Une histoire de loups

Une histoire de loups

Post by Garibald Adalard, Ad - April 2, 2012 at 5:43 AM

La meute grossissais peu à peu...

Des pisteurs vagabondaient les bois, cherchant des odeurs similaire aux siennes. Pour rallier se qui restait des contaminés et les rapatriés à la Meute.

L'odeur de sang frais, un homme éventrer sans doute. Il renifla à nouveau. Aux cotés de cette saveur tant convoiter une autre odeur similaire à la sienne. Il pénétra dans la vaste mine, guider par son odorat. Au tournant d'un coin une louve dévorait sa proie. Des grognements fusèrent dans l'écho de la grotte, puis plus rien. Le silence repris son court, ne laissant plus qu'une flaque de sang là ou le mineur fut servis en plat principale.

(...)

Il se redressa devant les quelques membres de la Meute qui furent leur entrés au retour de leur chasse. Il les attendaient depuis un moment décidément. D'un grognement rauque il ouvrit sa grande gueule pour y placer quelques mots.

Scythe nous à rejoins ! Elle nous sera fort utile... Partagez lui vos proies !


Post by Jezan Nazgaroth, Ind - April 2, 2012 at 6:19 AM

Les infectés avaient prit bien des têtes connues dans leur rangs, par une simple morsure. Mais il y avait aussi des gens plus modestes, plus précisément, des rats de la basse, de pauvres victimes qui n'avaient strictement aucune chance d'échapper à la malédiction. Et la chance est une chose qui se mêle toujours à la vie d'une personne. Par exemple, l'on peut avoir appris à se faufiler discrètement pendant des années et tout de même se faire repérer deux fois de suite. Ce fût le cas du demi-elfe noir à costume de bouffon, qui avait dû mettre ses habiletés à l'épreuve pour échapper aux loups. Rangeant bien son chapeau à grelots, il avait réussi à sortir de la ville par le quartier de l'Assemblée Druidique et passer par le pont intact du village-arène pour traverser la rivière qui passait entre la moyenne-ville et la basse-ville. Malheureusement, une malheureuse brindille lui valu d'attirer l'attention d'une infecté. Il avait bien tenté de se cacher parmi les ombres à nouveau mais l'odorat de l'être était des plus développés ... C'est après une lutte acharnée que Jezan se retrouva avec une morsure à l'épaule. Sa dague lui glissa des mains et après de douloureuses convulsions, il se retrouva le corps couvert de fourrure noire, deux crocs pointus et une terrible envie de chair humaine ...

Il repassa ce souvenir en écoutant ce que l'un de derniers avait à raconter, mâchonnant un bout de cervelle. Étrangement, le cerveau était la partie la plus agréable à grignoter, même si évidemment, la chair juteuse avait son charme. Était-il fou? Il était couvert de poil et devenait cinglé lorsqu'il s'agissait de chair humaine, avoir une préférence pour la cervelle ne le rendait pas plus cinglé que cette bande de sacs à puces non-loin. Et le plus amusant? Ils étaient tous égaux. Des gens comme Cyriel auraient-ils pu croire qu'un jour ils seraient égaux à des rats d’égouts comme Jezan Nazgaroth? Cela faisait ricaner le loup à chemise violette.

La meute n'avait sans doute pas de réel plan, les systériens reprenaient le contrôle de leur ville et y retourner serait sans doute du suicide. Il ne restait sans doute qu'à se terrer tranquillement hors de la ville et festoyer sur quelques brigands de temps à autres. Et peut-être profiter des louves un brin, puisque s'amuser à la Rose Cendrée n'était plus une option. Cependant, il faudrait supporter le prétendu mâle alpha ... surtout qu'il ordonnait de partager les proies avec une certaine baronne nouvellement transformée. Et dire que Jezan voyait une égalité après la transformation ... il ricana un brin, se retirant. Il devrait s'habituer à ses griffes et retravailler sa dextérité afin d'avoir un avantage sur les autres loups. Après tout, dans un milieu sauvage, mieux valait être préparé à tout. Il s'entraîna donc à lancer des dagues afin d'être à l'aise dans sa peau de loup.


Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - April 2, 2012 at 6:43 AM

Sa traque dans la mine avait attiré un membre de la meute. Garibald avait emmené cette nouvelle venue, qui se faisait appeler Scythe, à la nouvelle tanière. Faute de se souvenir d'un nom, d'une histoire, et d'objectifs... tiraillée par la faim, elle avait exposé devant Garibald ce qu'elle ressassait depuis tant de fois dans son crâne désormais velu.

Tout était flou, mais elle se raccrochait à ce qu'elle connaissait de mieux. Les runes, qu'elle traçait encore de ses pattes griffues, grâce au sang d'un pauvre mineur trop confiant abattu plus tôt.

Elle traça sur la pierre les runes d'enchantement de résistance au feu. An Flam.

La meute pouvait compter sur un nouvel atout...

Ensemble, les infectés dont la meute étaient sûrs échangeaient. Les Systériens seraient peut-être mieux de ne pas se reposer trop vite sur leurs lauriers.


Post by Nörìon Eldanyàrë, AD - April 3, 2012 at 1:24 AM

La nuit tombée un membre de la meute se permettait de se faire plus solitaire. Chaque noirceur ou presque il sortait furtivement de leur repaire, empruntait rapidement un chemin qui devenait de jours en jours plus familier et se rendait là où ils vécurent un temps.

Depuis la destruction de l'ancienne tanière, des hurlements parsemés autour de Systéria se faisaient toujours entendre...

C'est lors d'une de ces soirées que sa course vers l'ancien repaire lui fit faire une rencontre face à face avec un confrère. Celui-ci se tenait tapis, le soleil qui commençait tout juste à se lever se faisait déjà sentir par les loups, bien que tamisé par l'habituelle pluie.

"Enfin!"[/list:u:1630v1uk]

Fut l'exclamation grognée du rescapé, alors qu'ils se croisèrent. Trop près de Systéria pour s'éterniser à une discussion sur leurs conditions, le demi-elfe maintenant bête s'empressa de rebrousser chemin, talonné par Jon, le nouveau retrouvé. Le duo fit donc route inverse pour rentrer à leur tanière, juste à temps pour se camoufler de la lumière du jour.

À nouveau un membre avait été retrouvé et ramené parmi les siens avant qu'il ne s'abandonne aux non-contaminés.
La meute grandissait et ses membres n'étaient même pas encore sortis faire quelques victimes... la menace pesait toujours.