Son dernier combat.
Post by Melandre - February 18, 2012 at 8:13 AM
La troupe de Melandre attendait patiemment le retour de leur chef. Ils grognaient, la sortie de celui-ci ayant été trop longue. L'un fit savoir aux autres qu'il était partit avec une cape verte, mais un seul ne le tuerait certainement pas. N'empêche que la troupe attendait devant la tente de Gardtalang, en colère.
Post by Gardtalang, ind - February 18, 2012 at 8:38 AM
Il était certain que l'Orque allait sortir de sa tente. Tout ces grognements de colère l'agaçait et il désirait avoir le coeur net sur ce qu'il se tramait près de sa hutte. Sans manière, il sorti mine agacé.
Quoi, qu'est-ce que vous voulez? grognait-il de colère
Il prit un moment pour regarder l'ensemble du petit attroupement pour se rendre compte qu'il s'agissait de tout les hommes de Mélandre alors que celui-ci était manquant.
Il fronçait les sourcil avant que les tas de muscles répondent.
Ou est Mélandre?
Post by Melandre - February 18, 2012 at 8:53 AM
Melandre attendait avec calme, ce qui était rare à la grille du campement. Certains barbares venaient jeter des coups d’œil. La brute leur ordonna de se retirer lorsqu’un mercenaire arriva. Ce fut la dernière image qu’il avait de lui, Melandre qui plantait avec soin une fleur qui pleurait déjà un triste évènement par des larmes de sang.
Le mercenaire arrivait sur sa monture bien entretenue. Il expliquait la délicate situation dans laquelle le barbare était impliqué et il le priait de le suivre sans faire de grabuge. Melandre hésita un long moment avant d’accepter, pour le bien du campement, ce qui n’était pas dans ses habitudes, il suivit sans râler le mercenaire qui le conduisit à la caserne.
La bête à l’intérieure de Melandre se débattait.
-RESTE PAS LÀ!
Pourtant, Melandre continuait, fasciné par ce qu’il ressentait. Il passa la porte pour se planter devant le banquier.
-Tu peux laisser tes choses en banque, dit le mercenaire sans trop de méchanceté.
Melandre refusa en premier avant de céder, laissant la plus grosse partie de son artillerie dans un coffre. Par contre, son armure lui collait à la peau et son défonceur à sa taille. Il ne laisserait pas toutes ses armes en présence de ce qu’il considérait comme une menace pour le campement et pour lui.
-Enlève ton armure Melandre.
Sa demande tomba dans l’oreille d’un sourd jusqu’à ce que deux autres mercenaires débarquent. L’un se tint à l’écart alors que l’autre vint aider son coéquipier.
-On va pas y passer toute la nuit Melandre, enlève ton armure.
Melandre refusait toujours, ce qui donna une bonne raison aux deux hommes de se tenir prêts, s’emparant de leurs armes.
-Ça va mal finir Melandre.
Pourtant le barbare ne bronchait pas. Les deux hommes s’élancèrent sur lui. Melandre fit tomber avec ses pattes les deux armes, un mercenaire tentant d’en reprendre une que Melandre fit tomber pendant que l’autre en profitait pour dégainer à nouveau pour le faire tomber dans les
pommes. Le combat fut court mais sérieux. Le défonceur cogna solidement au sol, fendillant une pierre. Pourtant, les mercenaires ne prenaient pas leur temps pour lui enlever son armure. Tous ces mouvements réveillèrent la brute qui se débattait comme un bon diable, retenu par le pied d’un des soldats. Dans sa réaction vive, la cape verte n’avait pas le choix. Il frappait de son bouclier la tête de Melandre qui était prise entre la pierre et le choc du bouclier. Le crâne se renfrogna sans hésiter. L’entaille n’était pas si belle à voir. Celle-ci cloua le tas de muscle au sol. Toutes les armes lui furent enlevées et tous ses habits aussi, ce qui était légitime. Les mercenaires reprirent leur souffle un instant avant de tenter de le soulever, l’emmenant aux escaliers vers les geôles. Ils le laissèrent débouler les escaliers ce qui lui fut fatal. Les escaliers de pierres cognant difficiles son crâne qui n’était pas, et tout le monde le savait, développé que ça. Les côtes brisées, le crâne renfoncé, des coupures le long de son corps, il ne sentait plus rien. Les mercenaires le trainèrent au sol de pierre, toujours nu ce qui lui éraflait sans résistance le dos. Ce fut lorsque les mercenaires le laissèrent tomber au sol de la geôle froide et sale qu’ils se rendirent compte de la situation. Il était mort. Il ne fallait pas réfléchir longtemps pour le constater, le sang coulait à bon train, noyant son cerveau quia vait déjà peine à respirer.
Post by Melandre - February 18, 2012 at 8:59 AM
Retour dans la noirceur
Melandre se réveilla dans un espace sombre où il ne voyait qu’un loup lacéré de parts et d’autres qui agonisait. Melandre eut une larme voyant l’animal impuissant qui tentait de se relever mais qui n’y arrivait pas. Il se rapprocha lentement avant de s’apercevoir que lui aussi ressentait une vive douleur partout sur son corps. Il tomba à côté de la créature. Melandre eut envie de pleurer sans y arriver lentement tout comme la bête gémissait, les deux impuissants dans ce moment où la fin viendrait.
-Ne t’inquiète pas, lui dit le loup. Tu as fait ce que tu pouvais Melandre, je ne t’en veux pas. Tu es l’un des rares qui a été capable de te rendre si loin. Frère, mourrons dignes ensemble et allons faire notre devoir au près des nôtres.
Le loup hurla une dernière fois alors que Melandre s’éteignait avec lui.
Post by Adjakyee, Ind - February 18, 2012 at 9:01 AM
La troupe de mécontents sans leur chef, Mélandre.
Mélandre qui avait été cueilli par les mercenaires comme une fleur au printemps.
La question de Gardtalang.
Et une voix, de la femme qui jouxtait le grand feu près de la tente, y jetant des herbes qui embaumaient le campement. Elle s'imprégnait de cette fumée, par de lentes et profondes inspirations, quand elle s'interrompit net, au gré de la discussion entre la troupe de Mélandre et du chef du camp. Les paroles qui suivirent, audibles de tous, s'adressaient au chef.
**-Les verts ont la réponse, puisqu'ils sont les derniers à l'avoir vu. Mélandre aura connu le sort que l'Armée réserve aux gens d'ici. Sans doute paie-t-il le prix fort pour avoir protégé le camp. Peut-être croupit-il en prison. Et eux seuls peuvent répondre à ta question, Gardtalang. Tu vois bien que les hommes de Mélandre sont aussi perplexes que toi. Et d'autant plus inquiets. **
Post by Melandre - February 18, 2012 at 9:04 AM
À la tribu, la flamme qui avait animée la force de Melandre s'éteignait. Le chamane cru à une erreur tout d'abord, puis il accourut annoncer la nouvelle à toute la tribu. Le père de Melandre hurla si fort, que son cri traversait les montages. Il venait de se perdre. De perdre une partie de lui. Son fils.
On se préparait déjà à fêter la mort de Melandre.
Post by Melandre - February 18, 2012 at 9:14 AM
Qui a dit que tu ne pouvais pas rentrer chez toi?
Melandre gisait au sol. Il était mou, flasque alors qu'on le poussait vers sa dernière demeure. Il passa sa tête en premier, regardant comment était les lieux, s'aventurant un peu plus loin il tomba, renversé dans le trou étroit. Il n'y serait guerre confortable certes mais... Il contemplait le ciel pour une rare fois. Un ciel qui était si clair en comparaison au sol qui était si terne.
Le loup grogna une dernière fois pour signifier à Vaerdon qu'il s'était battu jusqu'au bout, avant de sommeiller lentement. Les mercenaires avaient trop mal au dos alors peut-être qu'il pourrait observer les étoiles avant d'être enterré.
Post by Melandre - February 18, 2012 at 9:26 AM
Melandre n'avait jamais été un intellectuel, tous le savait. Peut-être agissait-il de façon prématurée ou immature? Mais il agissait au moins. Il ne faiblissait jamais ou presque devant les obstacles qui lui barrait la route. Il ne ressentait rien, même pas ce qu'était le courage, ce qui ne lui rapportait jamais rien aux exploits qu'il faisait. Soit participer à l'arrestation de Loky, ou bien de combattre quelconque créature pour suivre ses coéquipiers dans de folles aventures, Melandre ne reculait jamais. Ce fut certainement le cas de sa mort où il s'était battu à mains nues contre deux mercenaires armés. C'était fou mais... Melandre ne l'était-il pas? C'était lui qui avait brisé 2 marteaux d'Okum pour défoncer un mur de lave dans le volcan. Il laissait des amis derrière qui contrairement qu'à ce que lui disait le loup, il affectionnait particulièrement.
Sid en premier: Timide en chef, ne sachant jamais quoi faire en cas de mauvaise situation sauf de soigner. C'était le meilleur coéquipier de chasse que personne ne pourrait avoir. Il était brave et curieux.... malheureusement curieux! comme pour le donjon des rêves où Sid n'avait pas assez d'imagination pour voir les ombres.
Dhoques: Support en chef de chasse, toujours le partenaire idéal pour survivre à une mauvaise situation. Il a sauvé la mise bien des fois à Melandre qui ne pouvait lui en rendre autant parce que.... il en avait pas besoin.
Okum: Forgeron en chef qui ne se gênait pas pour donner avec joie des lingots à Melandre après avoir essayer de façon orgueilleuse de tuer le dragon squelette avec tannnnnt de difficulté.
Astria: Sa plus grande amourette qu'il n'aurait, en temps normal, jamais laissé tombé même si la fin le menaçait. Elle était si belle quand elle était fâchée.
Lidenbrock: Mauvais perdant mais restant tout de même bien sympathique. C'était un brave forgeron et combattant qui ne se gênait pas pour aider les autres.. en échange d'or mais c'est un détail...
La suite viendrait certainement car elle était déjà planifiée... Melandre avait du mal à pensé dans ce chaos...
Post by Adjakyee, Ind - February 18, 2012 at 9:45 AM
Le rituel.
-Nous saurons s'il est mort, ou vivant.
Souffla-t-elle, à l'orc, après avoir été chercher différentes calebasses de mixtures, et une lourde hache ayant appartenu à Mélandre.
Des herbes brulaient déjà, au coeur du feu, répandant leur odeur âcre.
La chaman débuta son chant, guttural, en enduisant la hache de la pâte sanglante, mélange d'herbes et d'autres matières, qui teintaient désormais la hache de rouge.
-Ahn Mi Sah Ko.
Répétait-elle, curieux mantra, concentrée sur la fumée, ses mains esquissant des gestes spasmodiques au dessus de la hache. La fumée dansa en étranges volutes. Était-ce une silhouette trappue de barbare, dans la fumée dansante qui esquissait certaines arches surnaturelles? Difficile à dire pour le chef du camp. La fumée se tordit, s'étiola, avant de monter tout droit vers le ciel. La shaman y vit un signe. Ainsi, elle énonça :
**-Mélandre est là. Il attend son Jugement. **
*Nul doute, le campement se préparerait à son premier rite funéraire, prochainement. *
Post by Astria, AD - February 19, 2012 at 4:08 AM
Une veuve inconsolable...
La pluie tombe toujours quand une femme pleur l'amour perdu. A voir la quantité de pluie qui tombe constamment sur Systeria, les femmes sont drôlement malheureuses là-bas! Il y en avait quelques-une qui l'étaient particulièrement plus que d'autres, ce jour-là. Peut-être était-ce parce qu'elles n’avaient pas de chance en amour, ou était-ce leur passé trouble qui leur revenait en tête, comment savoir? Entre les menaces de mort d'un individu complètement timbré et la vie démente de Systeria comment Astria pouvait s'y retrouver quand l'homme qu'elle aimait d'un véritable amour et ce depuis des années, la quittait?
Astria était en chasse de nouvelles babioles pour décorer son nouveau manoir quand elle entendit des rumeurs. Normalement elle ne prête pas attention à ce genres de bobards mais cette fois c'était bien différent. Il était question de barbare et de mort.
-Bha t'es dur! Faut pas dire du mal des morts.
-Qu'est-ce que ça peut faire, il est crevé, c'est pas le coup d'en avoir peur!
-M'ouais.
-En attendant, faut voir comment sa tribu réagit. Ça va secouer, c'est moi qui le dit.
-Hmf. J'espère qu'on risque rien.
Elle ne faisait que passée et n'avait jamais entendu le début et la fin, mais les nouvelles vont vites...
-J'me m'ande sy y'avait pas des gosses lui, t'sé les barbares ça copules comme des rats! D'sal rats puant!
-Y avait une femme en tout cas, depuis 3 ans, elle est très populaire et très belle, je me demande pourquoi c'est pas avec moi qu'elle est!
-J'vaitdire pourquoi, parsque t'ai moche comme un troll mouhahahaha!
-Va te faire voir chez les orcs! Haha! N’empêche... pauvre Melandre!
D'une façon où d'un autres, tout fini par se savoir et malheureusement pour Astria, se fut sans tact et gentillesse qu'elle apprise la nouvelle. Les hommes ignoraient qu'elle était la femme de Melandre et ils ignoraient qu'elle était justement devant eux. Elle s'arrêta net et posa son regard sur eux.
-Qu'avez-vous dit?
-S'que j'ai dit madzell? Pauvre Melandre?
-Oui... Pourquoi dites-vous ça?
-Ohhh vous savez pas! Le barbare Melandre est mort!
-Que? Que dite-vous???
-Et ouais, mort de chez mort! Danl'campement des barbares y vont fêter sa mort bientôt, j'en reviens du campement et c'est ça qu'on m'a dit haha.
-Un de moins! Combien il en reste?
-Je pas savoir! Je pas être barbare!
Les deux marchands mourraient de rire après la blague de mauvais goût, pendant que notre petite druidesse était cassée en milles miettes devant le comptoir. Elle eut un malaise et tomba à genoux au sol en se serrant la poitrine. S'en était trop pour elle et la fragile créature rousse perdu l'usage de ses jambes. Les gens autour se précipitaient pour l'aider et l'assoir sur le banc mais elle tremblait de tout son être, ce fut la chute puis le néant...
''Melandre... Pourquoi? Pourquoi moi? Pourquoi il faut toujours que je fasse les mauvais choix? Tout ceux que j'ai aimé sont partit ou sont mort. Je n'ai jamais réussi à tenir un couple stable, je n'ai jamais réussi à garder mon bonheur. Suis-je donc maudite à ce point? Pourquoi je souffre? L'amour est mon poison, il me tue a petit feu contre un instant de l'euphorie et de plaisir. Idiot, c'est avec toi que je voulais vieillir, tu n'es pas différent des autres finalement...''
Astria se réveilla à l'infirmerie de la Moyenne où des médecins veillaient sur elle. Elle avait subit une crise de panique qui l'avait plonger dans un sommeil profond. Son oreiller était trempé de ses larmes qui tombèrent de son subconscient. La pauvre femme n'avait pas la force moral de se lever, ni l'envie de le faire. Certaines mauvaises langues auraient put croire que la mort du barbare l'avait affecté plus profondément encore que la mort de son époux Acturus. Peut-être étais-ce vrai? Ou était-ce la somme de plusieurs deuils? Il lui aura fallu presque 5 heures pour se remettre sur pied et quitté l'infirmerie. On lui avait prescrit des calmants mais rien contre le cœur brisé. Sans doute allait-elle se rendre au campement pour voir la dépouille, si elle y était. Bien que ce soit très dure pour elle elle devait le faire pour le saluer une dernière fois avant la grande séparation...
Post by Garibald Adalard, Ad - February 20, 2012 at 4:55 AM
Idiot... Imbécile... maugréa t'il.
D'un vif élan il enfonça la lame dans le pantin d'entrainement sous les yeux ébahis de son fils, qui suivait les mouvements, le maniement d'arme de son paternel.
Le foie, les poumons, la jugulaire, le cœur. Sa lame s'enfonça ou écorcha, à chaqu'une de ses paroles avec vivacité, le pantin inerte encaissait la colère de l'un.
La nouvelle de la mort n'avait pas tarder à faire le tour du campement, déjà que certain barbares commençaient déjà à s'échauffer vu la disparition de leur chef de clan en Mélandre.
D'un geste brusque il cessa ses manœuvres et se tourna vers l'enfant.
Yoreng. Les combats ne se gagne pas tous par les bras. Mais avec la tête également. Je t'enseignerai à t'en servir au tant que ton père le puisse s'en servir lui même.
Le campement aura perdu un valeureux guerrier qui lui aurait été utile, fort utile.
Il mis les cheveux de l'enfant en broussaille d'une main paternel. D'un bras puissant il porta l'enfant sur ses épaules. Pour faire route vers le feu du camps, y rejoindre la Shamane...
Post by Adjakyee, Ind - February 20, 2012 at 7:12 PM
*La shamane prévint les vigies, et les membres du campement du moment du rituel. Après avoir étudié longuement le ciel veiné de rouge, elle avait statué d'une date où les membres de la tribu, et les proches de Mélandre, pourraient se réunir pour l'accompagner dans son Jugement devant Vaerdon. *
Ce serait ce vendredi, 20h qc, au campement.
Post by Gardtalang, ind - February 20, 2012 at 8:07 PM
Étant donné les circonstances récentes, le chef de la Tribu avait ordonné de ne pas ouvrir la grille pour les capes vertes. Les sauvages ne voulaient pas y voir un mercenaire durant ce rituel.
J'y serai
Post by Astria, AD - February 21, 2012 at 12:23 AM
Le jour était bien entamé quand Astria se tira du lit. Il était rare qu'elle dépassait 10h du matin mais elle n'avait pas envie de soleil, elle ne voulait voir personne et elle avait une mine affreuse. Après sa toilette matinal et malgré elle, pied dehors, elle prit sa pile de courrier qui trainait là depuis quelques temps. La réponse du demi-orc y était.
''La tribu ouvrira sa porte pour toi le temps du rituel de la mort.''
*Si le grand vert confirmait bel et bien la mort de Melandre c'est qu'il n'y avait plus aucun doute possible, il ne reviendra pas cette fois. Le cœur toujours aussi brisé elle devait continuer sa vie sans lui. Chose qui lui semblait très dur pour le moment. Elle allait y être malgré tout, elle l'avait demandée. Souvent plus qu'autrement, c'est la cérémonie funéraire qui permet de dire adieux et de tournée la page. *
Post by Jezan Nazgaroth, Ind - February 21, 2012 at 12:48 PM
Mélandre avait laissé derrière lui une personne abattue, bien des gens étaient affectés par le trépas du colosse, Astria la première. Elle trouva un réconfort là où personne ne s'en serait douté: un rat issu des ruelles de la basse-ville. Il n'était allé au restaurant Polymaro simplement pour boire un verre et discuter un peu mais finalement, sa visite n'avait pas été une simple rentrée d'argent pour la rousse mais plutôt une présence chaleureuse pour une femme qui en avait beaucoup sur le coeur. La colombe n'avait plus son dragon et trouvait un peu de réconfort auprès d'un rat, pour une nuit, du moins ... Une nuit sans regrets pour le Nazgaroth mais en serait-il de même pour la rousse en peine? Chose surprenante, elle trouverait le demi-sang à peau sombre à ses côtés alors que sortir discrètement avant le réveil de la demoiselle aurait été une chose très aisée pour le fameux rats à peau noire ...
Post by Adjakyee, Ind - February 25, 2012 at 4:59 AM
Pendant ce temps, au camp, des tambours rompaient le silence.
La cérémonie funèbre du colosse allait débuter.
Post by Sid d'Orcastel, OdS - February 25, 2012 at 8:00 AM
C'est de loin que le paladin observait le sombre moment. Il ne pouvait pas bien aperçevoir les détails des pompes funèbres de son grand ami, mais n'avait nullement le courage de pouvoir assister aux funérailles; il aurait été trop difficile de ne pas rompre la promesse qu'il avait faite à son compagnon Mélandre... Non, il ne laisserai aucunes larmes couler, quoiqu'il en couterai.
Après tous les évènements qui se déroulait en Systéria, il ne pouvait non plus laisser ses émotions la gagner, il ne pouvait aller contre les meurtriers de son cher ami sans en créer plusieurs conséquences qui de plus, pourrait être bien néfaste au bien être de l'Ordre du Soleil. Il se retint, il vit au loin, vers le campement gitan les torches et flammes se disperser et s'estomper, les tambours ne faisaient plus de sons. La cérémonie semblait brève, trop brève, et le paladin vu avec méprit à combien les rapaces se dispersaient des bien de Mélandre, ses pièces d'armures dont il chérissait comme son propre corps, maintenant portées par d'autres, peut-être pour le meilleur. Son défonceur, arme qu'il conservait toujours en lui comme un membre externe de son bras, lâchement vendu pour une somme considérable au Havre Marchand.
Aucuns respects, aucunes fiértés, la dépouille d'un homme maintenant mort...
Et il fut impuissant de faire quoique ce soit.
Il dégaina ensuite son épée, et comme dans un rituel, il traça, avec la pointe de sa lame, une ligne sur le sol de terre, comme le défunt était accoutumé de faire avant tout ses combats.
Ton combat ne sera pas en vain mon ami... Que ce soit Thaar ou Vaerdon, repose finalement en paix à ses cotés.
Post by Kanju, AdC - February 25, 2012 at 8:18 AM
Et c'est dans l'ignorance la plus totale qu'une sympathique (et adorable) peau verte avait échangé ses services de forgeronne contre le fameux défonceur, qui fût remit en état avant d'être mit dans l'inventaire de Baka. Qui, si quelqu'un voulait offrir un sort plus glorieux pour l'arme-fétiche du barbare, il suffisait de négocier avant de sortir sa bourse ...
Post by Adjakyee, Ind - February 25, 2012 at 8:51 AM
La cérémonie fut accompagnée des tambours et des chants.
Des peaux, des armes et de la viande furent brulées, dans un grand bucher funéraire. Ces biens accompagneraient Mélandre dans sa vie après la mort, pour ce grand voyage qui aboutirait au jugement par Vaerdon. Contrairement à ce que pensait le paladin, le peu que la communauté avait conservé des biens matériels de Mélandre avait rejoint le défunt dans l'au-delà, après avoir été consumé par les flammes.
Astria avait jeté dans les flammes montant haut vers les cieux une petite poupée de paille. Piètre ersatz du corps de Mélandre, qui n'avait pas été retrouvé par la tribu, mais qui devait tout de même le représenter aux yeux de la communauté. Ainsi, la perte symbolique de l'enveloppe charnelle était évoquée, de même que le passage de Mélandre à l'état d'Esprit.
Chacun y fut de quelques mots, après le prêche en commun sur le Passage qui attendrait Mélandre.
Mélandre, après son passage, deviendrait un de ces esprits gardiens, ces émissaires de Vaerdon, qui pourraient paraitre dans les songes de ses anciens proches, qui sauraient en interpréter les signes.
Pour les braves qui le voulaient, une dernière expédition en l'honneur de Mélandre s'en était suivie. La mine de devas avait été vidée de ses créatures que Mélandre venait si souvent importuner. Leurs vies furent offertes en sacrifice, afin de renforcer l'esprit gardien, l'Ancêtre, que Mélandre était devenu.
Quant aux biens que Mélandre avait avec lui au moment de sa mort, et qui lui étaient caractéristiques, comme son défonceur, il était heureux que les Barbares, plutôt reclus, ne les virent circuler en ville! En suivant la piste des biens usurpés, cela mènerait sans doute une meute hostile aux responsables de la soudaine disparition de Mélandre!