Le crieur des nuits [Une histoire de clef]

Le crieur des nuits [Une histoire de clef]

Post by Zig - March 24, 2012 at 5:52 AM

Un guerrier, fort costaud, à l'armure fine en devas, armé jusqu'au dent, venait de faire son entrée dans le Coin Chaud. À en juger par son état lamentable, il venait de vivre une dure journée.

«J'ai fait une mauvaise rencontre... Dans le donjon rouge de la jungle... Un truc, il parlait de secrets et de clefs. J'ai dû fuir, c't'un vrai fou et j'étais seul. J'voulais juste des ingrédients pour une teinture après tout... J'allais pas risquer ma peau. Mais ouais, évitez l'endroit, il rôde.»

C'est à cet instant qu'un fermier bedonnant se leva.

«Rôde? J'ai un ami qui voyage beaucoup dans l'Nord-Est de Systéria, dans la grosse forêt plein de loups proche de l'eau. Il m'a dit qu'il se promenait quand il a senti le sol trembler sous ses pieds. Entre deux branches au loin, il a aperçu un géant de bois marcher et s'enfoncer dans le sol... Non, s'y cacher! Il était p'tête ivre aussi, il a un penchant pour la bière, mais moé j'le crois!»

Le fermer avait visiblement nourri la curiosité du guerrier. Ensemble, ils s'en allèrent vers les termes où ils eurent une très longue discussion sur les anomalies de Systéria du genre, comme pourquoi il n'y a qu'une seule toilette dans toute la ville...


Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - March 24, 2012 at 7:14 AM

Et une autre rumeur courait.

Que dès la reprise d'activité dans ces couloirs rouges des tréfonds de la jungle... deux barons et co-directeurs de la bibliothèque impériale seraient rentrés dare-dare, aussi vite que leur téléportation leur permettait, à la Bibliothèque. Là-bas, il auraient pris la peine de siffloter d'un air innocent. L'éveil de la "chose" aurait-il été de leur fait?


Post by Dhoquess,CP - March 24, 2012 at 8:15 AM

Dhoques n'avait pas entendu cette courte histoire au Coin chaud se jours là, mais comme le guerrier, le barde venait bien souvent en se lieu pour chasser des grands démons.

La première rencontre avec se gardien du secret et des clefs se passa plutôt mal. Ne pensa pas rencontrer une telle créature, le barde fut alors très surpris de voir cette créature immense foncer vers lui tête première cornes devant et épées aux mains. Le premier coup d'épée et le seul qu'il reçus propulsa le demi-elfe long derrière contre un mur.
Le pensant mort le monstre était simplement retourné et parti d'un pas très lourd.
La chance avait fait qu'une grande partie du coup avait été absorbée par une des arbalètes de Dhoques. Quelques instants plus tard, repoussant les morceaux d'arbalète, le barde s'en fut péniblement de cette endroit après un court sort de téléportation.

Il jura avoir sa vengeance, il reviendra un jour avec l'épée qui lavait mis au sol !!!


Post by Zig - March 24, 2012 at 9:07 AM

Les choses n'allaient pas en s'améliorant visiblement. Un paladin de l'Ordre, galopant fièrement sur son destrier orangé, fut vu entrer à toute allure dans la ville, un gigantesque monstre noir comme le charbon à ses trousses. La bête touffue et griffée avait lacéré nombreux citoyens sur son passage, en tuant même sur le coup. Imprégnée par la rage et les ténèbres, la créature avait poursuivit le membre de l'Ordre sur plusieurs mètres dans la moyenne-ville avant que le Thaarien change ses plans et ne quitte de nouveau la cité. À la fois repoussé par les forces Systériennes et assoiffé de sang, elle ne quitta pas sa cible des yeux et quitta les lieux à toute vitesse...

Une bête hostile rôdait.


Post by Domilixia Segal, AdC - March 24, 2012 at 9:41 PM

*La demi-elfe noire, après que Nathan eut été transporté à Ste-Élisa, alerta les mercenaires afin que toutes les grilles soient fermées. Cela valait sans doute mieux ainsi. *


Post by Zig - March 24, 2012 at 10:18 PM

Par le fait même, les rues furent nettoyées...


Post by Cassandre D'Estré, Cp - March 24, 2012 at 10:56 PM

Déjeuner en paix.

Une pluie fine et légère, comme le généreux climat systérien sait si bien les offrir à ses habitants habitués, humidifiait avec bonté ce début de matinée printanière. Protégée des ondes par une cape de fourrure épaisse, la femme menait sa monture d'une main douce mais ferme sur la route de la cité.

Les nouvelles voyageant plus lentement hors des enceintes fortifiées de la ville, les gens vivant en rase campagne ne se doutaient pas de la gravité de la situation. C'est pourquoi lors de son départ, l'aubergiste lui avait juste recommandé de se montrer prudente, une bête de la forêt s'était semble t'il par trop rapprochée des habitations. Rien de particulièrement effrayant pour l'ancienne érudite. Après tout, il ne s'agissait pas d'un démon des basses-fausses ou autres engeances dangereuses.

Un étrange calme baignait le port pourtant bruyant et empli de monde d’ordinaire. Ce qui n’était apparemment pas le cas, ce jour. L’unique authentique résident s’avérait être un chat errant jouant à poursuivre sa queue.

Sinon des mercenaires nerveux jetant des regards peu commode aux pass ….à la passante, au sourire amusé, sillonnaient les ruelles.
Et s’est s’interrogeant sur ce nouveau cas de destruction du monde tel que nous le connaissons par une ou des entités peu recommandables, que notre héroïne fort peu pressée se trouva aux Grandes Portes. Fermée pour l’occasion.

D’un mouvement souple, la jeune femme descend de sa monture puis attrape d’une main les rênes. Calmement, elle s’approche du militaire en faction. Son regard s’attardant au delà des barreaux de fer pour contempler les sombres marres pourpres, morceaux de chairs éparpillées sur une fort longue distance dans l’avenue centrale ainsi que le cortège de mouches et d’insectes se délectant de cette manne providentielle.

-\tPourquoi fermer les portes ?
-\tPour éviter que la créature n’entre.
-\tHum … vous êtes certain qu’elle n’est pas déjà entrée ? *** Tout en parlant elle désigne, nonchalamment d’une main parfaitement manucurée, la scène de carnage en arrière plan ***
-\tA vrai dire …. Nous ne savons pas s’il est encore en nos murs, voyez vous … pour le moment les rapports sur les évènements sont … ***silence ***’fin nous préférons garder fermer. Voila.
-\tJe vois. Puis-je entrer ?
-\tVous n’êtes pas une entité avide de sang et de massacre ? *D’ air sérieux et suspicieux le garde étudie la jeune femme devant lui. *
-\t… non ?
-\tAlors vous pouvez entrer. Nous n’avons pour le moment aucune consigne par empêcher les gens de franchir ces grilles.

C’est avec précaution qu’elle chemine dans les ruelles jonchées d’ossements et autres restes humains, l’odeur douçâtre s’en dégageant n’allait pas tarder à devenir suffocante et insupportablement nauséabonde.
Mais cela n’était pas son souci, ni l’insalubrité, ni les maladies risquant d’en découler. Elle se rendait au Coin Chaud pour déjeuner.
Non rien ne changeait vraiment en Systéria. Il s’agissait d’une journée somme toute banale en cet archipel.

(ps .. je sais je sais les rues sont nettoyées à présent... mais je vous assure elles ne l'étaient pas qd je suis passée pour trouver l'inspiration de ce texte ^^ chui passée avant le nettoyage,là !)


Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - March 25, 2012 at 12:21 AM

*La demoiselle délégua quelques colportes, pour aller nettoyer l'allée centrale, et le dispensaire Dusyel, où on retrouvait encore trainées de sang et entrailles éparses. Pas question, pour ceux mandatés par l'Association, de bâcler leur nettoyage. À force d'éponger cataclysme après cataclysme, on pourrait croire qu'ils pourraient avoir développé une certaine expertise... ! *


Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - March 25, 2012 at 7:30 AM

La demoiselle fut de passage, encore, pour remarquer les vastes étendues sanglantes. À un colporte assoupi sur sa serpillère, elle lança.

-Monsieur, vous n'êtes pas payé à rêvasser. Un peu d'action, que diable. Cette marée de sang compromet la santé publique. Activez vous : la place centrale, les rues principales, puis le dispensaire Dusyel. Dépêchez. Ou je vous montre la porte.

Serait-il possible pour un mj de deleter le sang qui s'étend en ville, principalement entre l'entrée de la ville, et le coin chaud. Merci.


Post by Mia,adm - March 25, 2012 at 9:06 AM

Mia avais voulu en savoir un peu plus sur les cadavres trouvés en journées jonchant, bredouilles et ensanglanté les rues des Systéria. Elle espérait bien savoir ce qui en était arrivés par simple mesure de précautions... Il fallait vérifier si les morts en questions avait été brûlés afin qu'aucun maléfice ne les abrites concernant le loup-garou.
Elle s'était donc informé auprès de d'autres mercenaires ainsi qu'auprès des cimetières de la ville...


Post by Gardtalang, ind - March 25, 2012 at 6:03 PM

Cela ne prit pas de temps avant que les échos du loup-garou parviennent jusqu'au camp des barbares. Le Colosse était en train de déchiqueter une bonne pièce de viande très saignante avec les autres gens peu civilisés autour du feu central du campement. On marmonait, on parlait fort et parfois on gueulait pour avoir raison de l'autre. C'était là une mince pause pour Gardtalang et ses barbares, car le scribe personnel du Mastodonte s'approcha. En continuant de mâché sans manière son morceau de chair, il le suivi des yeux pour porter attention sur lui.

Monsieur Gardtalang, semble-t-il que je ne pourrai plus accéder à la cité. Lui confie-t-il un peu à l'écart des autres occupés à prendre pour un ou l'autre alors que l'engueulade grimpait

Le géant-vert ne fit qu'un grognement mécontent en guise de réponse s'attendant de toute évidance à des explications. Ce que fit immédiatement son scribe.

La cité a fermée leur grille, car un danger semble courrir près des murs. On parle d'une bête à moitié humaine et moitié loup.

Pour une des rare fois dans sa relation avec le Colosse, Teemoté hésita à poursuivre. Mais se décida de continuer. Aussi bien faire preuve de franchise avec le Colosse que d'hypocrésie ce qu'il détestait tout autant que la faiblesse peut-être.

Et hum.. je … je crains pour ma sécurité à me promener d’ici à la cité tout seul.

Une fois dit, le scribe pinça les lèvres, inquiet de la réaction du Colosse à ses mots. Ils étaient amis depuis bien des années maintenant mais un doute planait.

Combat! Combat! Combat! Combat! Criait une bonne partie des barbares alors que deux d’entre eux voulaient régler leur différent par une bataille. L’Orque le va les yeux sur Grasdur et Kangiskan qui s’étaient lever solutionner leur problème par la violence.

L’Orque prit une bonne inspiration…
ASSEZ! Son intervention fut si forte qu’elle résonna dans le campement. Impossible de la manquer. Pendant ce temps, Teemoté, toujours incertain, se tenait un peu plus à l’écart. Lorqu’il eu l’attention de tous, il se leva, fini sa pièce de viande d’un dernier coup de canine jaunie et se mit à parler.

Vaerdon nous lance un défi! Encore une fois, il nous jugera et séparera les faibles des plus forts. Il est temps de lui montrer que nous sommes les plus fort.

À ses mots, il lança un regard sévère à son scribe qui tentait tant bien que mal de ne pas exprimer de la crainte.

Une bête rôde dans les parages de la cité. Nous allons la traquer comme un animal. Et lorsque nous l’aurons tué, nous aurons faim et nous en feront notre festin! Mmaaarrrrrrgggggg!

Galvanisé par ce petit discours, les deux barbares mettèrent leur différent de côté. La chasse était ouverte! Ensuite de quoi, l’Orque se tournait vers son scribe alors que les autres se dépêchèrent d’aller chercher leur affaire dans leur tente respective.

Toi, tu viens avec nous. Le ton ne laissait aucunement place à la négociation…

Mais monsieur Gardtalang, je ne sais pas combattre….

Si tu ne surmonte pas ta faiblesse, Vaerdon ne te sera pas favorable. Cette bête te mangera… C’est alors qu’il prit une dague d’orque qui pouvait facilement se comparer à une épée courte d’humain. C’est ça ou c’est nous qui la mangeons.

Après quoi l’Orque parti à son tour de son pas lourd et lent pour se préparer. Son fidèle scribe restait là en tenant maladroitement son épée. Jamais de sa vie il pensait qu’il devrait se battre. Il était qu’un intellectuel. Néanmoins, il n’était pas seul dans ce combat. Gardtalang mobilisait une partie de la tribu. Ce que tentait le vétéran de guerre n’était ni plus ni moins de forcer la main à son scribe pour affronter sa peur. Lorsqu’ils auront fait couler le sang ensemble, parions que rien ne pourra dissocier tous les deux.
La chasse allait-elle être concluante? On n’en sait rien, un chasseur ne peut pas tuer à tout coup. Mais la saison ne faisait que commencer…


Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - March 25, 2012 at 6:21 PM

Recherches
Car l'érudition sert à quelque chose au bout du compte...

La demoiselle regagna sa place à la bibliothèque, après retour en ville du Gardien Ekundil et d'elle-même, suite à une expédition que certains diraient risqués, pour escorter -à pied, et en pleine nuit- une femme altérée par la créature qui, ostensiblement, espérait voir ses accompagnateurs attaqués. Au petit jour, ils avaient été déranger le sommeil d'un reptalon pour piller, de son trésor, quelques objets en argent, en se désintéressant pourtant de l'or.

La jeune femme se plongea dans un lot d'ouvrages, poussiéreux et écornés.

Sporadiquement, il lui venait de prendre quelques notes. Des extraits choisis de ces vieux grimoires, qui seraient respectivement envoyées à la soldate Mia et au chevalier Ekundil.

Mademoiselle Mia, Monsieur Ekundil.

Voici quelques bribes issues des légendes connues de nos archives. Il faut les considérer pour ce qu'elles sont, des légendes. Mais peut-être y trouverons-nous un fond de vérité, et quelques solutions.

Lycanthropes.

"...Le pouvoir de transformer les autres en loups et en bêtes sauvages par une malédiction est attribué à certains sorciers, mais aussi à des démons et à Yagshull lui-même. La lycanthropie pourrait être la résultante d'un châtiment divin... Il s'agit, en tous les cas, d'une malédiction difficile à lever ou révoquer, les sortilèges communs n'y suffisant pas. "

"... Les suppots de Yaghsull exercent un pouvoir particulier sur les loups, et certains d'entre eux prennent une forme de loup ou de cerbère sur une base volontaire. Les méthodes pour ces rituels de métamorphoses listées dans les légendes sont variés : il peut s'agir de s'enduire d'onguents, de se parer d'attributs de peaux de loups ou d'hommes, de dévorer la cervelle d'un loup géant, de boire l'eau de pluie accumulée dans l'empreinte des loups, ou d'emprunter à l'avance le mode de vie de ces bêtes. "

"... Cette créature honnit Thaar, et ne pouvant l'atteindre directement, il reporte sa colère sur les créatures qu'il veillerait, les hommes."

"... Par la morsure, une griffure, ou toute autre blessure, la contamination serait possible."

"...Les créatures maudites mordront d'autres hommes, autrefois leurs pairs, afin de les maudire à leur tour. La malédiction pèsera alors sur eux de tout leurs poids, et alors ils dévoreront vifs ceux qui autrefois étaient des leurs...."

"... Aucun remède clair n'est recensé"

"... Ces créatures craindraient le pouvoir divin de Thaar, et les objets qui en sont bénis. De même, l'argent serait à même de leur infliger des blessures plus efficaces."

Le cerbère

"Ce chien à trois tête figure souvent dans les représentations et les mythes comme étant le gardien des enfers de Yagshull. Sa salive, selon les légendes, serait empoisonnée. "

*La demoiselle, après les heures adéquates de recherche et de rédaction, confia les deux copies du documents à un coursier. L'une parvint à la caserne. La seconde, au temple. *


Post by Zig - March 27, 2012 at 12:31 AM

Des aventuriers avaient lancé un assaut sur le monstre. Ils étaient revenu bredouilles et blessés. Ceci dit, on pouvait lire dans leur regard qu'ils avaient découvert quelque chose...

Un des points faibles? Une entrée secrète? Un artéfact? La chasse aux réponses était ouverte.


Post by Zig - March 27, 2012 at 12:58 AM

Et la provocation eut son effet. Pris de rage, le monstre s'était jeté sur sa cible la plus proche: le monastère. Nombreux moines et paladins avaient réussi à trouver refuge en ville grâce à l'intervention rapide d'un paladin, d'autres ont été moins chanceux. Le sang des victimes reposait sur les dalles de pierre de l'antre des prières et les nouveaux maudits à la peau velue de noir à St-Élisa.

Le nombre de contaminé augmentait considérablement événement après événement.


Post by Sid d'Orcastel, OdS - March 27, 2012 at 1:26 AM

Parmis les nombreux bléssés emportés d'urgence vers l'hopital Ste-Eliza, un paladin dans l'épuisement le plus total se fit aussi admettre dans l'établissement. Il semblait ne pas avoir de blessures grave mais semble avoir combattu jusqu'à la limite de ses forces et restait inconscient dans un des lits fournis par l'hopital.

'L.. La lumière.. la lumière... soleil...'
Là furent les seules parole que les infirmiers qui se sont occupé du paladin puirent tirer de celui-ci.
Après que plusieurs moines remplirent les lits de Saite-Elisa, une petite expédition prit lieu pour découvrir avec effroi le monastère au mileu des bois complètement sacagé et en morceau. Les quelques survivants qui furent témoin du massacre parlait d'un loup énorme à trois têtes, des récits presque tirés de l'imagination d'un fou.


Post by Okum AkFrur EkUndil, Ods - March 27, 2012 at 3:05 AM

Épée d’argent

Un groupe parlait en plein milieu de la rue près du coin chaud. Les passants pouvaient comprendre que c’était au sujet de la bête.
Les rumeurs, les histoires et les légendes étaient remis sur table. Il fallait trouver qu’est-ce que c’est ? et quel est sont point faible? Plusieurs idées étaient ressortis du lots.

La première idée fut l’argent. C'est alors que le Chevalier-Gardien Ekundil et la Baronne Selaquii prirent le chemin de l’antre d’un Reptalon. Leurs antres sont réputé pour contenir de grand trésor.
Le duo écartèrent le reptile relativement facilement. Ils purent ensuite se mettre à la recherche d’urnes, gobelet, coupe, et bijoux en argent.

Le nain prit la route pour cher lui, il débuta par faire fondre l’argent en ligots. Le métal étant de base très moue, il décida de faire un alliage d’Argent et d’acier. Les lingots prenaient forme lentement, l’Argent et l’acier s’emmêlait pour venir faire des lingots presqu’aussi blanc que le lumercas.
La lame serait de type Musareche pour la légèreté et la précision qu’elle peu avoir. Il passa quelques heures à la confection de l’alliage et une autre partie de la journée sur la lame.
Il s’assura du balancement entre la garde et la lame et il aiguisa la pointe ainsi que le tranchant.
Le forgeron ajouta un peu de décoration pour en faire une pièce noble et utile. Il plaqua de l’argent pure sur la Garde et y incrusta des morceaux d’ambre.

Il ne suffirait plus qu’à essayer si bel et bien, l’argent affecterais la bête.

[...]

Le nain entendu parler du massacre du monastère. Il était donc prêt a détruire cette bête. C'était une attaque envers Thaar lui-même que le loup avait fait. Et les bras de Thaar répondraient durement!


Post by Shandri Eäm'Arylth, OdS - March 27, 2012 at 8:49 AM

Puisque la situation devenait de plus en plus dangereuse pour les citoyens, le Saint Ordre avait agit rapidement. Le Temple du Quartier Sacré, la Cathédrale de la Moyenne-Ville, la chapelle de la Basse-Ville ainsi que l’Hôpital Générale de la Basse-ville -Non, ils n'avaient toujours pas déménagé le local- ouvraient leur porte pour les citoyens non infectés souhaitant se réfugier.

Évidemment, nombreux paladins et prêtres gardaient les endroits pour repousser les éventuelles menaces, et des tests sanguins étaient effectués pour éviter l'intégration des contaminés dans la place.

Plusieurs racontaient que la contamination était sans doute un coup monté de Demoiselle Eäm'Arylth et de l'ancienne marquise Taur'Amandil pour sauver l'École de la Basse-Ville.


Post by Shérazade Al'Kazar, AdM - March 27, 2012 at 12:19 PM

L'Armée des Mercenaires proposait également un refuge dans sa Caserne, qui avait un chemin privilégié vers le Fort Armstrong où une partie de la Moyenne-Ville tiendrait aisément. De temps à autre, des mercenaires grimpaient sur les murailles, armés d'arc et de flèches, d'autres tentaient de repousser les immondices qui se pressaient aux portes principales et chaque fois, ils revenaient moins nombreux et épuisés.


Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - March 27, 2012 at 7:36 PM

*De nouvelles affichettes, gracieuseté de l'Association, ornaient désormais les murs. *

Citoyens, citoyennes.

Suite à une nouvelle brèche dans les défenses de la ville et en vertu de la possible présence d'infectés dans les enceintes, nous vous invitons à rejoindre la Caserne Mercenaire de la Moyenne-Ville.

Ou

Si vous en êtes dans l'incapacité, le Manoir d'Orbrillant, prêt à accueillir les réfugiés.

En cas d'assaut critique sur ces lieux, des évacuations vers d'autres iles exemptes de ces créatures pourront avoir lieu depuis ces points de ralliement.

Si vous êtes un combattant, dotez vous d'une arme en alliage d'argent, métal qui est capable de blesser la créature, et peut la repousser. Nous vous invitons toutefois à éviter toute bravade, la moindre blessure pouvant être infectieuse.

L'Association des Commerçants.


Post by Kanju, AdC - March 27, 2012 at 10:34 PM

En ville, toujours assise sur les épaules de son inséparable ami mécanique fraîchement réparé, Kanju scrutait les alentours, la ville étant devenue tranquille et, par ce fait, horriblement ennuyante. Sans doute à cause de la "bestiole" qui laissait traîné des membres mutilés devant l'écurie de l'Armée, comme les bras qu'avait vu la verte. Les pas de Karaf résonnaient dans les rues quasi-désertes, il n'y avait plus rien d'autre à faire que bricoler deux-trois trucs pour tuer le temps. Sur ce, Kanju dirigea son golem vers son domicile, les grosses mains mécaniques prêtes à étrangler la moindre bête à fourrure grognant avec de la bave aux lèvres, même si sa créatrice n'avait vraiment aucune idée de la puissance de la bête qui semait la terreur en ville.


Post by Elazul d'Ambrefeu, OdS - March 28, 2012 at 12:31 AM

Dans la tumulte du déchirement d’un nouveau désastre - le troisième, déjà, de l’ecclésiaste encore nouvellement arrivé en la cité mère de l’île-empire -, il se fraya un chemin entre les fuyards désemparés et les parents désespérés à la recherche de leurs enfants. Sa constitution fragile s’avéra finalement être un atout, lui permettant de glisser dans la foule paniquée des rues de la basse-ville, à défaut de lui offrir la moindre survivabilité s’il devenait victime d’une attaque. Sur son visage, la candeur sereine de l’enfant dont il avait l’air demeurait et, bien à son habitude, mais cette fois de circonstance, son regard saphir était empreint de tristesse.

Le jeune prêtre fit finalement son entrée dans la chapelle de la basse-ville où trop de gens s’entassaient pour ce que les lieux pouvaient offrir. "Heureusement", certains avaient perdu des membres et certaines familles avaient abruptement été plongées dans le deuil par la mort de l’un des leurs, réduisant l’espace requis. L’odeur oppressante de la mort et du sang des plaies ouvertes vint flotter autour de lui et l’intoxiquer. Les cris et les pleurs diffusant la pure détresse des gens amassés dans l’exigu lieu de prière s’élevaient dans un orchestre lugubre. Il sentit sa vision se brouiller un bref instant, alors qu’il crut perdre de pied, étourdit par la pesanteur de la souffrance à laquelle il était à nouveau concentré.

« Mon fils! Vite! J’ai besoin de soutien par ici! », s’éleva la voix rauque d’un sanctifiant d’un certain âge, dont la robe immaculée était à présent teintée d’un rouge clair et encore humide.

Ses longs cils s’entrechoquèrent lorsque ses yeux se fermèrent, enivré par le supplice accablant des citoyens autour de lui. Son regard maussade se posa à nouveau sur la pièce, à peine un instant plus tard. Il se dépêcha ensuite d’apporter des compresses à un prêtre qui tentait – en vain, certainement – d’arrêter une hémorragie. Puis, lorsqu’une femme des fermes avoisinants la basse-ville arriva en hurlant sa douleur, le bras macéré par des dents canines, des paladins s’assurèrent avec célérité que la plaie venait d’un simple loup et qu’elle n’était pas la conséquence d’un vecteur de contamination.

L’androgyne délicat s’installa prestement, ensuite, près du lambeau de chair irrécupérable de la nouvelle veuve et amputa ce qui restait sans jamais que l’ingénuité ne quitte ses traits, ligaturant les artères à l’aide de méthodes archaïques, mais efficaces en l’espèce. Il vaqua à ce genre de tâches toutes la nuit, jusqu’à être couvert de sang séché et jusqu’à ce que ses traits pourtant juvéniles paraissent fatigués malgré ses efforts pour le dissimuler.

Et même à ce moment, il continua d’assister de son mieux. Silencieusement, dans son intérieur, il priait férocement pour que la Lumière Éternelle chasse le Malin s’abattant avec redondance sur la ville sombrement maudite dans laquelle il habitait désormais. Il offrit un sourire qui, quoi que laborieux et faisant contraste avec ses yeux accablés, était d’une grande sincérité à la prochaine personne qui vint quérir son aide.


Lorsqu’il eut finalement un répit – ou tout du moins lorsque cessèrent d’affluer les victimes et que les réfugiés trouvèrent un semblant de sommeil ponctué de cauchemars, les attaques semblant se produire par vagues - il fit le tour de la ville et s’employa, avec une poignée de vaillants volontaires, à ramasser quelques corps défigurés et arrachés précipitamment à la vie avec cruauté. Avec leur aide et dans le but avoué d’enrayer le risque de pandémie, il mit des hommes en terre et guida quelques âmes égarées vers la Lumière Éternelle. Tenant à peine debout, sa prière était tout de même empreinte de la même ferveur que toutes les autres. Lorsqu'il eut terminé et fut laissé seul, épuisé, il se sentit défaillir à nouveau.

« Vite, mon frère! Les loups ont attaqué une autre ferme, j’ai besoin de votre aide », cria de la rue un paladin armuré et encore sale des combats menés toute la nuit, sans arrêter son pas effréné.

*Et le clérical se dépêcha de le rejoindre, trouvant la force d’être ému pour ce nouvel élan de calamité. *


Post by Claudius Corvus, CP - March 28, 2012 at 3:15 AM

Tard dans la nuit, entre les hurlements des loups et les cris désespéré rapellant le triste sort de quelque citoyen une lueur vint illuminer le quartier Pourpre. D'abord une simple étoile qui brillait plus dense que toute les étoiles du ciel. Puis une douce lueur, comme un voile délicat, comme de la peinture que l'on verserait sur un globe, vint descendre du sommet. Si quelque curieux venait se frotter au dôme, une force, magnétique les empêchaient d'avancé. Une force désagréable qui laissait comme un frisson statique et les poils dressés chez les plus curieux.

La moyenne-ville, bercé d'une aura bleuté était maintenant physiquement séparé de son quartier voisin. Les temps étaient décidément très sombre.


Post by Zig - March 28, 2012 at 5:35 AM

Un premier affront officiel fut fait aux fermes. Le nombre de contaminés sur les lieux a grandement diminué et attisé la méfiance des loups. Les Systériens avaient des armes et des plans, était-ce le début de leur réussite?


Post by Setsuko Maeda, Ind - March 28, 2012 at 6:00 AM

La jeune fille, transportée avec les autres boursiers jusqu'à la caserne, n'y avait trouvé que deux jumelles t'sen bien perplexes quant aux éventuelles mesures d'évacuation. Tant et si bien que toutes les trois T'sen, les identiques et la jeunette, se retrouvèrent au Coin Chaud. Bâtiment qui fut pris dans la tourmente d'un assaut.

Les événements et leur tumulte fut laissé derrière, un court moment.

Un terrible assaut avait laissé la Caserne des Mercenaires de la Moyenne Ville affaiblie. Le nombre des contaminés en moyenne ville s'étaient multipliés. À l'extérieur même des enceintes, l'agitation se décuplait. Les combattant y étaient appelés, tandis qu'Evelyn et Setsuko accueillaient seules un cadeau-surprise bien déplaisant, à la Caserne. Un infecté, baillonné et ligoté, qui prit le chemin des geoles.


Tumulte

Confusion

Inquiétude

Les hurlements des loups devenaient plus forts.

Kenji qui court.

Kenji qui l'étreint.

Kenji qui tombe.

Tombe, et se transforme.

Kenji, la bête féroce.

Les grognements, le sang, et les torrents de larmes, tout se confond.

Un effondrement. Les grilles des geoles qui s'enfoncent. Les murs de la caserne compromis. Et la bête géante sur le toit.

On l'empoigne par le bras. Le prêtre androgyne la tracte, ses poumons semblent prendre feu. À bout de souffle, elle découvre la cathédrale. Evelyn, Elazul et l'Évêque échangent.

Les autres? Ils ont perdu, comme dirait Evelyn. Ils ont rejoint l'autre camp. Elle les écoute, réplique parfois, mais tout bouillonne, tout bourdonne. Une bête rugit en elle, plus profondément que les loups, là-dehors. Elle a perdu Kenji. Celui avec qui elle avait juré de ne pas se retrouvé séparé. Kenji, qui lui avait promis de ne pas l'abandonner.

Un portail.

Elle s'y engouffre, suivie de près par le prêtre. Qu'importe s'il était de l'Ordre. Malgré toute la méfiance envers les capes blanches qu'avait autrefois invoquée son père. Au moins, elle n'était pas complètement seule.

Le soir, elle pleure tout son saoul, dans la literie teinte de pourpre du camp de fortune de l'Ile-aux-Orcs. Elle serre le petit arc confié par Evelyn. Demain, elle suivrait les recommandations d'Elazul. Elle se montrerait forte. Elle le deviendrait, pour sauver son frère. Mais cette nuit, elle n'était plus qu'une enfant égarée, orpheline, et perdue.


Post by Lidenbrock, AdC - March 28, 2012 at 6:01 AM

Quelque part ailleur en Systéria, un homme semblait continué son travail quotidien, sans trop se soucié de la tempête qui fesait rage. Après tout, on disait bien qu'il y avait le beau temps après la pluie ?


Post by Zig - March 28, 2012 at 7:29 AM

Certains citoyens ont été évacué sur l'île des orcs... D'autres suivaient les appels de Cyriel et fuyaient vers le Fort Armstrong. Lentement, mais sûrement, la ville perdait ses citoyens au profit de valeureux et courageux guerriers.


Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - March 28, 2012 at 7:40 AM

Une inspection en règle s'ensuivrait, pour chacun des citoyens admis. Point de pudeur dans la nécessité. Un soldat et une soldate, rompus à la médecine, sondaient les corps de chaque réfugiés du regard -derrière des rideaux soigneusement disposés- afin de s'assurer de n'y trouver ni griffure, ni morsure.

Si c'était le cas, ces réfugiés n'étaient pas alloués à quitter Systéria. Dans le cas contraire, ils pouvaient procéder, chargés de leurs maigres bagages et des quelques ressources qu'ils emportaient.

Ensuite, et seulement ensuite, les citoyens pouvaient procéder au portail situé dans la cour intérieure de la caserne.

À leur arrivée, les citoyens passeraient les lourdes grilles d'acier bardées d'argent qu'aurait préparé Lidenbrock, pour enfin déboucher sur l'Ile du Fort Armstrong.


Post by Sid d'Orcastel, OdS - March 28, 2012 at 7:55 AM

La cité était en sang. Les grilles de la Basse-Ville avaient cédées, le pont de la Basse fut dans l'obligation d'être détruit. La Moyenne-Ville était un champs de bataille. Le quartier de la Confrérie Poupre fut entouré d'un champs de force impénatrable, mais par moyen magique, qu'il soit pour en entrer ou sortir. Un regroupement de survivant s'étaient réfugiés dans la quartier de l'Ordre du Soleil, le temple étant devenant un fort commun à tous survivants. Le pont séparant la moyenne-ville et le quartier de l'Ordre fut bientot une véritable forteresse, le seul passage entre le chaos et le reste des survivants...


Post by Esmeral, Adc - March 28, 2012 at 12:49 PM

L'alchimiste avait fait l'ermite dans son laboratoire depuis un moment, a tel point qu'il n'était en rien au courant de la situation. C'est ainsi qu'il sortit de son laboratoire en ce splendide après midi pour allé acheter quelques réactifs.

Étrangement les rues étaient calmes, beaucoup trop calme... ainsi que son état endormis ne lui permettait pas de remarquer quelques détails inquiétants comme, tache de sang, tripes étalé sur le sol, cadavres ici et là... ou encore loup garou qui dévoré un quelconque tonneaux au bout de la rue.

Pénétrant dans son magasin habituel pour récupérer quelques fioles neuves destinés a divers potions il entendit dans l'arrière boutique un bruit étrange, un bruit brutal, comme si une explosion avait eu lieu. En un sourire l'alchimiste y alla pensant que son fournisseur avait eu quelque soucis avec deux trois fioles mais néanmoins en pénétrant dans la cave sombre a peine pu t'il dire

"Hey ca va ?"

Que des yeux rouges et une masse importante tourna la tête vers lui et se précipita d'une telle rapidité que s'en était effrayant.

"Ho put...." "Rel Por !"

L’alchimiste eu le réflexe de survie de dire ses paroles qu'a peine l'endroit ou il en était partit fut mis en lambeau par un coup de patte de la bête. Téléporté devant la porte il sortit dans la ruelle et aperçu quelques autres loups garous non qui furent attiré par le récent bruhaha ainsi que le crie de l’alchimiste dut à l'incantation express.

Le sang de l'alchimiste ne fit qu'un tour, une dizaine de potion d'explosion sortirent des manches de l'alchimistes ainsi que plusieurs "Rel Por !" gageons qu'esmeral avait prévu tout un système de défense en cas d'attaque invoulu, après tout ce n'était pas un paranoïaque pour rien !

Double d'illusion, téléportation à courte distance, potion d'explosion, feux d'artifice, tout fut mit en oeuvre pour distraire. L'alchimiste bu les meilleurs potions de force et d'agilité pour ce sortir de ce traquenard ainsi que "sniffer" une poudre bien particulière.

"Pourquoi personne ne m'a prévenu bor...!" dit il entre temps actions farfelues visant simplement a lui faire gagner du temps et à survivre. Sont dernier Rel Por le conduisit dans une impasse, il était à bout de souffle, il en avait assez de ce petit.

Les bêtes s’approchèrent de lui pas a pas mais il n'avait pas peur, non, pourquoi aurait il peur de ca.

"Bon, ca suffit."

"Vas Rel Por. " dit il en lancant une potion d'explosion en l'air

L’alchimiste s'envola dans un murmure et laisse derrière lui un petit tas de potions d'explosions, 5 reliées entre elles, qui explosèrent une fois la potion retombé dessus.

Plus de reactifs, fatigué, l'alchimiste était bloqué dans son laboratoire.


Post by Cassandre D'Estré, Cp - March 28, 2012 at 2:30 PM

Au coin du feu.
Si les loups sont des citadins accomplis autant préférer la campagne.

Confortablement installée dans un fauteuil près de la cheminée de l'auberge du chien qui dort. La jeune femme, tout en lisant un ouvrage, écoutait d'une oreille distraite les discussions des habitués.

- Toute la ville que je te dis. Tous bouffés ou devenu des bêtes ...
- Tu racontes n'importe quoi Labril, parait qu'ils sont tous parti sur une île.
- Pour ma part tant que ces bestiaux préfèrent la ville à la compagne.....

Redressant légèrement la tête vers les trois hommes.

- Tant qu'ils auront de quoi à se nourrir ils profiterons de la cité. Ensuite si nul ne les arrête et qu'ils vident la ville...

Un sourire froid se dessine sur les lèvres de la visiteuse, son étrange regard posé sur ses interlocuteurs elle laisse le silence s'installer et la compréhension cheminé dans leur esprit. Les changements d'expressions de leurs visages étant bien plus éloquent que des mots.

- Vous pensez que ....
- Je dis qu'il vaut mieux prévenir que guérir. Sur ce je vous souhaite une bien agréable nuit messieurs.

Refermant son ouvrage d'un mouvement nonchalant, elle se redresse et se dirige calmement vers les étages supérieurs de l'auberge.


Post by Asphaar Meliamne, AdM - March 28, 2012 at 5:16 PM

C'était officiel, le fort armstrong était ouvert à tous désormais. Les mercenaires invitaient tout les citoyens à venir s'y réfugier au plus vite. Toute les mesures de sécurité avaient été employés. La caserne grouillait de mercenaire en arme, suite à l'attaque surprise. Le Général avait posté des hommes absoluement partout autour de la caserne, à l'intérieur et même à l'extérieur de celle-ci. Aucun loup ne saurait passer, sauf le plus gros bien entendu.

Chaque citoyen était inspecté par les médecins avant d'avoir accès au fort, afin d'éviter qu'un infecté puisse se rendre au fort. Des grillages forgés dans un alliage de fer et d'argent avaient été instalé pour protéger le portail qui mène au fort. Les mercenaires protègeraient cet accès de leur vie si il le fallait. Une chose était certaine, aucun d'eux n'allaient se rendre sans combattre.


Post by Okum AkFrur EkUndil, Ods - March 28, 2012 at 5:35 PM

Les Paladins défendaient quand a eux leur Quartier jusqu'à maintenant protégé du Fléau. Les citoyens sont amener par quelques troupes dirigé par le Gardien Ekundil. Une dizaine de paladins bien armé et a l’affût.Ils allaient en moyenne pour récupéré les citoyens et les apporter au temple.

Là , un portail était érigé pour l'île Orque. Déjà des centaines de personnes y étaient en sûreté.

Quelques mercenaires trop loin de la Caserne portaient leurs aide aux paladins et cela va s'en dire, un contingent de Paladins arriva à la Caserne. Ils trouvèrent le Général et seront sous ses ordres.

L'armée et l'ordre main dans la main? cela serait alors une grande première!


Post by Erkha Delile, AdM - March 28, 2012 at 5:40 PM

Armurée, la sergente verte avançait prudemment dans les rues, ramenant elle-même quelques citoyens pour l'évacuation. Évidemment, elle avait certaines craintes concernant son fils mais elle ne pouvait que se fier sur l'Ordre pour le garder loin des griffes des lycanthropes. Pour le moment, elle ne pouvait que faire son travail et protéger les citoyens jusqu'à ce qu'ils puissent être évacués. Avec de la chance, si un monstre se présentait, ses crocs ne passeraient peut-être pas outre son armure.


Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - March 28, 2012 at 8:34 PM

La demoiselle avait mis bien des efforts à dénicher certains réfugiés de l'Association.

Mais... surtout, à ravitailler le Fort Armstrong, avant qu'il ne soit trop tard.

On découvrirait, devant la salle commune, un gros coffret plein de nourriture.
Un second coffret, plein d'objets en argent prêts à être fondus.
Et un troisième, plein d'outils divers et variés, ainsi que d'un peu de minerais.


Post by Lidenbrock, AdC - March 28, 2012 at 10:11 PM

Le forgeron pour sa part s'en tenait qu'à sa seule utilité, c'est-à-dire de fabriquer les fameuses grilles et portes d'argent qu'on lui avait ordonné.


Post by Myloran Daratia, CP - March 29, 2012 at 2:16 AM

Le Navarque parcourait la ville sans relâche et ne faisait que des allés-retours entre le fort Armstrong et Systéria pour ramener, après contrôle, toutes les personnes saines qu'il trouvait.


Post by Okum AkFrur EkUndil, Ods - March 29, 2012 at 2:57 AM

Le nain paladin avait un nouveau contrat. Il fabriqua quelques piques et des clôtures en acier. Il vint y plaqué quelques morceaux d'argent.

A l'aide du forgerons du Quartier, il put faire dans la journée pour couvrir le pont. Dans les jours a venir ils feront d'autre piques et barricade pour mettre près de l'eau qui sépare les deux quartiers.

Nous n'étions jamais suffisamment prudent.


Post by Ex-Lumina - March 29, 2012 at 3:02 AM

Le nain paladin avait un nouveau contrat. Il fabriqua quelques piques et des clôtures en acier. Il vint y plaqué quelques morceaux d'argent.

A l'aide du forgerons du Quartier, il put faire dans la journée pour couvrir le pont. Dans les jours a venir ils feront d'autre piques et barricade pour mettre près de l'eau qui sépare les deux quartiers.

Nous n'étions jamais suffisamment prudent.

Il faudrait néanmoins beaucoup de métal pour y arriver. L'Association des commenrçants avait eu à en fournir une quantité importante pour des constructions similaires.


Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - March 29, 2012 at 5:22 AM

Le Manoir d'Orbrillant s'était pratiquement vidé de ses artisans.

Le Coin Chaud lui-même était déserté par Nicolas, qui préférait le Fort Armstrong à son périlleux établissement. Peut-être, grâce à cet exil, aurait-il plus longue vie que ses prédécesseurs.

Les archivistes avaient rejoints le Fort, portant des copies de différents ouvrages. Si Systéria tombait, le savoir ne serait donc pas perdu. Un fatras de livres s'accumula donc dans la chambrette de la demoiselle Selaquii, qui vivait là comme à Systéria, entourée de livres en tous genres, jamais bien loin de la connaissance.

Des ressources s'accumulaient. Un portail magique avait fait émerger une flopée de moutons, qui s'étaient bousculés derrière les grilles d'argent après la dissipation du portail, jusqu'à rejoindre l'enclos, guidés par un chien de berger.

On racontait également que les banquiers des Thermes, qui logeaient près de la bibliothèque, auraient rejoint l'évacuation vers le Fort Armstrong. Y ouvriraient-ils une banque, alors, au grand plaisir des exilés?


Post by Myloran Daratia, CP - March 29, 2012 at 7:38 AM

Mystique et le Navarque Daratia avaient réussi a se faufiler dans le quartier de l'Assemblée druidique jusqu'aux réserves de ceux-ci, les vidant ainsi vers le Fort Armstrong.


Post by Myloran Daratia, CP - March 29, 2012 at 8:55 AM

Un Spécimen de contaminé avait été capturer et mené a l'ïle prison ou un transfère attendait pour que la Confrérie Pourpre débute les recherches d'un antidote sur un spécimen vivant.


Post by Nao Nyano, Ind - March 29, 2012 at 2:37 PM

Depuis son arrivée dans la cité, Nao avait arpenté les rues dans l'espoir de reconnaître un visage, effleurant les murs de pierre du bout des doigts au passage, observant longuement les rues et les allées, tentant de rattraper des brides de souvenir qui semblaient s’évaporer dès qu’elle avait l’impression de reconnaître quelqu’un.

Au début, elle avait lu les affiches au sujet du danger qui menaçait la ville, mais son arrivée récente en ville avait fait en sorte qu’elle ne s’était pas vraiment sentie concernée. C’était une grande ville après tout.

Cette journée là, elle avait suivi une alléchante odeur de viande grillée afin de satisfaire son estomac qui criait famine, sans regarder vraiment où elle allait.

C’était il y a quelques jours et les murmures allaient encore bon train dans l'auberge où elle avait trouvé refuge, mais elle était si absorbée par son propre malheur, et par son repas, qu'elle n'y prêta pas vraiment attention. Pour son grand malheur, elle ne sût pas qu’il y avait une évacuation.

Après des heures d’errance, elle voulut repartir du quartier pourpre, mais elle se heurta à des barrières lumineuses et ce à toutes les sorties qu’elle trouva. Elle avait été faite prisonnière dans ce quartier! Un peu étonnée par un tel déploiement, elle s’intéressa aux dernières affiches, collées par-dessus les anciennes, et comprit alors pourquoi la ville était si silencieuse autour d’elle.

Quelle ironie, alors qu’elle tentait de fuir sa solitude, elle était maintenant plus seule que jamais.


Post by 慈禧, Ind - March 29, 2012 at 2:52 PM

*Quant à Cixi, elle s'était directement réfugiée à la caserne. Terrifiée, le visage pâle. Elle avait trouvé un coin où fermer les yeux, se boucher les oreilles, se terrer dans l'ombre et craindre, craindre le pire. Petite et roulée en boule, personne n'avait fait attention à elle entre deux immenses caisses de matériel. Et pourtant, si bien cachée, malgré sa volonté à ne rien entendre, ne rien voir, elle devinait l'horreur. *


Post by Okum AkFrur EkUndil, Ods - March 29, 2012 at 6:19 PM

Les troupes battaient constamment les loups sur le pont. La fatigue commençait a prendre sur la plupart. Bien que les paladins faisaient alternance au pont et en patrouille, la nuit interminable pesait lourdement sur le moral des troupes.

Le nain avait prit quelques heures de repos, mais a son réveil tout était encore noir. La lumière, la chaleur et les bienfait du soleil manquait gravement a plusieurs.

Le nain, au vu de sa grandeur, grimpa sur sa monture. Le rassemblement avait été demander près du pont. Les paladins et quelques prêtes du clergé avaient été appeler devant le Gardien. Il éleva la voix caverneuse qu'il avait dans une force de poumon que rarement il avait fait. Il brandit une épée, une sainte relique en haut de sa tête puis il dit:

Mes frères, mes soeurs!

En ces jours noires nous sommes réunis. Les temps dure forge notre caractère, frappe a la porte de note patience et c'est a nous de monter le bouclier des Vertus. Nous défendrons la ville quoi qu'il en coûte. Sous le regard du Divin croisé nous vaincrons notre ennemi. Notre ennemi est fort! et très rapide! mais il n'a pas notre courage et notre conviction!

Que la noirceur soit vaincue par la sainte lumière!

Brandissez vos armes Paladins! Soyez fort! soyez brave! ne perdez pas Espoir!
Par le feu et l'argent notre ennemi sera vaincu!
Par notre foi et notre volonté notre ennemi sera intimidé!

Avec moi Paladins! Citons la prière de la Victoire!

*C'est alors que tous en coeur, les paladins et le clergé se mirent a prier. *

«Une armée pour te servir,
Un clergé pour répandre la Foi
Son bouclier pour défendre l'innocent,
Sa lame pour punir l'infidèle,
Puisses tu éclairer nos destins de ta divine lumière.
Force et Honneur.»

Les paladins firent le signe de la croix sur leur torse puis reprirent leur boulot. Ce n'était pas grand chose de la part du Gardien, mais quelques fois une petite tape dans le dos ne ferait pas de tord.


Post by Myloran Daratia, CP - March 29, 2012 at 6:40 PM

L'affiche du Fort Armstrong avait été copié et placardé dans tout les endroits sécuritaires tel que le Palais Impérial, la Caserne des Mercenaires, le Quartier Saint et même le Quartier de la Confrérie Pourpre. Mais aussi aux endroits a risques tel que la Moyenne-Ville et la Haute-Ville.

Quelques affiches pouvaient être visible a la Caserne de l'Ordre du Soleil en basse-Ville et devant le Havre Mélodieux dans le Quartier de l'Assemblée.

Le Navarque Daratia avait voyager de part et d'autre de Systéria pour que l'information puisse être a la vue d'un maximum de survivants et ou des personnes qui étaient restées en Systéria pour combattre ou chercher des refugiés.

Une Mention avait été rajouté plus bas:

A TOUTES PERSONNES QUI LIS CECI, SI VOUS ÊTES UN SURVIVANT ET DÉSIREZ ÊTRE SECOURU, TENTEZ DE REJOINDRE LES POINTS SECURITAIRES CITE CI-HAUT. DES PATROUILLES SONT ORGANISES FREQUEMMENT ET NOUS VOUS TROUVERONS!

Navarque Myloran Daratia,
Légion Arcanique


Post by Setsuko Maeda, Ind - March 29, 2012 at 7:31 PM

"Des silhouettes profilent sur l'ile, depuis un passage sélène.

Je me cache. Je me cache, et j'attends. Qui sont-ils? Sont-ils méchants? Vont-ils se muer en créatures féroces, comme l'avait fait l'être qui lui était le plus cher?

Je les suis, en me terrant approximativement. Ils repartent. Ils ne m'ont pas vu. Je soupire, soulagée.

Je trouve refuge au phare, là où ne vont que rarement les autres réfugiés."


L'enfant, après une longue discussion avec le jeune prêtre androgyne de l'Ordre, sur les sommets du phare, était descendue à sa suite, un petit arc en bandoulière.

Ce qu'ils s'étaient dit, c'était un mystère pour les autres réfugiés. L'homme de foi aurait-il tenté de forcer son prêche dans les oreilles réceptives d'une fillette nouvellement endeuillée? Ça... personne ne le saurait.

Ils s'en furent ensemble à la tente dispensaire. Le prêtre procéda, devant l'enfant, à l'amputation de la jambe d'une femme à l'agonie, y allant de quelques explications. L'enfant, un peu pâlotte, le regarda faire sans détourner le regard. Elle devait apprendre. Comme son ainé, elle apprenait des adultes. Et son apprentissage se déroulait les deux pieds dans le sang. Mais, visiblement, c'était un apprentissage beaucoup moins gai. Si le louveteau, lui, pouvait manger sans arrêt, dormir en suffisance, et jouer sans obligation... elle, elle profitait de maigres rations préparées par un cuisinier infâme, avait le sommeil léger entre les cris, les pleurs et les lamentation des réfugiés qui se réverbéraient en écho jusqu'au phare et... le temps n'était plus au jeu : elle avait abandonné ses poupées pour un arc, les livres ennuyeux pour les chirurgies en plein air.

Quand le prêtre, couvert de sang, laissa à elle même la femme brisée après avoir bandé son moignon sanglant, la gamine le tracta par sa cape poisseuse, devenue rouge.

Il lui avait dit qu'elle pourrait lui apprendre certaines choses qu'il pouvait ignorer.

Elle le tracta vers un dortoir après un brin de persuasion. Il y aurait un bassin pour se débarbouiller, une caisse contenant des toges propres, mais surtout un lit douillet, où le prêtre pourrait s'assoupir. Poisseux de crasse et de sang, épuisé, fallait-il reconnaitre qu'il en avait bien besoin. Fidèle aux habitudes de son clan, peut-être, elle incita le prêtre thaarien à ne pas se tuer au travail! Ou bien avait-elle manifesté à l'égard du clérical une mansuétude dont aucun autre membre de l'Ordre n'avait été à même de faire preuve? Allez donc savoir...


Post by Lidenbrock, AdC - March 29, 2012 at 9:39 PM

Les travaux continuaient à bon train, sur l'ile du Fort. Après quelques discutions un peu longue, à débattre sur la solution idéale, l'artisan finit par installer une trappe plaqué d'argent pour couvrir le passage souterrain qui menait mainteant au portail vers l'Ile.

Par la suite, la petite rouquine Cyriel vient faire son tour pour graver quelques unes, dans l'espoir de renforcir le tout par un enchantement. Maintenant, il ne resterait plus qu'à voir si les mesures seraient suffisantes...


Post by Zig - March 29, 2012 at 9:53 PM

Les loups continuaient de rôder autour de la ville et dans les quartiers qu'ils avaient gagnés... Mais leurs trajets semblait différent. Ils étaient à la fois plus nerveux et plus préoccupés. Certains se déplaçaient en groupe vers l'extérieur de la ville, comme si quelque chose se préparait...

La résistance persistait, mais la situation avait gagné une sorte de stabilité.


Post by Adalard Dranem A.K, OdS - March 29, 2012 at 10:08 PM

La situation dans la ville était de crise, ça, tout le monde le savait. Tous faisaient ce qu'ils pouvaient pour survivre dans ce chaos, et chaque endroit qui restait encore debout tenait comme il le pouvait. Les paladins se relayaient sur le pont, alors que des volées de flèches lumineuses, et des éclats de lumière aveuglante se heurtaient violemment contre les loups lorsqu'ils osaient approchés. Les paladins avaient cet avantage, de bénéficier de la Lumière Divine de Thaar pour contrer l'ennemi, qui en avait justement une faiblesse. C'était probablement pour cela que le Quartier Saint tenait encore efficacement. Alors que jamais auparavant l'Ordre du Soleil avait utilisé plus d'une relique à la fois, cette fois, on commençait à songer à les distribuer pour pallier à ce qui s'approchait grandement d'un apocalypse, cela jouerait en leur faveur. Ce n'était pas seulement Systéria qui était en danger, car si cela se propageait, Enrya en entier pouvait tomber.

Autour d'une grande table de marbre, le Gardien Dranem discutait avec plusieurs hauts gradés. Rares étaient ceux qui avaient eu la malchance de participer à une guerre, et c'est pourquoi Adalard ne se fit pas prier pour donner les instructions nécessaire à la défense du Quartier, maintenant qu'il était trop tard pour protéger Systéria en entier. Après tout, c'était lui qui avait dirigé la défense contre l'attaque des orcs, jadis, en compagnie de ce qui était maintenant son pire ennemi, mais cela, c'est une autre histoire. Une grande carte avait été déroulée sur la table, montrant tout les points stratégiques et les regroupement de survivants et de points d'évacuation. Le paladin se pencha sur celle-ci, son regard sévère se posa sur les différents points, alors qu'un long moment de silence régnait dans la pièce avant qu'il dicte de sa voix stricte..

- Voici les différents points d'évacuation, nous en sommes un. Nous sommes également un point de défense. Les loups ont prit le contrôle de plusieurs quartiers, mais il est important de ne pas évacuer complètement la ville. Nous avons l'avantage d'avoir la Lumière Sainte de Thaar avec nous. Nous allons donc dépêcher des hommes dans chaque point de défense et d'évacuation, nul besoin de beaucoup. Simplement un peu, et la Lumière de Thaar qu'ils ont avec eux sera d'une grande aide.

- Et en ce qui concerne notre Quartier ? Nous ne devons pas réduire ainsi nos défenses. Qui plus est, il nous faut également protéger la haute-ville.

- Nous avons l'avantage de pouvoir nous téléporter, de point stratégique à d'autres. La Haute-Ville s'est regroupée soit au Manoir d'Orbrillant, soit au Palais Impérial, nos paladins protègent déjà ces endroits. En ce qui concerne nos défenses, nous avons l'avantage qu'ils doivent passer par le pont, ainsi nous avons amplement suffisamment d'hommes.

Il marqua une pause puis observa de nouveau, pendant un moment, la carte.

- Autre point important, je désire qu'on augmente le nombre d'homme sur les murailles. Je ne veux pas simplement des archers, je veux des paladins, qui sauront repousser les loups, avec la Sainte Lumière.

Un des hommes autour de la table la quitta aussitôt, pour aller transmettre l'ordre de mettre plus d'hommes sur les murailles. En effet, les loups étaient probablement capable d'escalader, et particulièrement si la créature originelle arrivait, elle serait repoussé avec ladite Lumière des fervents de Thaar.

- La caserne de l'Armée des Mercenaires ne doit pas tomber, il s'agit là d'un point d'évacuation important. D'ailleurs, on pourra retravailler notre stratégie après le sommet de crise entre les différents représentants des institutions, auquel je dois me rendre.

Quelques paladins qui avaient les runes nécessaire se téléportèrent donc dans les endroits stratégique afin de prêter mains fortes. Le pont tenait toujours, des hommes furent placés sur les murailles. Le Gardien, tant qu'à lui, comptait bien utiliser sa lame de Lumerca pour terrasser ce mal venu directement des enfers. Il devait par contre, avant tout, mettre au point des plans, auprès des autres guildes. La collaboration était leur meilleure arme, aux systériens, dans cette situation de crise.


Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - March 29, 2012 at 10:27 PM

Toujours solitaire, l'archiviste avait fait de prudentes incursions au sein de la bibliothèque. Apparaissant toujours directement au sein des enceintes de la bibliothèque, la main toujours à portée de rune, elle s'emparait de quelques ouvrages copiés entreposés. Elle réapparaissait au sein du Fort Armstrong les bras chargés. Visiblement, si recherche il devait s'y dérouler ou si la situation devait s'étirer, les traces des connaissances de la civilisation Systérienne ne seraient pas perdues... !

La demoiselle ne faisait rien à moitié. Directrice de bibliothèque, elle le serait donc jusqu'au bout.


Post by Brogok Barbedepierre, AdM - March 29, 2012 at 10:58 PM

Et le fameux tapis frotté au fumier vint recouvrir la trappe lorsque celle ci n'était pas utilisée, de quoi masquer les odeurs des Systériens.


Post by Myloran Daratia, CP - March 29, 2012 at 11:04 PM

L'Elfe prit sur lui de se téléporter devant le bâtiment de la Légion Arcanique au sein du Quartier Pourpre.

Lorsqu'ils virent leur Navarque, les Legionnaires n'éxécutèrent pas l'ordre d'abattre a vue le premier venu donné par le Magistère des Recherches.. tout comme il l'esperait.

Après explication de la situation, le Navarque créa des portails et dépêcha des Legionnaires Pourpres a quelques endroits stratégiques:

Seulement deux a trois Légionnaires y furent dépêché pour ne pas trop déchargé le Quartier pourpre de ses membres et ses défenses.


Post by Shandri Eäm'Arylth, OdS - March 30, 2012 at 2:19 AM

Demoiselle avait passé une longue partie de sa courte nuit avec l’alchimiste Saul, au sein du Quartier de l’Ordre du Soleil. À plusieurs moments, la médecin-chef sourcilla, questionnant alors le vieil homme qui en connaissait d’avantage sur l’étrange domaine qu’est l’alchimique que sa consœur. Il y avait tant d’échantillons à analyser, tant de caractéristique à détailler…! Le plus difficile pour Demoiselle et son collègue restait néanmoins d’accepter que la réalité systérienne englobe également les étranges résultats qu’apportait leur long travail.

Suite à une rencontre avec le Gardien Okum Ek’Undil, l’évêque était repartie en toute hâte au laboratoire avec, dans son sac, des échantillons de sang contaminé, du poil de ces créatures immondes, des racines vénéneuses et surtout cette étrange buche dorée, vestige d’un authentique gardien de la forêt. Tout y était passé : leur consistance, leur réaction à la lumière, aux flammes, leur possible composition curative… Le vieil homme et la jeune femme s’étaient évertués à trouver la moindre clé, le moindre indice pouvant aider les guildes à mettre un terme à l’épidémie. Le rapport était désormais prêt à être livré aux autres guildes, lors du sommet qui aurait lieu en fin de journée.

Demoiselle refermait la dernière fiole intacte de sang contaminé lorsqu’un templier entra en hâte dans l’étroit laboratoire. S’attendant au pire, elle se releva pour accueillir l’arrivée de son confrère, l’air plus grave et soucieux que ce qu’on lui connaissait.

-\tC’est l’Ile du Phare, Évêque Eäm’Arylth. Ils craignent que si la situation persiste, les vivres ne s’épuisent en deux semaines… Les citoyens sont trop nombreux pour la nourriture. Même en se rationnant, elle diminue rapidement.

Elle ne prit pas beaucoup de temps à troquer sa tunique de prêtresse pour une armure de cuir immaculé. Accompagnée de suffisamment hommes, elle traversa la Moyenne-Ville avec prudence et discrétion, fouillant le Coin Chaud et le Havre des Marchands. À l’aide de leur téléportation , cela fut bref. Des vêtements, des rations et de l’eau furent envoyés sur la petite île délaissée. Cela ne changerait certainement rien au confort précaire des survivants, mais ils auraient au moins à manger et à boire, et ils pourraient se couvrir. En ce qui concernait la protection… Il ne restait plus qu’à prier que les Mercenaires et les Paladins présents suffisent, pour le moment.

Ce soir là, quelques citoyens racontaient à la blague, sur l’Île des Orcs, que si Lucrèce d’Orbrillant résidait avec eux, il y aurait réellement de quoi s’inquiéter. D’ici là….


Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - March 30, 2012 at 4:22 AM

Depuis le quartier de l'Ordre, une rumeur, terrible.

Le Fort Armstrong était tombé. Évacué en urgence, les survivants avaient abouti dans le quartier saint.


Post by Ex-Lumina - March 30, 2012 at 4:49 AM

Le fort Armstrong était tombé. Heureusement l'évacuation avait pu avoir lieue. Les pertes étaient minimes.


Post by Myloran Daratia, CP - March 30, 2012 at 5:10 AM

Le portail menant a la Caserne des Mercenaires avait été dissipé.


Post by Myloran Daratia, CP - March 30, 2012 at 5:15 AM

Le Navarque Daratia avait lancé un appel a toutes les forces de la Légion Arcanique disponible hors du quartier pourpre. tout ceux qui étaient en mesure de fermer un portail magique étaient appeler a venir se poster dans le Quartier de l'Ordre du Soleil.


Post by Erkha Delile, AdM - March 30, 2012 at 7:20 AM

Après une confrontation entre les infectés et les quelques survivants assistants à la réunion au sous-sol de la caserne de l'Armée, Erkha réunis quelques soldats, formant un contingent pour surveiller l'entrée de la caserne. Les soldats gardaient les torches allumées et les remplaçaient à mesure qu'elles brûlaient. La verte allait rester devant les grilles, bravant la fatigue pour s'assurer que la caserne ne tomberait pas. Les refuges commençaient à se faire rare et il fallait garder le peu que les survivants possédaient. Tant que le contingent tiendrait, la caserne appartiendrait toujours à l'Armée ...


Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - March 30, 2012 at 8:34 AM

La demoiselle arpentait le quartier Saint, prêtant main forte au Navarque.

De toute la ville s'élevait une odeur pestilentielle, des cadavres en décomposition, dont la viande faisandée s'offrait aux charognards. La marée de sang des ruelles répandait son odeur acre, que la brise charriait. Son souffle nauséeux était jeté à la figure des survivants, selon le bon gré des vents.

Les hurlements se laissaient entendre, point trop distants, à peine séparés des survivants par les murs des enceintes, ou le filet d'eau du fleuve.

Les survivants avaient été projetés dans un univers plus lugubre, plus sinistre, moins bien aménagé, où les ressources étaient plus rares et l'hébergement, improvisé. Dans le quartier Saint se maintenait alors la foule entassée. Mais le contexte sordide dans lequel ils s'étaient agglomérés étaient fidèle à la réalité dont les réfugiés du Fort Armstrong s'étaient coupés, durant un moment. Cette réalité cruelle, selon laquelle personne n'était à l'abri. Que la vie ne tenait qu'à un mince fil. Une réalité impossible à oublier, à Systéria, ville où une fin du monde n'attendait pas l'autre.

La dissension n'épargnait pas les réfugiés. La situation de crise faisait ressortir tant le meilleur, que le pire de certain. L'entassement, la promiscuité, la situation d'urgence et sa panique connexe n'aidaient en rien. Certains préféraient attendre un plan solide et bien construit, par les guildes martiales. Certains souhaitaient une intervention immédiate, quitte à y passer. D'autres préféraient partir à leur compte, ici, ou là. Prendre la fuite via des quartiers lourdement contaminés, vers des destinations plus qu'incertaines. Sauter sur la première coquille de noix venue, en espérant qu'elle tienne bon et que la pêche soit bonne...

La mort marchait sur les talons de chacun, laissant sentir son souffle sur les nuques. Il restait dans la ville de rares ilots de lumière. Et des lambeaux d'espoir, qui pouvaient être emportés si facilement : il suffisait après tout, d'un esprit malveillant, d'une rune, et de quelques ingrédients.

La rumeur courait qu'une réunion de l'Armée, l'Ordre, de la Confrérie et l'Association avait eu lieu. Qu'un plan clair en était ressorti. Mais ceux au courant se maintenaient plutôt discrets. Peut-être de peur qu'un prétendu traitre offre aux lycanthropes, outre des potions et l'opportunité de franchir des passages sélènes, des informations? Les échanges ne seraient sans doute plus ouverts comme ils avaient pu l'être. Un nouveau voile opaque empêcherait la circulation de l'Idée, avec un grand I. Peut-être justement pour favoriser sa mise en place. Il ne restait plus que méfiance, incertitude, doute... et le flot ininterrompu des rumeurs.

Malgré tout cela, malgré l'indignation, l'horreur, l'inconfort et la terreur, certains s'étaient destinés à se battre jusqu'au bout. Ils arpentaient qui le Quartier Saint, qui la Caserne. La Baronne Selaquii était de ceux-là.


Post by Elazul d'Ambrefeu, OdS - March 30, 2012 at 9:43 AM

« À présent tu dois dormir, sinon le Dranem viendra te chercher. », lui avait-elle dit en le regardant très sérieusement.

Il n’avait pas réalisé que les heures s’étaient écoulées, s’occupant de son mieux des blessés et veillant à ce que le moral des autres se maintienne. Il avait expliqué à la dernière du clan Maeda que d’offrir le courage et l’espoir à ceux dont l’âme était tourmentée par la tragédie leur permettrait de recouvrer leurs forces et d’aider Systéria à guérir du nouveau Mal qui l’affligeait. C'était là une implication moins pimpante que celle des guerriers semant la justice de leur lame, mais elle n'était pas moins nécessaire à ce que ces premiers mènent la leur à bien.

Maintenant qu’on lui faisait remarquer qu’il était à bout de forces, il sentit la nausée le gagner. Les gens et les objets étaient flous. Il avait tant prier que, bien au bord de la folie, les mots des angélus thaariens bondissaient dans son esprit de façon cacophonique. Quand on prit sa main et qu’on le tira, il ne fit que suivre machinalement, déconnecté de la réalité étouffante qui virevoltait dangereusement autour de lui.

L’enfant couchée, il s’était écroulé sur l’autre lit, ses muscles tétanisés et maintenus trop longtemps par l’adrénaline avaient cédé sous le poids de son corps sale et épuisé. L’azure de ses grands yeux tristes disparu sous de lourdes paupières et, malgré la douleur paralysant chaque parcelle de son corps délicat, il sombra dans un sommeil plus proche du coma que des songes.


Lorsqu’il revint à lui, bien qu’il n’eut aucune mesure du temps à sa disposition, il sut tout de même qu’il s’était écoulé bien davantage que le temps qu’il eut voulu. Son corps lui faisait encore mal et son esprit était embrouillé. Il remarqua tout de même que Setsuko avait préparé ses vêtements, comme elle avait dit qu’elle le ferait, près d’une bassine. Il s’arrêta un instant pour songer à la bravoure de la jeune enfant qui, dans le désastre, avait su être tout de même atteinte par ses mots et qui arrivait à les mettre en pratique.

Quand ses cheveux furent à nouveau dorés et que sa peau satinée fit surface sous l’épaisse couche rougeâtre du sang qui la bardait, il s’habilla et sortit rapidement reprendre ses obligations cléricales. L’Évèque avait fait venir de la nourriture et il la remercia intérieurement, comme si elle eut pu entendre les mots de son cœur. Ce soutien de Systéria aiderait ceux qui se croyaient isolés. Sur l’île, les blessures physiques avaient été pansées et l’énergie du désespoir était désormais canalisée en la rage qui permet aux hommes de créer un lendemain meilleur. L’organisation se structurait. Les armes étaient refondues et on ajoutait de l’argent aux alliages. Les gens se préparaient au combat lorsque Systéria aurait besoin d’eux et à la reconstruction qui suivrait cette bataille. Les germes de l’espoir donnaient leurs fruits, s'épanouissant lentement, mais sûrement. La nouvelle de la chute de l'autre île ne s'était pas encore rendue, mais elle ne pourrait que redoubler leur ardeur, la deuxième île ayant été prévue pour palier à une éventuelle perte de la première. Ils ne failliraient pas à cette responsabilité.

Lorsqu’il interrogea ses collègues, on l’informa que le Gardien Dranem avait fait envoyé Setsuko au Fort Armstrong. Quoi qu’il ne jugea pas la courageuse fillette à l’esprit hanté par la souffrance, il fut tout de même surpris de ce choix qui allait peu de pair avec ce qu’elle lui avait confié de ses intentions. Il se dépêcha néanmoins de retrouver la vieille nourrice de l’Ordre du Soleil qui était au campement principal.

On lui avait confié de jeunes enfants et quoi qu’à ceux-là il n’enseignerait pas l’art sanglant des premiers soins, il s’assurerait avec zèle et dévotion, à travers ses autres tâches, de leur bien-être. En soulevant le demi-orque, cependant, il comprit que sa silhouette fragile ne lui viendrait pas en aide. Il les déplacerait le moins possible.


Ce soir-là, en donnant la messe aux rescapés – puisque sur cette île, en les circonstances, il devait palier au manque de personnel et faire davantage que la servir – le lui-même très juvénile ecclésiaste avait près de lui les jeunes Ewan et Lucard. Les esprits les plus mal tournés se demanderaient comment l’angélique chérubin avait fait pour engrosser des femmes et de façon irresponsable finir ainsi père aussi tôt dans sa vie

L'androgyne aurait un (lourd) avant-goût de la conciliation travail-famille et de la paternité, mais il y arriverait.


Post by Shérazade Al'Kazar, AdM - March 30, 2012 at 11:31 AM

Avec quelques autres recrues, Shérazade avait reçu l'ordre de placer provisoirement les cadavres de ceux qui étaient tombés aux combats dans la cour d'entraînement de la Caserne. D'un côté, le droit, les corps des mercenaires s'alignaient, de l'autre, le gauche ceux des civils. Ils arpentaient la Caserne et le Fort, à la recherche d'éventuels blessés ou rescapés mais ne ramenaient au fil des heures que des enveloppes humaines sans vie, à qui il manquait pour la plupart un bras, ou les deux, parfois juste une tête ou juste un torse. Devant tant d'horreur, la fille du désert avait dû réprimer plusieurs envies : celle de vomir, celle de pleurer, celle de tuer.

Vint alors ces instants difficiles où l'on retrouva le corps d'un enfant.
Agenouillée parmi les morts, Shérazade faisait le décompte morbide, sans pour autant oser avancer un chiffre qui, elle le savait grandirait au fur et à mesure du temps, peut-être grossirait-il par sa propre mort.
Et après cette diarrhée pestilentielle, elle reprit son poste dans la cour extérieure de la Caserne, sondant la rue derrière les barricades. [/list:u:2zd667n9]


Post by Nathaniel de Sorgrad,ADM - March 30, 2012 at 6:35 PM

Il y a quelques jours l'on pu entendre...

-Bon! je vais faire un tour au port! dit le T'sen.

-Je t'y accompagne si tu veux? répondit la petite Aby

C'est les dernières phrases du petit De Sorgrad. Était-il mort? , contaminé? Cela faisait déjà plusieurs jours qu'il était parti, la situation avait progressé gravement depuis...


Post by Domilixia Segal, AdC - March 30, 2012 at 6:58 PM

La demi-elfe noire avait quitté temporairement la ville suite aux premières attaques des lycanthropes. À dos de dragon, elle s’était isolée dans la demeure de glace au grand nord. C’était le moyen qu’elle s’était donné afin de remettre en place toutes ses idées suite à divers événements soit : L’hospitalisation temporaire de Dhoques, l’apparition d’un loup-garou qui hantait les boisés et les aveux d’amour mutuel entre les deux demi-elfes.

À son retour en ville, la Segal sentait qu’une aura malveillante sombrait sur Systéria : une aura rouge, sanguinaire. Domilixia murmura quelques mots à l’oreille de son fidèle destrier qui fila à vive allure vers le Manoir en Haute-Ville. La belle s’assura que les grilles étaient bien verrouillées et se réfugia à l’intérieur des murs de sa demeure. À vive allure, la demi-elfe monta à sa chambre. Elle ouvrit ses portes d’armoire et trouva des vêtements adaptés à la situation. Son armure en cuir de dragon était en bon état et suffisamment résistante pour ne pas être transpercée dès la première morsure. Elle s’empressa de la revêtir et d’attacher ses longues bottes de cuir. Par-dessus, elle enfila sa toge ample noire. Sans faire plus de réserves vestimentaires, elle descendit en trombe les escaliers et rouvrit les portes du Manoir. Il était temps de partir dans un lieu plus sûr.

À la course, elle se rendit au pont du quartier de l’Ordre. Elle ne s’attendait certainement pas à y voir un barrage. Un des surveillants lui demanda de s’identifier. Domilixia retira son foulard et baissa sa capuche. Il l’a reconnue aisément. La Segal s’informa de la situation et aussi de l’organisation.

-Vous devriez faire un recensement des personnes que vous abritez pour permettre un meilleur contrôle. Aussi, vous ne devriez pas laisser les gens sortir et rentrer comme bon leur semble.

Épuisée, elle se rendit au Manoir Relt dans le quartier saint. Au détour d’une ruelle, elle croisa un loup...? L’endroit n’était-il pas protégé? Elle réussit à l’apaiser assez rapidement pour mieux le maîtriser ensuite. Les gardes se chargèrent du reste lorsque celle-ci alla les avertir.

Une fois chez elle, la femme referma bien les portes. Elle prit le temps de faire le tour du propriétaire pour s’assurer qu’aucune menace ne pesait sur son nid douillet. La demi-elfe retira sa toge, la laissant sur le lit. Elle prit papier, plume et encre pour écrire un mot à son pourpre.

Dhoques,

Je suis revenue de mon bref séjour, navrée de ne pas vous en avoir informé. J’espère que je ne vous ai pas trop inquiété. À mon passage au Manoir, j’ai constaté votre absence, mais aussi une atmosphère tendue. J’ai plié bagage pour me rendre au quartier saint, là où on dit que c’est plus sûr. J’ai un autre Manoir dans lequel nous vivions jadis, Eloëdyn et moi. Bien qu’un peu poussiéreux étant donné mon déménagement en Haute, je pourrai tout de même vous donner les clefs pour que vous puissiez vous y réfugier, si l’offre vous intéresse.

J’aurais un service à vous demander. Serait-il possible que vous me graviez une rune dans le quartier de l’Ordre du Soleil? Mes déplacements seraient moins risqués ainsi.

Je suppose que vous devez être débordé de travail avec la Confrérie Pourpre. Je ne suis pas inquiète, je sais que vous avez conscience de vos limites et que vous ne les dépasserez pas. Cependant, je ne peux cacher ma hâte quant au jour où nous nous reverrons, surtout dans ces temps plus sombres. Je tâcherai de me rendre le plus utile possible, mais je sais qu’à vos côtés, mes craintes sont amoindries.
Si vous avez le temps de me répondre, vous n’aurez qu’à raccrocher la réponse à la patte de Faucon. Il saura me retrouver.

Avec tout mon amour,

Domilixia


Post by Saevan Al Kazar, AdM - March 30, 2012 at 8:06 PM

La nouvelle se répendait et commençait a rendre quelque gens dans les rangs mercenaires nerveux : Saevan n'avait pas été apercu depuis presque deux semaines déja, le pire était t'il a craindre?


Post by Setsuko Maeda, Ind - March 30, 2012 at 9:33 PM

Pour convaincre la petite, qui s'était juré de demeurer près d'Elazul et d'apprendre de lui, qu'avait-on pu lui dire? Qu'avait-on pu lui promettre? Seul le Gardien Dranem et la fillette en auraient eu le secret. En tous les cas, on relate qu'elle passa tout le temps à sa disposition, avant la chute du Fort, à chercher quelque chose, ou quelqu'un, parmi la foule des réfugiés. Personne ne saurait qu'il s'agissait de la silhouette gracile du prêtre à cheveux blancs.

L'arrivée des loups interrompit ses recherches. Elle s'était terrée, trop bien pour les réfugiés paniqués et inattentifs, trop maladroitement pour ne pas être vue des loups.

Un petit louveteau rejoignait la meute. Sans grand souvenir de ce qu'elle avait pu être, ou faire. Sur son dos velu, les loques du kimono au Mon des Maeda, qui finirait par lui glisser des épaules comme le ferait une seconde peau lors d'une mue.

La meute l'accueillit, comme on le ferait d'une soeur, d'un petit perdu. Sans trop de questions, mais avec chaleur. Bien davantage que lui en auraient accordés tous les réfugiés réunis, à deux exception près : Elazul et Mystique. Heureux seraient les Systériens qu'elle ait laissé ses souvenirs derrière. Cela épargnait un constat terrible à faire. Pour les loups, l'entraide était le mot d'ordre. Les humains, eux, se mangeaient entre eux.


Post by Lidenbrock, AdC - March 31, 2012 at 1:49 AM

Pendant ce temps, au quartier de l'Ordre... des travaux étaient en cours, encore une fois. Bien que le tout avait semblé inutile au Fort, le forgeron était à nouveau à l'oeuvre pour des fortifications. Espérons que cette fois si, cela servira à quelque chose !


Post by Lidenbrock, AdC - March 31, 2012 at 5:33 AM

Les nouvelles défenses du quartier de l'Ordre prenainent finalement forme, avec les moyens et le temps dont ils disposaient. Une grille trempé dans l'argent avait remplacé la barricade de fortune en bois, et des grilles similiaires avaient été placer aux 2 entré des canaux du quartier afin de prévenir les intrusions indésirés. Finalement, des feux alimentés par l'huile, le charbon, le bois et tout ce qui pouvait brulé fort avaient été disposer tout le long du rivage. Des rondes étaient organisés afin de s'assurer de les maintenir en état de marche, et les instructions avaient été clair de les faire bruler au maximum au moindre mouvement suspect dans la rivière.

En dernier recours, l'idée avait été suggérer de vider l'huile restante directement dans l'eau et y mettre le feu, créant un océan de flammes bien visible à ce moment la. En se moment, on n'était jamais trop prudent... et une autre mesure avait été prévu en dernier recours, il ne restait qu'à la mettre en place.


Post by Myloran Daratia, CP - March 31, 2012 at 6:29 AM

Comme ordonné a toutes les forces de la Légion Arcanique disponible hors du quartier pourpre par la Navarque Daratia, les mages de la confrérie s'était tous rassemblés et disposés dans le quartier de l'Ordre.

On leur avaient appris, pendant que certains s'affairaient aux défenses du quartier, a dissiper un portail magique pour ceux qui ne maîtrisaient pas la technique et tous étaient alerte a l'ouverture de l'un d'eux.

le récent signe de vie de la Magistère Elvanshalee Danaël aux membres de la Légion avait enfin permis, et ce sans risque de se faire appelé Paria, au tout membre de rejoindre les rangs de ceux qui luttaient pour la survie des Systériens hors du quartier Pourpre.


Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - April 1, 2012 at 12:44 AM

Une fumée âcre s'élevait du puits profond où brule la colossale créature, agonisante.

Les combattants et les loups s'agitent, autour de moi, alors que je m'évertue de maintenir la contaminée paralysée.

Mes dernières paroles.

**-Tuez le, tuez le, tuez le! **

La fumée nauséabonde m'étourdit, alors que quelques archers concentrent leurs forces sur la créature colossale.

De quelques attaques mentales, je repousse des loups affamés. L'un d'eux s'acharne sur mes jambières en peau de dragon.

Mes prunelles se posent sur Myloran, qu'une fourrure noire commence à recouvrir.

Dans mon mouvement de recul, je bascule. Je bascule, et tombe, dans un univers où il n'y a plus que faim, et désespoir.

Depuis lors, tout est noir. Ma psyché a scellé mon esprit, au sein d'une enveloppe maudite qui vagabonde bien à son gré.


Post by L'Anémone; Gdo - April 1, 2012 at 1:01 AM

Un loup sombre, emprunt d'une légère aura verte était apparu sur un toit de la basse ville.

Le loup, semblait différent des autres et hurlait à la mort.

OoooOOOOOooouuUUUUUuuuuooouuuuUUUuuu......

Un chant ? Une messe ? On sentait de la compassion et de la tristesse dans son crie.


Post by Myloran Daratia, CP - April 1, 2012 at 1:28 AM

Le tout s'était passer bien vite, le crieur de nuit était tombé dans le trou enflammé, le Navarque s'était téléporter pour retirer Mia du bûché de fortune et ainsi la sauver.

La maintenant paralyser par magie, des loups sortirent de partout et eurent tôt fait d'avoir le Mage.. Ce fut sa dernière vision.

Avant la faim et la meute.


Post by Nörìon Eldanyàrë, AD - April 1, 2012 at 1:36 AM

Alors que plusieurs loups devenaient chiens, que plusieurs loups désertaient la meute au profit de nourriture, de promesse d'un remède... les autres rôdaient toujours. Le cycle des jours ayant reprit son court normal, les contaminés se faisaient rares lorsque que le soleil était levé. Près de ce qui était l'ancienne tanière vagabondait de temps à autres des fidèles au maître défunt, fidèles qui recherchaient de leur semblable dans l'espoir de rassembler à nouveau la meute.

Les contaminés restants se rassemblaient, terrés et cachés de la lumière du jour. La nuit tombée serait leur occasion de remplacer ceux qui étaient à leur yeux désormais traîtres et lâches. Systéria croyait peut-être à une victoire précoce. Certains gardaient toujours cette envie tiraillante de chaire et n'avaient visiblement aucune intention d'enfiler la laisse tenue par les non-contaminés.

C'est ainsi que la première nuit tombée, des hurlements rassembleurs se faisaient entendre ici et là dans les forêts avoisinantes la ville à peine extirpée de son calvaire.[/list:u:15yagnpb]


Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - April 1, 2012 at 3:13 AM

La rumeur courait qu'une bête hantait les tréfonds de la mine. Était-ce son abri, ou son territoire de chasse. En tous les cas, les mineurs auraient tout lieu de bien se tenir.

Les autres contaminés, eux, pourraient flairer la présence d'une des leurs, à cet endroit.


Post by Za'haron Heasi'rretyn, Ind - April 1, 2012 at 3:28 AM

Pendant que la bête sombrait dans le piège, on disait avoir vu une autre bête sauter du toit jusque sur un elfe. Mais dans le chaos, on disait que cet elfe avait finalement disparu après avoir recu des soins d'un évêque.

Avait-il été contaminé et maintenant parmis les bêtes? Peut-être qu'un loup trop affamé l'aurait prit comme repas? Est-ce qu'il était étendu pour mort dans une ruelle?

Pour l'instant, personne ne le savait...


Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - April 1, 2012 at 6:28 AM

Il faut sauver le navarque Myloran
Échec épique

« Sarä, j'ai besoins de tes soins...»

« Es-tu certain que je puisse venir sans que le corps que tu ne contrôles pas m'infecte lui aussi?»

« Je ne crois pas que la forme que j'ai t'attaque, un paladin est à proximité et il n'a pas été attaqué.»

« J'arrive.»

Lorsque Sarälondë Taur'Amandil affirma par la biais de la télépathie qu'elle arrivait, elle était sincère et croyait vraiment aisément réussir, le chemin serait court pour se rendre jusqu'à son fiancé. Selon ce qu'elle avait vu par le biais de son don, Myloran se trouvait dans le cimetière de la moyenne ville et il était devenu un de ces infectés. Cependant, il était également blessé d'une flèche d'argent dans la jambe. Les supplications et geignement de son elfe poilu avait réussit à convaincre la demi elfe d'aller à sa rescousse... Malgré les dangers. Si l'elfe affirmait qu'il n'était pas trop dangereux pour elle... C'est qu'il disait vrai. Daratia ne mentait jamais.

Par contre le navarque n'avait pas prévu que le passage entre la cathédrale et le cimetière serait aussi dangereux... Gageons que si la petite grande conseillère de l'Ordre se serait douté une seconde de ce qu'il y avait derrière les portes de métal de la cathédrale, elle ne les aurait pas poussées. A peine avait-elle fait quelques pas que deux créatures élémentaires s'en prenaient à elle avec leur magie néfaste. Le poison envahit son être avant même qu'elle ne puisse réagir, la laissant tellement inerte au sol que même les loups qui rodaient ne la trouvèrent pas intéressante...

[...]

Lentement, elle ouvrit les yeux, assise à travers des fioles vides et un fouillis considérable, son laboratoire. Tout était si vague, tout s'était passé si vite, comment avait-elle fait pour revenir? La petite demi elfe avait apparemment réussit à regagner un lieu sure mais n'était pas au meilleur de sa forme. La moufette n'était même pas en mesure de savoir combien de temps elle avait pu dormir ainsi installée... Une multitude de questions parcouraient son esprit dont la plus importante...

Qu'était-il advenu de Myloran finalement?


Post by Okum AkFrur EkUndil, Ods - April 1, 2012 at 7:19 AM

Après la pluie...le Gazon est mouillé...

C'était un proverbe connu! ... Quoi qu'il en soit, après cet contamination, guerre et Carnage la ville était dans un piteux état. D'autant plus qu'aujourd'hui on avait appris au Nain que la Baronne Selaquii avait passé dans l'autre camps.

Il faudra alors prendre le nettoyage en mains. La reconstruction et sans baisser nos gardes. Le jours revenu, des équipes de paladins avaient été formé. Une équipe pour chaque entré. Basse-ville, assemblé Druidique et en Moyenne-ville. La nuit, il faudra maintenir torche en flamme et lame d'argent en vu.

Les mercenaires étaient invité a joindre les équipes des Paladins en places. Chaque nuit, c'était le même trintrin. Okum avait planifié des équipes en alternance pour chacune des nuits. Laissant du coup des paladins fraîchement reposé chaque soir.

Puis, de jours... D'autre équipes avaient été formé par le nain, cette fois. Celles-ci étaient pour aider l'association dans la reconstruction et le nettoyage. N'étant pas maçon ni Charpentier, Ils commencèrent par les rues.

- Très bien! vous! prenez ces Charrettes, elles vous servirons a ramassé tout ce qui est membres humains et corps. Il ne faut pas que cela traîne plus. Ensuite, vous! prenez ces charrettes et retirez ces débrits. Commencer devant la Cathédrale et la banque de la moyenne.

Les corps empilé se multipliaient, les paladins en avaient perdu le décompte. Certain n'avait pus terminer le travail... une vrai boucherie... Trop dure pour l'âme et le coeur.

Les corps avaient été apporté a l'extérieur de la Cité pour les brûler. C'était le meilleur moyen, la fosse ne pouvait prendre autant de cadavre.

Les débris quand a eux étaient entassé dans un coin. L'ordre attendrait la venu des marchants pour voir si quelques débris seraient réutilisable.


Post by Asphaar Meliamne, AdM - April 1, 2012 at 8:22 AM

Le Baron Meliamne avait fait dépêcher des volontaires de l'armée afin d'aider au nettoyage de la ville. Ces mêmes volontaires parcouraient les rues avec des sacs et des charrettes afin de ramasser tout sur leur passage et ainsi donner un coup de main aux paladins de l'ordre du soleil. Les corps pourrissaient dans les rues depuis un moment déjà et pour la plupart d'entre eux, il était impossible de reconnaitre la victime. Ainsi donc un feu avait été allumé plus loins près de la plage, afin que les carcasses soient brulés. Il fallait malheureusement agir pour éviter les maladies et les infections.

Pour ce qui est de la garde, l'Ordre du Soleil et l'Armée des Mercenaires travaillaient main dans la main afin de se partager le travail de manière équitable. Chaque entrées étaient surveillées de jour comme de nuit, bien que la nuit était beaucoup plus inquiètante. Rien n'avait été négligé pour protéger la cité.

Les travaux de reconstructions pouvaient donc avoir lieux en paix et en sécurité, tant et aussi longtemps qu'il en serait ainsi. Les ouvriers de l'association des commerçants n'avaient pas à craindre qui que ce soit à l'intérieur des murs pour le moment.


Post by Myloran Daratia, CP - April 1, 2012 at 5:09 PM

Il restait des infectés... si les survivants pouvaient savoir ce dont ils sont capable finalement... Peut être ne se mettraient ils pas si vite a la reconstruction..


Post by Lidenbrock, AdC - April 1, 2012 at 8:08 PM

Le grand nettoyage avait commencé, un peu partout au travers de la cité. Des instructions précises avaient été donner consernant les travaux, et des équipes avaient été fomer par secteur selon les bons de travail. Pour la reconstruction, les travaux les plus essentiels seraient commencés dès que possible, le reste pouvait attendre quelque peu car après tout, la catastrophe avait été éprouvante pour tous et il fallait bien laissé un peu de temps aux gens pour souffler.


Post by Shandri Eäm'Arylth, OdS - April 1, 2012 at 9:56 PM

Il était difficile d’abandonner toute logique pour se plonger corps et âme dans la concoction d’un remède. La science, telle que l’avait apprise Demoiselle, était d’une précision chirurgicale et les actions et réactions engendrés pouvaient être prévisibles selon notre connaissance de la matière utilisée. C’était du moins ce que lui répétait le vieux Saul, dans le laboratoire du Saint Ordre, lorsque la petite évêque se questionnait pour la énième fois de l’apparition de ces filaments sombres dans le sang des victimes.

-\tCe n’est pas possible… J’ai cette impression qu’un démon s’amuse à nos dépends, nous obligeant à trouver un remède contre une plaie qui n’est pas réelle.

-\tOubliez la réalité ou non de la chose, Évêque. Concentrez-vous sur les faits.

Elle avait réussi à devenir médecin à Sainte-Élisa pour ses connaissances des plantes, son savoir dans le domaine des maux de l’esprit, et principalement car Zao Minh Yu s’enivrait de sa présence, l’obligeant à rester à ses côtés en la nommant, contre son gré, infirmière. Sa réelle éducation médicale avait été apprise là-bas, ainsi que son savoir sommaire en analyse et autres étrangetés alchimiques de docteur. Néanmoins, Demoiselle releva ses manches et s’épancha, une fois encore, sur le sang si étrange des contaminés.

Une matière obscure, comme des filaments noirs, en abondance dans le sang. La lumière les faisait réagir, mais n’anéantissait pas pour autant leur présence. Quelque chose de malsain, le mal matérialisé, transmissible par le sang. Et les racines qui semblaient irréels, qui refermaient les plaies et abreuvaient les blessés. Puis ce poil qui possédait une aura sombre. Tout ce qui semblait pouvoir les aider, comme ce fragment de buche dorée, s’avérait être nocif, alors que tout ce qui semblait empoisonné à première vue, comme les racines, s’avérait être d’une grande aide. La jeune femme pianota un moment sur la table de travail, le regard dans le vide, alors qu’elle tournait et retournait ces informations à son esprit.

-\tSieur Saul… Nous nageons en plein cauchemar! C’est cela, la clé.

Le vieil homme au chapeau pointu releva les yeux de sur son mortier, dévisageant un moment l’évêque et ses propos mystérieux. Il l’écoutait avec sérieux et curiosité, attendant qu’elle étoffe un peu plus sa déclaration.

-\tIl n’y a pas de logique, à ce qui nous est arrivé… Il n’y a pas de règles, l’obscurité en plein jour, la lumière qui chasse ces contaminés, comme dans un rêve. Tout est trompeur, comme la beauté de la buche dorée, ou encore la laideur des racines. Je suis persuadée qu’il faut considérer le tout comme un horrible cauchemar. Je suis certaine qu’en broyant un cristal d’onirine et en mettant cette poudre au contact du sang, les filaments partiront. L’onirine est…

-\t… Réputée pour chasser les mauvais rêves. Nous ne risquons rien à essayer.

-\tEt il faudrait voir à y intégrer, si cela est efficace, un échantillon de racine. Si les blessés en sont abreuvés, nous pouvons songer à une potion que les infectés boiront, plutôt qu’une injection, ou que sais-je.

Fébrile et enthousiaste, la jeune évêque avait traversé le quartier en courant, jusqu’à trouver l’un de ces rares cristaux d’onirine. Elle tournait autour du pauvre Saul, patientant qu’il teste ses théories.


Post by Erkha Delile, AdM - April 1, 2012 at 10:02 PM

La menace écartée, la ville pu se remettre du carnage qu'avaient provoqués les infectés, bien que la prudence restait de mise. La sergente à peau verte redoubla ses rondes, gardant en main sa fourche argentée, s'arrêtant de temps à autres pour aider des ouvriers à ramasser quelques débris. Elle avait, en tout cas, appris une chose importante: Armstrong n'était pas imprenable et il allait falloir découvrir qui avait accès au fort en-dehors des mercenaires.


Post by Shérazade Al'Kazar, AdM - April 2, 2012 at 1:11 AM

Shérazade fit son entrée dans le dortoir des Mercenaires, transformé en infirmerie de fortune.
Comateuse, prise d'une fièvre étrange, elle avait à quelques endroits de sa peau, notamment aux bras et aux jambes, un liquide noir et visqueux qui la rongeait. Ni l'eau, ni la cendre n'avaient pu retirer cette malédiction qui s’incrustait lentement. Et on osait guère brûler le liquide, de peur de brûler la patiente vivante avec.

Le médecin avait décidé de laisser le temps faire son oeuvre, lui administrant les soins nécessaires à ce qu'elle ne trépasse pas. On avait bandé les parties de sa peau hautement touché. Au moins pour avoir d'elle une vue décente.


Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - April 2, 2012 at 2:25 AM

Aux alentours de l'ancien repaire bombardé, une créature poussa un hurlement lancinant. Seuls ses frères de malédiction pourraient comprendre qu'elle appelait ainsi le frère-aux-coffres à la retrouver.

Elle ne restait pas à un même endroit très longtemps, sondant les bois sans se cacher outre mesure, hurlant régulièrement pour appeler le concerné. Elle s'évertuait à guetter la venue des humains pour mieux les éviter. Ce n'était, cette fois, pas un repas qu'elle cherchait. Mais un frère, dont les talents précieux pourraient se faire valoir au sein de la meute...

Retracerait-elle, et rapatrierait-elle, le banquier contaminé?


Post by Kanju, AdC - April 2, 2012 at 5:47 AM

Enfin de retour chez elle, Kanju pu se remettre à l'aise dans son atelier, au lieu de travailler avec l'air de travail rudimentaire aménagé au fort, avant sa chute. Pour tuer le temps, la verte avait commencé à réaliser quelques idées pour son golem, des idées qu'elle avait pu à peine entamer avant de devoir évacuer l'île d'Armstrong. Avec l'aide de Karaf, elle avait retenu les grille du fort un moment, pour permettre aux autres réfugiés de s'échapper et, une fois tous le monde parti, elle eût juste le temps de foncer dans le portail avec sa créature métallique avant que l'issue se referme. Après de longues heures de travail, Kanju pu ramener son golem dans les rues avec de petites améliorations: elle avait détaché les mains du golem pour les remplacer par des sorte de grosses pelles larges et creuses. Elle savait qu'il y aurait du nettoyage à faire et les ajouts seraient bien commodes pour transporter débris et morceaux de cadavres. Aussi, accompagna-elle les ouvriers et autres volontaires, "pilotant" son golem pour rendre le travail plus rapide et plus facile.


Post by Zig - April 3, 2012 at 2:39 AM

Les flammes devant le repaire du Crieur des Nuits s'étaient envolés avec la nuit... Un sombre souvenir s'y cachait.


Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - April 3, 2012 at 3:09 AM

*Pendant ce temps, une partie de la meute se penchait sur l'Énigme. Comment ramener le maitre... ! *


Post by Zig - April 3, 2012 at 3:58 AM

Tard dans la nuits, les contaminés s'étaient amusés à pourrir l'eau potable en passe de la contamination... Les problèmes s'ajoutaient les uns par-dessus les autres. Trouver un remède devenait imminent!


Post by Shandri Eäm'Arylth, OdS - April 3, 2012 at 4:02 AM

L’aube s’éveillait doucement sur Systéria et les rayons thaariens réchauffaient les courageux qui, levés tôt, s’engageaient déjà à nettoyer les rues des récents événements. Les travaux dirigés par l’élite de plusieurs guildes allaient bon train. Les corps furent retirés de sur le pavé et apportés en majorité à la fausse commune, dès leur identification effectuée. Certains furent toutefois envoyés au Cimetière de la Moyenne-Ville pour subir, dans un avenir rapproché, le rituel funéraire thaarien. C’était le cas de la petite Anne, la fille du Boulanger de la rue des Chats Perchés, décédée à l’âge de cinq ans sous les dents acérés d’un infecté.

Bien que la menace fût éloignée de la ville, les citoyens étaient loin d’œuvrer dans la joie et la bonne humeur. Ils avaient enfin le loisir de se poser et réfléchir calmement, de songer aux nombreux morts, à leur voisin, leur cousin ou leur fils qui avait attaqué leur ville. Et manger la petite Anne, la fille du Boulanger de la rue des Chats Perchés.

Alors que l’aube s’élevait et que plusieurs travaillaient à assainir la ville, donc, Demoiselle, accompagnée d’une poignée de templiers et gardiens, la traversait sous le rythme soutenu du galop de sa monture. L’un des Templiers, Gregory Rhem, tout de blanc vêtu, scandait aux citoyens de laisser passer, évitant donc tout accident inutile. L’affaire semblait urgente, suffisamment pour que la douce évêque ne s’encombre pas d’une parade lente et gracieuse comme elle l’aurait sans doute fait d’ordinaire.

-\tÇa a l’air d’une affaire de démon… C’pas possible de courir les rues comme ça, moi, j’dis.
-\tBah, elle doit vouloir sauver sa coiffure… T’as pas vu? Il va encore pleuvoir noir, les nuages qu’arrivent.

Le boulanger de la rue des Chats Perchés avait vu juste. C’était précisément là le problème : Cette pluie maudite, noire et suspecte. Demoiselle n’arrêta sa chevauchée qu’une fois sortie de la ville, non loin des fermes dévastées. Elle approcha l’amas étrange et sombre pour venir y faire couler le premier échantillon de son fameux remède : substance bénite par ses soins composée principalement de cristaux d’onirine broyés, de racines de Gardien des Forêts, d’eau de source purifiée, ainsi que de l’ail et des racines de mandragore – composantes nécessaires à une bénédiction arcanique.

-\tVous êtes certaine, Évêque, que ça redonnera aux citoyens leur forme d’origine?
-\tSi, comme je le crois, la pluie noire provient de cet… organe… Je ne peux que prier pour que le remède ne les purifie, lui et les contaminés. Avec de la chance, ceux qui se terrent dans les grottes en boiront et reviendront à la raison dans les plus brefs délais.

Templiers, gardiens et l’évêque observaient désormais les cieux, attendant l’orage.


Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - April 3, 2012 at 4:03 AM

Et, après ces petites tractations impliquant quelques loups et une infiltration savamment orchestrée qui avait permis l'empoisonnement, par des corps de contaminés, du sang de contaminé et des cendres issues de la mystérieuse concrétion, du point d'eau le plus vulnérable de la cité, Scythe avait couru les bois, et prévenu tous les maudits qu'elle pouvait trouver.

Un certain nombre rallierait prochainement l'Antre du Maitre... et la défendraient âprement contre les humains trop curieux.


Post by Zig - April 3, 2012 at 4:09 AM

La substance concocté par l'Évêque maintenant injectée dans l'amas organique aux fermes, la structure produisait maintenant une pluie dorée sur l'entièreté de la ville et ses environs. Au contact de la peau des contaminés, la pluie d'or nettoyait leur couleur noir et autres anomalies.

Lentement, mais sûrement, les contaminés diminuaient et regagnaient progressivement leur forme originelle, sans souvenir et sans séquelles...


Post by Garibald Adalard, Ad - April 3, 2012 at 4:11 AM

Une silhouette poussant une brouette c'était avancer à l'entré de la basse-ville, tardivement dans la nuit. Rendu près des gardes, lorsque les lanternes c'étaient soulever en sa direction. À l'orée du bois des hurlements de loups se firent entendre, puis l'apparition de contaminé à porter du regard des gardes. L'empressement de ceux si firent que la herse se souleva et que l'homme et sa charge se faufila dans la basse citée.

Le plan était claire, le plan était simple mais possédait ses risques. Mais tel que prévus, la progression dans cette nuit couvert par une moitié de lune fus faite sans problème sans rencontre fortuite... les ruelles étant toujours délaisser à cette vive vigilance des gardes. La silhouette s'arrêta, déposant les pieds de la brouette dans la boue tout juste aux abords du puits de la basse-ville.

Un reniflement, un regard jeter dans les environs... tout était tranquille. Les Systériens dormaient ou s'en trouvaient imbiber d'alcool tout juste accoté à la Rose Cendré.

Sa main griffu sorti de sa toge, il souleva le drap recouvrant sa marchandise. Il tassa prime d'abord des branches de sapins et d'épinettes qu'il laissa choir au sol pour bon nombre. Avant de retirer des cadavres de contaminés mort depuis quelques jours déjà par les combats. Attacher à leurs pieds de gros cailloux, un à un les tas de chaire furent submerger par l'eau et tiré dans les bas fond du puits. Main griffu récupéra au final un sac qui éventra et déversa une poussière noirâtre (Poussière en provenant des structures aux fermes.) dans l'eau potable. Méfait accomplis il récupéra le drap et la charrette, repoussant son fardeau plus loin, derrière une maison longeant les murs de l'Ordre. Puis la silhouette disparu sans laisser autre trace qu'un souvenir de son passage aux futurs gens allant boire l'eau du puits de la basse-ville.


Post by Jezan Nazgaroth, Ind - April 3, 2012 at 4:44 AM

La pluie tombait hors de la planque, une pluie étrange, loin d'être naturelle. Jezan jeta un oeil sans quitter sa cachette. Que pouvait bien faire cette pluie? Il n'en savait rien mais se rendit compte des effets lorsque durant une promenade il vît quelques anciens contaminés redevenus normaux. L'envie de chair fraîche était forte mais il se retînt de sauter sur les ex-infectés, se rabattant plutôt sur les brigands. C'était clair, la pluie avait été le fameux remède que les systériens avaient trouvés. Rester dans la planque avait été une sage décision, après tout, la vie de loup n'était pas si mal, surtout que le demi-elfe noir commençait à s'habituer à ses mains griffues, maniant ses dagues presque comme s'il ne s'était jamais transformé. Il allait profiter encore un moment de son état, restant planqué avec un peu de provisions. Mâchonnant un bout de cerveau, il réfléchissait à ce qu'il allait faire. La vie était tellement plus simple: chasser, manger, dormir. Il espérait néanmoins qu'une louve avait échappé à la pluie dorée, histoire d'avoir un peu d'agréable compagnie, parmi les os et les pierres.


Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - April 3, 2012 at 5:21 AM

C'est en émergeant de la nouvelle antre que la bête à poil roux se mua en Demoiselle.

Cette délivrance inespérée de l'état bestial eut un résultat... plutôt innatendu. La demoiselle acheva le saut entammé par son alter-égo bestial dans les eaux, et débuta son retour à la normale par une quasi noyade.

Battant des mains et des pieds pour regagner la surface, son premier souffle se mua en une incantation, trop longtemps restée en sa gorge.

Kal Ort Por.


Quelle ne fut pas la surprise des deux mercenaires en faction devant la demeure Selaquii, de voir déboucher la baronne sale, trempée jusqu'à la moelle, qui chassait une algue de son épaule. De cette main tremblante qui ne retenait pas une rune, elle poussa la porte de son domicile sans un mot.

Un bain l'attendait, où elle ruminerait un persistant sentiment d'inachevé, et surtout l'impression cruelle d'avoir échoué.

Contrairement à beaucoup de contaminés, aucune effusion n'attendait la Baronne. Ni proche, ni parent, pour se réjouir de son retour. Juste une montagne de travail... qui attendrait bien demain.


Post by Nörìon Eldanyàrë, AD - April 3, 2012 at 5:53 AM

Hop! un bond directement dans la source qui guettait l'entrée de la caverne... puis à peine la tête sortie que la pluie libératrice ce fit sentir. La mutation fut rapide et à son éveil, quoi qu'un brin confus, il se dit simplement qu'il avait dû venir prendre une bonne baignade.

La rentrée à la maison fût toutefois autre chose... aucun souvenir de sa venue en ce lieu si près de Sainte-Élisa... et qui connaissait Nörìon savait qu'il n'avait pas prit le temps encore d'explorer bien loin son nouveau monde. C'est donc après quelques heures de vagabondage ici et là jusqu'à retrouver un chemin familier qu'il fit route jusqu'à la maison.


Post by Setsuko Maeda, Ind - April 3, 2012 at 6:08 AM

*Une petite T'sen errait dans les bois autour de Systéria. Cette gamine loqueteuse pleurnichait, en cherchant son chemin. Elle avait, après tout, tourné en rond tant de fois. Une branche valait l'autre, il n'y avait rien de plus ressemblant à un arbre qu'un autre arbre... sans repères, sans souvenirs, elle rôderait, attendant qu'on la retrouve. *


Post by Myloran Daratia, CP - April 3, 2012 at 2:30 PM

Le Navarque était dans les bois quand la pluie dégringola... lorsqu'il fût de retour a lui, il se téléporta en ville dès lors...

il ne se souvenait pas de la manière dont il avait attérit là, mais il fût transformer durant la bataille finale.. Après la "mort" du Maître et ne pensais pas avoir râté grand chose.

Une autre aventure l'attendait maintenant que c'était fini.. Et les protagonistes étaient ses confrères et consoeurs de la Conférie Pourpre.


Post by Axel Aerigson, AdC - April 3, 2012 at 8:24 PM

La grande rousse avait trouver la jeune fille dans les bois. Aussitôt endormis et apaiser, elle se releva pour partir à la recherche de son frère. Ainsi, durant la majeur partie du jour, Axel avait chercher le jeune Kenji Maeda, demandant à tous les passant s'ils l'avaient vu, donnant la description. Elle devait absolument le trouver. La basse, la moyenne et même la haute. Il fallait le trouver, pour Setsuko. Des affiches furent même afficher, portrait à l'appuie.

Avez-vous vu cet enfant répondant au nom de Kenji Maeda?