si vous l'osez... J'espère seulement que vous savez courir vite, Caporal.
-Serais-ce des menaces, Sergente?

Anar rigola nerveusement et méchamment. Elle posa un regard de ténèbres sur le Caporal en souriant froidement.

-Écoutez Sergente, je ne sais pas à quel petit jeu vous vous livrez mais vous n'êtes pas sur l'île prison ici, vous n'avez pas tout les droits...
-Non c'est vous qui allez m'écoutez, jeune sot. Vous ne semblez pas comprendre que l'Armée n'est pas un terrain de jeu, ce n'est pas une pouponnière non plus. Ici on se bat, on se sacrifie pour Systeria. Notre honneur est de mourir au combat en protègent ce en quoi nous croyons. L'or n'est pas notre seule motivation, car nous sommes l'Armée. Par temps de guerre, ce Soldat, s'il aurait gardé les rempares de la ville et qu'il aurait été pissé pendant une attaque, il aurait sacrifier bien plus que ma boîte aux lettres. S'il aurait fallut qu'un civile soir blessé, ou Saevan ou encore pire un enfants parce que le mécanisme magique est lâcher accidentellement, imaginez un peu, Caporal, vous avez une tête servez-vous en. Le Soldat avait pour mission de protégé ce secteur de la basse, nicher sur la vigile il était en mesure de voir le mage enchanté ma boîte. Il ne la pas vue... Parce qu'il était en train de pisser! Vous comprenez Caporal? Maintenant si vous avez un problème avec moi on peu réglé ça à l’ancienne dans l’arène, et n'oubliez pas votre casque, un carreau c'est si vite partit!

Le Caporal fronça les sourcils, il savait de quoi Anar était capable et il réfléchit un moment. Il ne souhaitait pas fini en brochette.

-Non je comprend, Sergente, veillez m'excuser. Cet écart de conduite ne se reproduira plus...
-Très bien Caporal, disposé maintenant.
-Oui Sergente...

L'ombre d'Anar n'est pas une chose qu'un soldat rêve d'avoir derrière lui, elle n'est ni tendre, ni compréhensive et surtout pas aimable quand elle est en colère. Certains l'avaient apprit à leur dépends, la sous-estimé est une erreur fatale. Quant au mage qui avait osé la piéger, il allait probablement se retrouver enchaîner, tête première dans un lac si elle tombait sur lui. Mais ça, personne ne le saurait jamais...


Post by Domilixia Segal, AdC - February 1, 2012 at 5:27 AM

Il semblait qu'un incident semblable s'était produit au Coin Chaud. Bien sûr, je ne parle pas de la souffrance de soldats, mais d'un attentat... au coffre explosif.

La demi-elfe noire, connue sous le nom de Domilixia, s'était rendue au Coin Chaud comme à son habitude. Elle s'assurait toujours que tout soit bien en ordre pour accueillir les clients dans un endroit propre et chaleureux. Tandis qu'elle examinait globalement la pièce principale, son regard fut attiré par une boîte en bois, couleur marron, qui traînait sur une des tables. La Segal gardait ses distances. Curieuse, elle l'était plus que tout... Kamikaze? Pas encore. Alors, notre protagoniste regarda longuement la boîte... Puis l'ouvrit.

BOUM!

*Heureusement, elle n'eut rien. Ses mains n'étaient devant son visage que par précaution... Mais la télékinésie l'avait protégée. Un coffre piégé... Dans la taverne? Résultat: éclats de verre, copeaux de bois et quelques pièces d'or à peine ici et là. *

-Shun'Narr, xunus dos kyorl foluss vel'loril xusst?, lui demanda la belle femme. (Ce qui voulait dire, avez-vous vu quelqu'un qui avait l'air croche)

-Nau.

*Bien sûr qu'elle s'attendait à une telle réponse. Autrement, il aurait réagi bien avant elle. Du moins, c'est ce qu'elle croyait. *

-Lave la table pour les clients, qualla.

*Domilixia se dirigea vers la poubelle pour jeter les plus gros restants de l'explosion. Heureusement, rien n'avait endommagé. Elle en profita pour glisser un mot aux deux mercenaires qui gardaient les entrées. *

-On ne vous paie pas pour jouer les statues, mais pour surveiller les gens qui ont l'air suspects ou qui transportent des choses qui vous ont l'air suspectes. La boîte, qu'importe ce qu'elle contenait, n'aurait pas pu être dissimulée dans un sac tellement elle était grosse. Je vous demande d'être particulièrement vigilants et d'effectuer des fouilles au moindre doute que vous aurez.

Domilixia Segal retourna à l'intérieur et examina toutes les autres pièces. Si elle mettait la main au collet du coupable, sans doute qu'elle serait propice à être colérique...