Le camp des gîtans renait
Post by Gardtalang, ind - February 1, 2012 at 7:46 PM
La nuit s'était abattue depuis quelques heures sur Systéria. L'ensemble de ces citoyens se reposait après une rude journée de travail. Seul les vigiles et les quelques oiseaux noctures parcouraient la ville silencieuse. Les mercenaires qui montaient la garde de nuit pouvait voir vers l'ouest une lueur percer l'obscurité de la nuit. Avec une bonne estimation, on pouvait juger qu'il s'agissait de l'ancien camp des gîtans. On y avait allumé un grand feu en sont centre.
Cela faisait un moment que le demi-orque le plus connu de Systéria ne portait plus allégeance à l'une ou l'autre des guildes qu'il croyait être plus descente que les autres. L'Association? Gardtalang était un guerrier! La confrérie pourpre? Même réponse. L'Ordre du Soleil? Vaerdon était son dieu! L'Armée des mercenaires? La même réponse que la première et deuxième. L'Assemblée Druidique? Incapable de supporter sa "démocratie". Bien qu'il ne portait plus aucune couleur sauf la sienne, cela ne voulait pas dire qu'il n'avait pas une certaine influence sur quelques personnes au sein de la cité. Plus particulièrement, la poigné de véritable croyant de Vaerdon qu'il avait guidé durant son temps dans la guilde des druides.
Lorsqu'on s'approchait du camp des gîtans, on pouvait nettement identifier l'énorme feu qui consumait les immenses buches coupé par les quelques barbares présents. On y attendait aussi le son des tamtams frappés de manière rythmés. Une fois à l'entré, on y voyait un groupuscule de costaud barbare, incluant Gardtalang, servir de garde à proximité des musiciens et des danseuses légèrements vêtus. Elles portaient différentes peaux, des tatouages tribales ainsi que des marques au charbon sur le corps. Elles danseaient de manières désordonné comme en transe leur octroyant un air plus bestiale.
Le Colosse portait plus ou moins attention. Il surveillait l'horizon comme s'il ne voulait pas que l'on dérange cette "fête" lui et ses complices. Soudain, le bruit des percussions s'arrêta et deux hommes, un humain et un demi-orque se plaçait un en fasse de l'autre alors quelques femmes se retirèrent. Le bruit des tam-tam donnaient une ambiance plus lourd. Laissant croire à un duel prochain. Les autres invités, contemplait avec attention le prochain spectacle.
Les deux guerriers se regardèrent un moment avant de se lancer un sur l'autre dans une lutte à main nue. Les percussionnistes au nombre de quatre épaulaient le spectacle guerrier avec le battement de leur instrument. Tôt ou tard l'un des guerriers étaient dépassés et un vainqueur en sorti.
Assez! grogna Gardtalang de sa voix gutural.
Vaerdon à choisi et t'honore de cette victoire.
Mine d'autorité, on obéissait au demi-orque pour ensuite reprendre la fête. L'alcool ainsi que des avances aux femmes décorait l'ambiance festive et barbare du camp des gîtans. Pour certains puriste, ceci était digne des sauvages et pas du tout civilisé. Quand à lui, l'Orque ne s'en mêlait pas. Lui et ses quelques fidèles restaient sur les côtés. Il savait que tôt ou tard, des humains de la cité allait se mêler de ce camp.
Au lendemain de la fête, pénible pour certains et certaines, une vie plutôt exemplaire d'un petit village se déroulaient. Certains allait chassé, comme le Colosse, d'autres buchait pour alimenter les feux, les femmes rapiéssaient les différentes tentes à l'aide des peaux d'animaux, etc...
La rumeur allait courrir peut-être bientôt. Une petite bande de "sauvage" s'était approprié le camp des gîtans. On racontait une vingtaine de sauvage. Gardtalang, un chef né, semblait organisé cette petite bande sans qu'on lui attribu le status de chef... Le monde civilisé allait-il s'en offusqué?
Post by Kanju, AdC - February 1, 2012 at 9:28 PM
"Civilisé" n'était peut-être pas le mot mais le camp n'avait pas échappé à la vue d'une verte, ce qui était peu surprenant étant donné ses incessants allers-retour à l'Ancienne Mine. Cependant, elle avait aussi remarqué les monstres et les brigands qui se baladaient dans la forêts non-loin et bien sûr, la fameuse "fillette zombie" qui n'arrêtait pas de la harceler depuis quelques jours.
-Falloir être fou pour faire camp là où y avoir fillette zombie ... je espérer que eux avoir bon shaman.
Sur ce, elle continua son chemin, le métal n'allait pas s'extraire tout seul des mines, d'autant plus que la verte à chevelure rousse avait une commande particulière du fils Bolton.
Post by Adjakyee, Ind - February 1, 2012 at 10:02 PM
Aux aurores, approchant du campement endormi ou demeuraient quelques veilleurs, deux silhouettes noires. Une femme, ainsi qu'un homme, de même race, portant leurs paquetages, approchaient du campement improvisé. Vêtus de la manière traditionnelle Nguelundienne, lances à la main, ils avançaient.
Ils portaient des paquetages, où étaient accrochés des morceaux d'armures massives. On devinait dans leur chargement des peaux, des provisions chassées en chemin, de quoi se vêtir. Mais la femme portait sur son dos l'élément le plus curieux de tout ce bagage : un enfant d'au plus quatre ans.
Les guetteurs purent reconnaitre un ancien chef de meute, Garibald Adalard. La silhouette féminine était moins célèbre. Néanmoins, le chef de cette troupe pourrait peut-être la reconnaitre, pour l'avoir combattu alors qu'elle briguait des accès au Temple de Vaerdon.
Ils avaient bravé le péril des zombies, des spectres et des démons, pour rejoindre le campement. Et ces créatures n'avaient su imposer leur loi sur les nouveaux venus.
Cherchaient-ils à rejoindre cette étrange meute, qui prenait des allures de tribu?
Post by Gardtalang, ind - February 1, 2012 at 10:16 PM
Tout comme la poigné de barbare, Gardtalang observait les nouveaux venus. S'il ne cachait pas à merveille ses émotions sous son air rude et mauvais de demi-orque, on aurait pu y lire de la surprise ou de l'étonnement. À peine une journée le camp établi qu'il attirait des nouveaux venus. L'Orque s'avançait vers eux de son pas lourd et lent qui laissait de profondes marques dans l'hebre vierge étant donné son poid et sa grandeur. Il tenait dans sa main droite son énorme mais usée hache de guerre aux multitudes gravures de Vaerdon pour les accueillir. Il prit un moment pour les juger de son regard bestiale mais profond à travers son casque de barbare.
Il saluait d'abord Garibald d'un signe de tête franc. Il savait reconnaître en lui un guerrier avec la rigueur de ses convictions. Puis la femme, cependant aucune salutation. Simplement une phrase.
Faite votre part et vous surviverez Dictait le demi-orque. Pour un, cela pourrait-être un menace mais pour ceux qui arrivait à le déchiffré c'était une marque de bienvenue.
L'orque n'en dit pas plus et il fit demi-tour pour s'occuper de la vigile. La demi-orque qui venait récolté son métal avait raison. Le petit camp encore embrillonnaire était sur un territoire plutôt hostile. C'est d'ailleurs cette ambiance rude que recherchait les croyants de Vaerdon. La dureté de l'environnement ne pouvait que renforcir les corps mais surtout les esprits.
Pour ce qui est de la mineuse. Aucun membre du camp semblait la gêné dans son activité, mais le regard des barbares lui dictaient une chose. "Fait pas maline".
En marge de la civilisation, reclu de la cité, le mot allait sans doute percer rapidement les murs. Un campement de barbare voyait le jour sans pour autant de grande cérémonie.
Post by Adjakyee, Ind - February 1, 2012 at 10:29 PM
*Ses noires prunelles dardèrent le chef du groupe improvisé, sans peur, ni révulsion. *
-Nous irons en chasse. Tu verras de quoi je suis capable. Et si je fais honneur à Vaerdon.
La femme ne s'encombrait pas de paroles futiles, et sur son visage, l'expression était indéchiffrable, d'un stoïcisme que certains lui connaissaient déjà. La multiplicité des cicatrices qui la parait et sa condition physique de la femme trahissait à Gardtalang un certain nombre de ses combats passés.
Dès lors que le demi-orc se désintéressa d'elle, elle prit quelques foulées d'avance, pour établir un campement sur place. Laissant l'opportunité de parole à Garibald.
Post by Garibald Adalard, Ad - February 2, 2012 at 7:57 PM
L'enthousiasme d'une n'était pas l'entierter de l'autre, bien qu'elle le cachait fort bien...
Son regard vaguait si et là dans cette sombre forêt, détaillant prime d'abord les alentours du campement, avant de revenir au colosse. À qui il retourna le signe de tête en guise de salutations. Il ne peu avoir qu'un faible rictus par la suite aux uniques propos du demi-homme. Puis il engagea quoi que brièvement lui même la conversation de sa manière sec et de franc parler.
L'on devra se toucher mots, plus tard, Gardtalang.
*C'est donc après se petit dialogue, qu'il rehaussa son matériel porter sur son dos. Pour emboiter le pas derrière la femme et l'enfant. *
Post by Gardtalang, ind - February 7, 2012 at 9:42 PM
Déjà quelques semaines avaient passées au sein du camp des gîtans qui ressemblait plutôt à une tribu barbare. La poignés d'individu qui s'y trouvaient commençaient à s'organiser. Les uns dédiers à la chasse, les autres à une agriculuture rudimentaire et ainsi de suite. Non sans réellement prospérer, les gens qui l'habitaient réussissaient à survivre loin, cependant, du confort que pouvait offrir la cité. C'était là, le quotidiens d'une tribu barbare.
Dernièrement, les barbares ont du intervenir plus régulièrement. Les zombies qui erraient dans le coin n'était pas là un problème. Mais le démon qui surgie en pleine nuit en était un autre. Ils réussirent à le terrasser mais avec la perte d'une femme et d'un guerrier. Ce bruit allait sans aucun doute aller jusqu'aux oreilles des autorités dans la cité. Ils eurent droit à la cérémonie sacré des morts en l'honneur de Vaerdon. Le demi-monstre croyait qu'il s'était battu en véritable guerrier pour la survie du camp.
Quoi qu'il en soit, Gardtalang et ceux qui le suivaient n'allait pas rester sans rien faire. Dès le lendemain, lui et ses fidèles commencèrent à couper les arbres des environs. On commençait à constuire une palissade de bois pour protéger le coeur du petit village barbare. Non seulement l'organisation interne du village évoluait, mais sa défense aussi étant données les circonstances.
On se rapportait à Gardtalang pour organiser cette défense, mais sans pour autant que le demi-orque se déclare chef. Il faisait ce qu'il y avait à faire selon sa vision des choses.
Post by Melandre - February 9, 2012 at 4:55 AM
Melandre était présentement en route vers la ville. Accompagné de son père et des deux autres brutes qui le secondait, ils se dressèrent devant les maigres squelettes, les défonçant à coups de poings. Voyant un démon attaquant des hommes de bonnes statures, visiblement trop faibles pour y arrivés seuls, sagement, son père décida qu'assez de sang avait coulé. Chacun prirent une arme tout aussi barbaresque les unes que les autres. Melandre avait un défonceur, un autre avait une décapiteuse, un autre avait une hache barbare, un autre était armé d'un marteau d'arme et le dernier d'une massue plus large qu'à l'ordinaire. Le démon hurlait lorsque les brutes se frayaient une place pour venir abattre ce monstre. Bref, des monstres qui faisaient la fête à un autre monstre. On ne savait plus lequel frapper. Tous reculèrent. Les brutes aux muscles sur-développés s’arrêtèrent une fois le monstre éventré. Se retournant, couverts de sang, un homme plus petit se faufila entre les géants. Celui-ci était aussi laid qu'il se différenciait des autres, mais il avait le sens de la parole.
"On dirait que vous avez besoin de bras?"
Les 4 brutes d'une musculature certaine se tenaient derrière sans aucun sens de sympathie visible. Ils respiraient forts, visiblement, ils sauraient se montrés violents, mais surtout très utiles. Nuls n'étaient reconnaissables sous leurs traits de pierre.
Post by Gardtalang, ind - February 9, 2012 at 5:47 AM
Le demi-orque ne fit qu'un signe de tête à peine assumé. Pas de salutation, pas remerciement. La victoire était en soit l'expression de toutes les reconnaissances pour les barbares et les croyants de Vaerdon. L'Orque retournait à ses occupations. Libre était ceux qui voulait se joindre à la tribu tout comme libre ceux qui voulait la quitter.
Les jours passèrent. Certains arrivèrent et d'autre quittèrent, car cette vie leur était trop difficile. La volonté de Vaerdon agissait comme l'espérait le demi-monstre. Parmi ceux-ci, il y avait un vieille homme qui passaient facilement la cinquantaine à en juger ses cheveux grisonnants. Néanmoins, sa statures imposant mais longuement plus tonique et vive laissait croire qu'il était un ancien guerrier. Sous son air rude par contre adoucie par la sagesse du temps, il portait avec une légère difficulté son imposante massue dans son dos comme s'il s'agissait de sa croix.
Alors que le soleil agonissait pour laisser place à la nuit, Gardtalang parcourait ici et là la tribu des sauvages pour allumer les torches et éclairer de manière rudimentaire le campement. À son retour une fois le soleil se tue, un petit attroupement s'était assis autour du feu pendant que l'on questionnait ce vieille homme. Quelle était ses origines, un croyant de Vaerdon? L'Orque prit un moment pour l'observer et le juger alors qu'un membre de la tribu faisait les présentations.
Gardtalang, ça c'est Hermik, Hermik Gardtalang.
Tu as longtemps dépassés ton espérance de vie en tant que guerrier vieil homme. Dit le demi-orque sur son ton habituel peu sympathique. L'Orque n'avait pas tord. Hermik avait bel et bien passé son jeune temps de combattant. Il serait sans doute très désavantagé étant donné son âge avancé.
Et toi, tu es sans aucun doute un guerrier de Vaerdon comme on n'en voit plus de nos jours. Fier, puissant, sans jamais fléchir à ses convictions. Ces très rare guerrier qui savent s'évader des limites de leur corps au combat.
L'homme pris une pause pour reprendre ses paroles. Sans doute ces qualités flattaient l'égo du demi-monstre mais il ne laissait paraître rien sous son expression indéchiffrable d'Orque buté et mauvais.
Rare en effet, pour une bonne raison. Ajoutait-il sur un ton plus sombre et désenchanté alors qu'il rabaissait son regard sur les autres membres près du feu.
Laissez moi vous raconter la légende du Géant de Glace....
Qu'était-ce cette légende? Ah! Cette histoire n'en dit rien. Quoi qu'il en soit Gardtalang dévisageait le vieil homme. De toute évidence, le demi-orque présentait un conflit à venir entre lui et ce vénérable barbare du nord...
Post by Melandre - February 9, 2012 at 5:54 AM
Les barbares s'installèrent près de la montagne. Le vieil homme étrangement tatoué disait supposément à l'une des brutes qu'ils allaient le préparer pour son entrée en ville. En attendant, Toutes les brutes aidaient, montant les pièces imposantes de palissades seuls. Ils semblaient lentement vouloir se diriger vers la ville.
Post by Seigneur Bélial - February 10, 2012 at 7:58 PM
Alors que le temps passait, il semblait que des tentes furent montées autour de l'ancien cimetière gitan...
Post by Melandre - February 11, 2012 at 1:48 AM
Une fois les tentes montée, les brutes ramassaient leurs armes. Le plus petit homme tatoué salua quelques barbares avant de s'apprêter à se diriger vers la ville. Par contre, il y eut un imprévu qui fit rester Melandre au campement. Se souciant aucunement des autres, il allait quand même chercher de la viande et des peaux. Son séjour allait peut-être se prolonger au campement finalement. Ses camarades tous aussi énormes quittèrent quant à eux le campement y comprit l'homme tatoué qui rencontra Melandre avant de s'en aller un peu plus loin.
Post by Adjakyee, Ind - February 12, 2012 at 7:44 AM
Au campement gitan qui n'avait plus rien de gitan, des barbares, des sauvages, vivaient leur quotidien.
Un galopin de quatre années au plus, tout noir de peau et aux yeux dorés, s'était mis à des entrainements quotidiens avec différents guerriers, dont le colossal Mélandre en personne. Chacun de ces guerriers y allait de sa technique, que l'enfant assimilait tant bien que mal.
De nouvelles peaux tannées s'accumulaient dans les tentes, prises fraiches des chasseurs. L'odeur de viande grillée flottait souvent jour et nuit près du campement, histoire d'assouvir les appétits capricieux, pour lesquels les pommes des vergers environnants ne suffisaient certainement pas.
Le bruit des combats était fréquent, dans les environs. Tant et si bien que l'entourage immédiat du campement ne tarda pas à être nettoyé, avec l'empressement des guerriers qui se mouraient tous d'en découdre, de se prouver face à leur déité.
Un semblant de Horde semblait voir le jour, s'organiser certes sous l'initiative de Gardtalang, mais aussi sous la houlette des hommes et des femmes qui pourraient prétendre faire partie de la "tribu".
Post by Melandre - February 12, 2012 at 8:25 AM
Les brigands avaient été chassés, il ne restait plus que les loups qui menaçaient les plus jeunes. C'est pourquoi une corde avait été placée tout le contour des tentes qui s'attachaient au tissu de la toile de la tente de Melandre. Chaque fois que celui-ci bougeait, il se levait pour aller faire une ronde.
Le barbare ne posait d'ennuis à personne. Il se tenait tranquille en se contenant de chasser et d’entraîner un gamin.
Post by Thomas Bolton, Emp - February 13, 2012 at 11:14 PM
Un beau jour, après que les tentes furent remontées, que les arbres furent abattus, un des barbares perché sur un arbre put remarquer qu’une forme sombre avait quitté la cité et fonçait à travers champs vers ce village improvisé aux allures encore vétustes. Il ne fallut que très peu de temps pour qu’il ne passe le mot à l’ensemble de ses frères d’armes. L’alerte n’était sûrement pas donnée, mais une certaine vigilance était de mise. Au fur et à mesure que se rapprochait la forme, un observateur averti put remarquer qu’il s’agissait du carrosse du Surintendant Bolton. Après ces quelques semaines d’autarcie, il fallait se douter que l’homme le plus puissant de l’Archipel viendrait y fourrer son grain de sel.
Le véhicule s’arrêta juste à côté du camp. Le cocher sauta prestement au sol et vint ouvrir la petite porte de l’habitable qui était frappée des armoiries Bolton. Comme on pouvait s’en douter, ce fut le premier ministre qui en sortit. Seul, sans son secrétaire particulier ni un quelconque garde pour le protéger de ces gens peu civilisés dont on lui avait longuement parlé. Il fit quelques pas, avançant d’un pas irrégulier dans l’herbe grasse. Peu de temps s’écoula avant que Gardtalang le demi-orque ne sorte de sa tente et vienne se planter juste en face de lui.
Thomas releva son regard d’acier vers l’imposante montagne de muscles qui lui cachait le soleil, le visage impassible. Quelques mots franchirent ses fines lèvres pâles.
« Félicitations Gardtalang. Vous réussissez là ce qu’aucun homme n’a pu entreprendre depuis des décennies. »
Le ton était monocorde, sans chaleur. L’ancien duc tourna la tête, balayant du regard les membres de la tribu qui commençaient à s’approcher, curieux des raisons qui poussaient le Surintendant à leur rendre visite.
« J’ai récemment appris que vos hommes s’étaient débarrassés des brigands. Je souhaitais également les féliciter pour cet acte d’utilité publique. »
Après ces quelques paroles, il se mura dans un profond silence, laissant à ses interlocuteurs l’occasion de lui répondre. Les questions devaient se multiplier : était-il venu fermer le camp ? Pourquoi commencer alors par des félicitations ? Pour les apaiser avant de sonner le glas de ce début d’utopie ?
Ca… c’est que nous verrons !
Post by Melandre - February 14, 2012 at 6:33 AM
Melandre donnait des coups de pieds aux vagabonds qui se tenaient dans le camps. Ce n'était pas le but selon lui. S'ils voulaient être ici, ce n'était pas pour être dans les pattes mais pour aider. Il ne laisserait pas la place au vol dans ce campement. C'est pourquoi il faisait aussi ses tournées à l'intérieur du camps.
Post by Shigeru Maeda, Adm - February 14, 2012 at 5:14 PM
Une unité de combat Mercenaire fit son apparition autour du camp, loin d'être hostile cependant, ils formèrent un périmètre de sécurité autour des barbares sans se mêler à eux réellement, simplement pour veiller à ce que rien n'arrive.
Perché sur sa monture, le Major patientait et observait, étaient-ils là pour assurer la sécurité du Surintendant ou simplement pour faire pression?
Post by Thomas Bolton, Emp - February 14, 2012 at 6:22 PM
Le Surintendant examina le groupe de mercenaires qui prenait place aux alentours du camp. Son regard d’acier devint encore plus sévère que d’ordinaire, si tant est que ce soit possible. Avant de laisser à Gardtalang le temps de répondre, il se retourna et avança de son pas irrégulier vers le Major qui toisait tout le monde du regard sur son destrier.
« Major, expliquez-moi la raison de votre présence ici. S’il s’agit de ma protection, sachez que les seules fois où vous serez amené à me protéger seront celles où je vous le demanderai. », le ton était aussi tranchant comme un couperet.
Mettre le Surintendant devant le fait accompli n’était jamais une bonne idée.
« Si vous venez ici faire preuve d’autorité, vous ne ferez qu’envenimer une situation tendue. »
Tenant fermement sa canne, il se tut alors pour laisser à son interlocuteur l’opportunité de s’exprimer…
Post by Shigeru Maeda, Adm - February 14, 2012 at 6:33 PM
Le Major leva les sourcils, fixant le surintendant non sans une pointe de vexation.
"Je vous demande ce que vous venez faire ici? Il ne me semble pas." pensa-t-il avant de répond sur un ton particulièrement calme de sa voix grave et naturellement stricte.
- "Bonjour également, Surintendant Bolton. Il y a des rapports et des rumeurs qui font état de l'attitude d'un certain Mélandre, un animal sauvage qui vit la plupart du temps ici, sans parler de Gardtalang, le monstre de Systéria qui n'en est pas à son premier acte de violence sur des citoyens. Je fais en sorte qu'il n'y ait pas de débordement, vous ne m'en voudrez pas de faire mon travail Surintendant..."
Sans plus d'artifice, il reposa son regard sur ses hommes, plaçant dans sa paume les rennes de sa monture comme si la réponse était claire et ne demandait pas plus de précision, il reste cependant en place au cas où Thomas Bolton aurait d'autres questions du genre. Préservant une moue boudeuse habituelle et une certain dureté de regard.
Post by Thomas Bolton, Emp - February 14, 2012 at 6:45 PM
La réponse du Major ne suffit pas à répondre à toutes les interrogations du Surintendant. C’est pourquoi ce dernier poursuivit son interrogatoire…
« La situation dans la cité doit être bien calme pour que vous détachiez tant d’hommes après une simple rumeur, Major. »
Le premier ministre tourna la tête et fixa la montagne de muscle verte qui l’observait avec une intensité peu commune.
« Quant à Gardtalang, je ne pense pas qu’il ait fait preuve d’une quelconque brutalité depuis que ce camp a repris vie. Tenez vos hommes, Major. Il serait regrettable qu’ils soient à l’origine d’une échauffourée. »
Et sur ces bonnes paroles, il fit volte-face et se rendit à nouveau face à Gardtalang et ses comparses, leur laissant enfin l’opportunité de réagir à sa venue…
Post by Shigeru Maeda, Adm - February 14, 2012 at 6:52 PM
Avant qu'il ne puisse s'écarter de lui, le Major répondit sur son ton calme habituel.
"Depuis l'assaut sur les rats... oui la ville est très calme. Je sais tenir mes hommes, eux ne sont pas des bêtes sauvages et ils ne se mêleront pas à... ça. Quant au fait de nous engager pour votre protection, vous n'avez jamais daigné le faire, étrangement.
A propos, une guerre entre Systéria et des barbares a déjà éclaté jadis, dans les même conditions. Je suis peut-être le seul à m'en inquiéter, mais après tout, mon travail est au front, le votre dans un bureau, il est normal que ces choses ne vous viennent pas d'elles-même.
J'ai une oeil sur vous, mais s'ils vous dévorent, vous vous débrouillerez certainement très bien tout seul... "
Rétorqua finallement le Major après avoir jeté un oeil sur la canne et l'aspect rachitique du Surintendant. Puis il le laissa aller, toujours perché sur son cheval de guerre, dans son armure de Devas, il veillait.
Post by Adjakyee, Ind - February 14, 2012 at 7:00 PM
Un garçonnet curieux, sortit d'une tente pour épier le manège du patibulaire guerrier T'sen et du famélique et tout aussi engageant Surintendant.
Il fut rappelé, immédiatement et sur un ton sans appel, par sa génitrice, qui s'extirpa de la même tente, revêtue de son armure de pyrolithe, la sagaie à la main.
Le visage de la guerrière nguelundi se durcit aux propos que tint le Major, durant l'échange.
Quoi qui se passerait ensuite, entre Gardtalang, le Surintendant et le Major, elle était prête à défendre chèrement la vie de son fils, et le campement.
Post by Melandre - February 14, 2012 at 7:02 PM
à la vue de tous ces mercenaires, Melandre ne se plaisait pas trop à l'idée. Toujours son défonceur en main, il observait les guerriers au même titre semblait-il qu'eux l'étaient. Surtout en-dehors de la ville, ce qui représentait une menace à ses yeux.
Post by Thomas Bolton, Emp - February 14, 2012 at 7:03 PM
Le Surintendant, qui avait d'ores-et-déjà fait volte-face juste après avoir prononcé ses dernières paroles à l'attention du Major, n’entendit pas la réponse de ce dernier.
Et cela valait sans doute mieux pour lui.
Post by Asphaar Meliamne, AdM - February 14, 2012 at 7:12 PM
Du haut de sa monture, le Capitaine de l'armée vint rejoindre le Major lentement. Il s'arrêta seulement lorsqu'il fut à ses côtés. Prenant le temps d'examiner la scène attentivement, il leva le regard au loin pour bien visualiser qui se trouvaient dans ce campement. Suite à cela, il détourna la tête vers le Major simplement et il lui sourit quelque peu. Visiblement la situation l'amusait, c'était tendu et une ambiance d'inconfort s'était établie dans le campement.
- Ils ne s'attendaient visiblement pas à vous voir ici Major, était-ce l'effet désiré? Demanda-t-il à voix plutôt basse à son supérieur.
Post by Garibald Adalard, Ad - February 14, 2012 at 7:29 PM
Le sol se fit tambouriner aux bruits des sabots de sa bête lézarder à l'approche du campement. Une cadence qui vint s'accentuer lorsque le cavalier vit l'étrange délégation mercenaires entourer les lieux. D'un lourd bond, il sauta du dos de son animal le laissant poursuivre son trottinement jusqu'à son point de repos habituel.
Pour une rare fois il lui était voulu d'avoir exprimer son désir de faire sentir sa présence en ces lieux. Son regard s'échangea entre l'homme à la canne puis aux mercenaires qui pouvaient fort bien demeurer sur leurs garde à cette arriver soudaine et sans avertissement. Au passage, il ne fit que bref signe de tête à Thomas, ignorant le reste. Et sans plus s'attarder il pressa le pas vers la tente ou l'enfant fut rappeler pour si engouffrer. Il en était peu dire qu'une certaine crainte l'habitait dont l'on pouvait se douter, pour ne pas avoir rester et parlementer avec les hommes de la ville aux cotés du Gros Vert...
Post by Shigeru Maeda, Adm - February 14, 2012 at 8:17 PM
Un sourire naquit aux coins de ses lèvres tout en se penchant légèrement vers son Capitaine, à dos de monture également, non sans chuchoter pour ne pas se faire entendre outre mesure.
- Je m'y serais attendu... eux pas visiblement. Attendiez-vous réellement une quelconque réflexion de la part de ces créatures?
Désignant le camp barbare d'un coup de menton, il réajusta se posture sur sa montre, en appuis sur ses étriers. Il désigna plusieurs positions en hauteur ensuite, sans aucune discrétion.
- Placez des vigies en hauteur sur la colline avec suffisamment de flèches pour tenir un siège. Devrions-nous faire venir un médecin ou un vétérinaire afin de s'assurer qu'ils soient tous en pleine santé?
Le Major patienta la réponse de son bras droit, le regard posé sur lui...
Post by Melandre - February 14, 2012 at 8:44 PM
Melandre faisait ses rondes continuelles. Il avait remarqué les changements. Il grognait et les vigiles le remarquait.
Les barbares transportaient des chariots de minerais en direction des installations du forgeron. Le mot s'était passé. Ils seraient prêts en cas de débordement.
Décidément les mercenaires avaient mal réfléchis. Si les barbares étaient doués en quelque chose. C'était l'art de la guerre. Ils vivaient bien paisiblement jusqu'à leur présence. Que Gardtalang donne son approbation ou non, cela ne dérangeait plus le regroupement. Ce qui importait le plus était de survivre.
Post by Adjakyee, Ind - February 14, 2012 at 8:57 PM
-Garibald...
*Héla-t-elle son compatriote, encore occupé à se tasser dans son armure. Elle dit, sur un ton égal qu'on lui connaissait, teinté d'un fort accent, afin d'être entendue de l'intéressé et des quelques barbares qui l'entouraient. *
-Ils vont placer des archers. Ils veulent nous piéger, en nous encerclant.
Elle le rejoignit dans la tente. Ses paroles suivantes ne seraient pas entendues du commun des mortels, l'entretien se faisant à voix basse. Peut-être évoquait-elle les positions éventuelles des archers, que le Major avait ostensiblement pointées? Allez savoir. L'Armée aurait peut-être quelques surprises, qui l'attendraient. Présumer de la vulnérabilité d'un adversaire, de sa faiblesse ou de sa sottise, pouvait mener à des conséquences imprévues, après tout.
Elle ressortit ensuite de la tente, retournant à ses positions, prête à l'éventuel éclatement des tensions.
Que ferait Garibald? Ça...
Post by Ténèbre Chanteflame - February 14, 2012 at 9:14 PM
Et c'est lors d'une de ses rondes que Mélandre tomba sur ce qui pu lui paraître d'abord comme un mirage.
Sortie d'une touffe de fougère, on ne sait trop d'où en fait, ni par où elle était passée tant le blocus formé par les bras martiaux était serré. Peut-être avait-elle séduit un homme ou un autre. Ce ne serait pas sa première fois.
"Psst ! Mélandre !"
C'était suffisant, d'après "T", pour attirer l'attention du géant. La Berguenoise s'approcha.
"Je peux aider ? Ça me semble tendu par ici..."
La démarche dansante, le sourire espiègle, voir arrogant, elle s'invitait, prudemment tout de même, au campement. Gardtalang serait probablement surpris de voir sa vieille... connaissance sortir de son terrier. Néanmoins, ils pouvaient compter sur la bardesse pour les épauler dans leurs activités.
Post by Melandre - February 14, 2012 at 9:25 PM
Melandre approuvait. Elle pouvait s'étonner de le voir ramasser ses armes, accrocher des côtelettes crues à sa taille, puis charger des peaux sur ses épaules. Il semblait partir. Il n'était pas le seul, mais trois autres hommes de bonnes statures se préparaient aussi. Melandre ne la reconnue pas, mais elle ne semblait pas avoir d'arme. Ce n'était pas la peine de se déranger. Il comprenait qu'elle pouvait aider et il l'utiliserait.
Il lui expliqua son projet par ses gestes et par quelques paroles primaires.
Si elle accepterait, ça ne serait que plus facile. Si elle refuserait, il le ferait quand même. Qui sait ce que la brute réservait.
Les vigiles les virent partir vers le nord. Un imposant chargement sur leurs dos, ils allaient quand même de bon pas. L'un des mercenaires dit:
-Ils fuient tu crois?, en riant.
"J'ai deux réponses pour toi... La première oui, ils ont peur comme des rats. La deuxième, je l'espère ça nous fera moins de boulot si un nettoyage survient."
Personne sauf quelques membres du campement étaient sans doute au courant de ce qui se tramait, en particulier Adjakyee avec qui Melandre avait eu une longue discussion.
Post by Adjakyee, Ind - February 15, 2012 at 12:37 AM
Peu après le départ de Mélandre, ceux qui n'étaient pas des guerriers avaient mis la main à la pâte.
De grandes plaques de métal nouvellement forgées, immédiatement après qu'elles furent refroidies, avaient été plantées dans le sol, contre les murs de tissus des tentes. Au dessus des toits des tentes, on avait tendu des pièces de cuirs de lézards, ou de peau d'ogres.
Il faudrait plus qu'une pluie de flèches, dès lors, pour tuer femmes, enfants et guerriers. Les tentes avaient revêtu leur armure.
Par ailleurs, les petites mains des non-combattants, qu'ils furent femmes, enfants ou vieillards, emplissaient les seaux du campement d'eau, et humectaient les peaux des toitures. Les flèches enflammées éventuelles ne perceraient donc pas les défenses.
Les guerriers, eux, continuaient leur surveillance, demeurant aux entrées des palissades, fébriles et prêts à en découdre.
Post by Garibald Adalard, Ad - February 15, 2012 at 1:49 AM
Il jeta un œil sévère à sa comparse tout en enfilant son armure sur son dos. Un regard à en être glaciale. Oh, il savait se qui pouvait attendre le petit Clan en posant ici les premiers piquets des tentes dans la terre. Il le savait...
Il sorti hors de la tente après s'être assurer que son fils se trouvait suffisamment bien positionner sous la lourde pavois de l'Adalard.
Tu demeures ici et ne bouges pas fils. Ta mère et moi te reviendront.
Se furent là les mots rugueux, les instructions donner à l'enfant. Dont l'enfant ne pu qu’acquiescer face à se véritable danger qu'il détectait déjà lui même.
Adjakyee, prends cette lame, je te reviens sous peu. C'est ma meilleur...
La dague fut tendu à la femme, son regard se plongea dans le sien un instant, bourrer de confiance.[/i]
Je ne serai guère long, je souhaite éviter bain de sang. À la première flèche tiré, que les tambours de guerre résonne jusqu'à mes oreilles et je serai là.
Sa main effleura le visage de la noire femme, avant que le Nguelundien ne disparaisse aussi promptement qu'il en arriva.
Post by Gardtalang, ind - February 15, 2012 at 2:43 AM
Certainement que le Gros-Vert, le monstre, le barbare le plus Vaerdonien, n'allait pas laisser cette situation ainsi...
Navré, je suis indisponible pour le moment. Je réplique dès que je le peux (peut-être en fin de soirée)
Post by Asphaar Meliamne, AdM - February 15, 2012 at 5:41 AM
Le capitaine fit signe aux mercenaires archers d'aller se mettre en position. Certe ce n'était qu'une mesure de précaution, mais ça ajoutait pour sur un peu d'inquiétude à l'ambiance. Il ne fallait qu'un simple signe de tête au capitaine pour se faire comprendre de ses hommes. Les soldats étaient silencieux et discipliné, ils s'éxécutèrent sans poser de question. Suite à cela, le demi-elfe ramena son regard vers le major et lui sourit en coin à son tour, sans doute par amusement suite à sa question.
- Oh j'opterais pour les deux, si vous voulez mon avis. Certains d'entre eux tirent d'avantage de la bête que d'autres. Ce sera notre manière bien à nous de leur démontrer nos bonnes intentions?
Puis il rapporta son regard vers le campement. On ne lisait aucunes craintes dans son regard, visiblement le vieux militaire qu'il était en avait vu d'autres et il ne se laissait pas impressionner par quelques hommes musclés. Cependant, ses intentions étaient-elles réellement de leur livrer bataille? Personne ne le savait...
Post by Gardtalang, ind - February 15, 2012 at 8:25 AM
Avant même que sa Surintendance vienne faire son tour dans le campement des barbares, Gardtalang était accompagné d'un humain, visiblement à peine sorti de sa puberté. Il vint lui donner un coup de poing retenu au visage. Malgré tout, cela le projeta sur le sol d'un mélange de sable et de terre.
Si tu hésites, alors tu es faible. Alors, tu sais ce que Vaerdon en fera. Tranche-t-il sur un ton équivoque sans pour autant de méchanceté mais dur et franc.
Mais, j'étais pas sur si...
Alors que l'Orque allait le reprendre de toute évidence, l'un des barbares et fidèle au Colosse s'approchait d'une mine un peu plus que sérieuse.
Quoi? Demandait le demi-monstre toujours de sa manière naturellement agressive.
Quelqu'un approche et je dirais que c'est le Surintendant.
Mmmggrrrr...
L'Orque reprit d'un brusque mouvement son énorme hache planté dans le sol. Il se dirigea d'un pas lourd à la rencontre de l'homme habillé de noir. Les quelques curieux s'approchèrent, mais avec le Gros-Vert qui s'occupait de l'affaire, on se gardait une petite gêne.
« Félicitations Gardtalang. Vous réussissez là ce qu’aucun homme n’a pu entreprendre depuis des décennies. »
L'Orque restait de marbre tout aussi bien que son interlocuteur. L'un était passé maître dans l'art du stoïcisme et l'autre dans l'art de conserver un air menaçant. D'une part et d'autre, on ne pouvait déchiffré leur véritable émotion ou expression. Alors qu'il cachait l'humain plutôt frêle à ses yeux, l'Orque portait à sa main sa hache de guerre aux multitudes insignes de Vaerdon en guise de sceptre. Il ne dit pas un mot mais regardait directement et sans broncher le Surintendant dans les yeux. Il se doutait bien que ce n'était pas tout. Comme de fait:
« J’ai récemment appris que vos hommes s’étaient débarrassés des brigands. Je souhaitais également les féliciter pour cet acte d’utilité publique. »
Il est vrai, depuis l'apparition du camp des barbares, ceux-ci conservait leur manière guerrières. Les brigands empiétaient sur leur territoire. Il y avait d'une part d'autre de la guerillia. Tôt ou tard, l'un ou l'autre allait céder du terrain. Particulièrement grâce à Mélandre, la petite clique sauvage en était les vainqueurs.
Malheureusement, pour le surintendant, le regard du barbare ne resta pas très longtemps cambré dans celui de son interlocuteur. Il avait tôt fait de remarqué le contingent de mercenaires arrivé derrière lui. Avant qu'il que sa Surintendance le quitte en direction des mercenaires l'Orque fit deux choses.
Il envoya un regard noir de ses pupilles rouges issus de sang orque en guise d'avertissement. S'il était venu avec un régimant de mercenaire pour nettoyer l'endroit, il s'avait trop bien en quoi cela allait en finir. Puis, une fois à bonne distance, il fit signe à l'un des rôdeurs du camp de s'approche d'un mouvement de tête. Il pointait simplement de son gros doigt vert en direction des capes vertes et de sa Surintendance. Après quoi, il fit comme l'homme à la canne. Faire demi-tour et marcher en direction opposés. Il y avait une tribu à mettre en état d'alerte.
Les minutes passèrent. Le rôdeur fit son travail. Pour ne pas être repéré, il devait rester tout de même à distance. De ce fait, il ne pouvait que comprendre un bribe d'information en lisant sur les lèvres. Il vint rejoindre le Colosse dans sa tente décorée décorés de différentes marques en l'honneur de Vaerdon avec du sang séché.
Je ne sais pas exactement de quoi ils ont discutés, mais les mercenaires et l'homme en noir sont en désaccord. Leur gestuel ne mentait pas.
MMgrrrrr... C'était la seul réponse. Un grognement affirmatif mais profond de sens et ce malgré sa simplicité de langage. Gardtalang avait-il espionné sa surintendant ou bien les mercenaires? Quoi qu'il en soit, à en juger sa réplique. Il avait sa réponse.
La rencontre fut courte entre le rodeur et le monstre.
Gardtalang, vient voir, dit l'un des barbares en entrant dans la tête sans manières ou un protocole quelconque.
En sortant de sa tête, le Colosse peut facilement voir les soldats de l'armée se positionner au dessus d'eux sur la montagne. Cela ne fit que lui étirer un rictus d'agacement très explicite.
Ils commencent sérieusement à m'agacer. Va voir les autres, dit leur de se préparer. S'ils nous font l'honneur d'une guerre, alors on sera prêts.
Mélandre s'en charge déjà. Il arme le plus de gens possible.
Dit à tout le campement que je veux les voir au feu au crépuscule. On va leur donner un avertissement.
Bien
Le barbare exécuta les ordres du Demi-monstre. Cela faisait longtemps que Gardtalang n'avait pas été aussi autoritaire. Il laissait libre cours aux initiatives de chacun. Mais là, la situation avait changé. Il fallait un chef, car un orage de guerre semblait gronder au loin. Le vétéran de guerre n'allait pas commettre deux fois la même erreur. Si les mercenaires croyaient que les barbares ne pouvaient pas se défendre, ce sera leur faiblesse de les sous estimés et particulièrement Gardtalang. Le Major devait se douter de quoi le barbare était capable...
Au crépuscule,
L'ensemble des guerriers et des sauvages étaient réunis devant le grand feu au centre du campement. Il y avait là environs 200 personnes. Une poignée de 50 guerriers. Gardtalang, équipés de son armure usée, rouillés et chaotiquement assemblée quoi que fonctionnel et sa hache de guerre à la main prit parole monté sur une pierre.
Barbares, sauvages, primitifs peu importe le nom que ces citadins nous donnes, nous existons! Nous existons, car nous affrontons et nous résistons à l'adversité qu'offre se campement bien au contraire de ces citoyens bien à l'abris entre leur mur! Vaerdon nous a jugé et il nous offre l'existence pour notre force!
Les citadins nous craignent! C'est pourquoi ils sont là. Ils ont peur de ce que l'on peut faire, de notre pouvoir accomplir notre volonté! En ce jour! Ils se montrent faible! Vaerdon saura quoi en faire!
Ouuuhaaaaa!!* s'écriait les barbares à cette dernière phrase. Déployé à pleine gorge, ce crie de ralliement résonnait jusqu'au sommet de la montagne. Les mercenaires pouvaient clairement l'entendre et voir qu'il y avait de l'activité dans le campement. L'Orque reprit*
Si ces citadins font l'honneur de déclencher les hostilités nous ne nous laisserons pas faire par Vaerdon! Nous allons affronter l'adversité, le combat et les blessures comme nous l'avons fait en vivant ici par notre choix. Nous allons exister et nous existerons encore!
Ouuuuuhaaaaaa!
S'écriait une fois de plus les barbares et les quelques non-guerriers galvaniser pour le discours partial du Monstre. Après quoi, les tam-tams se mirent à chambarder pour faire un vacarme chaotique et tranquillement rythmique. Très vite, les gens se dispersaient ici et là dans le camp sans pour autant en sortir. Les "civils" étaient invité à faire la fête de leur "indépendance déclaré" alors que les barbares s'afférait à préparer les défenses... L'Orque donnait ses consignes. Ceci n'était pas une suggestion de la manière qu'il les dictait.
Gardez que les pièces d'armures essentiels. Le reste, plaçaient les en dessous des tentes à former un bouclier. S'ils font pleuvoir les flèches, on aura des endroits ou s'en protéger.
Dites aux femmes de couper leur cheveux. Ramasser des bêtes puants et des animaux morts, des feuilles mortes ou tout ce qui pue.
On va leur donner l'avertissement...
Avant de partir, il se retourna d'un mouvement sec en direction de l'entré du campement.
Et finissez moi cette maudite palissade!
Les barbares fidèles à Gardtalang se mirent à l'ouvrage en espérant que les autres hommes du campement en fasse pareille. Encore une fois, les mercenaires pouvaient voir clairement que le village n'allait pas dormir cette nuit. C'était là un premier avertissement. Les sauvages n'allaient pas se laisser faire et ce même s'ils étaient en désavantages.
Du haut du sommet, ils pouvaient voir deux choses...
Premièrement, une poigné de Colosse terminait à la hâte la primitive palissade déjà bien entamé et de l'autre, des individus en train de "danser" autour du feu. Difficile à dire ce qui se tramaient, mais on alimentait le feu très régulièrement alors qu'un homme y était assis tout près dans une position ressemblant à celle du Yoga. Petit détail anodin mais qui faisait toute la différence, le vent changea de direction peu à peu faisant en sorte que la fumer grimpait la montagne pour se diluer dans le campement.
Très vite, le mélange de feuille morte, de cheveux de femmes, de bêtes morte ainsi que des herbes druidiques nauséabondes se propageaient dans le campement. Une véritable odeur dégueulasse! Sans compter ce bruit de tam-tam et de cor qui sonnait sans avertissement.
Certainement, on pouvait y résister, mais à la longue, les barbare étaient certainement capable de répéter et répéter ce processus? Est-ce que cela allait être supportable encore longtemps pour le simple soldat? Le moral des troupes étaient quelques choses avec lequel il fallait jongler. Le barbare le savait trop bien. Le major aussi. Visiblement, c'était une stratégie pour quelqu'un qui s'y connaissait en tactiques et planification. L'Orque voulait déloger les mercenaires de là sans réellement entrer ouvertement en conflit armée. En altitude ainsi, les mercenaires étaient en avantages. Une guerre d'usure en perspective? S'il doutait de son potentiel d'organiser des stratégies, il n'y avait plus de doute!
Post by Melandre - February 15, 2012 at 5:42 PM
Melandre grognait. Il n'avait pas prévu les actions de Gardtalang visiblement. Il venait d'Arriver au camps et fut surpris de voir qu'il ne restait que 15 de ses guerriers, sans compter la troupe qui l'attendait. Il fallait agir rapidement, maintenant.
Il ordonna aux 15 hommes de rester dans le campement avant de s'élancer, le plus rapidement qu'il pouvait vers la forêt où restait caché sa troupe composée de 2 archères, une brute et une poignée de barbares. Il se mit en route vers les mercenaires. Les deux brutes portaient des remparts de Vaerdon, protégeant la troupe ainsi qu'eux mêmes de flèches. Les archères restaient entre les barbares et les brute puis les hommes musclés fermaient la route. Ils s'approchèrent des mercenaires à pas lents mais d'Une puissance inégalée. D'un côté il y avait la bande de Gardtalang qu'il avait réussit à rameuter alors que Melandre avait sa petite troupe d'environ 7 personnes. Ils avaient des peintures de guerres sur tout leur corps. La troupe avançait, quitte à être attaquée à distance. Ils s'y rendraient.
Une fois arrivés, ils n'étaient pas en position de combat mais ils étaient bien armés. Melandre abaissait son rempart pour s'adresser à un mercenaire qui semblait bien gradé. Tout d'abord il lui montrait la meute de Gardtalang puis se pointait pour signifier qu'il avait rien à voir avec eux... pour le moment. Puis:
-Pourquoi?
Ceci voulait certainement dire "qu'est-ce que vous faites ici?". Ils semblaient agressifs mais ils n'étaient pas en position de combat... c'était déjà ça.
Post by Gardtalang, ind - February 15, 2012 at 6:41 PM
Gardtalang avait bel et bien réquisitionné la plupart des guerriers pour augmenter les défenses du campement. Malgré, il n'avait pas la main mise sur l'ensemble des personnes à l'intérieur. Les barbares n'étaient pas comme l'armée. Il y avait possibilité d'y aller de ses propres initiatives. Semble-t-il que ce fut le cas de Mélandre ainsi que de sa poigné d'homme.
Depuis le débarquement des mercenaires, il y avait une véritable atmosphère de Guerre Froide. Deux factions qui se montraient clairement de l'hostilité sans en venir à un conflit armée directement. D'un côté comme de l'autre, on calibrait ses "missiles" et on bombaient le torse.
La troupe de Mélandre pu voir que la stratégie du Colosse fonctionnait. Enfin, la fumé continuait de grimper la montagne guidé par les vents savament dirigé par le groupuscule de shaman jusqu'au campement des mercenaires. L'odeur était des plus infecte et la fumé picotait les yeux et irritait la gorge.
L'un des rôdeurs vint à la rencontre du Demi-orque pour expliquer la manoeuvre de l'autre Colosse, Mélandre.
Il est parti avec ses gars voir les mercenaires...
Mmmgrrrrr.... j'espère qu'il sais ce qu'il fait. Retrouve le, et dit lui qu'il ne doit pas ouvrir les hostilités s'il tente quelque chose. Laissons les mercenaires le faire. C'est tout ce que je demande!
Cette décision étaient purement politique! Bien qu'il était un guerrier de Vaerdon, il avait su que l'utilisation des armes des humains pouvaient s'avérer utile. La politique! Si l'armées ouvraient les hostilités, cela allait sans aucun doute provoquer une vague d'indignation et mettre le fardeau de la faute sur leur action. Que ce soit l'armée ou les barbares qui ouvrent les hostilités, le résultat allait sans doute être le même. Le campement n'était pas en mesure de résister longtemps à une intervention directe. En désavantage numérique, moins bien équipé, organisé et ils ne possèdaient pas le même niveau de ressources que l'armée.
Pendant ce temps, la fumé continuait de faire son oeuvre. Combien de temps les mercenaires allaient-il pouvoir supporter cela?
Il y avait une guerre froide, la poudre à canon s'accumulait et il suffisait d'une seule petite étincelle pour tout embraser. Qui allait-il mettre le feu au poudre?
Post by Asphaar Meliamne, AdM - February 15, 2012 at 7:16 PM
L'odeur se rendit jusqu'au Capitaine qui plissa les yeux quelque peu. C'était plutôt désagréable, mais visiblement ça ne suffisait pas à le faire reculer. Sans doute avait-il connu pire? Les barbares semblaient oublier le fait que la plupart des mercenaires étaient des vétérans de guerre et non des nobles tout droit sortie de leur beaux quartier pour venir se moquer de la pauvreté des habitants du camp. Ces mercenaires avaient tué, s'étaient battu, s'étaient blessé au combat, ils avaient vu leur frères d'armes mourrir devant eux, ils avaient les mains pleine de sang et leur soif de combat n'était pas moindre que celle des barbares. Si le combat éclatait ce soir même, fumée ou non, le combat serait sanglant. Le capitaine, toujours en murmurant, s'adressa à nouveau au major de l'armée, tout deux sur leur monture, quelque peu en retrait du camp.
- Ce n'est pas plus mal que lorsque nous avons brulé les carcasses d'orques sur l'île pendant la guerre. Si je me souviens bien, je n'ai jamais respiré une odeur aussi infecte.
Il gardait toujours son calme et son petit sourire dirrigé vers son supérieur. La tactique de Gardtalang, n'était pas une mauvaise idée en soit, mais affecterait-elle vraiment les mercenaires? Cela restait encore à vérifier.
Post by Garibald Adalard, Ad - February 15, 2012 at 7:45 PM
Un coup de vent balaya une infime partie d'herbe du quartier de l'Assemblé Druidique. L'imposant homme noir vint y mettre pied suite à ses incantations. Son pas lourd et empresser se dirigea vers le baraquement destiné aux rôdeurs de la Guilde.
Frères, Sœurs ! Levez vous. Des anciens frères, des anciennes sœurs, des gens issu aux mêmes croyances que les nôtres sont menacé par l'Armée. Des guerriers, des femmes et leurs enfants.
À ceux qui désirent les protéger d'un possible courroux, injustifier. Qu'ils fassent marche ensemble en groupe vers l'ancien campement gitan. Non pour y faire la guerre, mais obliger l'Armée des Mercenaires à quitter les lieux !
À ceux qui le désirent me suive.
Ses paroles furent énoncer aux gens. Nombreux anciens de compagnons de la Meute, ou ayant proche au campement des barbares. Se précipitèrent à enfiler leurs armures. Dans se brouhaha, l'Adalard empoigna plume et papier. Après quelque instants lorsque tous furent prêts, les volontaires, une cinquantaine d'hommes et de femmes. Ils prirent direction vers l'ancien camps gitans.
Au passage dans la moyenne-ville, le Nguelundien confia à un garçon dans l'âge de l'adolescence une lettre cacheté et une importante bourse d'or. Le bureau des crieurs publiques était la destination.
Pour ainsi dire, quelque heure à peine, suite son départ. Une troupe de rôdeurs se présenta aux barrières qu'offrait l'Armée des Mercenaires. Avec pour meneur Garibald Adalard à sa pointe. Leurs détermination dans leurs pas, laissa voir à l'Armée des Mercenaires que les gens sous l'étendard de l'Assemblé Druidique souhaitait progresser vers les remparts.
Qu'allait faire l'Armée ?
Puis... En ville durant se temps
Les crieurs publiques s'arrachaient la gorge à crier, les écrits de la lettre. Tel trainer de poudre, la nouvelle allait circuler en ville.
OYÉ OYÉ
CITOYENS DE SYSTÉRIA
L'ARMÉE DES MERCENAIRES PRÉPARES SIÈGE. FACE À REGROUPEMENT PACIFIQUE BORDÉ DE FEMMES ET D'ENFANTS.
QUI SONT EUX MÊMES GENS DE LA PATRIE SYSTÉRIENNE.
LE CAMPEMENT N'A RIEN À SE REPROCHER. JUSQU’OÙ SERA TOLÉRER L'INTIMIDATION DE L'ARMÉE DES MERCENAIRES, SOUS LE JOUG DES ARMES ?!
DES BRAVES GENS S'EN VOIENT TERRIFIÉ ET SUR LE PIED GUERRE DU À CETTE FACTION.
IL EST DEMANDER HÂTIVEMENT UN SUPPORT POUR QUE NOS FAMILLES ET NOS ENFANTS SOIENT PROTÉGER DE LA MENACE QUI NOUS PÈSE.
VENEZ EN GRAND NOMBRE VOIR PAR VOUS MÊME À L'ANCIEN CAMPEMENT GITANS.
GUÈRE TEMPS À PERDRE.
Post by Melandre - February 15, 2012 at 7:53 PM
La troupe menée Melandre savait visiblement ce qu'elle faisait. Les barbares restaient immobiles en l'attente d,une réponse devant les capes vertes. Gardtalang l'ayant déstabilisé dans ses plans, il se rajusta en venant à la rencontre des mercenaires plus tôt que prévu. Si les mercenaires les attaquaient, la troupe serait perdue.
Post by Erkha Delile, AdM - February 15, 2012 at 8:56 PM
Une autre cape verte s'ajouta à ceux qui observaient le camp, bien que le bout de tissu était plutôt absent. Erkha était armurée sous son uniforme, sauf pour sa chemise de maille, qui ne laissait pas de place pour ses bras supplémentaires. Suite à l'initiative des barbares d'utiliser les crieurs de rues pour nuire à l'Armée, elle avait fait un dossier sur le sujet, avant de se diriger à pied vers le camp, cherchant ses supérieurs du regard. Elle s'empressa de saluer le major et le capitaine avant de s'adresser à eux, une fois qu'elle eût leur attention.
-Major, capitaine. Nous avons un problème, en ville. Les crieurs de rues se mettent à salir la réputation de l'Armée, comme quoi nous intimidons des innocents. J'ai confisqué le parchemin d'un crieur que j'ai mit dans un dossier. Dois-je faire arrêter cette diffamation?
Elle n'attendit qu'une consigne, que ce soit de faire arrêter les crieurs ou bien de confisquer les parchemins contenant le texte qu'ils devaient hurler dans les rues.
-Sinon je me propose de rester pour surveiller le camp, en cas de conflit.
Post by Thomas Bolton, Emp - February 15, 2012 at 9:54 PM
Le Surintendant examinait la scène de son regard neutre, voyant les mercenaires se rassembler et les barbares s’agiter dans leur camp de fortune. La situation était tendue, la tension était à son comble. Il ne suffisait plus que d’une simple étincelle pour enflammer ce brasier. Peut-être même était-elle attendue par l’une ou l’autre des parties. Voyant que la montagne de muscle verte s’était retirée et s’entretenait avec ses seconds, il se détourna et se dirigea vers le Major. Ce faisant, il entendit la demi-orque mercenaire parler des crieurs publics qui salissaient le nom de la guilde.
« Bien, Major. Vous voilà bien avancé. Qu’allez-vous faire, désormais ? »
Le premier ministre se tenait à ses côtés, mais son regard balayait le camp du regard. Les hommes sur le qui-vive, les femmes alertes et les gamins terrifiés – pour les plus jeunes, car les adolescents tentaient avec plus ou moins de succès de prendre les mêmes airs que leurs géniteurs.
« Votre arrivée ne les a pas mis à l’aise. Peut-on les en blâmer, lorsque l’on voit ce bataillon que vous avez amené avec vous ? »
Le ton n’était pas agressif, les questions étaient posées d’un ton parfaitement neutre…
Post by Melandre - February 15, 2012 at 10:13 PM
Le barbare et sa troupe grognait, à côté des mercenaires, ils attendaient toujours une réponse. Qu'est-ce que les mercenaires faisaient là?
Post by Adalard Dranem A.K, OdS - February 15, 2012 at 10:22 PM
De son lieux de réflexions de prédilection, soit les deux hautes tour de la muraille de l'Archipel, le Gardien observait au loin ce qui se passait. Il avait à ses côtés, deux Templiers, et il n'avait rien manqué d'à ce qui s'était passé, si ce n'est les discussions et les positions de tous et chacun, étant beaucoup trop loin pour entendre. Il ne manqua pas, cependant, d'entendre les crieurs, alors que les hommes armés et fortement entraînés de l'Ordre n'attendait que ses directives face à ce qui se préparait et à ce qui s'envenimait de plus en plus. Le paladin ne désirait pas envenimer davantage la situation, néanmoins il jugea qu'il n'avait pas tant le choix, après l'annonce des crieurs. Il donna donc les directives aux deux Templiers avec lui, qui ne prirent pas de temps à les transmettre. Après environ 3 minutes, l'Ordre avait reçu les différentes directives. En effet, la branche Martiale de l'Ordre était fort entraînée à réagir à toute sorte de situation.
Quatre paladins, dont le Gardien, firent donc leur apparition non-loin du campement, alors dans un éclat lumineux, d'une lumière bienfaisante. Quelques autres paladins arrivèrent plus tard à cheval, mais les protecteurs ne dépassaient pas le nombre de dix, en comptant les quatre premiers, et les six à cheval. Le regard sévère du Gardien se posa vers les mercenaires et les barbares ou habitants du campement, il analysa rapidement la situation. Mieux valait pour Systéria d'empêcher qu'il y ait un affrontement direct, entre Systériens. Les paladins se trouvaient donc derrière les mercenaires, et leur arrivé n'aurait certainement pas manqué d'attirer l'attention. Il prit donc la parole, après s'être avancé quelques peu en direction de Shigeru.
- Major Maeda, votre initiative n'a pas sa place. L'Ordre du Soleil ne tolère pas qu'il y ait un mouvement martial adopté à l'encontre de ce campement, ou pour ce campement, avant que ça ne soit décidé au Conseil des Guildes. Nous sommes actuellement en territoire neutre entre nos deux guildes, si un des deux camps entreprend de prendre assaut sur l'autre, nous aiderons les défendeurs. Je suis persuadé que vous savez autant que moi que c'est chose à éviter, vous devriez retirer vos hommes. Le peuple est libre de se réunir, si ce n'est pas pour se rebeller. Vous auriez dû soumettre votre point au Conseil des Guildes, avant d'entreprendre autant de manœuvres encombrant la sécurité de ceux que vous devez protéger.
Comment allait donc réagir donc les deux camps? Alors que d'autres membres de l'Ordre allaient probablement arriver, bien qu'il ait été demandé, dans ses directives, que soit dépêché des hommes dans les différent quartiers dont l'Armée avait la protection, pendant que ceux-ci avaient amené beaucoup d'hommes en dehors de la cité. Le regard vert clair du paladin se posa donc en direction du mercenaire, qui avait de plus en plus de pression sur lui, il lui laissa le temps de répondre aux différentes questions qui lui étaient posés, dont les siennes.
Post by Erkha Delile, AdM - February 15, 2012 at 10:26 PM
La verte garda un oeil sur Mélandre et son groupe, venaient-ils simplement s'informer ou bien voulaient-ils chasser les capes vertes du territoire de Gardtalang? Malgré l'envie de s'expliquer avec eux, Erkha savait qu'il valait mieux laisser ses supérieurs s'occuper de la diplomatie, elle se contenterait de suivre les ordres.
Simple post pour rappeler que Mélandre et son groupe sont devant nous rp-ment. :x
Post by Okum AkFrur EkUndil, Ods - February 15, 2012 at 10:47 PM
Au temple, le Gardien Ekundil priait. C'était sa façon d’éclaircir son esprit. Quand soudainement un Templier vint a lui.
-Gardien Ekundil! Pardonnez moi de vous déranger. Mais le Gardien Dranem souhaite une présence martial au camp des barbares!
Le nain se leva très lentement de son banc. Il posa son regard sévère sur le Templier. Bien qu'à l'ordinaire le Chevalier n'avait pas le sourire, ce regard se voulait plus dure.
-Et qu'est-ce que l'ordre du soleil en a à faire de ces Barbares? Ont-il fait un moindre mouvement hostile? Ont-il montré une agressivité quelconque?
-Mais Gardien...Le Surintendant est là, les mercenaires aussi...sa chauffe!
-Hrm, je ne vois encore pas de problème...Le Surintendant aurait demandé de la protection s'il en avait senti le besoin. Si l'armé y est...nous n'avons pas d'affaire là. et ces barbares ce sont montré utile jusqu'ici, il n'y a plus de danger au bois des chants éteints.
-Je ne fais qu'exécuter les ordres Gardien!
-Hrm hrm...
Le gardien fit signe au Templier de disposer. Le chevalier ne se montrerait pas là-bas. Il avait d'autre chats a fouetter qui montrait eux leurs griffes. L'acide, la peinture et des démons. c'était bien suffisant.
Post by Gardtalang, ind - February 15, 2012 at 10:55 PM
Toujours dans le camp des sauvages, Gardtalang organisait la défense alors qu'une véritable foire se compactait dans les plaines et le boisés qu'entourait le campement. Il prit un temps pour regarder l'horizon et l'étendu de l'ampleur de la situation critique. Ignorant ce qui se passait à l'extérieur et même dans la cité, il s'afférait encore à consolider les défenses et à alimenter ce feu. Il n'allait pas laisser ces mercenaires se la couler douce.
Alors qu'il se retirait dans sa tente pour se reposer un peu, un des sauvages vint le voir. Un barbare qui portait la loyauté plus à Mélandre qu'au Colosse. Cependant, dans une situation au bord de l'affrontement, ils étaient réunis dans un but commun. La survie de cette tribu barbare.
Gardtalang, Adjakyee aurait des informations sur les intentions de Mélandre
Mmgrrrr, fait la venir, je veux savoir.
Le musclé en fit ainsi. Il allait chercher la jeune femme tribal pour connaître les motivations du barbare. Dans cette situation, il fallait mieux jouer les bonnes cartes et pas n'importe comment. Gardtalang le saisissait, espérons que Mélandre aussi se disait-il.
Post by Adjakyee, Ind - February 15, 2012 at 11:07 PM
Le camp n'était pas si vaste, et on n'eut aucun mal à retrouver la guerrière vêtue de pyrolithe.
Lorsqu'on lui transmit la demande de Gardtalang, le second du colosse n'eut pas à insister. Elle vint spontanément trouver celui qui se faisait appeler le "monstre", dans les enceintes de la cité.
**-Gardtalang. Je te salue. **
*Dit-elle, d'abord, toujours peu expressive, le toisant de ses orbes noires. Elle ne tarda pas à en venir au fait. *
-Mélandre est parti. Lui qui devait se présenter devant les mercenaires il y a quelques jours, est déjà devant eux. Si le pire se produit là-haut, et qu'ils attaquent, nous entendrons leurs cris de guerre. De même, si nous sommes attaqués au camp, les tambours devront résonner avec vigueur, afin que Mélandre et ses hommes neutralise les archers, en haut. Nous avons déjà un refuge, pour exfiltrer les enfants et les femmes qui ne se battent pas, si le besoin s'en faisait sentir.
*Elle marqua une pause légère, et poursuivit, d'une voix plus basse. Ainsi, la barrière de tissu empêcha que les paroles suivantes soient portées par le vent. À moins qu'un éclaireur mercenaire téméraire se fut posté sous le siège de Gardtalang, la suite des propos de la femme étaient tenus hors de la portée des oreilles curieuses, si fines soient-elles. *
Post by Gardtalang, ind - February 15, 2012 at 11:46 PM
Le "Monstre" fit un signe de main à Adjakyee, l'information avait été donnée et c'est ce que voulait le Colosse. Il l'invitait à le laisser seul. Il avait besoin de repos.
Qu'en était-il de Mélandre et de la réaction du Demi-orque? Rien! S'il voulait la même chose que lui, la survie du campement, alors il croyait que le barbare humain allait prendre la décision qui s'imposait. Gardtalang s'était assuré que son unique demande soit entendu par celui qui rencontrerait les mercenaires. Ne pas déclancher les hostilités le premier. À lui de voir s'il allait en prendre compte ou non.
Post by Melandre - February 16, 2012 at 12:44 AM
La troupe haletait après la longue marche, toujours leurs armes en mains au même titre que les archers mercenaires étaient armés. La troupe voulant toujours savoir le pourquoi de la présence des mercenaires armés près de leur campement. Ils étaient bien sur leurs gardes tout comme les vigiles, surpris, étaient sur les leurs. On attendait plus qu'un mercenaire gradé pour venir s'expliquer ou lancé un combat.
Post by Shigeru Maeda, Adm - February 16, 2012 at 2:16 AM
Il inspira profondément le Major avant de répondre aux nombreuses personnes désireuses de lui faire soit la moral, soit un discours sur les vertus et Thaar ou même ce tas de chair qu'était Mélandre, envieux d'en savoir d'avantage malgré qu'ailleurs, la paranoïa nguelundi inspirait des gens à lutter contre la milice de leur cité. Estimant le nombres de ses soldats présents, une simple unité de combat d'au mieux cinquante volontaires. Puis, suite à un fin sourire indéchiffrable, il se tourna vers Bolton, le ton monocorde du Guerrier Tsen faiblement sévère.
- Surintendant... je venais simplement voir ce qui se passait, et voilà qu'ils s'agitent, prêt à la guerre alors que mes hommes ne font que leur travail. Laissez les faire encore une heure et je devrai défendre ma vie et celle de mes hommes... Est-il bon pour Systéria d'être peuplée par ce genre de personnes? Sitôt que vous quitterez les lieux, nous partirons également, ne laissant ici qu'une petite troupe à distance raisonnable, qu'aux moins nous puissions agir s'ils venaient à être attaqués. Rien de plus.
Il se tourna ensuite vers son Capitaine, qu'il invita à rejoindre Mélandre qui s'impatientait visiblement. Quant au Major il posa simplement son regard sur Dranem, avant de tout simplement lui dire, du bout des lèvres, en équilibre sur le fil de la politesse et de la bienséance.
- Bonjour également Gardien Dranem.
Rien de plus, rien de moins, il restait ainsi, assit sur sa selle, observant ce que le camp gîtan avait encore à offrir comme dose d'amusement. Ses mires noires profitant souvent des occasions pour garder à l'oeil Gardtalang. Il prit le temps également de rédiger une note, qu'il confia à un messager, direction la caserne...
Post by Domilixia Segal, AdC - February 16, 2012 at 2:24 AM
*La demi-elfe noire et son ombre se présentèrent devant le campement, quoiqu'un peu en retrait, possiblement en tant que spectateurs. *
Barra, ne trouves-tu pas ça beau, toute cette solidarité de groupe, cette entraide? Ils s'organisent, comme des fourmis.
*Depuis que Melandre avait levé son arme pour la frapper, son fidèle dragon ne la lâchait plus d'une semelle, surtout lorsqu'elle allait dans le coin du campement des gitans. Parfois, il la survolait. D'autres fois, il avait les pattes directement au sol qui laissaient des traces dans la boue et la suivait. Les deux êtres qui entretenaient une relation symbiotique virent approcher un homme à la peau foncée. Même dans la pénombre, Domilixia le reconnaissait à sa forte carrure. Il avait la main sur le pommeau de son arme. Il éleva la voix. *
Barra? c'est bien toi?
*Le dragon grogna, Garibald pouvait représenter une menace pour lui et Domilixia. La demi-elfe éleva la voix. *
Qui d'autre?
*Il relâcha sa poigne et l'ombre se détendit. Le Nguelundien s'approcha. *
J'ai vu beaucoup de mercenaires dans les parages. Ils vous veulent quoi?
Ils n'aiment pas notre présence semblerait-il.
Vous n'êtes que des aimants du plein air, c'est un crime?
Les deux individus échangèrent longuement. Parfois, ils dérogeaient du principal sujet, mais ils finissaient par revenir à ce qui les intéressait.
Je veux bien proposer mon aide. Après tout, ne suis-je pas couturière? Et s'ils venaient à attaquer et que ma vie était compromise, Barra m'appuiera. Ou plutôt, si sa vie venait à être compromise...
*Garibald avait compris, il avait très bien compris. Pour tout ce que ce dragon lui avait fait subir indirectement, il était le plus en mesure de saisir la situation. *
En autant que Melandre se tienne tranquille le temps de mon séjour...
*Puis ils continuèrent à échanger à propos de tout, de rien... *
Post by Melandre - February 16, 2012 at 5:16 AM
La troupe revenait à pas lents au campement. Melandre alla rejoindre Gardtalang, invitant aussi Adjakyee, partant à l'écart pour parler.
Il semblerait qu'il n'y aurait pas de guerre. Par contre, Gardtalang avait formé le campement, Adjakyee avait organisée une défense et Melandre avait prit les choses en mains. On pouvait savoir qu'ils parleraient aussi de l'organisation du campement.
Post by Melandre - February 16, 2012 at 5:35 AM
Aucun intrus ou quelconque étranger ne pouvaient entrer dans le campement, les hommes de Melandre épuisé à leur retour, restant toutefois éveillés, bloquant le passage, la circulation étrangère serait prescrite jusqu'à ce que tout soit réglé entre Gardtalang, Adjakyee et Melandre.
Post by Asphaar Meliamne, AdM - February 16, 2012 at 5:44 AM
Asphaar avait regardé simplement les membres de l'ordre arrivé à la hâte pour intervenir. Visiblement ils avaient été mal informé de la situation, les crieurs publiques prétendaient bien des choses, la plupart sans fondement et réellement sans intérêts. Jusqu'ici, aucuns mercenaires n'avaient dégainé une arme, aucun d'entre eux avaient préparer une offensive, comme semblait le faire les barbare du camp. Visiblement ils étaient présent pour assurer la protection du surintendant lors de ses déplacements, rien de plus rien de moins. Il fallait tout de même le voir pour le croire, ce que les paladins étaient d'ailleurs venu faire...
Suite à la petite échange entre le major et Adalard Dranem, un bref silence s'en suivi avant qu'Asphaar ne prenne la parole.
- Si tu es venu pour te battre Adalard, je crois que tu perds ton temps. Si tu as envi de défendre qui que ce soit, ce n'est pas les occasions qui manquent dans la cité. Nous n'avons personnellement aucun compte à rendre à l'ordre du soleil, mais puisque tu as pris la peine de venir jusqu'ici, je vais tout de même t'expliquer la situation.
Il pointa le campement de son index.
- Là dans ce campement, se trouve des crapules comme Garibald Adalard, des barbares violents comme Gardtalang, de la racailles comme nul part ailleurs. Le surintendant lui même est venu jusqu'ici pour leur parler. N'est-il pas de notre devoir d'assurer sa protection? Je pense que tu sauras très bien faire la part des choses et comprendre un peu mieux la situation, du moins je l'espère. Nous partirons dès que tout leur entretient sera terminé. Merci bien de ta visite.
Suite à cela, il rapporta son regard vers Mélandre.
- Mélandre, retourne au campement je te pris. Merci.
Il retourna simplement près du major Maeda...
Post by Domilixia Segal, AdC - February 16, 2012 at 6:28 AM
*Domilixia avait été vue au campement avec son dragon, toute la journée durant. Les barbares l'avaient vue discuter avec deux membres du clan, soit Garibald et Gardtalang. Barra avait toujours guetté les arrières de sa maîtresse et personne n'avait daigné dire quoi que ce soit. N'importe quelle aide était appréciée. *
Lorsque Malek arriva, que Melandre se réveilla et que Garibald quitta, les choses commencèrent à mal tourner. Melandre se mettait en position d'attaque, prêt à défoncer le crâne de la demi-elfe. Barra ne le laisserait pas faire, il posa ses grosses pattes au campement. Le barbare se mit à menacer la femme encore plus. Pourtant, elle venait aider. On le lui avait bien dit:
-Tu es connue de la plupart ici, rien ne devrait t'arriver.
Garibald s'était trompé. Elle circulait dans le campement, Barra à ses trousses, toujours bienveillant. Melandre attaqua son protecteur qui eut tôt fait de répliquer. Melandre fut maîtrisé, hors d'état de nuire. Bien vite, on lui demanda de quitter le camp. Qui avait fait l'idiot en premier? La réponse était claire, mais pas pour tout le monde.
Les mercenaires et Garibald pourraient recevoir rapidement deux lettres distinctes.
Aux mercenaires,
Je souhaite porter plainte contre l'individu Melandre pour tentative d'agression et menace armée. Je venais pour aider au camp, Garibald Adalard pourra en témoigner, quand celui-ci me menaça et passa ensuite à l'attaque. Heureusement pour moi, un dragon m'accompagnait et me protégea.
Il est très dangereux, cependant je ne dirai pas cela pour tous les membres. Celui-ci n'a plus la conscience de ce qui est bien ou mal.
J'espère que vous arriverez à le maîtriser, parce que peu le peuvent.
Domilixia Segal
Garibald,
Je suis navrée mais lors de ton départ, les choses ont mal tourné. Melandre m'a menacée et Barra a voulu intervenir pour me protéger. Il n'a rien fait, jusqu'à ce que Melandre s'en prenne physiquement à lui. Ensuite, avant de tomber au sol, celui-ci s'est rué sur moi pour me donner un coup qui m'aurait sans doute été fatal.
Les gens du campement ont pris le parti de Melandre. Je n'y remettrai pas les pieds. J'ai porté plainte aux mercenaires pour cet événement.
Melandre est dangereux, il est temps que vous vous occupiez de la situation.
Domi
Post by Melandre - February 16, 2012 at 6:34 AM
Melandre était vraiment un idiot, tous le savaient depuis un moment. Il avait assez à faire au campement, si il y avait bien un endroit où venir le chercher, c'était là.
Post by Erkha Delile, AdM - February 16, 2012 at 6:39 AM
La présence d'Erkha ne semblant pas réellement nécessaire, elle fît mettre la plainte dans un dossier, à la caserne. Probablement qu'un mercenaire irait trouver Mélandre pour régler ce cas.
Post by Adjakyee, Ind - February 16, 2012 at 7:09 AM
La noire femme débuta la discussion. Une série de points, toujours concis, toujours posés.
-Gardtalang devrait agir comme chef, mais reposer sur les siens qui sont investis.
-Chacun doit trouver sa place, avoir son rôle précis, qui devra être défini : les guerriers, les shamans, et les autres.
-En cas de problème, il faut avoir des stratégies prêtes, et les adapter.
-On ne peut pas laisser aller les créatures dangereuses dans le camp. Même s'ils sont amis, ils peuvent réagir d'instinct, avoir des colères ou se rebeller. Les créatures qui peuvent tuer les plus vulnérables, nos enfants, ne doivent pas aller et venir dans la palissade.
-Les événements des Mercenaires l'ont prouvé : il faut finir la palissade, mettre une porte, avoir des vigies qui préviennent quand quelqu'un vient, et garder les fortifications des tentes en place pour les protéger des flèches. Il faudra laisser des vigiles en montagne, histoire de voir venir vite, et avoir un bon système pour donner l'alerte.
-L'entraide doit rester un point fort. Si l'extérieur s'en prend à un membre de la tribu, la tribu doit pouvoir répliquer.
-Il faut aménager notre lieu de culte à Vaerdon, qui manque au campement. Un vrai lieu de culte, où on pourra faire des rituels et des offrandes. Pas un temple fermé non pas aux gens qui n'ont pas la foi, mais pour des histoires de Guilde. Nous ne sommes pas en ville, ici. Les guerriers qui voudront y venir honorer le destructeur pourront le faire, après avoir été éprouvés par les gens du campement.
Post by Melandre - February 16, 2012 at 7:17 AM
Melandre faisait savoir que la hiérarchie devait toutefois restée bien définie. Aucune action concernant l'ensemble du clan ne devait être prise sans l'accord du chamane, du chef du campement, et d'un chef de guerre. Tous les membres seraient utiles au bien être du campement, mais ils devaient subir des épreuves pour être admis par au moins 2 des responsables du camps, ce qui ne décourageait pas la majorité des barbares. De plus, les intrus n'étaient pas admis puisqu'on ne savait sur qui se fier depuis la présence des mercenaires.
Bien entendu, les idées de Melandre étaient mélangées, lui qui ne tenait jamais de suite logique. Tentant en plus d'expliquer par les gestes, cela ne facilitait en rien la compréhension.
Post by Gardtalang, ind - February 16, 2012 at 10:05 PM
Gardtalang alias le "monstre" s'était réunis avec les deux autres membres de la tribu. La tente était éclairée par un petit feu en son centre. Il éclairait de manière chaotique mais continu la jeune femme à la peau noire ainsi que le barbare au sang humain. L'Orque porta ses mires rougeâtres sur l'un comme l'autre alors qu'il prenait parole.
Assis sur une pierre, il prenait à son tour la parole. Si l'on désignait alors comme chef officiellement, il allait donc prendre son rôle en conséquence.
Je ne veux rien savoir d'une hiérarchie complexifié comme le font les citadins. Cette tribu sera dirigée simplement mais fermement. J'en assurerai la gouvernance avec l'aide de deux autres membre de la tribu: un shaman et un guerrier.
C'est alors qu'il regarda la femme droit dans les yeux. Comme s'il l'inspectait. Jugeant de sa capicité.
Adjakyee, tu seras la Shaman et tu m'épaulera dans la gestion de la tribu. Tu te trouveras un apprenti qui t'accompagnera dans tes activités. Un bon jour, il assurera ta succession.
Il prit un moment pour regarder Mélandre mais plus longuement qu'il ne l'avait fait avec la femme à la peau foncée. L'Orque marqua une moue dubétative et sceptique.
Il n'aura pas de guerrier pour m'épaulé pour le moment. Mélandre, tu auras des choses à régler avec les mercenaires. Si tu es pour prendre une position à mes côtés, je ne veux pas y voir des mercenaires qui s'y colle. Règle ton problème et je reviendrai sur ma décision.
C'est donc de cette manière que l'Orque voyait la gestion du campement des barbares. Un chef avec son bras droit et gauche. Ces alliés devaient trouver un apprenti qui éventuellement leur succèderons. Quant à Gardtalang? Ça, il ne le disait pas. Néanmoins, il ne quittait pas la tente pour le moment. Signe d'ouverture? L'Orque n'était pas connu pour cela malheureusement...
Post by Thomas Bolton, Emp - February 16, 2012 at 10:35 PM
Le Surintendant écouta le Major lui répondre de son ton faiblement sévère. Son regard d’acier était braqué directement dans celui du militaire.
« C’est une belle escorte pour venir voir ce qu’il s’y passait monsieur Maeda. »
Il se tourna et examina le camp un bref instant, avant de réagir une nouvelle fois aux propos du chef des mercenaires.
« Pour ce qui est de savoir s’il est bon ou non pour Systéria d’être peuplée par ces individus, ce n’est pas à vous d’en juger. Vous êtes ici pour faire régner la sécurité, pas pour élaborer des thèses ethnocentristes. », trancha-t-il d’un ton coupant.
Et avant qu’il ne puisse réagir, le premier ministre rajouta quelques paroles :
« Ce qui m’amène ici ne regarde que ma personne, Sa Majesté et le camp de ces citoyens. Vous n’avez pas besoin de mobiliser toute cette troupe, que ce soit pour assurer ma sécurité ou pour voir ce qui se passe dans ce camp. Ne confondez pas zèle et efficacité, Major. »
Puis finalement, l’ancien duc conclut :
« Je suis ici pour effectuer une mission pour la Couronne et l'Etat. Or, votre présence représente une obstruction puisque ce camp s’est mis en alerte à votre arrivée. Je vous prierai donc de quitter les lieux. Sauf si vous souhaitez que je prenne des mesures, bien entendu. S'ils me réduisent en charpie, c'est uniquement mon problème. »
Il fixa alors le Major, interrogateur, les deux mains bien agrippées sur sa canne d’ébène.
Post by Adjakyee, Ind - February 17, 2012 at 12:17 AM
*Suite aux propos de Gardtalang, la noire femme prit la parole. *
-Mélandre est en péril avec les mercenaires, car il a attaqué un drakkon des ténèbres qui était en plein dans notre camp. Mélandre était hostile au début, quand le dragon volait au dessus du camp, et qu'il a trouvé Domilixia et Malek en plein coeur du camp sans préavis. Avec la menace, Mélandre est prudent et c'est normal. Domilixia s'est éloignée, le dragon s'est posé, et a pénétré le camp. Mélandre a attaqué le dragon en le voyant au coeur du camp. Domilixia soignait le dragon. Mélandre a attaqué Domilixia, car le dragon était trop fort pour lui. Mélandre a été assommé, et Domilixia est partie.
Les lois de la cité nous désavantagent, car Domilixia vit selon ces lois, et nous, non. Par ailleurs, elle compte aux yeux des citadins et des capes vertes. Et nous, nous ne sommes rien à leurs yeux.
Ce serait simple de les laisser mettre des menace dans notre camp, comme un dragon puissant, sous prétexte que ces menaces protègent ces gens qui sont de l'extérieur et décident de venir chez nous. Comment les mercenaires réagiraient si un drakkon des ténèbres, même maitrisé, se promenait à trois pas de leurs enfants et de leur abri? Surement aussi mal que Mélandre.
Mais Mélandre a attaqué car Domilixia était une menace, il a agi pour protéger le camp. Le camp ne doit-il pas protéger Mélandre? Mélandre a du mal à s'exprimer, les gens de la ville ne le comprennent pas. Sa force est ailleurs. Toi, chef, tu as côtoyé les mercenaires, et saurais leur faire comprendre le non-sens de leur décision de s'en prendre à Mélandre. S'ils feignent ne pas comprendre ce fait de simple logique et bon sens, c'est qu'ils ne cherchent que des prétextes pour sonner l'assaut.
Post by Shigeru Maeda, Adm - February 17, 2012 at 6:25 AM
*Le major soupira donc longuement, fatigué visiblement, tout en fixant le Surintendant, puis il hausse les épaules et répondit sur le ton de la franchise. *
- Ne m'empêchez pas de faire mon travail, un jour ou l'autre il y aura un débordement, et j'ai également à discuter avec Gardtalang, pourriez-vous règler vos affaires afin que je puisse m'avancer vers lui ensuite? Mes hommes vous escorteront ceci dit bel et bien sur votre retour à Systéria, je doute que la Couronne ne désire vous reperdre à nouveau, et ce pour une durée bien plus longue que quelques années.
Le tout sur un ton particulièrement monocorde, puis, comme lui aussi savait le faire, il reprit sans lui laisser de temps de parole...
- Le fait qu'ils soient aussi méfiants m'intrigue tout de même. Mais je saurai me montrer tolérant avec eux, Systéria a toujours besoin d'une chaire à canon, à l'avenir ce ne sera peut-être plus l'Armée....
Il jeta un regard vers le camp avant de se pencher vers son Capitaine pour lui murmurer, pendant quoi le Surintendant pour rétorquer sans peine....
chuchote Que les archers se replient, visiblement nous mettons tout le monde mal à l'aise. /chuchote
Post by Gardtalang, ind - February 17, 2012 at 7:21 AM
L'Orque gromella dans sa langue natale devant les arguments de la nouvelle Shaman. Comme il était sur le point de céder à sa demande à contre-coeur. Par la suite ce fut un rictus d'agacement. Cette décision ne lui plaisait aucunement et il ne se cachait pas l'exprimer.
Il devra s'expliquer avec les mercenaires tôt ou tard. Car ils viendront ici et ils auront un prétexte pour venir nous agacé et nous énerver. Qu'il reste dans la tribu.
Avant que je te déclare guerrier Mélandre, que compte-tu faire lorsque les mercenaires viendront à nos portes?... car ils le feront. Soit en assuré.
La réponse du barbare au sang humain allait sans aucun doute peser le pour ou le contre dans la balance. On donna l'ordre de ne laisser aucun mercenaire entrer dans le camp, il va de soit.
Post by Asphaar Meliamne, AdM - February 17, 2012 at 9:44 AM
Le capitaine avait simplement annoncé le retrait des quelques troupes présentes sur les lieux. Ceux-ci partirent simplement avec lui sans discuter plus longtemps avec les barbares. Aucun siège, aucune bataille, aucune violence n'avaient eu lieu. Toute cette agiation de la part des barbares n'avait servi strictement à rien. Seul quelques soldats restèrent pour escorter le surintendant et le major Maeda. Les autres retournèrent simplement en ville aussi rapidement qu'ils étaient venu.
Qui parlait de guerre? Qui la souhaitait vraiment?
Post by Adalard Dranem A.K, OdS - February 17, 2012 at 10:00 AM
Le paladin écouta les réponses qui s'offrirent à lui, de la part du Major et du Capitaine. Dans un calme serein, bien que ses traits sévères ne témoignait pas de la sérénité dont il faisait preuve, il hochait la tête à quelques reprises. Il n'eut pas la nécessité de leur répondre, ne faisant donc qu'acquiescer. En effet, il préférait ne pas argumenté, la situation étant déjà assez compliqué comme cela. Il se tourna donc vers le campement barbare, observant les réactions de tous et chacun, autant de l'Armée, des barbares, que du Surintendant. En effet, il avait préféré venir afin qu'il soit en mesure d'éviter un conflit armé, s'il devait en avoir un.
Lorsque le capitaine se retira, il fit un signe de main très simple à ses hommes, et ils se retirèrent tous, sauf le Templier qui lui servait de bras droit. Il n'en fallu pas plus pour qu'ils comprennent. Pour sa part, il demeurait de marbre et silencieux, en retrait, avec son bras droit, et en qualité d'observateur. Mieux valait être prêt pour intervenir, en cas de besoin. Il ne se ferait pas prier pour partir lorsqu'il le faudrait, néanmoins.
Post by Gardtalang, ind - February 17, 2012 at 6:30 PM
Lorsque les mercenaire se retirèrent, les barbares baissèrent à leur tour les armes pour tranquillement et peu à peu prendre un court normal des choses. Bien que certains mercenaires voyaient un nombre insuffisant d'homme pour menacer le campement, c'est qu'il ne portait pas les lunettes des barabres. Tout aussi peu nombreux que les capes vertes en terme de guerriers, les sauvages avaient raisons de croire à une menace pour la simple raison qu'on entouraient leur campement mais aussi du fait que l'on avait envoyé dans une position stratégique des archés. En effet, aucune violence, aucune bataille. Cela avait servi à rien? Gardtalang ne le voyait pas ainsi. Lui et ses semblables avaient envoyé un message très clair aux mercenaires: "Laissez-nous tranquille"
Voulait-il vraiment la guerre avec les citadins? Ce serait une bataille perdue d'avance étant donné leur nombre, la qualité de leur équipement et arme et de leur ressources. Néanmoins, les mercenaires savaient à quoi s'attendre. S'ils déclancheraient les hostilités ils pouvaient présagé que les sauvages iraient jusqu'au bout pour défendre leur campement et leur honneur!
Post by Melandre - February 17, 2012 at 9:36 PM
Melandre répliqua par gestes et par des brins de paroles: "Ont-ils l'air de venir? S'Ils viennent, je me battrai jusqu'au bout." Il assumerait seul le combat qu'il engagerait avec les mercenaires si ceux-ci tentaient de l'enfermer. Pour le moment, il avait eu le courage d'aller les voir au sommet de la colline. Ceux-ci étaient partis, ne voulant certainement pas de bataille comme Mélandre s'était retiré aux explications.
Malgré ses écarts de conduites face aux "intrus", Melandre avait fait sa part. N'avait-il pas la force et la volonté après tout?
Post by Thomas Bolton, Emp - February 17, 2012 at 9:58 PM
Le Surintendant fixa le Major et son air las, toujours aussi stoïque. S’il s’en souciait, il ne le montrait absolument pas.
« S’il y a un débordement, j’attends que vous soyez efficace ce jour-là. Néanmoins, nous n’y sommes pas encore, vous ne pouvez le prédire non plus. Aussi, aucune frappe préventive ne sera tolérée. »
Le commentaire qu’il ajouta sur le statut de l’Armée et de la chair à canon ne fut pas relevé.
« Je n’aurai pas besoin de cette escorte pour repartir en ville. Je sais lorsque je peux prendre des risques. Jusqu’à présent, je n’ai jamais eu à m’en plaindre. »
Il fit alors volte-face pour se rendre au camp. Mais avant de partir, il prononça ses dernières paroles à l’attention de Shigeru Maeda :
« Ne confondez pas vos alliés avec vos ennemis, Major. Ce serait une bien grave erreur. »
De son pas boiteux, à l’aide de sa canne, il traversa la prairie pour se rendre en face du camp des gitans, seul. Une muraille humaine l’empêchait bien évidemment de passer, c’est pourquoi il évoqua ses intentions :
« J’étais venu pour m’entretenir originellement avec Gardtalang, mais je pense qu’il serait préférable que je m’entretienne avec un comité un peu plus élargi. M’accordez-vous l’hospitalité dans une de vos tentes ? »
Son regard sévère balaya la petite foule devant lui, attendant qu’on lui réponde ou tout du moins qu’on lui fasse un signe…
Post by Gardtalang, ind - February 17, 2012 at 10:23 PM
Lorsque le surintendant se présenta à la porte du campement, des tas de muscle de la trempe du demi-monstre lui servait de comité d'accueil. L'un d'eux s'adressait sans civilité.
Tu passes pas. Dit-il sur un ton fermé.
C'est alors que le Surintendant réitérait l'origine de sa venu.
« J’étais venu pour m’entretenir originellement avec Gardtalang, mais je pense qu’il serait préférable que je m’entretienne avec un comité un peu plus élargi. M’accordez-vous l’hospitalité dans une de vos tentes ? »
Il y avait plusieurs mots dans cette phrase et le barbare mit un peu de temps qu'à la normal pour comprendre tous son sens. Il jetta un regard en arrière et par pur coïncidence, l'Orque marchait à sa rencontre quoi qu'encore loin pour tenir une conversation à voix habituel.
Laisse le passé Chalik! ordonnait Gardtalang d'une vive voix gurutal. Immédiatement, les mastodontes barbares s'écartèrent pour laisser le surintendant entré dans le pitoresque camp des sauvages.
D'un grognement qui marquait peut-être une salutation, va savoir, il fit signe au Premier Ministre de le suivre. Les "civiles" observèrent le Chef et son invité à leur court passage à travers le camp. Certains était curieux et d'autres méfiants de voir un citadin à l'intérieur de la tribu.
Gardtalang passa le premier dans la tente. Simplement une hutte couvert d'une toile et de paille sur lesquelles ont pouvait y voir clairement des dessins à l'honneur de Vaerdon fait avec du sang séché. Le surintendant pouvait peut-être y trouver un quelque chose de commun avec l'Orque. Il y avait là le strict nécessaire pour faire son "travail". Un lit de fougère et de paille, un feu au centre de la hutte, une pierre et une chaise usée et sale servant de meuble ainsi que quelques outils primitif pour la vie en nature.
L'Orque vint littéralement balancer la chaise au pied du Surintendant. Gardtalang lui s'assit sur la pierre à l'opposé de la tente, faisant en sorte que le petit feu séparait les deux interlocuteurs.
L'orque ne dit pas un mot, il regardait directement le Premier Ministre dans le yeux. Signe qu'il attendait ce qu'il avait à dire et attentif. Pour un fin observateur, Gardtalang montrait un certain respect envers le premier ministre et ce malgré ses manières rustre. Il offrait au Surintendant de quoi s'asseoir! Petit détail, mais qui exprimait une ouverture pour discuter au même niveau. Peut-être que monsieur Bolton saura saisir cette subtilité...
Post by Thomas Bolton, Emp - February 17, 2012 at 11:45 PM
Le premier ministre ne semblait pas vexé par l’attitude de la masse de muscles qui lui avait bloqué le passage jusqu’à l’intervention de Gardtalang. Les regards méfiants qu’on lui lançait ne semblaient pas non plus l’atteindre de quelque manière que ce soit. Quand il pénétra dans le camp, il balaya du regard le décor qui s’offrait à lui. Ces huttes rustiques, ces décorations de fortune, les râteliers et le fameux feu où se rassemblaient les barbares, tout y passait. Méthodiquement, le zanthérien assimilait les moindres détails qu’il pouvait y trouver. Peut-être que ça ne lui serait jamais utile…
Lorsqu’il pénétra dans la tente, l’odeur piquante de la transpiration mais aussi celle des braises agressa son nez crochu. Néanmoins, aucune grimace ne prit naissance sur son visage pâle. Fidèle à lui-même, l’estropié restait de marbre, insensible aux éléments extérieurs. Lorsqu’on lui balança la chaise – seul objet à peu près moderne de la hutte – il se contenta d’attraper vivement le dossier pour s’y assoir. D’un signe sec de la tête, il exprima silencieusement un remerciement à son hôte, si brutal qu’il soit.
« Comme je le disais auparavant, je souhaitais vous parler en privé. Néanmoins, au vu des événements récents, je souhaiterai m’entretenir avec certains de vos hommes ou femmes de confiance. »
Les flammes du petit feu de camp projetaient d’étranges lueurs dans son regard grisâtre.
« Pensez-vous qu’ils souhaiteraient participer à cette discussion ? »
*Suite à cette question, il se mura dans le silence, attendant que le demi-orque ne lui donne son avis… *
Post by Melandre - February 17, 2012 at 11:58 PM
Quant à Melandre, il attendait une décision de Gardtalang, sa quinzaine d'hommes de mains restant près de lui. sa petite troupe semblait lui rester fidèle même s'Ils étaient dans le campement "de" Gardtalang.
Melandre restait bien au fond de sa tente, sortant à de rares occasions pour aller chercher du bois et cueillir des ingrédients, ramasser des armes, mais ses réserves restaient dans le moment pour ses hommes uniquement.
Post by Gardtalang, ind - February 18, 2012 at 12:05 AM
L'Orque poussait un souffle par ses grandes narines bestiales comme pourrait le faire un taureau sur le point de charger. Cela avait pour effet de faire légèrement danser les flammes tout de même à proximité. D'une voix forte pour qu'on puisse l'entendre à l'extérieur de sa hutte, il demanda dans sa langue natale de faire venir là Shamane.
Les minutes s'écoulèrent et le demi-orque ne bronchait pas tout comme sa Surintendance. Voilà donc un autre point en commun. L'un passé maître de l'art du stoïscme et l'autre d'une expression indéchiffrable à travers son air rude et monstrueux. De longue minute et il échangèrent des regards. L'orque s'étira la main pour fouiller dans une besace de cuirs. Il en sorti des languettes de viandes séchés. Sans se faire prier, il vient les déchirer à intervale régulier avec ses canines prédominantes. Il ne pu s'empêcher de faire un commentaire.
Il n'y a pas que Vaerdon qui sait comment les choses se terminerons si les mercenaires s'en prennent à ce campement, Bolton.
C'était là son seul commentaire, peut-être voulait s'assurer que le Surintendant savent qu'il n'y avait pas possibilité de négociation s'il en venait à une autre escalade d'hostilité entre les capes vertes et les barbares. Quo qu'il en soit, Gardtalang avait échangé "humain" par le nom de sa Surintendance. L'Orque faisait-il de la diplomatie? Un demi-orque barbare était-il capable de faire preuve de compétence en la matière?
Les quelques secondes avant que la Shamane des sauvages apparaîsse lassa le temps à Bolton d'une réplique s'il le désirait. Lorsque la jeune femme entra, Gardtalang l'invita à se joindre en lui. Celle-ci se plaça près du feu. La véritable discussion pouvait débuter!
Post by Thomas Bolton, Emp - February 18, 2012 at 12:12 AM
Les longues minutes silencieuses qui s’écoulèrent ne troublèrent effectivement pas le zanthérien. Il continuait de fixer Gardtalang mâcher bruyamment sa viande séchée. Juste avant que la shamane ne rentre dans la tente, quand le demi-orque prononça quelques mots, c’est d’un ton monocorde que Thomas lui répondit :
« Non, il n’y a pas que Vaerdon. Vous êtes en sous-nombre et quand bien même votre force et votre vigueur vous seraient utiles, vos défenses sont bien trop faibles. Vous réussirez sans aucun doute à faire beaucoup de mal aux mercenaires, mais en tout état de cause, vous perdrez. »
La réplique était rude, même s’il n’y avait aucune agressivité dans ses propos.
« Et vous le savez tout autant que moi. »
Une lueur énigmatique brilla un moment dans le regard du Surintendant, qui détourna la tête lorsqu’il aperçut la femme se joindre à eux. Il attendit qu’elle s’installe avant d’entrer dans le vif du sujet.
« Je souhaitais vous rencontrer pour savoir, dans un premier temps, quel était le but de ce rassemblement. Je souhaite me familiariser avec les idéaux qui vous animent et vous poussent à construire ce projet commun. »
Il se laissa aller contre le dossier, croisant ses bras fins, fixant tour à tour ses deux interlocuteurs…
Post by Garibald Adalard, Ad - February 18, 2012 at 1:25 AM
Il c'était tenu à l'écart depuis son retour de la ville. La barrière mercenaire l'ayant empêcher jusqu'alors de rejoindre le campement en question...
Lorsque les troupes quittèrent, l'homme se remis en marche pour y pénétrer sous les regards sévères des montagnes de muscles veillant sur l'entrer. Son visage et son nom n'était plus guère à prouver à qui que se sois et ces hommes le savaient. Sans incident, il pénétra les lieux pour y rejoindre l'enfant et la nouvelle shamane.
La tente vide, le gamin était reparti jouer ou plutôt à s’entrainer avec quelque colosses. Qui n'avait plus rien à faire de cet état d'alerte.
L'Adalard bifurqua et marcha donc vers la tente du Gros-Vert. Il se devait de lui toucher mots, sur se qu'il c'était produit.
D'un geste brusque il tassa la toile fermant la porte d'entrer de la tente. Pour tomber nez à nez avec les trois gens déjà en place. Après un bref moment à considérer la scène. Il inclina la tête sèchement.
Mauvais temps, mauvais moment ?
S'exclama t'il de ton abrupte.
Post by Gardtalang, ind - February 20, 2012 at 8:16 AM
L'Orque braqua son regard sur l'homme à la peau noir alors que celui-ci s'invita dans la tente du Mastodonte. Chose surprenante, il ne le repoussa pas. Il le salue que d'un faible grondement qui pourrait ressembler à une marque de politesse, enfin si on connaissait quelques chose aux orques.
Par la suite, il posa ses mires rougeâtre dans celle d'acier de sa Surintendance. Heureusement que le Premier Ministre n'a pas apporté avec lui son fidèle secrétaire! Mine de rien, les sourcils se froncèrent sous le casque barbare du demi-orque qui comportait une multitude d'insigne en l'honneur de Vaerdon, Dieu de la destruction. Cela lui demandait une certain concentration et réflexion ce qu'il ne faisait pas régulièrement. Exercice, cependant, qu'il développait au fur à mesure qu'il passait les années en relations avec des humains. Le feu crépitait faiblement pour marquer le silence avant qu'il ne répond ceci:
C'est dans un environnement hostile et impitoyable que l'on endurcie le corps et l'esprit. Vaerdon nous jugera favorable si nous lui prouvons que nous somme capable de résister à toute l'adversité qu'il nous impose. Que ce soit les brigands, les tempêtes, les mercenaires ou je ne sais pas quelle fourberie humaine.
Avant même qu'une autre personne puisse répliquer, l'Orque le faisait mais plutôt à titre personnel.
Je rejette la cité des humains, car elle offre trop de confort, trop de sécurité pour être véritablement testé et mis à l'épreuve.
Par ailleurs, je suis terriblement lassé d'y voir une véritable population d'humain qui ne comprennent en rien notre démarche. Ici, nous avons la paix et nous pouvons pratiqué nos rituels et nos rites sans être éternellement interrompu par ces ignorants. Dit-il de sa voix guttural et rude à sa Surintendance.
Même devant le rang sociale de l'homme à la canne, l'Orque le traitait comme n'importe qui dans sa tribu. Le grade, le nom ou bien le statut ne lui évoquait rien. Seul la conviction en ses idées et la dureté de l'esprit étaient des choses qu'il estimait chez les autres. Monsieur Bolton avait su en faire preuve étant donné les quelques marques de respect, bien minimes, mais présentes qu'il lui avait offert.
Gardtalang n'en ajoutait pas plus. Ce qui avait été dit était suffisant. L'Orque n'était pas connu pour entreprendre des discussions développés. Espérons que le Surintendant avait la réponse à laquelle il était en quête. À qui le tour? Qui allait prendre la parole par la suite?
Post by Thomas Bolton, Emp - February 20, 2012 at 10:21 PM
C’était le Surintendant, bien sûr !
« Vous n’appréciez pas les gens de la ville, vous rejetez leurs idéaux, leurs principes. En somme, leur culture. Sachez qu’il ressente exactement la même chose à votre égard, Gardtalang. Je pense qu’il ait important que vous en ayez également conscience. »
Le regard toujours aussi sévère détailla chaque personne dans la tête, comme s’il cherchait à insister sur ce dernier point.
« Vous l’exprimez en quittant les murs de la cité. Et certains d’entre eux l'expriment en venant vous observer avec leurs soldats. Vous agissez différemment, mais les causes sont identiques, au final. »
Son exposé n’était pas agressif, il se contentait d’expliquer la situation, de poser le décor afin de bien se faire entendre.
« Je pense que cette petite démonstration d’aujourd’hui, par l’Armée des Mercenaires, vous prouve à quel point vous êtes vulnérables. Je sais que c’est un terme que vous haïssez par-dessus tout, mais ils continueront sans cesse de vous harceler. »
Et avant que l’un des interlocuteurs ait pu répondre, le premier ministre ajouta une dernière phrase :
« Je puis vous proposer une solution. »
Ses lèvres pâles se scellèrent pour laisser à ses hôtes tout le loisir de répondre…
Post by Gardtalang, ind - February 23, 2012 at 9:44 PM
Bien entendu, l'Orque conservait son air mauvais et rude tout au long des paroles de sa Surintendance. Assis sur la pierre qui lui servait de tabouret, la montagne de muscle jugeait chacun des mots. Un en particulier su le faire réagir comme pouvait s'y attendre l'homme à la canne.
vous prouve à quel point vous êtes vulnérables
À ce bout de phrase, l'atmosphère s'alourdissait. Un grognement de désaccord se fit entendre de la part du Monstre. Bien que sa Surintendance avait raison, l'orgeuilleux orque se refusait d'y croire. Malheureusement pour lui, monsieur Bolton avait raison. Il était très improbable que la petite tribu de quelques 200 âmes puissent se dresser longtemps contre une armée de soldat entrainé comptant plus de 2000 individus.
Je puis vous proposer une solution.
Gardtalang releva la tête, extrêment sceptique au départ. On aurait pu croire qu'il allait refuser immédiatement l'aide venant d'un citadins. L'Orque prit une grande inspiration par ses grosses narines issues de son sang de monstre pour expirer fortement. Le petit feu en fit une légère vague chaotique.
Le chef de la tribu prit un bon moment avant de répondre. Il observait la Shamane ainsi que Garibald. Il prenait un moment pour réfléchir. Peut-être tentait de passer outre son caractère et son orgeuil. Le Surintendant ignorait par quel processus de réflexion avait passer le mastodonte. Néanmoins, monsieur Bolton pouvait deviner que l'Orque avait prit en consédiration la situation dans laquelle la tribu se trouvait.
Il fit donc un signe de main envers le Premier Ministre, il lui invitait d'aller de l'avant avec sa proposition. Néanmoins, sa Surintendance pouvait y lire de la rétissance. Comme si l'Orque n'était pas convaincu, encore, du besoin essentiel d'avoir de l'aide de l'extérieur. Il laissait donc la chance au coureur...
Post by Adjakyee, Ind - February 23, 2012 at 9:52 PM
La shamane écouta le discours du Surintendant avec circonspection.
Sa mâchoire se serra à une phrase bien précise, la même qui avait fait gronder le chef. À priori, elle ne lui plaisait pas davantage.
Lorsque Gardtalang lui adressa un regard, elle eut un bref hochement, peut-être offert à contrecoeur. Après tout, entendre la fameuse proposition n'engageait à rien la tribu.
Ce serait alors au haut fonctionnaire de persuader les barbares en présence de la pertinence de son idée.
Post by Thomas Bolton, Emp - February 24, 2012 at 9:09 PM
Le Surintendant avait senti la tension lorsqu’il avait prononcé ses premières paroles. Néanmoins, son attitude imperturbable ne laissait rien transparaître de ce qu’il pensait. Il avait simplement souligné un point crucial et il savait que le demi-orque, tout brutal qu’il soit, avait suffisamment d’astuce pour savoir qu’il avait raison. Voyant que Gardtalang l’invitait à continuer, il poursuivit :
« La solution la plus cohérente serait de vous accorder le statut de guilde officielle de l’Empire. », prononça-t-il le plus simplement du monde.
Son regard se posa sur ses trois interlocuteurs, prenant le temps de laisser quelques secondes à chacun pour assimiler l’information et, le cas échéant, digérer la surprise.
« Cela vous offrirait une certaine sécurité que vous ne possédez pas à l’heure actuelle. Légitimé, votre regroupement n’aura pas à subir ces agressions. »
Un sourire sans joie se forma sur les fines lèvres pâles du Surintendant lorsqu’il constata que le demi-orque allait réagir… Il ne lui en laissa pas le temps.
« Je vous rassure, ça n’implique pas un retour au cœur de la cité. Je pense que ni les habitants de la ville ni vous n’y trouveriez votre compte. »
Puis, dernière intervention de ce long monologue :
« Evidemment, il vous faudra trouver des statuts, un domaine de compétences qui justifient cette officialisation. Et pour ce qui est des guildes, je connais plusieurs individus qui seraient aptes à vous accorder leur vote. »
Finalement, il se tut, laissant tout le loisir de répondre à ses hôtes…
Post by Garibald Adalard, Ad - February 24, 2012 at 9:27 PM
Bras croisés à l'embouchure de la tente, il était attentif au déroulement de l'évènement. La mine sévère il détourna ses mires sur le colosse puis sur la shamane tour à tour. Suite aux paroles prononcer par le Surintendant.
Il patientait, reclus. Voir la réaction des deux gens avant de ne dire moindre mots.
Post by Gardtalang, ind - February 24, 2012 at 9:58 PM
Le Surintendant avait bien deviné. S'il était observateur, l'Orque se cripsait. Non pas à la solution, mais à l'idée de devoir retourner dans les murs de la ville pour pratiquer ses croyances et ses rites. Le Premier Ministre su désarmer la monter du Colosse alors qu'il reprit tout de suite la parole.
Une fois qu'il est fini, Gardtalang jetta un coup d'oeil à Garibald ainsi qu'à la Shamane afin de connaître leur expression. Mais il y allait d'une question de son cru et surtout de son expérience.
Du temps que j'étais dans l'Assemblée, toutes les guildes ont refuser le projet de revoir la horde. À moins que tu ments, dit moi pourquoi elles voterons en faveur d'une nouvelle guilde de sauvage, Bolton.
Le Surintendant devait s'en douter d'y voir un scepticisme aussi grand. Son passage dans la cité s'était fait avec de multiple refus. Comment alors le convaincre du contraire? Chose à noter. La discussion n'était pas terminée. Le moment ou elle le sera, Thomas le saura expréssement. Les barbares n'étaient pas des maîtres de la subtilités.
Post by Thomas Bolton, Emp - February 24, 2012 at 10:38 PM
Le premier ministre fixa son regard froid sur son interlocuteur et répliqua :
« Je n’ai pas fait tout ce chemin pour vous mentir, Gardtalang. Pour ce qui est des guildes, ce n’est pas une chose dont vous avez à vous soucier pour le moment. »
Il laissa planer quelques secondes de silence, ayant insisté légèrement sur le mot mentir.
« Non, pour le moment, vous devriez plutôt trouver les raisons qui feront de votre groupe une guilde. »
Et sur ces paroles, il se releva, signifiant qu’il considérait que la conversation touchait à sa fin…
Post by Gardtalang, ind - February 26, 2012 at 11:52 PM
Aux dernières paroles du Surintendant, simultanément, l'Orque se leva également. Les deux hommes avaient donc présentie la fin de la conversation. Ce qui avait été dit en était suffisamment pour l'homme en noir et le demi-homme en vert, il faut croire.
L'Orque ne dit pas un mot, il fit signe à Garibald afin que celui-ci accompagne sa Surintendance jusqu'à la sortie du campement tout de même bien gardé.
Gardtalang ne lui offrit pas une salutation. Sans doute se penchait déjà-t-il sur la proposition de Thomas. Servir la couronne pour une sécurité, ou bien payer le prix de l'incertitude pour conserver son indépendance...
C'était là une décision qu'il devait prendre avec ses conseillés. C'est pourquoi il demanda à la Shamane de rester. Ils avaient à discuter.
Post by Gardtalang, ind - April 3, 2012 at 5:45 PM
Alors que la cité se remettait des derniers événements dévastateurs, le camp des barbares avait été complètement décimé. Ne possédant pas les ressources de la cité, il tomba rapidement contre la horde de maudit.
Récement lavé de toute malédiction avec la pluie curatrice, le Colosse se dirigeait vers le camp des sauvages. La palissade était dans un état lamentable, la majorité des huttes avaient brulées ou était complètement rasée, ici et là ou y voyait des restants de cadavres mangés ou grignonté. Vaerdon y était passé à la dur.
L'Orque poussa la grille qui tenait que par deux pentures afin de pénétrer dans le camp. À son entré, il pu remarquer l'un de ses confrères sur allongé sur le sol. Il avait sans aucun doute été guérri par la pluie il y a peu de temps et le guerrier de Vaerdon n'avait pas repris conscience.
Qu'est-ce qu'on fait là? On a été cherché qui on pouvait et on est même pas la moitié de ce qu'on était avant la malédiction. Répondait l'un de ses frères d'armes encore surpris de l'ampleur des conséquences.
Gardtalang observait la poigné d'individu qui y restait. À peine une trentaine de personne alors qu'il était pas loin de 300 avant la catastrophes.
Nous n'allons pas abandonné le campement. Nous resterons ici, fort devant l'adversité et l'épreuve de Vaerdon. Il pointa le sol de son gros index vert et sale pour appuyer ses dires. Nous allons rebatir et prouver une fois de plus que nous méritons de vivre ici et de nous montrer les plus fort. Que Vaerdon en soit témoin! Lancait-il obstiné à ne pas abandonner le camp.
Huit d'entre eux se regardèrent, visiblement sceptique à la capacité du petit groupe de survivre dans la dur vie du campement. Gardtalang eu tôt fait de les remarquer.
Pour ceux qui hésitent de notre capacité, alors comme dans un combat vous périrez. Allez vous en et laissez ceux qui croit en leur force vous démontrer votre faiblesse d'esprit! Cette fois, il grognait cette phrase, insulté de voir peu de conviction de la part de ces individus.
Ils tournèrent les talons, d'illusionnés de cette vie de barbare pour s'en aller en direction de la cité. Il n'était plus qu'une vintaine maintenant. Les temps avaient été difficile mais l'Orque ne s'avouait jamais vaincu. Peut-être par orgeuille ou bien pas volonté de fer, mais il ne le sera jamais jusqu'au jour ou il expirera son dernier souffle. Ce camp n'allait pas disparaître coute que coute!
Leader de nature, le Colosse vint donner des indications pour commencer le nettoyage et la pénible reconstruction, toujours de sa manière rude habituelle aux quelques individus qui décidaient de rester. Le noyau dur qui s'était déjà légèrement décomposé obéissait et commençait les tâches. On débutait d'abord par remettre en place les tentes, chasser des vivres et les hommes plus costaud, inclusivement Gardtalang, tentaient de remettre en état la palissade.
Très lentement et péniblement, le camp des barbares se réactivait mais son age d'or été loin derrière lui. Il ne représentait plus aucune menace pour quiconque. L'ombre d'un repère de barbare sauvage et primitif. Les gens de la cité pourrait trouver peut-être du bon dans cette tragédie. Elle avait considérable voir même anéanti la menace que représentait ces barbares. Néanmoins, l'histoire de l'empire byzantin nous a démontré qu'il pouvait exister plus d'un age d'or pour une civilisation. Voyons voir si ce campement barbare pourrait se remettre sur pied.
Post by Gardtalang, ind - April 18, 2012 at 6:56 PM
Comme les guildes des la cités, le camp des barbares se remettaient du tragique événement des maudits. Contrairement aux citadins, plein de ressources, les sauvages semblaient y éprouver plus difficulté. La gloire des non-civilisés semblaient être derrière eux. Ils n'arrivèrent pas à rebâtir convenablement leur camp.
Les priorités furent faites bien entendues. La palissade fut reconstruite quoi qu'elle avait l'air moins solide que la précédentes. Sans les "civils" et leur expertise, les infrastructures semblaient plutôt fragile. Les guerriers de Vaerdon étaient certainement des combattants hors pairs, mais ils ne maniaient pas le marteau déquatement. Les tentes étaient à peine imperméable, car aucun des guerriers ne savaient tanner correctement les peaux. Cela n'étaient que quelques problèmes parmis d'autres.
La vie étaient extrêmement dur au village des barbares. De ce fait, leur nombre avaient à peine augmenté voir pas du tout depuis la reconstruction. Peut-être une trentaine d'individu s'obstinait à rester pour éviter de voir le camp des barbares en camp fantôme. Il y'avait bien quelques témérairent qui avaient tenter leur chance en quittant la cité pour venir s'installer avec les sauvages en espérant bénéficier de plus de liberté qu'offrait le camp comparé à la cité. Mais ils repartirent peu de temps après du à la rudesse et aux conditions de vie exécrable.
Un certain nombre de ceux qui avaient tentés leur chance au camp devaient faire un petit séjour à l'hospital pour des problèmes divers de santé, une malnutrition, une blessures plutôt importante durant une chasse, d'autre pour des l'hypothèmie, etc. Une vie très rude était le camp des barbares qui avait du mal à se relever.
Une certaine tention se formait à l'intérieur du groupe. Gardtalang le su à ses dépends alors qu'il observait les ruines du village encore visible après les maudits. L'un de ses fidèles guerriers vint lui parler au nom du groupe.
Chef, ne penses-tu pas qu'ils faudraient demande de l'aide des citadins? Tentait-il d'une voix qui cherchait la conciliation du Colosse.
Gardtalang se retournait vers lui d'un regard noir et d'une voix catégorique.
Non! J'ai quitté la cité et vous m'avez suivi pour bâtir ce camp pour ne plus voir les humains se mêler de nos affaires. Je ne leur ouvrirai pas grande les portes pour leur dérouler le tapis rouge!
Tout comme le ferait Gardtalang, son fidèle guerrier n'allait pas se déclarer vaincu d'une seule phrase.
Je ne parle pas de leur dérouler le tapis rouge, je parle de leur demander de l'aide une fois, Gardtalang.
Grrrrr... tu m'éneves là. Ne comprends-tu pas que si j'ouvre les portes aux citadins qu'une SEULE fois, ils auront un prétexte pour s'ingérer dans nos affaires pour l'éternité, car nous leur devront quelque chose!
Gardtalang souffla fortement par ses narines faisant en sorte de lui donner un air d'un taureau sur le point de charger son toréador. Cependant, Huchnak ne s'avouait pas vaincu. Comme son chef, il était coriace et Gardtalang ne s'y attendait pas moi.
Ne vois-tu pas qu'on s'affaibli de jour en jour? On passe notre temps qu'à subvenir à nos besoins, à faires des réparations ici et là, on ne fait que tourner en rond.
Cela ne fait que nous renforcé au contraire, une vie facile nous affaiblirait comme les citadins.
Depuis quand n'as-tu pas préparer un rituel honorifique pour Vaerdon depuis la destruction du camp par les maudits? Depuis quand as-tu donné un entrainment général? Vois-tu des enfants ici dans le camp pour remplacer les guerriers qui iront rejoindre Vaerdon? Veux-tu réellement que l'on meurt de vieillesse parce que l'on ne combat plus?
Mmmgrrrrrr... Gardtalang laissa passer un autre grognement mais on pouvait nettement sentir de l'obstination devant les paroles crue mais franches de son second.
Huchnak poursuivit comme pour tourner le couteau dans la plaie et s'assurer que sa "victoire" était complète. Gardtalang pouvait le haïr pour cela mais aussi être fier. C'était réellement le sens d'être un guerrier de Vaerdon!
Je t'ai suivi parce que tu savais faire de moi et des autres des guerriers plus fort et plus honorable à Vaerdon. Si tu continus à t'entêter, je ne me laisserai pas mourrir de vieillesse dans ce camp!
Gardtalang se mit en colère vint frapper vivement son second en plein visage. Une bataille débutait à l'improviste, car Huchnak n'allait pas se laisser faire et ce même si les probablités n'étaient pas en sa faveur. Le bruit du combat attira rapidement l'attention de l'ensemble du camp. Ils se mirent peu à peu en rond autour d'eux. Cela faisait très longtemps qu'un n'avait pas vu à l'intérieur du camp un rituel honorifique à Vaerdon. Respectueux de l'événement improvisé, aucune autre personne n'intervient. Il fallait que les choses se règles de cette façon. Après un moment, le Colosse eu l'avantage et en profita pour immobiliser son adversaire au sol et lui mettre de puissant coup au visage. Huchnak restait conscient, mais il était désorienté pour quelques secondes.
Une fois défoulé, Gardtalang arrêta le combat sans cérémonie. Il se releva, le souffle court.
Ta volonté au combat montre bien la conviction de tes paroles Huchnak.* Avouait-il d'un ton respectueux pour son second.*
Mais je redoute les conséquences d'une telle action. Pourrait très bien être défavorable à long terme.
Après quoi, l'Orque s'en retourna dans sa tente. Sans doute allait-il réfléchir à cette proposition qui le dégoutait. Mais son second n'avait pas tord. Le camp des barbares était en difficulté.
Post by Gardtalang, ind - May 18, 2012 at 5:36 PM
Pas pour tout le monde le vie de barbare
Elle fait ses victimes.
Isolé des citadins, les barbares laissaient libre court à leur manière de vivre et leur tradition au sein du campement. Vie difficile, certainement, mais qui ne ferait que les endurcirs à leur yeux. La vie était trop facile dans le mur de la ville.
En ce jour, les sauvages s'étaient réunis au centre du campement de fortune. C'était en quelque sorte une célébration. L'Orque, chef du campement, ainsi que l'humaine tribal, shaman du clan, se trouvait côte à côte devant la petite foule d'une soixante dizaine de personne. Les mois avaient passés et le village ne s'était pas développé considérablement. Encore une fois, la dureté du climat qui y reignait n'aidait en rien l'établissement de nouveaux venu.
Sur la petite arène rudimentaire, l'Orque prit la parole alors que 7 jeunes gens étaient mis de l'avant. On y retrouvait 4 humains, 2 demi-efle ainsi qu'un demi-orque. Gardtalang scrutait la petite foule ainsi que les destinés à devenir guerrier de Vaerdon avant de commencer son discours.
Barbares, serviteurs de Vaerdon! Nous jettons ce soir 7 prétendant dans la gueule du loup. Vaerdon, nous te demandons de les mettres véritablement à l'épreuve. Teste leur dureté de leur corps mais aussi de leur esprit. Si l'un d'entre-eux se montre faible, apporte lui le sort qu'il se doit. Qu'il ne revienne pas au camp à tout jamais.
On pouvait voir une étincelle dans les yeux de la poigné de guerrier qui servaient de garnison pour le village de fortune. De l'autre, on distinguait facilement les mères inquiètes devant la cérémonie. Même si elles avaient été élevé dans les enseignements. Voir leur fils devenir un fier et puissants guerrier de Vaerdon était une véritable fierté pour la famille. Cela n'empêchait pas que nombreuse son les mères qui ont du sécher leur larme lorsqu'il ne revenait pas de ce rituel décisif.
À vous 7, prétendant de guerrier de Vaerdon, vous ne reviendrez pas en vie de ce rituel si vous hésitez, si vous ne croyez pas en vos capacités. Vous êtes venu au monde pour ce moment, pour vaincre!
Pour ceux qui hésite, il est encore temps de quitter. Mais sachez que vous apporterez que la honte, faiblesse et déshonneur! Vaerdon ne vous accordera jamais sa faveur!
Il portait un regard sévère sur les jeunes comme s'il cherchait à mesurer leur volonté. Aucun d'entre-eux brochait. Il n'allait pas faire déshonneur. Ils avaient été entrainés pour cela depuis qu'ils étaient en mesure de tenir une arme dans leur main. Le demi-monstre porta plus attentivement son attention sur l'un d'entre eux, l'un des demi-elf. En le regardant de plus près, le Gros-Vert pensait le voir subtilement trembler et sans doute pas par froid à sentir le soleil chauffer ainsi. Il esquissa un rictus, évaluant déjà ses chances de survie presque nul. Vaerdon saura démasquer sa faiblesse...
À présent, chacun de vous devra suivre un guerrier de Vaerdon. Il vous apportera face à votre destin. Écoutez bien attentivement ses instructions et leur conseil. Car, ils pourront faire la différence entre votre survie et ou non.
Gardtalang marqua une pause.
Et ne pensez même pas revenir au camp avant 10 lunes, sinon je vous abbatterez sur le champ!
Par la suite, il laissa la Shamane poursuivre le discours afin de remplir de manière plus spirituel ce rite et chercher la bénédiction de Vaerdon pour ces nouveaux candidats...
Les 10 lunes avaient passées. On avait indiquer que les jeunes survivants devaient se présenter au campement à midi. Chacun des guerriers de Vaerdon devaient les redonduires là ou ils les avaient laissé. Dans quelques cas, il s'agissait de leur père biologique qui avait eux-même survécu à ce rite en cherchant à les reconduires.
Une fois de plus, les sauvages se joint au centre du campement pour acclamer les apprentis guerrier de Vaerdon. Non, pas encore un guerrier, mais ils avaient maintenant gagné le droit d'être enseigné aux manières vaerdonnienne. Il était maintenant vu comme des véritables potentiel à remplacer les guerriers tombés.
La famille des survivants souraient de bonheur tandis que l'une d'entre elle se résignait à la perte d'un être aimé. Le demi-efle sur lequel Gardtalang avait silencieusement émis son doute n'était pas revenu. Il n'y avait pas de cérémonie officielle, mais on n'exclama à haute voix les émotions en guise de respect tant du côté des survivants que du mort. Mais l'émotion ne fut pas contenu dans ce cas.
Aaaarrrrg! Monstre, vous avez tuez mon fils! Vous l'avez tué!
Criait-elle en pleure en fonçant directement sur le Colosse hors d'elle même de toute évidance. L'Orque décroisa ses bras pour venir donner une terrible giffle à cette femelle dès qu'elle fut à porté. Même si le coup semblait inoffensif pour le Colosse, cela suffit pour la déstabiliser et l'envoyer directement à terre.
Agir comme tu le fais présentement, tu jettes sur moi, le campement, sur Vaerdon et sur ton fils le déshonneur! Cesse immédiatement! lui disait-il les dents serrés prêt à lui en mettre une autre s'il le fallait.
Aucune personne ne voulait intervenir. Le demi-orque avait raison. Se laisser aller ainsi n'était pas la chose à faire et dévoilait à tous les membres qu'il y avait des gênes de faiblesse dans cette famille. C'était un tabou dévoilé. On pouvait ressentir facilement le malaise parmis les observateurs.
Je te hais! Je te hais sale monstre! J'espère que ton fils connaîtra le même sort! Lui envoya-t-elle comme une véritable vipère.
Instinctivement et sous un grognement animal, l'Orque vint lui mettre un terrible coup de pied au côte. L'impact fut si puissant qu'elle leva du sol pour faire un petit vole plané d'un mètre. Le souffle coupé, la mère défunte tentait de retrouver son souffle coupé et grimaçait de douleur alors qu'elle avait probablement un ou deux cote de cassé.
Mené par la colère, l'orque s'approchait d'elle afin de poursuivre sa réponse musclé. Mais cette fois-ci, il eu intervention. Les autres guerriers se précipitèrent sur Gardtalang afin de le retenir
Gardtalang, calme toi! CALME TOI! Elle n'en vaut pas la peine. Ce n'est pas une ennemi digne d'un guerrier de Vaerdon!
Lui dictait son second. Le Colosse sortie rapidement de sa colère pour se calmer d'une longue expiration tout droit sortie de ses narines d'orque. Il était cependant extrêmement amère...
Lachez moi **?&?$%$#
Ce qu'ils firent. Gardtalang se retrouna abruptement pour se diriger vers sa tente. Il avait de quoi là réfléchir. Sa réaction lui soutirera plusieurs questions.
Les rumeurs allaient sans aucun doute aller de bon train dans la cité. Car, la mère ne resta pas dans le camp et retourna en ville raconter ce qu'il s'est passer...
Post by Gardtalang, ind - July 17, 2012 at 6:18 PM
Un mort au camp des barbares
Mettez le avec les autres
Un mort dans le camp de barbare
Et un de plus, mettez le avec les autres
Les choses se déroulaient de bon train dans le camp des sauvages. Lentement mais surement, le nombre de fidèle au dieu de la destruction grandissait avec les mois qui passèrent. Très bientôt, le camp retrouverait son apogé alors qu'une centaine d'âme parcouraient celui-ci pour son bon fonctionnement. D'ailleurs, on y avait accepter un cidatin tout récement. Gardtalang, chef du camp, fut très septique lorqu'on lui présenta le guerrier encore à peine sorti de la puberté. Néanmoins, sur les recommendations d'un de ses suivants, il laissait la chance au coureur. Vaerdon saura réellement le mettre à l'épreuve le temps venu.
Ce que le Dieu de la Destruction ne tarda pas à faire. Avec le nombre grandissant de personne réunie dans le camp, certaine friction apparaissait.
Je vais te couper la main pti merdeux si tu continu à voler ma bouffe! grogna l'un des vétéran de guerre. Duran était l'un des barbare humain que le Gros Vert connaissait depuis la formation du repère de grosse brute.
Essaie donc pour voir vieux déséché, je vais te couper la tête moi! lui répliqua le jeune nouvellement arrivé prétendant que c'était de fausse accusation.
La discussion s’envenima jusqu’à ce que le chef s’interpose avec l’aide de ses fidèles pour séparer les deux en train de se battre. Se criant d’une part et d’autre des insultes, l’ancien invoqua le rituel sacré pour mettre fin à ce conflit.
Je te défi sous le regard de Vaerdon petit morveux et qu’il décide qui est le plus fort!
Ah ouais? Même pas peur de toi grand-père! Je vais le régler ton compte!
Sur les ordres de Gardtalang, on sépara les deux adversaires et on allait préparer l’arène rudimentaire au centre du camp. Le chef du camp connaissait très bien Darus. Un excellent guerrier de Vaerdon qui avait su survivre jusqu’à maintenant aux nombreuses épreuves que le village des sauvages lui avaient imposées. Par contre, le petit jeune, il se permis d’aller le voir dans sa tente.
Mesurant plus de 2 mètre, le Colosse paraissait encore plus grand devant le jeune humain à la taille moyenne.
Qu’est-ce que tu fou ici toi?Demanda le jeune effronté insulter de voir le Mastodonte qu’était Gardtalang entrer chez lui sans avertissement. L’Orque se retint de ne pas le frapper en plein visage. Plus cela allait, plus il le trouvait idiot et sans jugement. Néanmoins, le Gros vert ne voulait pas biaiser le rituel et il n’en fit rien sauf lui dire sa manière de penser
Mmgrrrrrr, petit naïf de citadin, ne t’attire pas la colère de Vaerdon sinon, tu en payera de ta misérable vie.
Pffff, je vais lui faire bouffer ses dents! Je sais comment transpercer la chair, alors Vaerdon sait que je suis plus guerrier que n’importe qui dans ce foutu camp
L’Orque plissa des yeux et laissa passer un grognement d’agacement très marqué. Il serra la poing alors que sa le démangeait tellement de lui mettre sa voler afin de lui faire ravaler ses paroles. Il envoya un regard noir envers le jeune guerrier qui préparait ses armes avant de se retourner vers la sortie.
Si tu crois qu’être un véritable guerrier c’est de savoir manier une arme, alors Vaerdon saura juger comme il se doit de ta faiblesse.
Le Monstre sorti et le juvénile fit un signe de main montrant qu’il se moquait éperdument de ce genre de remarque. Il était convaincu que ces histoires de Vaerdon ne l’affecteront pas du tout.
Une heure plus tard, l’ensemble du camp était réuni autour de la petite arène de fortune. Darus et l’autre était à chacune des extrémités de l’arène armés jusqu’aux dents. Gardtalang, au milieu de celle-ci observait l’un et l’autre. En y annonçant les règles fortes simples.
Que Vaerdon soit témoin de ce combat en son honneur. Ici, deux guerriers résoudrons leur problème avec les armes et l’art du combat. Dieu de la Destruction, accord au plus fort la victoire et au plus faible ce qui lui attend. Je me permets néanmoins de mettre fin au combat si je juge nécessaire. Tous les coups sont permis. Que Vaerdon vous juge fort.
Après quoi, Gardtalang s’écarta de l’arène pour s’y placer sur le côté et donna le signa. Darus, attendait patiaement la venu de l’autre guerrier. Certain qu’il foncerait tête baissé. Comme il l’avait deviner, celui-ci s’exécuta de la sorte avec un cri de rage encore aïgu. Les forces en présence était complètement disproportionnées. D’un côté, Darus n’avait peut-être plus la fougue de ses 20 ans, mais il avait l’expérience, encore une très bonne force et le savoir du combat. De l’autre, uniquement une énergie débordante mais chaotique.
En guise d’avertissement, le vétéran esquiva le coup pour mettre à terre le jeune d’un coup de pommel en arrière de la tête. Celui-ci tituba avant de s’écraser contre le sol. Darus s’écarta. Lorsque l’adolescent se releva, il était encore plus en colère. Sans aucune technique, celui-ci fonça à nouveau sur le barbare. Tout comme Gardtalang, Darus avait la philosophie que de l’UNIQUE avertissement. Sans problème, il parra l’attaque avant de lui mettre un coup d’épée dans le ligament droit de sa jambe et un violent coup dans les côtes. Le jeune guerrier tomba sur le sol avec un cri de douleur avec une jambe invalide et une mauvaise émoragie interne. Très vite, sa colère se changea en effroi réalisant à quel point il était en désavantage. C’était tout, le combat était terminé en moins de 45 secondes.
Le jeune homme regarda en direction du Chef, le suppliant avec peur de mettre fin au combat du regard. Conservant son air aussi mauvais et grognon, Gardtalang ne fléchissait pas un instant. Le combat continuait. Se voyant dans l’impasse.
Attend, attend, t’as gagné! je suis désolé! Non arrête arr…………
Sans le prendre en pitié une seconde ni Gardtalang ni Darus hésitèrent. Le vétéran vint lui mettre un coup d’épée à la tête qui le tua sur le coup. S’en était terminé de la querelle de voisingage. Vaerdon avait fait son choix. Le sang s’étendait rapidement sur le sol de pierre de l’arêne. On jeta le corps hors du campement près de l’entrée sans aucune forme de cérémonie ce qui était en fait exceptionnel. C’était sur les ordres de Gardtalang, il ne voulait pas lui réserver cet honneur et ce pour ses propres raisons. Les jours passèrent comme si rien était et le corps se décomposait tranquillement, entouré d’insecte et de rapace. C’était là un signe flagrant ou peut-être même un message. Ne devient pas un véritable guerrier de Vaerdon simplement en le disant!