Le retour d'un vieil ami... ou pas!

Le retour d'un vieil ami... ou pas!

Post by Seigneur Bélial - September 28, 2012 at 7:15 PM

Systeria connaissait en ce moment une véritable ère de paix. Les habitants vivent leur petite vie sans se soucier de rien, les animaux aussi et les créatures tapis dans les bois de même. Bref, durant plusieurs mois, aucune accalmie n'avait été aussi... calme que maintenant! Mais pour combien de temps?

Quelque part dans le volcan...

-Eye Marcel! On est perdu et j'le savais! Espèce de tatoin! Je le savais moé qu'la pyrolite c'était tout droit et pas a gauche après le pilier du serpent!
-Ça va, ça va, je me suis excuser non? en attendant ça explique pas pourquoi toute la populaces ici est à terre!
-Ouais ça, c'est louche.

Deux mineurs, un nain et un humain, visiblement moins lumineux que leurs lampes et de surcroit perdu, se trouvaient au village voisinant l'ancien nid du tiamat de magma. Toutes les créatures sans exception avait été massacrés, mise en pièce et éparpillées un peu partout. Une étrange aura maléfique planait aussi...

-Écoute vieu, je suis pas un expert mais je pense qu'on devrait peut-être partir, la chose qui a fait ça n'est peut-être pas partit et si ça se trouve, il nous regarde déjà!
-T'es fou ou quoi? Nous avons le d'voire de savoir s'qui passe icite! Trouver l'problème pis l'éliminer. Pis c'est p'têtre juste un barbare de Vaerdon, p'têtre qu'on est pas en danger! Alors tin, on va aller voir par là!

Avant que l'humain est eu le temps de retenir son ami barbus, le nain était déjà engagé sur le pond du nid, et marchait vers la grotte nouvellement creusé. Les deux amis étaient loin de se douter de ce qu'ils allaient trouvés. Un portail, et comme on se l'imagine bien, ils y entrèrent comme deux mouches attirés par une lumière.

-On dirait un temple, ou je sais pas quoi.
-R'garde, au fond, un énorme cristal!
-Ça alors!

Ils s'approchèrent pour mieux voir. Et le nain pas plus con qu'un autre décida qu'il serait vendeur de rapporté un si beau cristal rouge. Il prit ça pioche et congna un grand coup sur un des stalagmites de la structure. Un craquement se fit entendre, puis un autre, puis un autre et le silence vain.

-Bin ça parle au yable, j'ai briser le gros cristal! Merde.
-Eh... Kirli, je voudrais pas te couper l'inspiration mais... lève les yeux...

Le nain, curieux leva les yeux. Devant lui, le grand cristal avait été fragmenté et c'est là qu'il vu à l’intérieur une silhouette peu rassurante.

-Crénon de non! J'le reconnaît lui!! Batince! Il était icite! Et j'vien de foutre en l'aire sa prison!?
-Bon sang! il va sortir, vite partons! Je veux pas être là quand il descendra!

Mais bien avant qu'ils est rejoint le portail, l'énorme cristal explosa en un grand bombardement, ils n’eurent aucune chance d'y échapper... Pourtant, l'un deux, très mal en point, écrasé et pourfendu de stalagmite vu la pire des visons possible. Devant lui, la pire des créatures se tenait, droite, puissante et terrifiante. La chose posa son regard de braise sur ce qui restait du nain, puis sur l'homme qui le fixait. Il s'avança vers lui, la peur envahissait le mourant, plus que la mort même.

-Merci humain de m'avoir délivré de cette prison. Le temps est venu pour moi d'accomplir mon destin. Une nouvelle ère commencera avec mon retour, une ère où le chaos sera tout ce que ce monde connaîtra, une ère de mort pour vous et une ère d'évanescence pour nous.

La créature rigola sombrement, pendant que l'humain rendait l'âme douloureusement.

-Mais vous ne serez pas là pour le voir... Mes cher systeriens!

Plus tard, alors que la créature avait rejoint le plan des humains, la force qu'avait engendré l'explosion du cristal avait réveiller le volcan. Il était désormais en éruption et grondait de la fumée.

Bélial était de retour...


Post by Okum AkFrur EkUndil, Ods - September 28, 2012 at 8:29 PM

Le calme avant la tempête qu'on dit! c'était bien le cas, mais les Systeriens n'en savaient encore rien. Le nain tant qu'à lui, passait son temps dans une nouvelle confection. En effet, suite a la réussite total de sa Méga plaque en onirine, le Paladin c'est lancé dans celle d'une Méga plaque en Lumercas.

Son travail lui prenait du temps et de la concentration, aussi bien que cette journée la, il n'entendit pas les grondements du Volcan. Jusqu'à ce qu'un bruit derrière lui survint.

BRAKK BANG
Sans plus tarder, il empoignant un glaive et descendit les marches de sa demeure. Dans l'entré, sa porte défroncé et un Inquisiteur se tenait devant lui. Essoufflé et légèrement apeuré l'inquisiteur leva les yeux vers le Croisé.

-Croisé! L'on crains le pire, venez je vous prie... le volcan.... il... il c'est réveillé!

Surpris, le Chevalier remonta et enfila son armure verte et prit son arme.Dans un éclat bleuté les deux Paladin se dirigèrent au Volcan. Ils s’approchèrent de celui-ci le plus possible, mais malheureusement la chaleur était très intense et ce serait très risqué d'y aller.

Okum se doutait de ce qui allait arrivé, bien qu'il reprit le chemin du temple pour adresser quelques mots a Thaar. Ce qui planerait sur Systeria ne sera plus de tout repos.


Post by Dhoquess,CP - September 28, 2012 at 10:43 PM

Une téléportation habituelle de Dhoques lui aura presque couté la vie, arrivant un peu trop prêt d'une coulée de lave.
Cette apparition lui laissera quelques marques de brûle ici et là mais sans plus.

Serrant les dents le demi-elfe recula pour avoir une meilleure idée de l'état des choses.
Bien sur comme Okum, Dhoques savait ce qu'il y avait au coeur du volcan et ce que tout ceci pouvait signifier.

Remarquant sa rune de téléportation plus loin, Dhoques vit alors un démon mineur sortir des entrailles du volcan pour faire surface.
Renvoyant celui-ci d'où il vient, Dhoques retourna à la confrérie faire son rapport et retourna avec quelques autres légionnaires pour assurer une première protection et barrière magique pour que ses créatures démoniaque ou élémentaire sortir des flammes ne s'attaquent pas à la ville ou à Saint-Élisa.

-Ça sera encore la basse-ville qui va être éclaboussé en premier, avait dit un des ami légionnaire qui avait suivit Dhoques.

Hochant simplement la tête, Dhoques donna quelques instructions rapidement aux autres légionnaires pour sécuriser le périmètre.

Le groupe de pourpre que l'on pouvait voir n'était pas impressionnant, car le demi-elfe n'avait pas entendu l'accord de la Confrérie pour déplacer une partie de la légion.
Il était alors parti qu'avec des légionnaires en qui il avait confiance en lui et qu'il connaissait bien.

L'arbalète en main ou le grimoire en mains, les quelques légionnaires n'attireraient pas trop l'attention des créatures sans pour autant sécuriser pour le moment les lieux.
Bien que rapidement revenu sur les lieux, Dhoques regardait bien souvent vers les sentiers derrière s'entendant à voir arriver l'Ordre ou l'Armée qui sait.


Post by Eloëdyn, Fdc - September 28, 2012 at 11:28 PM

Prisonnier dans un petit coin de jardin après une mauvaise téléportation chez son ami Mathéo, le demi-elfe passait ses journées à parler aux moutons et au chien de garde. Très souvent il levait les yeux au ciel pour admirer les étoiles et pensée à autre chose que son vendre qui gargouillait.

Il avait assisté à toute la scène. De gros rocher ouvrait la marche à ce spectacle époustouflant, pour laisser place à une ribambelle de petit jet enflammer comme des feu d'artifice, du grand art!

Pour une fois, il ne jalousait pas sa place, il apprécia cette journée à regarder le ciel jusqu'au moment où il aperçut plus d'un légionnaire sortir de leur quartier, surement pour aller voir quoi.


Post by Noa - September 29, 2012 at 3:27 AM

Noa s'était roulé en boule sous son petit lit et il hurlait comme une fillette.


Post by Mia,adm - September 29, 2012 at 6:09 AM

Les catastrophes naturelles commençaient à s’accumulés, Le volcan en éruption, des tremblements de terres, des fissures profonde se creusaient a même le sol systérien.
Mia, Okum, Dhoques, Gardtalang, Capitaine Morgan et Durnik s'étaient regroupés... Combattant les forces du mal du mieux qu'il le pouvait... Des diablotins, des démons surgissant des ténèbres envahissaient les terres... La présence même de Bélial ce fît voir, dévoilant ses plans futurs à la destructions d'Enrya.
Les mesures avaient rapidement été prises.. Mia avais alertés ses gardes de la caserne et demandés que l'on transfère des effectifs aux ports le plus rapidement possible.

Elle avait fait le tour de tout les crieurs publics, les avaient payés et demandais de faire l'annonce dans l'immédiat:
URGENT
Évacuation dans les prochaines heures.. Femmes et enfants d'abord, rendez-vous le plus rapidement possible au port.
Le Volcan en éruption déferleras bientôt sur toutes la cités..

Tout les autres étaient assignés a des tâches particulière et importante, tout le monde mettais la main à la pâte !


Post by Seigneur Bélial - September 29, 2012 at 9:53 AM

Tel père tel ennuis

C'était maintenant publique, le puissant Bélial était de retour, plus fort que jamais. Il avait fait exploser le volcan ce qui avait engendré de terribles conséquences sur la ville. La terre tremblait constamment et parfois certain endroit se disloquaient dans la ville laissant de grande fissure dans les tuiles de la Moyenne. Les dégâts que cette catastrophe avait engendré étaient sans précédent, de mémoire d'homme jamais un démon n'avait été si loin dans ses attaques. La ville allait bientôt partir en poussière à mesure que les fissures se créaient. Bélial avait donc réussi à se venger?

Plus tard, alors qu'il revenait de la ville, assis sur son grand trône en compagnie de ses 5 Généraux, un de ses serviteurs s'approcha prudemment.

-Maître... quelqu'un désire vous voir...
-J'espère pour toi que c'est quelqu'un que j'apprécie...
-Je ne qualifierait pas ma visite d’appréciable...

Au fond de la pièce la silhouette d'un autre démon se dessinait à mesure qu'il avançait. Sa longue tunique et ses mains emmitoufler dans ses longue manches, son aire supérieur et sage, sans parler de sa ressemblance avec Bélial, nul doute c'était Bérith qui se pointait face à la pire erreur de sa vie : son fils.

-Tien donc, regardez qui vient-là. Serais-tu venu pour t'agenouiller devant moi, cher père? Ou peut-être est-ce encore une de tes tentatives foireuse pour me défier? Tu sais très bien que le sceau est défait, tu n'as plus aucune emprise sur moi désormais. Tu n'es qu'une mouche que j'écrase qu'avec mon petit doigt.
-Non je ne suis pas venu pour me prosterner, ni pour te confiner de nouveau. Je sais fort bien que ta puissance est de 100 fois supérieur à la mienne. Non ce n'est pas mon but.
-Alors que me veux-tu donc? Parle, ou je te le promet ce sera la dernière fois que tu ouvriras la bouche devant moi.
-Bélial, tu me connaît et tu sais combien le monde des humains m'aie cher, je suis venu te proposer un marcher. Je te conjure d'abandonner ton dessein de destruction totale, épargne les hommes et je t'offrirai ma puissance. Je ne leur ai pas enseigner l’alchimie et la magie pour te voir mettre à néant mes efforts.

Bélial, sidéré par la demande de son père prit une moue songeuse et réfléchie. Un tel cadeau ne se refuse pas, n'importe qui de sensé accepterait. Or Bélial était tout sauf quelqu'un de sensé. Il fronça le regard puis il se redressa.

-Le monde des hommes, en voilà une chose inutile père. Les hommes ne valent pas mieux que des cloportes. Combien de tes fils ont-ils brûlés déjà? 100, 400, 10,000? Ils en on tuer autant que tu as pus en faire. Ce monde sera détruit, une nouvelle ère se lèvera pour nous, les démons. Et ceux étant qu'à moitié démon se verrons offrir l’opportunité de devenir enfin pur.
-Tu ne sais pas ce que tu dis mon fils. Les dieux ne te laisserons pas agir à ta guise, et tu le sais.
-Ah oui les dieux, parlons-en des dieux! Où sont-ils alors que je menace de détruire leurs petits animaux d'humains? Où sont-ils? Pourquoi ont-ils permis ma création? Pourquoi ne n’empêchent-ils pas de tous détruire?

Bélial s’approcha de son père, puis quand il fut à ses côtés il posa sa main griffu sur l'épaule de Bérith.

-Je vais te le dire, père, pourquoi les dieux ne m’arrêteront pas. Parce qu'ils sont tous mort, et mort, on n'arrête rien...

Il serra l'épaule de son père, si bien qu'il lui fractura la clavicule de sa seule main.

-Personne en ce monde n'est suffisamment fort, mon père, pour m'arrêter. Ni les dieux, ni toi. Le chaos est déjà aux portes d'Enrya. Non seulement Systeria, mais tout les autres continents son assiégés par mes armées. Au moment où nous parlons, Zanther cédera bientôt, Bregunia est au prise avec des hordes de gargouilles, T'sen se prend des raz-de-marée énorme alors qu'en verte-colline, les tempêtes se déchaînes. Aucun monde d'Enrya ne saura épargné. Tu peux toujours essayer de m'enfermer de nouveau dans ce machin rouge, mais sans l'avatar de Thaar pour m'affaiblir, tu n'y arriveras pas. Si tu tient à voir le nouveau monde se lever demain, je te conseil de ne plus jamais me tenir tête. Plus jamais.

Le démon lâcha enfin son père impuissant. L'un des plus ancien démon ne pouvait rien contre lui, les 5 Généraux qui accompagnait Bélial ne dirent mots. Il était bien connu dans le monde des démons que la folie pouvait engendrer les plus puissants mais surtout les plus dangereux.

-Bélial... Je t'ai toujours dit que tu étais voué à un grand destin et que tu amènerais les hommes à leur apogée.
-Oui père et c'est ce que je vais faire, ils sont à leur plus haut, et quand nous sommes au plus haut, on ne peut que redescendre, n'est-ce pas? C'est toi qui me le disait...

Ils se regardèrent un bon moment yeux dans les yeux. Sans doute une façon comme une autre de se dire adieux. Bélial prit le chemin de ses appartements, alors que Bérith, défait, ne put que prendre place au banquet. Qui aurait put s'imaginer alors qu'un démon puisse avoir des sentiments? Au final, qu'on soit démon ou humain, après tout, un père reste un père.


Post by Okum AkFrur EkUndil, Ods - September 29, 2012 at 5:48 PM

Les coups de marteaux se faisaient entendre dans le quartier saint. Sous les yeux du croisé, Lidenbrock achevait ce que Systeria n'aura jamais vu auparavant. La Méga plaque de lumerca était enfin prête. Bien que le nain aurait voulu la faire lui-même, le temps était compter alors il prit une autre alternative.

Les petites abominations en ville n'ont pu résisté longtemps a la lame scintillante de lumerca. Okum sans plus attendre parcourrait la ville pour anéantir toute menace. Les paladins le suivant dirigeait les citoyens vers le Port.

Dans sa patrouille, le Chevalier alla faire un tour au Château. Même s'il savait que la famille royale serait hautement Gardé, il prit la peine d'aller rendre visite a l'impératrice pour lui expliquer la situation le plus en détail possible. Bien entendu, si c'était possible de se rendre en sa présence.


Post by Gardtalang, ind - September 29, 2012 at 6:45 PM

Et le camp des barbares n'en y échappe pas!
Gardtalang se bat avec des seins

L'Orque ou plutôt l'Orquette temporaire rejoingna le camp des barbares déjà en état d'alerte avec l'éruption du volcan. Gardtalang magiquement transformé en femme rejoint les guerriers de Vaerdon sous peu alors que son scribe s'y était réfugié.

Mais... l'humain fut complètement abasourdi devant cette transformation. Gardtalang se contenta seulement de lui jeter un regard rouge de femme. Il était sage de ne pas en ajouter.

Une fois à l'intérieur, l'Orque commença à gueule des ordres avec sa voix beaucoup moins virile et grave. La plupart se posait pas de question étant donné l'urgence de la situation mais l'un des plus rebelle en profita pour y placer une mauvaise phrase.

C'est quoi, t'es dans ta période? C'est pas les femmes qui commande ici!

Piqué au vif, Gardtalang s'approcha de lui et déjoua facilement sa garde. Il vient le prendre par la gorge et l'autre main menaçait ses parties génitale d'une dague.

Fait ce que je te dis, sinon toi, tu seras une femme pour le restant de tes jours! Pris de peur, le barbare rebelle acquièsça sans protester. Il le relacha avant de maudire Belial.

Belial, d'ici la prochaine saison, je vais boire avec ton crâne. On n'humilie pas un guerrier de Vaerdon sans y risquer sa vie. PAR VAERDON JE FAIS LE SERMENT QUE JE VAIS TE DÉCAPITÉ JUSQU'AU QUATRE COIN DE SYSTÉRIA!

Il gueulait de colère avant de venir frapper énergiquement une coffre de bois qui fit un long vole plané. Après quoi, il se dirigea vers la tente du Shaman afin qu'elle puisse le "guerrir" de son changement de sexe non désirée.

Toi, Shaman, corrige ça et toute suite!

Pendant ce temps, le camp de barbare se réunissait pour un objectif. Tuer le démon. S'en était personnel!


Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - September 29, 2012 at 7:34 PM

*Pendant ce temps, au Manoir d'Orbrillant. *

-Mademoiselle Selaquii. L'éruption volcanique serait imminente. Il faut évacuer!

*Avait eu le malheur de s'exclâmer la réceptionniste Maxine. La rouquine leva les yeux vers la secrétaire et énonça d'un ton égal. *

-Je vous en prie, Mademoiselle Maxine. Gardez votre flegme. Il est vrai que nos artisans, nos membres les plus vulnérables, doivent être mis sous la protection insulaire du Fort Armstrong. Je, ainsi que les gardes du Manoir, plus ceux de mon propre Manoir, accompagneront l'évacuation. Je tiens à ce que nos membres soient en lieu sûr.

-Et... vous?

-Moi?

*Il y eut un silence, qui se prolongea, devenant plus opaque, jusqu'à ce que la juge de l'Économie se décide à le rompre. *

-J'agirai ainsi que le dicte mon devoir, Mademoiselle Maxine. Ainsi, je vous laisserai aux bons soins de l'Armée des Mercenaires, une fois que vous serez à bon port. De mon côté, j'ai autre chose, bien d'autre chose à faire. Des obligations qui m'imposent de demeurer dans l'enceinte de Systéria.

*Une petite délégation, composée de la Demoiselle, d'un wisp, de plusieurs artisans présents au Manoir, ou, encore, de quelques paladins de l'Ordre faisant office de gardes devant, respectivement, le Manoir d'Orbrillant et le Manoir Selaquii se présentèrent à la caserne. Alors que les premiers réfugiés se dirigeaient vers le portail, guidés par les soldats, la secrétaire fit halte. *

-Vous êtes certaine, de ne pas vouloir venir? Vous pourriez oeuvrer à vos initiatives, de là-bas?

-Non, Mademoiselle Maxine. Nous nous reverrons quand tout sera fini. Je vous dis donc, en tout état de fait... à une prochaine fois.

La lumière bleutée avala la secrétaire, en queue de file. La majorité des capes dorées avait été évacuée, et de son côté, la demoiselle s'assurerait que celles restant sur l'ile demeureraient, au possible, sauves.


-Vas Flam.

Combien de créatures, engeances, étaient tombées sur son chemin. Elle ne les comptait plus, alors. Elle, et Vyx, son compagnon éthéré, se frayaient un chemin presque avec désinvolture, d'un lieu à l'autre. Arpentant les rues, vastes ou tortueuses, ils s'efforçaient de tenir en respect les démons. Devant les accès de la Haute-Ville, liant la colline au reste de la cité, la demoiselle s'était arrêtée, et avait engravé des runes à même le pavé. Ces runes luisantes, dédiées à la protection, dégageant une aura de froidure qui figerait peut-être la lave sur place, si elle montait jusqu'à la colline, ferait de la Haute-Ville l'ultime bastion de la cité, chose que lui permettait sa position surélevée.

Elle prit ensuite la route de la bibliothèque. Et sur son pavé, elle s'agenouilla, alors que l'entité d'éther abattait sa foudre sur quelques badauds démoniaques qui allaient, se croyant déjà chez eux. Elle engrava quatre runes, sur le pourtour du bâtiment. Dans l'espoir que cela suffirait à ce que l'établissement ne se consume pas, avec tout le savoir systérien qu'il contenait.

Elle se dirigea ensuite vers l'entrée de la ville, laissait Vyx derrière. Trois diablotins l'attendaient, une incantation n'attendit pas l'autre. L'armure de cuir roussie, la demoiselle enjamba les trois corps fluets, pour marquer de runes le pavé de la porte de la cité. L'aura glaciale des runes se ferait sentir, là aussi.

Elle battit ensuite les chemins extérieurs avec Vyx. Un démon, rouge et gigantesque, fut source de quelques tracas, mais rien que l'entité et la comtesse ne purent abattre. De nouvelles runes blanches avaient été gravées, devant les portes du quartier de l'Assemblée, et celles de la Basse-Ville. Il ne restait plus qu'à espérer que ce tracé runique puisse endiquer, un tant soit peu, le cataclysme promis.

Une oeillade, à la créature de lumière, et elle était repartie. Elle devait remonter vers le haut-quartier, depuis lequel elle prendrait la liberté d'écrire. Vyx, le wisp, emplirait ensuite un nouvel office, celui de messager.


Post by Domilixia Segal, AdC - September 29, 2012 at 10:19 PM

*La demi-elfe noire rassembla les participants du projet de Maîtres Chez Nous. Tous semblaient très inquiets et certaines femmes avaient amené leurs enfants. Domilixia exposa les faits. *

**-Bonsoir à tous et à toutes. Comme vous avez pu l'entendre, un démon a été réveillé au volcan à proximité de la ville: Belial. Des mesures d'évacuation sont prises afin que vous puissiez être dans un lieu sécuritaire. Vous pourrez prendre quelques habits au vestiaire et de la nourriture en petite quantité. Nous quitterons ensuite tous ensemble vers le port et les mercenaires prendront le relais. **

La peur, l'appréhension, l'inquiétude se lisait sur le visage de ces gens. Certains hommes protestaient, voulant amener leur soutien. Le coeur de la jeune femme se fendit intérieurement tandis qu'elle savait pertinemment qu'elle serait séparée du groupe qui avait tant cheminé. Rien ne transparut.

Le groupe de gens, escorté de deux mercenaires et de la Segal gagnèrent le port. Au moins, ils seraient en sécurité.


Post by Claude Morgan - September 29, 2012 at 10:42 PM

Le premier navire arrivait au fort. Les mercenaires, avisés aidèrent à décharger le navire qui repartit aussitôt vers la ville. Un autre navire prit alors la direction du fort en contournant vers le nord.

Le Capitaine, toujours au front regardait les effectifs diminués. Il rédigea une missive aux hauts-dirigeants des guildes afin qu'ils fournissent des ressources nécessaires à ériger des barricades et des soldats afin d'aider à couvrir la fuite des gens.


Post by Hydre - September 30, 2012 at 3:42 PM

Le réveil d'une bête en tire obligatoirement d'autres du sommeil.

Quelles étaient ces perturbations dans la toile éthérique, que s'était-il passé... Pourquoi. C'est un retour dans une cité envahie par des suivants démoniaques que cette chose pu découvrir que ses sens n'étaient pas si vieux et qu'elle pouvait encore trouver un sens à son existence.

Déjà, installée au chaud, dans un endroit quelconque, elle débutait une longue étude. Celle de l'histoire et des accomplissements de Bérith et de Bélial. Car, dit-on, qui connait ton histoire détiens une partie de qui tu es entre ses mains...


Post by Mavolio Bolton, cp - September 30, 2012 at 4:30 PM

Une main gantée pose un verre vide sur un bureau de bois. Des papiers traînaient ici et là, tâchés d'encre. Un "pop" sonore se fait entendre dans la vaste pièce. La silhouette pose le bouchon à côté d'une bouteille au liquide vert, bouteille qu'il venait d'ouvrir.

Le rituel du spiritueux commence.

"3 cl d'absinthe au fond du verre, le faire tourner cinq fois dans le sens trigonométrique. Placer une cuillère percée au dessus du verre."

Le chercheur, tout en se parlant à lui-même, dépose ensuite un morceau de sucre cristallisé sur l'outil en acier blanchi. Il inspire, la nuit ne va pas être de tout repos. Après tout, il y avait urgence, mais à quoi bon se précipiter, c'était comme ça que les pires erreurs survenaient. Les démons, avaient certainement réfléchis des années avant de réapparaître. Certainement qu'un plan bien précis avait été établi. S'attendaient ils à ce que les systériens, comme à leur habitude, fassent des réunions de crises avant d'agir? Le même schémas se répétait. Etudier des écrits? Mais pour quoi faire? Les connaissances accumulées la première fois, n'avaient pas permis la destruction du démon. Les réponses étaient ailleurs.

"Le compte-goutte est un peu rouillé, mais l'intérieur en cuivre me semble encore assez potable pour y déverser l'eau."

Mavolio le place au dessus de son verre de spiritueux. Il psalmodie quelques paroles et le voilà au milieu des plaines glacées, récupérant entre ses mains de la neige. Une nouvelle formule et le voilà de nouveau dans la pièce douillette, chauffée.

"Tourner le robinet au minimum et laisser couler l'eau glacée au compte-goutte sur le sucre. En imbiber un autre d'absinthe pure et le faire brûler sur la cuillère. Dégustez et entrez dans les mondes oniriques..."

Quelques verres plus tard, l'oeil brillant et l'esprit ouvert, c'est imbibé de fée verte que le jeune homme déambulait calmement en moyenne ville. Le chapeau melon pourpre incliné sur le côté, le jeune chercheur arborait pour une des rares fois son uniforme de la confrérie. Sa canne stylisée, aux emblèmes de Zanther finissait de peindre ce tableau très contradictoire. Sans aucune hésitation, il démembrait les résidus de démons qui traînaient dans les ruelles. Les petites formes ailées tentaient parfois de forcer les serrures des habitations, et c'est sans aucun remord que le fils Bolton leur faisaient exploser la tête à l'aide d'une recette qu'il connaissait bien.

Ses pas finirent par s'arrêter, le fessier posé sur un banc. De sa besace, il sortait les écrits d'une certaine du Typhon. Et c'est ainsi, qu'il passa le restant de la nuit sous un lampadaires, à lire des écrits à vous faire froid dans le dos. Au bout d'un certain temps il murmurait:

" Le bouc à tête renversé."

La fée verte avait fait effet.


Post by Diablotine - September 30, 2012 at 6:20 PM

Des hurlements s'élevaient dans la cité alors que des hordes de démons se déversaient dans les rues, semant le chaos et la destruction. Alors que tous essayaient de fuir la source de leurs malheurs, la belle se dirigeait plutôt dans la direction opposée, vers le volcan où tout semblait avoir débuté.

Pour l'occasion elle avait décidé de déployer sa longue queue effilée. Elle croisa bon nombres de créatures démoniaques sur son chemin et alors que certains démons s'attaquaient à elle dans leur folie meurtrière, d'autres s'arrêtaient simplement pour l'observer et la renifler pour ensuite poursuivre leur route. Peut-être reconnaissaient-ils en elle une lointaine parenté.

Elle s'arrêta à une trentaine de mètres de l'entrée du Volcan qui grondait toujours et, dissimulée derrière un arbre, elle observait les allées et venues de ces créatures. Peut-être espérait-elle apercevoir le Seigneur Bélial en personne. Elle mourrait d'envie de connaître ses intentions et de lui faire part d'une requête particulière... quitte à risquer d'être écrasée comme un moucheron.


Post by Claude Morgan - September 30, 2012 at 8:26 PM

Le premier navire revenait déjà alors qu'on s'occupait à le décharger. Le capitaine observait les potions explosives, attendant d'en parler avec les autres avant de les utiliser. Aux postes de garde principaux du port, des trousses de premiers soins avaient été laissés, préparées par Domilixia. Les barricades tenaient mal le coup, parfois des petits diablotins entrant dans la ville, mais l'équipe d'intervention s'en chargeait bien avant qu'ils n'aient fait de victimes.

On demandait toujours l'aide aux grands dirigeants des guildes afin d'avoir du matériel pour renforcer les barricades du port et augmenter les effectifs dont le nombre était grugé à chaque soirs alors que là encore, on n'avait pas vu le pire.

Parfois, le capitaine prenait du repos en allant chercher du rhum pour les matelots. Par contre, il n'hésitait jamais à arpenter le périmètre du port.


Post by Claude Morgan - October 1, 2012 at 12:08 AM

Le message se passait partout en ville qu'il fallait passer par les égouts afin de monter à l'ouest vers l'ancien gitan. Là, il y a avait un quai où les bateaux s'amarraient. Les hommes au port distrayaient les gens afin de créer une diversion. les gens qui étaient au port, restaient dans le moment prisonniers alors que les gens de la ville passaient par le passage de la fontaine.

Une missive avait été passée aux mercenaires, à Mia plus précisément.

Mia,

Veuillez à ce qu'aucun portail ne soit fait vers l'ile du fort Armstrong. Le nouveau lieu d'évacuation vers le fort est au quai ouest.

Morgan.

Il fallait un mage pour arriver à déplacer. Des meubles étaient transportés via les égouts afin de faire un autre mur de barricade protégeant le quai de l'ouest.


Post by Eloëdyn, Fdc - October 1, 2012 at 1:22 AM

L'ordre avait il perdu sa sagesse ou ce n'était qu'un membre qui n'était trop hâtive et ne réfléchissait pas. L'une ou l'autre, le demi-elfe n'avait préféré plus suivre un homme comme ça.

Accompagné du chercheur Bolton, les deux personnes avaient fait le tour de toute la cité pour regarder la situation actuel et réfléchir plus en détail à ce qu'il pourrait être fait.

Après cette bref rencontre, le semi-elfe avait conclu qu'il ouvrirait un nouveau passage vers un lieu autre que le fort Amstrong pour les réfugié. L’assemblée semblait être un de ces endroit où on pouvait se rendre sur une petite île déserte de tout être démoniaque et où certain disposition défensive de par les rôdeurs était mise.


Post by Diablotine - October 1, 2012 at 1:52 AM

Alors que des portails s'ouvraient d'un bout à l'autre de la cité et que les citoyens qui n'avaient toujours pas évacué tentaient vainement de freiner l'invasion, Diablotine emprunta les égoûts afin d'esquiver tout ce chaos qui faisait rage à la surface. C'est alors qu'il apparu soudainement devant elle, Belial, le seigneur du Chaos. Elle s'inclina alors instinctivement devant le démon qui l'observait avec une curieuse bonté. Il se fit rassurant envers elle, lui expliquant que le monde des humains touchait finalement à sa fin et qu'une nouvelle ère débuterait où les Tieflings retrouveraient enfin leur liberté et n'auraient plus à subir l'oppression des hommes. Il lui fit également miroiter une place de choix à ses côtés dans ce nouveau monde. Bien que tout ce qu'il lui demandait en échange était de rester en vie et de ne pas se mettre en travers de son chemin, la demie-démone prévoyait tout de même en faire davantage afin d'accélérer le processus...


Post by Seigneur Bélial - October 1, 2012 at 4:23 AM

Comme un gamin dans une confiserie

Belial, un nom qui figurait sur toutes les lèvres dans le monde entier. Aussi bien en Systeria qu'en Egador ou en Verte-Coline, il était l'ennemie numéro un d'Enrya. Un être fourbe, malfaisant, mais toujours aussi difficile à saisir. Personne ne comprenait pourquoi il était revenu détruire le monde, personne ne comprenait ses intentions réels. Bien qu'il disait à qui veut bien entendre qu'il serait celui qui délivrerait les démons, qu'il créerait un nouveau monde, savoir se qu'il pense était complexe. Bélial était après tout le désordre personnifié et rien n'est plus compliqué à cerner que le chaos même.

Assis sur le toit le plus haut de la cathédrale en Moyenne Ville, il admirait les ''bouches du chaos'' se former. Ces ''bouches'' ou ''puis du chaos'' était une porte à sens unique permettant aux soldats de ce dernier de passer sans pour autant pouvoir revenir. Il y en avait un peu partout en ville, et dès qu'un soldat mourrait, un second apparaissait pour le remplacer, comme si, dans le plan des enfers, des milliard de démons attendaient de pouvoir venir. Comme un gamin excité par un jeu trop intéressant, il regardait la ville à feu et à sang, les cris des femmes et des enfants, l'odeur de la chaire humaine calcinées montant à ses narines. Tout ceci l’enivrait comme le parfum d'un sac de bonbon frai. Il tourna son regard vers le volcan qui entra en éruption, et sourie.

-Alors Vaerdon, mon vieil ami, dis moi, qui de toi ou de moi détruira les hommes en premier? C'est un paris entre nous. Haha!

Les hommes en bas continuaient tant bien que mal à combattre les bouches du chaos, ses soldats n'étaient pas particulièrement puissant, il y avait plus à craindre des diablotins et des démon mineurs. Il vu Mavolio tenté de les détruirea et Eloedyn avec son chien arraché la tête de ses soldats. Il vu aussi cette créature à demi humaine, cette Diablotine. Cette petite chose était si belle, si séduisante qu'il ne résista pas au désire de la rencontrer. Le parfum des tieflings est particulièrement irrésistible pour Belial. Cette agréable rencontre dura que peu de temps, mais il lui promis une place de choix à ses côtés. Tout comme chaque tieflings, elle serait libre. C'est sans doute cette rencontre qui réanima en lui un vieux désir, celui de procréer et de semer le monde de petit tiefling. Mais Bélial n'était intéressé par aucune femme de Systeria, qu'il soit homme, enfant ou femme, un humain restais du bétail pour lui. Une seule créature en ce monde pouvait partager sa couche.

-Serviteurs!
-Oui maître?
-Envoyez des éclaireurs sur toute l'île de Systeria. Je veux que vous repériez quelqu'un pour moi.
-Bien maître! Qui désirez-vous retrouver?
-Ma reine, Rakshäsa'Kali. Je désire la revoir, elle et mon fils.
-Bien maître!
-Et quand se sera fait, dite-lui bien que j'ai pour elle... une nouvelle mission.
-La quelle maître?
-Engendrer de nouveau.

Dans tout le château, on murmurait le retour peut-être de la reine, si elle était encore en vie, bien entendu. Des centaines de mongbat s’envolèrent dans les 4 coins de Systeria à la recherche de la reine et du prince. Allait-ils la retrouver? Allait-elle accepter de partager le pouvoir avec lui une fois encore? On se doute bien qu'un refus serait très mal prit. Comme un gamin à qui on refuse un bonbon, la crise était à envisager!

-Et pendant que vous y êtes, retrouvez-moi se faignant d'Aeternabilis, voilà des mois qu'il ne ma pas dédié de sacrifice. Dites-lui qu'il a encore sa place à mes côtés.
-Oui maître!
-Et une dernière chose, serviteurs. Si jamais ils refusent, tuez-les.
-Bien maître!

Valait mieux pour eux d'accepter la courtoise invitation de leur roi!


Post by Gardtalang, ind - October 1, 2012 at 5:28 AM

Si Belial était attentif, il pourra remarquer qu'une poigné de barbare semblait résister aux aussauts incesssant de ces soldats de pacotille. Un demi-humain mais certainement demi-monstre ne lâchait pas prise. Il cognait, il massacrait, il décapitait le plus de serviteur possible tel un émissaire de Vaerdon. Comme si le dieu de la destruction lui avait répondu par son plus fort croyant et ce même s'il devait assister à la fin du monde, il se battera jusqu'à ce que son âme quitte son corps!

Alors qu'un soldat des enfers était agonisant

Répond! Ou se trouve-t-il DIS LE MOI! Cracha-t-il plein de haine alors que les autres surveillaient le cimetière de démon improvisé et gardait les lieux.

Le démon ne pu s'empêcher de rire la bouche pleine de sang à la vue du demi-monstre en pleine colère. Comme si cela l'amusait.

Devant ce refu, il vint serre la poigne contre sa gorge alors qu'on pouvait entendre le douloureux craquement du cartilage de son cou.

PAAAARLE! GRRRRRR!!!!!

Aarrggggggg gnurkk arrggggggggg Tout juste avant de perdre la vie, il lui offrit un sourire narquois

Poussé par la colère, l'Orque le jetta de toute ses forces vers le ciel. Belial apperçu peut-être l'un de ses fidèles faire un vole plané alors que la position de sa tête était anormale.

Gardtalang ira jusqu'au bout. Tuez Belial et ce même s'il devait affronter toute son armé de démon. La poigné de barbare les plus fanatiques et fidèle à Gardtalang était sans doute redoutable mais pas invincible...


Post by Rakshäsa'Kali - October 1, 2012 at 6:15 AM

Bas les masques.

Discrète, elle avait observé les actions de Diablotine. Mais elle n'avait su adhérer à son discours, visant à convaincre les hommes de la légitimité d'existence de ce qui était... différent. Sans surprise, elle avait vu les paladins, trop souvent surpris en plein délit d'omniscience, s'activer. Et elle s'était félicitée, pour avoir conservé un profil bas, alors que la cité repoussait une perche tendue.

Les humains, les civilisés, rêvaient d'asservir, ou annihiler, ceux qui différaient d'eux. Cela était toujours, cela avait toujours été. Et, plus que pour aucune autre, cet état des choses était ancré en sa chair, en son sang. De par sa naissance, au pied du mur séparant Nguelundi de Zanther. De par ses combats dans la tribu du Fer de Lance, qui, pour lutter contre les colonisateurs et conquérants, avaient autrefois appelés à eux le secours de ce que les fervents thaariens conspuaient, désignaient comme... démons.

Alors que Gardtalang requerrait d'elle, sa shaman, une solution à son... féminin, et épineux problème, elle lui répondit la chose suivante, en lui tendant une mixture blanche, dans une calebasse, grâce à laquelle il sentirait un peu plus de force, de virilité, s'instiller en lui s'il la buvait.

-Prends ceci. La magie de Belial est forte. Un sortilège de la sorte aurait dû se dissiper, depuis longtemps. Les esprits agiront, auprès de toi. Petit à petit, quand tu prendras cette mixture, tu regagneras ta virilité d'antan. Les esprits m'ont soufflé qu'avant ta fin, avant La Fin, tu reprendrais ta vraie forme. Je t'ai laissé une réserve de ces mixtures. Je vais au volcan. C'est aux esprits du feu, que j'en appellerai. À bientôt, Gardtalang. À bientôt. Le Destructeur garde un oeil sur toi.

La femme noire se redressa. Le chatoiement de la pyrolithe rompait avec sa peau d'ébène. Sa voix porta, dans le campement, en direction de son fils, qui s'entrainait avec les barbares, empressé d'en découdre à son tour quand les légions l'atteidraient, peut-être.

-Yoreng. Il est temps. Temps de t'instruire, sur la communication avec ce qui nous dépasse. Sur une autre réalité. Avec ce qui au delà, ce qui prévaut sur l'ordre de ce monde. Ton apprentissage n'a que trop tardé.

-Où vas-tu, shamane?

*Avait interjecté le barbare avec lequel Yoreng échangeait quelques passes d'armes. *

-Là où je me dois. Là où je suis guidée. Là où je sais que je pourrai en appeler aux bons esprits. Où le Destructeur m'entendra. Que le courage ne te manque pas, là où ton devoir sera. Il ne me manque guère plus, quand vient l'accomplissement du mien. Fais mes adieux à Garibald, pour moi. De là où je vais, où nous allons, je ne reviendrai pas.

Les deux silhouettes s'évanouirent, celles de la femme et de son fils adolescent, dans les environs du campement, se fondant à travers la forêt opaque.


Les pas avaient pris la direction du volcan, et, à un moment, s'étaient évanouis, non loin d'une citadelle, le Mont-Péril.

Dès lors, on ne reverrait plus, assurément, Adjakyee, l'esclave émancipée, fouler de nouveau le monde. Jamais plus, elle ne serait Adjakyee, elle ne serait plus alors que Rakshasa'Kali.

Elle ne reparaitrait plus que sous cette forme transcendante, qui faisait d'elle un paria dans un monde, et une reine dans l'autre.


*Sur une petite ile, isolée, un Imp noir vint à sa rencontre. *

-Le Seigneur vous...

-Je viens au devant de lui. J'attendais un signe...

*Elle porta la main au collier d'ossements rouges, qui ne quittait pas son cou. *

-...depuis si longtemps.

Son autre main, doucement, se posa sur l'épaule du jeune garçon à la peau d'ébène. Qui toisait l'imp, avec défiance.

-Yoreng, la vérité s'étalera bientôt devant toi. Je t'ai souvent dit qu'en toi couvait une puissance rare, que tu étais exceptionnel. Il est plus que temps, que tu saches pourquoi. Viens.

L'ébène du derme s'était mué en obidienne. Les entrelacs légers d'un tissu arachnéen avaient remplacé les peaux. À son dos, s'accolaient deux ailes. La silhouette féminine guida le garçon à travers les couloirs de pierre sombre et mate, du Palais désormais vidé en partie des légions les plus impatientes.

Elle était là. Elle le serait toujours. Ainsi qu'elle l'avait promis, autrefois.


Post by Gardtalang, ind - October 3, 2012 at 5:40 PM

Cela faisait des jours et des jours que le Colosse se battait acharné. Une guerre! Une véritable guerre de survie! Fatigué, certes, mais Oh combien satisfait d'enfin pouvoir repousser les limites de son vieux corps d'Orque mature jusqu'au limite possible de toute sa splendeur de tas de muscle.

Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas foulé un véritable champ de bataille. Pendant une calmie, il enjamba les cadavres de citoyens, celui des démons mais également ses frères d'armes tombés au combat. Alors qu'il était une cinquantaine de fier guerrier, à l'usure, leur nombre diminuait tranquillement au gré des batailles. Maintenant qu'une poigné de guerrier.

Thorax, était agonisant sur le sol perdant beaucoup de sang. Faible et vulnérable, de ses forces restantes, il demanda.

Gardatalang.. hum..ffff... ce serait un véritable.. arrg.. .. un véritable honneur d'en terminer de ta main. Que Vaerdon y voit tout la force que j'ai mis... mmffff... que j'ai mis à combattre. Qu'il voit que je .. aarrgg... que je t'ai suivi jusqu'à la fin sans me détourné hum.. du combat. Les autres barbares encore en vie gardait les silences, voulant au moins respecter les dernières volontés du guerrier mal en point.

Guerrier de Vaerdon, tu as combattu sans peur et sans hésitation. Que Vaerdon le voit et te juge favorable. Il sait reconnaître les forts des faibles. Part la tête haute et va lui dire que tu as combattu jusqu'à la fin! Dit-il d'un ton presque compatissant pour son frère d'arme et solonnellement, il leva sa hache. À la vue de son mouvement, Thorax se laissa mou sur le sol soulagé de mourrir honorablement sur un champ de bataille.

D'un mouvement sec, Gardtalang abbati la hache sur son frère d'arme mettant définitivement fin à sa vie.

Que Vaerdon te juge fort Thorax. Les autres, resposez-vous, le combat n'est pas terminé et il ne sera jamais terminer tant et aussi longtemps que ce maudit démon de Belial ne sera pas mort! Personne ne prend la place de Vaerdon!


Post by Amy Firal - October 3, 2012 at 5:51 PM

Un démon venait de se réveiller de nouveau. Les cendres se posaient dans les ruelles du Systéria autour de la maison de feu Orth Usk, maintenant celle d'Amy Firal. Ses bagages étaient en préparations, mais pas complétés. Amy avait chassé des démons toute sa vie et son rôle de planaire la poussait à rester ici. Néanmoins dans le pire des cas, elle serait prête à évacuer.
Évacuer et rejoindre une vieille amie, si elle vit toujours chez les Elfes...

La main crispée sur son arc, le regard noisette de l'éternelle adolescente croisa l'épaisse fumée noire au loin. Elle était prête.


Post by Gardtalang, ind - October 4, 2012 at 1:51 AM

Asphaar, Gardtalang et plusieurs autres en état de combattre partageaient le champ de bataille qu'était devenu Systéria. L'intensité de celui-ci forçait Gardtalang et Asphaar à se séparer. L'Orque entouré de démon de toute sorte avec quelques-uns de ses barbares tentaient de tenir du mieux qu'ils le pouvaient. Ils étaient 7 puis 6 puis 5. Leur nombre diminuait à vue d’œil étant donné leur sous-nombre face à la horde de démon qui n'en finissait plus de s'extraire par ces portails.

Bien que le colosse était un dur à cuir, il encaissait néanmoins des coups et les dernières minutes furent pénibles. Une grande griffe de démon lui avait transpercé la cuisse, une arme lui avait piqué le bord de l'oeil, une épée de démon lui avait percé le flanc. À ce rythme, il ne tiendrait pas longtemps encore. Maintenant loin des autres, Bélial remarqua enfin l'un de ses divertissement préféré. Le voyant en mauvaise posture, il voulait tout de même lui faire ses au revoir avant sa fin.

Magiquement, il se téléporta dans la bataille perdu d'avance pour le barbare. Immédiatement, les démons arrêtèrent d'attaquer pour former un cercle autour d'eux mais vint tout de même achever ses derniers camarades de guerre. Seul devant le seigneur démon, à bout de souffle, il le pointa sévèrement avec ses dernières énergies.

Toi! grognait-il de colère.

Tien donc, n'est-ce pas mon grand ami vert qui couine comme un chien?

Malgré sa faiblesse évidente, l'Orque trouva le moyen de répliquer avec colère et détermination.

Profite bien de ta parole avant que je ne t'arrache ta langue fourchu de démon de mes mains. Malheureusement, son piteux état, sa hache qu'il avait de la difficulté à tenir bien droite à cause de ses blessures mais aussi de toute sa fatigue à se battre après tant de jour ne lui offrait pas une position bien menaçante.

Tu sais que ton dieu et moi somme copain? Nous buvons le thé ensemble tout les premiers du mois, d’ailleurs il est en compétition avec moi en ce moment, on a fait un paris: qui détruira Systeria en premier! Ha ha! Se plaisait-il à dire en narguant l'Orque le sachant très fervent de Vaerdon.

Tu insultes Vaerdon en te pensant mieux que lui dans son œuvre! Je vais te montrer qui gagnera, qui sera le vainqueur entre toi et le Dieu destructeur en t’anéantissant une bonne fois pour toute! AAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRR!

Réunissant ses dernières forces, l'Orque leva du mieux qu'il le pouvait sa très pesante arme pour charger le démon dans une ultime tentative. Dépassant la mi-quarantaine, le corps de l'Orque montrait clairement des signes de faiblesse. Il était peut-être temps pour lui d'en finir sur un champ de bataille comme le voulait la culture Orque. Belial sourit de plus belle devant cette pitoyable offensive. Sans effort, il dévia celle-ci d'un mouvement de son aile droite. Dans un mouvement de rotation fluide, le démon sorti son perce-coeur pour venir le planté durement dans la seconde cuisse du demi-monstre.

Arrrggg..mmhrrrrr.... Grognait-il de douleur alors que ses deux jambes blessées ne pouvait plus porter son corps. Il tomba à genoux devant le démon

Oooh, comme c'est charmant de ta part de montrer ta soumission. Je n'aurais jamais pensée cela de toi. Décidément, Gardtalang, tu es plein de surprises!* Puis, Bélial leva les yeux au ciel et s'adressa directement à Vaerdon tout en passant sa langue sur ses crocs* Mon ami, franchement, tu me déçois! Est-ce réellement ça l'étendu du pouvoir de tes plus fidèles admirateur? Serais-tu en train de m'accorder la victoire de notre petit jeu?

Alors que Belial se payait la tête du Dieu de la Destruction, il n'avait pas remarqué le tremblement du Colosse à quatre patte devant lui. Les autres démons autour en avait toute de suite conclu qu'il s'agissait de la peur avant une mort imminente, mais ce qu'ils ne savaient pas exactement, c'est que l'Orque se condamnait pour une dernière fois de sa vie à l'ultime rage berserker issue de sa culture Orque décrit le don direct de Vaerdon lui-même!

Lorsque Bélial voulu donner le coup de grâce, son arme s'arrêta contre la main sur Colosse qui s'était relevé. Le démon pu voir toute de suite les vaisseaux sanguins du barbare gonflés à bloc. Gardtalang releva la tête et Bélial leva un sourcil à la vue de celle-ci. Le Géant vert avait les yeux d'un blanc opaque et une salive moussante comme un champion de cheveux dans un bain qui dégoulinait de chacun des côtés de sa bouche. Bélial pu y voir toute suite le message de Vaerdon: "Belial, la partie est loin d'être terminée!"

Sans avertissement et d'un grognement de rage qui faisait écho dans tout les environs de Systéria, l'Orque surmonter d'une puissance presque divine vient frapper le démon en plein visage. Sous la puissance du coup, celui-ci fit plusieurs pas vers l'arrière.

L'air enjouée et même rieur: Oooh ooh ohhh mais c'est que l'on est toujours prêt à jouer à ce que je vois! Tu as réellement un admirateur sans borne Vaerdon. Voyant voir s'il est aussi digne que tu le prétends!

De toute évidence pas du tout ébranlé par l'attaque de la bête en furie, il contre attaqua prestement en piquant solidement son arme dans le bras droit de Gardtalang. Un peu comme un enfant qui arrache une aile de papillons pour voir s'il sera encore capable de voler.

GGGRRRRRRRRRRRRRRR!

Mais surprise! Gardtalang ne broncha pas et vint le prendre à deux mains à la gorge avec son regard vide de colère et sa mousse qui coulait maintenant sur le Démon.

Mmmffffff! Fronçant les sourcils devant cette manœuvre, il poussa violemment l'Orque à l'aide de ses sabots et du contre-vent avec ses ailes pour se déloger de sa gênante prise. Il frotta sa main contre son cou alors que la pression l'avait tout de même sérieusement dérangé. Les autres démons n'osèrent aucunement intervenir dans le combat. Cela semblait une affaire personnel entre Bélial et Gardtalang

Pendant ce temps, le Colosse avait fait un sacré vole plané étant donner la force démoniaque de son adversaire. D'une obstination fanatique et destructrice, il se releva d'un bon et se mis à courir telle un train déferlant à toute allure sur sa cible.

Cette fois, je vais en finir avoir toi. Fini de jouer! Tu commences sérieusement à m'agacer! Tu vas payer pour ton insolence! Mine décontenancé et agacé devant la persistance du guerrier en rage à en découdre. Il joint les mains ensemble et incanta une formule magique pendant la charge du mastodonte. Il projeta ses mains en direction du Rageur et une puissante explosion s'en suivi sur celui-ci. Après le feu, un nuage de fumé noire apparu... et Gardtalang en sorti encore plus déterminé à porter du Démon.

Mais qu'es... Coupé dans sa stupéfaction de voir le guerrier en état de combattre, les deux s'engagèrent dans un long combat au corps à corps. Belial commençait sérieusement à s'échauffer et perdit totalement sa bonne humeur. Il était même en colère. Le démon donnait de puissantes attaques, Gardtalang les recevaintt, il répliquait avec toute sa force de guerrier de Vaerdon en transe. Pendant plusieurs minutes voir presque une heure, on pouvait entendre les grognements mélangés de Gardtalang et Bélial alors qu'il s’échangeaient des attaques au corps à corps.

Parvenant à se délogé de l'Orque enragé, il s'élevait dans les cieux à l'aide de ses ailes.

Mais quand vas-tu finir par mourir sale cloporte!?!* Cracha-t-il sérieusement essoufflé! Belial était en train de perdre la face devant cet éphémère Avatar de Vaerdon! Bien qu'encore capable de se battre Bélial ne pouvait plus cacher ses nombreuses blessures plus ou moins important, son nez qui coulait son sang noir de démon.*

Toutes choses ayant sa fin, le corps de Gardtalang ne pouvait plus soutenir ce don divin. Tranquillement, tout devenait noir, ses sens devenait confus et tranquillement un sentiment de bien-être l'envahissait. Vaerdon venait récupéré son âme, bien satisfait de son fidèle lui offrant une place de choix à ses côtés. Satisfait de voir son ami perdre la face dans ce combat devant ses légions et ce même s'il avait été le vainqueur de ce combat.

Dans le monde réel, le corps de Gardtalang s'était écroulé mollement sur le sol, telle une tour de 2 mètre 40 il s’effondrant sur le côté. Le fier guerrier qu'était Gardtalang avait su mourir dignement!


Post by Seigneur Bélial - October 4, 2012 at 2:37 AM

Le combat avait été rude entre les deux colossales créatures qu'était Gardtalang et Bélial. Il avait été tellement violent que les démons agglutinés autour d'eux avaient reçu des projectiles et débris de toute sorte en plein visage. Pendant que d'autre dévorait les morceaux de barbares qui traînait, Bélial, volant dans les cieux avait du mal à battre des ailes. Ses côtes se mirent à lui faire un mal de chien épouvantable. Jamais en 500 ans il n'avait sentit une telle douleur le traversé. Même être enfermer dans un cristal c'était joyeux comparé à ça. Il mit rapidement sa main sur ses os brisé et cracha une bonne lampé de sang. Lentement le démon tomba comme une plume au sol, pour poser un genou non loin de Gardtalang.

-Saleté d'avatar... La régénérescence de mon enveloppe mortel prendra du temps... Tu m'a bien eut Vaerdon, je dois avouer avoir été prit par surprise. Mais regarde, il est mort, j'espère que ça te convient, le seul qui aurait peut-être réussi à me vaincre n'a pas supporter ta puissance.

Il était réellement mal en poing, saignant et souffrant comme n'importe quelle créature vivante. Cependant les démons ont cette capacité surprenante à reformer les tissues blessés et à ressouder les os. Ça s’annonçait très douloureux pour lui. Mais peut-être avait-il un autre secret? Naïf était celui croyant que Bélial était dénudé de surprise. Alors qu'un diablotin passa un peu trop proche du seigneur démoniaque, ce dernier l'attrapa au cou et vain le morde violemment au torse. Il vida littéralement le petit démon mineur de son énergie pour laisser au sol qu'une enveloppe vide et ratatiné. Après quoi il se redressa, certaines petites plaies s'étaient cicatrisé, mais ses os restaient endommagés, il allait avoir besoin de beaucoup plus de puissance pour le faire.

-Majesté! Nous avons tuer tout les barbares, la plus part on déjà été dévorer, certains sont en parfaite état, voulez-vous que nous vous les emballions?

Bélial souriait vicieusement et leva les yeux au ciel.

-Emballez-les, je leur rendrai la vie plus tard. Pour le moment je vais rentrer au palais noir.
-Bien majesté!

Avait-il dit ''rendre la vie?'' Les choses allaient se corsées si Bélial projetait de relever les morts. Visiblement il n'avait pas apprécié la boutade amical de Verdon. Quoi de mieux que d'user de nécromancie et d’arracher au dieu de la mort les âmes des barbares?

-Mais pas toi, non, avatar de Vaerdon, non toi tu mérites le repos éternel, n'est crainte.

Ce soir là Bélial était rentrer directement dans ses appartements sans saluer ses Généraux et ses serviteurs.

-C'est mauvais signe... Très mauvais signe... Il me faut encore plus de puissance, beaucoup beaucoup plus de puissance. Si un simple orc arrive a me mettre en pièce, j'imagine qu'une horde de Systerien à colère signera ma fin.

Il était beaucoup plus mal en point qu'il le croyait et s'enferma lui-même dans un état second pour régénère son corps meurtri. Il avait faillit y laisser la peau ce soir-là, contre la créature la plus forte de la ville. Qu'allait-il faire? Accepter le marcher de son père lui effleura l'esprit. Mais pour le moment, dormir était la seule solution.


Post by Claudius Corvus, CP - October 5, 2012 at 9:21 AM

http://www.youtube.com/watch?feature=en ... D0peaRjS1E

...L'habit ne fait pas le moine...

Non loin de la ville

Deux moines poussés à la folie se partageaient sauvagement le cadavre chétif d'un fétus à peine formé. Leur esprit détruit par les horreurs du carnage, poussés aux limites, avaient plus tôt opté pour le suicide. Au pied d'un chêne massif, ils avaient planifié de s'y pendre pour éviter les supplice des suppôt de Bélial. Claudius qui errait non loin ce sentit interpeller par leur souffrance. Il ne fut pas bien difficile au damné de percer les maigre barrière psychique des hommes, leur suggérant une envie criminel de viande.

-Récapitulatif-
*Retournant sur leur pas, comme deux loups qui pénètre en pleine nuit dans la bergerie. Les moines retournaient au monastère où les plus superstitieux des fermiers s'y étaient réfugier pour fuir les hordes démoniaque. D'un pas assuré, le regard vide de ceux qui sont déjà mort, l'un des moines vint glisser une clé dans la lourde serrure d'un dortoir. Trois jouvencelle enceinte, femme de basse noblesse et autre dignitaire qui avait fortement payé pour la sécurité de ces dames.

Dissimulé par la nuit noire, avançant lentement vers les douces endormit. Un blafard reflet vint trahir un instant la présence des moines. Se reflétant contre l'épaisse lame d'un poignard la lune, filtré par les vitraux, vint briller un cour moment. La parodie chimérique de l'espoir qui brille dans le noir sous la dure réalité d'une lame meurtrière s'enfonça dans la première victime. Un puissant spasme couvrait son corps, son échine se dressait laissant bombé le ventre enceinte. Des cris, des griffures contre le visage du moine puis le bruit étouffé du chaud gargouillis sanguin qui surgissait des plaie béante. Puis le silence...

Voûté comme des damnés, d'apparence plus proche à celle d'une goule qu'un sacerdoce. Les moines traînaient par les cheveux leur récente proie, à l'extérieur du monastère. Ils ne furent guère incommodé par la présence de quelque garde. Faut il comprendre que depuis quelque nuit les cris s'étaient trouvé de plus en plus fréquent. L'on se risquait rarement à secourir un inconnu lorsque notre situation en soi est précaire.*

De l'homme qu'il fut, une silhouette famélique se dressait. Il n'avait de l'homme que cette silhouette. La peau à son visage était assécher tel le papyrus. Ses globes oculaire dessécher étaient ancré au fond des orbites, ils luisaient d'un éclat morne et bleuté. Le vent qui remontait la côte frappait durement contre sa robe, rajoutant à l'illusion qu'il flottait dans ses vêtement. À ses pieds, la végétation semblait lentement s'assécher et mourir. Dans ce monde livré à la ruine et ou la mort se dresse à chaque tournant, il semblait avoir été vomit par tout ce qui avait de sombre et pervertit.

-Au loin le soleil se levait. Un fin brouillard s'était posé sur la campagne environnante comme si la terre elle même était honteuse des immondice perpétrés.-

Le nécromancien dont la vie n'habitait plus le corps fixait la scène du haut d'une colline. Le soleil se levait dans un silence entrecoupé d'hurlement blasphématoire étouffé des gargouillis sanglant des nouvelles victime. Ayant perpétré l'ultime sacrilège, il ne semblait pas outre mesure incommodé par les démons. À son épaule, le seul familier qui lui restait, un corbeau, croassait brisant ainsi le silence dans la campagne matinal.
Las de la vaine dispute des moine pour le partage de leur macabre repas, le nécromancien leva son emprise sur les moines. Les laissant ici, impuissant spectateur, de l'étendu de leur acte sanguinaire. Cette souffrance c'était complexifié, d'une délicatesse dont peu d'homme connaîtront le désespoir. Un grand cru pour tout individu qui n'espère secrètement qu'à voir le monde brûler.

Était-ce là un tribut en l'honneur de Yhagshul ou un présent tordu pour Bélial ? N'était ce simplement qu'une satyre malsaine inspiré par un esprit au sens artistique déviant. Nul doute celui qui avait orchestrer cette oeuvre perverse cherchait à attirer l'attention de quelque entité malfaisante.

L'ancien dignitaire de Systéria, restait longuement immobile. Frappé par la force du vent qui faisait claquer sa robe. Immobile en apparence, il voyageait par le biais de son esprit, scrutant l'esprit d'ancien mortel qu'il eu connu : Ses anciens élèves, ses proches. Sans doute aurait-il été physiquement affecté par la mort de son familier, Dimple, mais son esprit n'était plus lié à ce corps. Chez nombre de ses proches fut-il dégouté par ce qu'il ressentit. Au carrefour entre la vie et la mort. La volonté de puissance, le désir de survie avait gagné plusieurs d'entre eux, aussi tentait-il vainement de lutter pour la survie de ce monde damné. La confiance aveugle en son retour s'était vu étiolé. La patience, la conception du temps, est très différente chez celle d'un mort et celle d'un mortel. Non, il ne fut pas envahit par des pulsions mortel comme la vengeance, tout concept d'identité social c'était rapidement évanoui dans sa perception. Aussi sentait-il les connections mentales se briser lorsque certain furent fauché. Toutefois aucun sentiment de plaisir ou de tristesse venait le gagner. Il restait là, fidèle spectateur de la fin d'une pièce où tout les acteurs saluaient la foule.


Post by Garibald Adalard, Ad - October 5, 2012 at 7:35 PM

L'éveil en se monde tourmenter qui battaient aux portes du campement. Cette confusion engendrer, il faisait fort longtemps que la lame bleuté n'avait guère jaillis de son fourreau, longtemps il s'en était tenu à l'écart au près de ceux qui croyaient désormais siens. Sa propre race, la famille qu'il et qu'elle avait accepter, ces barbares qui s'en était faite frère au courant des années.

La venu de Belial, se démon qui avait pourtant disparu depuis si fort longtemps. Le bourru Nguelundien ne pu que se tenir aux faits et aux propos entretenus. Discutant si et là, prenant les nouvelles qui s'offraient jusqu'à son oreil. Les signes n'étaient pour une fois pas en faveur de Systéria, il s'en doutait bien. Le sang devrait a nouveau couler et le sien peu être cette fois... Qui sait... Mais une priorité, une sorte de serment faite à ceux qui lui tenaient cher, à sa famille. Rien n'aurait pu le porter loin de ceux si à combattre dans les rues de Systéria désormais, pas depuis son exile avec ceux si. Jadis, il en aurait fut autrement...

Vint cette nouvelle... De retour à cette tente après avoir tarder aux remparts et dans les alentours des forêts du campement barbare.

- Garibald ! *Le rustre barbare sans manière interpella son congénère. *

- Tes siens sont parti ! Adjakyee te dit qu'elle ne reviendra pas là ou elle va ! Elle a pris Yoreng avec elle. Elle te dicte ses adieux. Bougre de ruste, qu'es-ce que tu lui as faite cette fois !?

Une confusion indescriptible vint à se décrire sur les traits faciaux du noir. Tant d'évènement, un départ soudains, sans aucune confrontation. Cette lacheter... Adjakyee n'en faisait jamais part, seulement lorsqu'il en venait à parler a coeur ouvert. La fuite... toujours cette fuite, tel jadis... Mais jadis était si loin... Et avec Yoreng !? Quel était donc l'idée. Bouffonerie...

Le bras tendu il vint a écarter le molosse devant lui, grand et gros idiot. Un saut dans sa tente, constatant que les armures et les armes de sa conjointe Nguelundienne avaient disparu. L'imbécile barbare n'avait que pu amener vériter. Une dernière traque... une dernière chasse allait devoir s'imposer. Elle devait le savoir, avec l'époque de jadis que cette tête de mule de Garibald Adalard ne lacherait pas le morceau, ne ferait pas en se qui en est de son pouvoir pour les rattraper. Comprendre toujours comprendre... Et malgré tout les défendres...

Un couteau dans le dos, l'effet lui faisait. Il n'en demeurait pas moins les siens, ceux pour qui il avait jurer à Vaerdon de verser jusqu'à sa dernière goutte de sang. C'est chemin faisant, que les idées se bousculèrent dans son esprit. La forêt et son calme amenait toujours à la réflexion... Le rôdeur vint enfin à se sortir de son sommeil. La traque aux siens débuta...


Post by Garibald Adalard, Ad - October 13, 2012 at 9:02 PM

Un portail béant apparut au second étage, dans le bâtiment isolé qui abritait le Coeur des égouts de Systéria. Ce lieu, le plus souvent déserté, vit rompre son silence par une déferlante de démons, avec à leur tête une créature ailée, aux traits épais devenu écailleux. Dans l’armure large, il était possible de deviner une créature connue, étrangère et familière à la fois. Cette créature d’ombre guida ses vaillants soldats, les plus solides au front et les mages abrités par la carrure des soldats du chaos, dans les passages exigus qui menaient à un portail. Tour à tour, les entités sussurèrent un mot qui les transporta au sommet des Thermes. L’odeur âcre répandue sur la ville, les fumées de la cité dévastée, gagnèrent leur narines et ils n’en devinrent que plus fébriles, alors qu’ils s’entassaient progressivement dans la pièce étroite.

D’un tour de clef vif, la créature ouvrit une caisse. De son geste d’une force surprenante, la clef resta enchâssée dans la serrure. La légion pourrait suivre la créature à peau noire, sans se troubler de l’ultime verrou qui la séparait d’un autre plan.

Le meneur fut le premier à franchir le portail, et déboucher dans un hall obscur. Un homme qui s’y trouva plissa les yeux vers la silhouette sombre. L’être à peau d’obsidienne passa sa langue, longue et fourchue, sur ses dents désormais acérées, au gré d’un tic ancien qui prenait aujourd’hui des allures obscènes.

-Adalard? Garibald... C’est toi?

Il hésitait, quelque chose n’allait pas, et cette impression le glaça.

Les ailes, larges, osseuses, qui s’étendirent aux pourtours de la silhouette massive et trappue du Nguelundi qu’il avait connu, confirmèrent cette sinistre impression. L’homme n’eut pas le temps de dire autre chose, qu’une pique, retenue par le général du chaos, le transperçait déjà. Son corps fut piétiné par la déferlante de démons qui coulait par dizaines dans la série de couloirs comme l’aurait fait une grande vague.

Les démons mettaient le pied dans un autre plan, et s’employaient déjà à sa conquête. À l’égal des Systériens qu’ils s’évertuaient de protéger, les conservateurs de l’ancien ordre et de l’équilibre, les Planaires auraient peut-être, si l’assaut réussissait, un genou à terre.


Post by Rakshäsa'Kali - October 14, 2012 at 8:40 AM

Pendant ce temps, au château noir.

Éprouvée encore des initiatives de la veille, sa Majesté Rakshasa'Kali s'était éveillée. Établir une entente avec le Seigneur des Cauchemars n'avait pas été chose aisée. Mais à force de persuasion, et d'un peu de coercition, le trio de démons était parvenu à un résultat probant : le maitre du plan onirique tyranniserait les résistants, les tourmenterait veille et sommeil et octroierait aux démons libre accès à son plan. Laissant Belial à l'emprise douceureuse du sommeil réparateur, nécessaire alors qu'il devait déployer de grands renforts de puissance, elle convoqua Ascik pour un bilan, qu'il lui débita en une litanie monotone.

-Donc, en résumé. L'entente avec le Seigneur des Cauchemars contractée hier devrait nous assurer que les hommes, harrassés veille et sommeil, finiront par être brisés.

Elle passa un pouce griffu sur une pierre d'onirine, et se para d'un sourire infime. Cette pierre contenait une parcelle de l'âme du maitre du plan des cauchemars. Gare au tyran des rêves, s'il ne respectait pas ses engagements. Elle eut un petit hochement, sec, l'incitant à poursuivre de la sorte.

-Le général de Yoreng, Garibald, mène sa légion dans le plan de Shaelim en ce moment même. Avec un peu de chance, peut-être y abattra-t-il l'impératrice, ou d'autres Planaires influents, comme il l'a dit lui-même.

Elle intervint, alors.

-A-t-on entrepris d'installer les pièges en ville, et d'implanter de nouveaux portails, maintenant que quelques runes ont été détruites? Il faut mettre un pied où nous le pouvons, et gagner du terrain. Pensez aux propositions de piège, ainsi que je vous l'ai dicté. Nous devons prendre de cours les Systériens, ne lésinez sur rien. Portails cachés menant à des lieux périlleux, poison, trappes... soyez créatifs, par tous les diables, et votre originalité sera récompensée.

-Belial supervisera l'action, votre Majesté. Cela dit, mieux vaut vous hâter. Le dénommé Tourment, des Ombres, est sur le point d'arriver.

*Elle hocha. Les vents systériens, chargés de miasmes lourds, semblaient souffler jusqu'à elle une odeur d'optimisme. *


Post by Rakshäsa'Kali - October 15, 2012 at 4:48 AM

-Majesté... il y a un problème. Un gros problème. Sous la ville, il y aurait une arme, terriblement destructrice... Cela pourrait être une hécatombe... il faut tout faire, pour empêcher les Systériens d'y accéder. Sans quoi, le vent pourrait tourner.

La démone accusa le coup, son visage se para d'un voile de gravité. Sans tarder elle prit le chemin de Systéria, faute d'avoir trouvé Belial au Palais. La destruction du monde était chose prenante, et il pouvait se trouver ici ou là, dans un plan ou l'autre... l'urgence imposait une réponse immédiate. Ainsi, sa Majesté lui glissa par l'esprit la nouvelle, après avoir franchi le portail, dûment équipée.

Au sortir du château, elle tomba nez à nez avec Tourments, qu'elle prévint de la situation. Après une brève négociation, elle somma un démon de passage.

-Que lui soit fournie une armure, et que ses enfants soient ramenés au château noir. Nous nous rendons au combat à l'instant.

Et il en fut selon sa parole. Les troupes avaient bien posé quelques pièges, et se chargeaient d'intervenir, mais cela fit piètre barrière contre la brochette de héros qui s'approchait de la fontaine, devant laquelle le duo montait la garde. L'amalgame de héros, couplés de dragons reptalons, décimaient toutefois les corps ranimés comme s'ils étaient faits de beurre, abattaient les démons colossaux d'un seul coup bien senti... le duo combattait, de son mieux, mais ostensiblement ne faisait pas le poids. De plus en plus épuisée, la reine ne se relevait que pour mieux tomber, sous les efforts conjoints des héros.

Une fois au sol, le mage Dhoques approcha, et sans autre préambule, il s'accroupit pour planter en son coeur un carreau de lumerca, embrasé.

La douleur, insoutenable, poussa son corps et son esprit de se dissocier. Était-ce... la fin?


Post by Rakshäsa'Kali - October 15, 2012 at 5:08 AM

Sur le sol sanglant, un carreau de lumerca, isolé, parmi les flèches.

Et loin, très loin de lui, désormais, celle qui était à la fois monstre et reine ouvrit les yeux. Belial, penché sur elle, la sondait de ses prunelles de feu. Quand elle se ranima, il sourit.

-Tu dois te remettre, te reposer...

-Mais... les Systériens, ils diposent d'une arme... sous la ville...

Lui répéta-t-elle, balbutiante. Belial fronça. Dans son esprit quasi-omniscient, le message télépathique originel avait peut-être été noyé. Il devint plus grave, quand, le souffle court, elle lui relata les événements.

Il posa un baiser sur son front, et la convia à rentrer au Château, où elle pourrait se remettre de ces combats où, seule contre tant, elle ne saurait que laisser la vie. Sa promesse persistait, ainsi, elle regagna le sombre palais. Fébrile, le corps douloureux, elle faisait les cents pas, s'asseyait, se relevait, et ne tenait guère en place. Plus tôt que tard, Belial revint, accompagnée d'une jeune tiefling au ventre rebondi. Tendue, fébrile, contrariée, elle s'efforça néanmoins de conserver un minimum de décorum avec ses pairs, et entreprit de lui faire visiter le château. Mais ses préoccupations pour les allées et venues des héros, pour l'arme terrible, la tenaillaient. Belial, lui, recouvrait des forces. Elle parut un moment se détendre, après que le prince du feu l'eut rassérénée. Mais son inquiétude lui revint, d'un coup, alors qu'elle l'aperçut se crisper, et fulminer. À ses questions, nulle réponse, mais il tonna, dans le puits des âmes, une parole qui ferait loi, et ranimerait une fois de plus les corps allongés, tombés sous la déflagration de l'arme salvatrice.

Les héros portaient dès lors leur titre. Ils avaient mis à mal les sombres légions, et accordé à Systéria la grâce... ou un sursis? Nul doute que les démons, frustrés de leur déconvenue, continueraient de harasser Systéria et ses habitants, et s'efforceraient d'accomplir, dans la durée, leurs desseins.