Le massacre du Fort Armstrong
Post by Diablotine - October 2, 2012 at 12:25 AM
Le massacre du Fort Armstrong
Soutient d'une Tiefling pour une nouvelle Ère
Des centaines de réfugiés s'entassaient dans les dortoirs de fortune aménagés au Ford Armstrong. Il s'agissait pour la plupart de vieillards, de femmes et d'enfants inaptes à défendre Systéria contre l'invasion du Seigneur du Chaos. Des prêtres de Thaar rassuraient les fidèles et leur apportaient du réconfort en ces temps troubles. Nombre de femmes étaient mortes d'inquiétude pour leur mari qui était resté sur le continent, l'arme au poing.
La lune était haute et pleine, il n'y avait aucune brise cette nuit là, comme si Enrya elle-même retenait son souffle. Soudain, un lumière brillante apparue à une dizaine de mètres seulement devant la Forteresse, un portail magique. De celui-ci en sortie une silhouette féminine qui prononça à voix basse une formule magique et disparue aussi vite qu'elle était apparue. Du portail toujours ouvert traversa alors une dizaine de démons qui avaient visiblement pris pour cible cette femme mystérieuse.
Les cors du Fort Armstrong retentirent
"Aux armes soldats! Les démons attaquent! Tous à vos postes!"
Une volée de flèches abattue derechef quatre démons du chaos qui s'effondrèrent aux pieds des soldats. Les combattant à pieds chargèrent ensuite ce qui restait de ces créatures maléfiques et après seulement une quinzaine de minutes de combat ardu, ils triomphèrent sans ne subir une seule perte.
Mais pendant ce temps, Diablotine continua son petit stratagème à Systéria. Après la fermeture de son premier portail, elle se précipita une fois de plus vers l'entrée de la cité où de nombreux puits maléfiques étaient ouverts. Elle attira vite l'attention de quelques démons qui assaillaient les murs extérieurs de la cité en les sifflant et en leur jetant des cailloux. Plusieurs démons du chaos écumants se mirent à la pourchasser alors qu'elle fuyait vers l'ouest. Alors qu'elle avait une bonne avance sur eux, elle s'arrêta net et prononça une formule magique qui ouvrit un nouveau portail.
"Oh! Par ici! À table, serviteurs du chaos!"
En plein milieu du dortoir du Fort Armstrong s'ouvrit alors un second portail magique duquel sortie une fois de plus cette demie-démone aux formes enjôleuses qui exposait fièrement une longue queue effilée et acérée. Elle adressa un sourire malicieux aux réfugiés craintifs qui avaient reculés vers les murs à la vue du portail puis elle se téléporta à nouveau.
Alors que les gardes étaient toujours occupés avec le premier assaut et avaient laissé les réfugiés à eux-même, protégés par à peine deux hommes, les démons du chaos traversèrent le second portail. Des cris de terreur s'élevèrent alors que la panique s'emparait du Fort Armstrong. Alors que les démons s'offraient un festin de roi et se disputaient les bouts de chaire humaine, les réfugiés en panique tentaient de fuir par tous les moyens. Certains se firent piétiner à mort alors que d'autres se jetèrent par les fenêtres.
Lorsque le soleil retrouva sa place dans le ciel, les gardes avaient repris le contrôle du Fort Armstrong et tous les démons avaient été détruits. Mais cette fois les soldats ne crièrent pas victoire car les pertes étaient très lourdes, plus du trois quart des réfugiés avaient été massacrés...
Post by Eloëdyn, Fdc - October 2, 2012 at 1:13 AM
On leur avait dit de pas envoyé tous les femmes et enfant au même endroit! Surtout quand l’ennemi recherche ça.
Le mélange, les différents endroits, voila ce que l'Assemblée et la Confrérie avaient conclu de leur côté. Tous pouvaient sortir, non pas que les femmes et enfants, mais également des hommes. L’Assemblée n'avait pas choisi le Fort Amstrong. Les réfugier étaient bien encadrer et le refuge n'était pas sans défense. Des runes étaient même placé autour des barricades pour solidifier ceux-ci contre les attaques des démons.
Il y avait de réelle contacte entre le refuge et l'Assemblée druidique en Systéria, voir la confrérie pour être informé des moindres détails.
Oh non, il ne ferait pas la même bêtises que certain!
Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - October 2, 2012 at 1:16 AM
Incrédulité.
Un massacre... un autre... Une autre trahison...? Prévisible, si prévisible...
Tant de fois, elle en avait appelé à la raison de ses concitoyens, de l'Armée, afin qu'un dôme soit implanté sur l'Ile.
Ses démarches pour un renouveau du Conseil, pour gommer les énormes failles béantes qui avaient autrefois couté tant de vie, étaient tombé tant de fois dans de sourdes oreilles.
Confusion.
Le refus en bloc de l'implantation de nouveaux dômes anti-magie par la Confrérie l'avait laissé fulminante autrefois. C'était d'autant plus le cas, ce jour là, alors qu'on était venu lui annoncer le massacre. Ce n'était pas Maxine, sa secrétaire, qui était venue lui porter les sinistres nouvelles. Ce ne le serait jamais plus. Maxine était morte. Avec tant d'autres.
La désinvolture de l'Armée face à sa proposition pour sécuriser l'ile, elle ne la comprenait toujours pas. Au nom de quoi avait-on permis la réminiscence de la trahison? Un désir de non-ingérence? La volonté de prouver la capacité d'autonomie de l'Armée, en récupérant les runes d'individus de bonne foi, sachant très bien que les malveillants conservaient la possession des runes du Fort, et caressaient le voeu d'achever ce qu'ils n'avaient pu mener à bien, au moment de l'assaut lycanthrope du Fort?
Et elle s'en voulait... Peut-être aurait-elle dû manœuvrer, s'investir davantage, pour sécuriser l'ile. Continuer de se battre, tant contre le chaos envahissant, que contre la bureaucratie contraignante et une diplomatie de guilde axée sur la prévalence, qui valait trop souvent à plusieurs de se montrer sourds aux recommandations. Elle avait fauté, comme les autres.
Colère.
Elle s'en voulait, pour cela, comme elle en voulait à autrui. L'impuissance, car il était trop tard... terriblement trop tard, rien de ce qu'elle ferait ne ramènerait plus ceux qui étaient tombés... fit remonter en elle une résurgence de rage. Habituée à tout, elle gardait désormais le plus souvent son flegme. Et pourtant, elle redevint elle-même, à ce moment. Prudemment, le porteur des mauvaises nouvelles avait retraité, hors du bureau du Manoir d'Orbrillant.
Elle redevint celle qui avait poussé l'un de ses anciens collègues, V. Doriaan, à la dire comme pleine de haine.
La porte étouffait à peine le fracas dans le bureau, objets cassés, les uns après les autres, comme de pauvres exutoires pour faire s'assécher le puits de rage qu'elle était alors devenue.
Ceux liés télépathiquement à elle purent ressentir cette rage, refluant en eux, sans qu'ils n'eurent su pourquoi, comme une bile noire, aussi désagréable et intrusive que le serait les grincement d'ongles sur un tableau.
Amertume.
Dans le bureau saccagé, elle se remit au travail.
Une erreur de trop s'était produite.
Une réminiscence parfaitement évitable de la crise des lycanthropes, qui avait fait tant de dégâts. Un piège déjà vu, dans lequel Systéria retombait, une nouvelle fois.
Elle ferait tout en son pouvoir, pour qu'il n'y en ait pas d'autres.
Post by Claude Morgan - October 2, 2012 at 1:34 AM
Un capitaine furieux.
On entendait le cuir des gants du capitaine se serrer alors qu'il frappait la table en apprenant la nouvelle. Alors que tous les passagers avaient été fouillés, ces démons avaient trouvés moyen de se rendre au fort. Le capitaine observait d'un oeil impassible les quelques réfugiés qui restaient encore au port, eux qui avaient tant d'espoir.
Il changea la destination vers.. Nul part... En effet, dès que deux navires sur trois furent chargés à bloc, ils prirent le large. Un seul navire restait au port, le navire de secours. Le capitaine serra Jean dans ses bras et donna une franche poignée de main à Nath qui prenait commande des navires. Ces personnes seraient nomades, voyageant d'îles en îles sans faire de longs arrêts.
Le capitaine resterait pour le dernier bâtiment.
Post by Mavolio Bolton, cp - October 2, 2012 at 1:37 AM
"Messire Bolton, il y a eu un massacre au fort Armstrong."
Le jeune homme sursauta à peine alors qu'on le dérangeait dans son laboratoire. A moitié nu, il gisait au milieu d'un pentacle tracé à la craie, une bouteille à moitié vide à côté: de l'alcool à 90°. Il portait des runes sur son torse tracées au charbon de bois.
"Allons bon, c'est une boutade j'espère, ils n'ont pas attendu que le sommet de crise se réunisse pour s'organiser?"
La voix tremblotante de son homme de main finissait de ternir la scène.
"Non messire."
"Je vois. Vous pouvez disposer, j'ai du travail à terminer."
A savoir si c'était l'alcool ingurgité, la triste nouvelle ou encore un malaise passager: la nuque du chercheur frissonnait d'effroi, sensation ressentie la fois ou il avait perdue sa T'sen. Avant même de régurgiter la boisson, sa silhouette avait atterrit au beau milieu d'un manoir qui ne lui était pas inconnu.
"Si c'est chacun pour sa peau..."
Une pause, un vomissement sur le sol trop propre de ses appartements. Il contemplait la flaque nauséabonde sur le sol.
"Ca devait bien faire quinze ans que je n'avais pas vu ce genre de chef d'oeuvre, fait par mes soins."
Laissant sa création dans la chambre qu'on lui avait prêté, il dévalait les escaliers de la demeure, se postant devant deux wisps.
"Toi et toi, vous lui direz d'arrêter de boire. J'ai testé, le vomi c'est écoeurant, je n'imagine pas ce que cela ferait venant d'une femme. Vous allez venir avec moi, j'ai un pentacle à vous montrer, des fées à contacter: parce que parler aux hommes des guildes devient aussi compliqué que de trouver un saint dans l'Ordre. Au travail."
Car si la fin du monde approchait à grands pas, Mavolio lui avait traversé des rivières, il survivrait à coup sûr. Mais rien de tel que de se faire une belle brochette de démon avant de partir les pieds devant.
Post by Seigneur Bélial - October 3, 2012 at 6:16 AM
Quelques jours s'étaient passés depuis la rencontre de Bélial et de Diablotine. Assis sur son trône d'ossement humain, le seigneur, songeur, observait le monde en silence. C'était un des rares moments où l'on pouvait observer le grand démon immobile et sage. Le monde d'Enrya était au bord du gouffre, partout les peuples criaient, pleuraient, se battait avec l'énergie du désespoir. Cependant même si Bélial désirait la fin de tout êtres vivant en Enrya, il avait pris soin d’épargner deux royaumes. Deux seuls royaumes n'allaient subir de catastrophe ou de siège; Udossta Thac'zil et Nguelundi. L'on pourrait croire qu'il avait du respect pour ces deux peuples, ce à quoi il vous aurait probablement trancher la tête en guise de réponse. Étrangement les elfes noirs de Systeria n'étaient pas visé, et encore plus curieux ceux venant de Nguelundi pouvaient se compter chanceux. Qu'est-ce qui l’empêchait d'attaquer?
-Majesté! Au rapport Majesté!
Bélial sortit abruptement de ses songes quand un mongbat vain au rapport.
-Que veux-tu donc?
-Majesté! J'ai de bonne nouvelle pour vous! La tiefling nommée Diablotine à réussi un coup de maître!
-Aller, parle, je déteste attendre.
Le petit monstre un peu trop excité par la nouvelle prit place devant son roi.
-Diablotine à réussi à se faufiler à travers les réfugier, et à ouvert des portails pour laisser passé nos soldats!
-Vraiment?
-Oui! Ce fut un véritable bain de sang Majesté! Près de 80% des humains se croyant en sécurité furent tuer. Mais tout nos soldats furent tuer aussi dans la mélée. Aucun n'est revenu.
Bélial alors eut un sourire aux lèvres puis il rigola nerveusement. Était-ce possible? Cette petite créature impure et chétive avait réussi là ou le grand seigneur du chaos avait échouer? Bélial se mis a rire de plus belle, complètement ravis par la nouvelle. Sa folie passagère ne dura pas, il fini par reprendre son calme mais son sourit machiavélique et pervers demeurait sur son visage. Il jubilait en silence de savoir le refuge des hommes compromis et tacher du sang des innocents.
Post by Gardtalang, ind - October 3, 2012 at 5:26 PM
Pendant ce temps, d'autres nouvelles parvint peut-être aux oreilles du Seigneur Belial. De plus en plus, on rapportait la mort d'un général de l'armée de Belial. Les témoins affirmaient qu'un demi-orque du nom de Gardtalang et sa poigné de son clan l'avaient terrassés. On pouvait presque entendre le cri de colère du Géant-Vert réclamer l'ultime affrontement.
Vaerdon ne laisserait pas le démon impunie de vouloir lui voler sa place. Il finira par lui envoyer tôt ou tard son plus grand fervant et son champion le plus déterminé, Gardtalang!
Post by Asphaar Meliamne, AdM - October 3, 2012 at 7:33 PM
Le Général Meliamne pour sa part n'avait pas participé à aucune réunion, n'avait donné d'ordre à personne et ne semblait pas s'être mêlé à quoi que ce soit jusqu'ici. C'était à se demander si il était encore en vie ou si il ne s'était pas tout simplement enfuis depuis l'arrivée des démons en ville. Certes, la plupart des quartier, pour ne pas dire la ville entière était devenu très à risque et peu de gens osaient encore s'y aventurer.
Hier en moyenne-ville, à la caserne. Le chien géant du Général attendait au bas des portes que son maitre le rejoigne. Armuré, le chien géant se doutait bien qu'il mangerait à sa faim aujourd'hui, mais il devrait sans aucun doute se battre pour y parvenir. Ce n'était pas un obstacle très significatif pour le chien cela dit, car il en tirait toujours un certain plaisir, du à sa jeunesse et sa fougue. Derrière les grilles de la caserne, il observait les demons de l'autre côté. Toujours patient et attentif, il ne put cependant retenir un épais coulis de bave gluante qui alla doucement s'étaler au sol. Quelques grogements s'échapaient de sa gorge, jusqu'à ce que les cliquetis de la porte principale de la caserne se fassent entendre que cette dernière s'ouvre et attire son attention. Son maitre était prêt.
Armuré de la tête au pied, vêtu de son tabar et de sa cape de l'armée des mercenaires, le général prenait le temps de regarder ses enemis non loin de là. Inspirant doucement le peu d'air pure qui se mélangait désormais à l'odeur putride des cadavres humains et de démons. C'était son heure se dit-il, la fin d'une époque. Trop longtemps il était resté paisible, ses fonctions militaires n'avaient plus d'importance désormais. Il s'était si longtemps obligé de règler ses différents par la diplomatie plutôt que d'user de violence, il en avait presque oublié qui il était. Un guerrier, une machine de guerre, qui terrasse ses enemis sans aucune pitié, qui fait couler le sang pour pour le bien d'une cause. C'est là que résidait son véritable talent.
Il descendit les marches calmement pour rejoindre son chien géant qui l'accueuillie non sans une certaine joie très lisible dans son regard, comme tout bon chien le ferait avant d'aller simplement jouer et courir. Près de lui, il entreprit de monter en scelle sur l'animal et donna quelques petites tappe amical dans le cou de celui-ci, lui signalant qu'il était temps. Asphaar aggripa sa lance qui était accroché à son dos. Son bouclier était accroché sur sa monture et sa lame dans son fourreau. Le combat allait commencé.
- Que tout les braves guerriers de cette cité, prennent exemple sur nous et se joignent à nous. Unis sous une seule banière, sans chef, sans règles. Nous combattrons ensemble avec la même férocité que notre enemis et nous lui démontrerons qu'il y a pire que lui ici bas! -
Ce fut là ses dernières paroles avant de se lancer à l'assault des démons à travers la cité. Les cris stridents des démons et les coups de lames mélangés aux hurlements et grognements du chient géant purent sans aucun doute attirer l'attention de certains gens. Asphaar avait bon espoir que les guerrier les plus redoutable se joindraient à lui rapidement. Qu'ils répondraient tous à l'appel de leur glorieuse destiné en cette heure sombre...
Serait-ce vraiment le cas?
Post by Gardtalang, ind - October 3, 2012 at 9:02 PM
Un bris d'or sourd alors qu'une tête roulait. Et un autre craquement alors qu'un torse se déboitait du corps de démon. L'Orque, telle un émissaire de Vaerdon, approtait destruction sur ses ennemis sur son chemin. Complètement recourvert de goutellette, de tâche ou d'une flague de sang, il aborait fièrement la couleur rouge du champ de bataille.
C'est alors qu'au loin, il vit enfin des humains digne d'une guerre. Des humains qui se battaient pour leur survie. Qui allait se battre jusqu'à la fin. Seul ces êtres méritaient le respect dans cette sombre heure. Seul ceux qui affrontait leur destiner en face à face méritait que Vaerdon leur accorde une survie!
De son énorme et gigantesque arme de guerre orque, il se frayait un chemin dans ce chaos de la ville asségié pour rejoindre les mercenaires encores vivants dans cette bataille épique. Le Général pu voir une poigné de barbare se mêler au cape verte avec le Colosse et fier guerrier Gardtalang à leur tête. Leur perte avait été grande. Il n'en restait qu'une poigné et l'usure de leur arme et de leur armure laissaient croire qu'ils se battaient depuis plusieurs jours. Une douzaine tout au plus alors qu'avant cette guerre on comptait pas loin d'une centaine de guerrier. Selon le principe de Vaerdon, le Général avait donc sous la main la crème de la crème des combattants barbares.
Maintenant à la hauteur du Général tout en s'éfforçant de casser la gueule à ces sbires de Bélial, l'Orque prit parole.
Que Vaerdon te juge fort Meliamne de te présenter dans cette guerre. Allons chercher la tête de ce maudit démon!
Tout les deux dans la même bataille pour leur survie, l'Orque respectait la décision du général. Cela lui valait le respect qu'il ne lui avait pas présenter durant ces années.
Post by Armkar - October 4, 2012 at 1:20 AM
Le sol tremblait pour certain, d'autres croyaient plutôt que c'était la fin. Les braves guerriers qui perdaient espoirs étaient découragés en voyant ce colosse arriver. Une vraie bête. Par contre, c'était la surprise générale lorsqu'il leva sa masse énorme pour écraser un petit Mongbat.
-Alors.. On s'amuse ici?
Post by Asphaar Meliamne, AdM - October 4, 2012 at 3:32 AM
Du haut de sa monture, l'armure et le tabar remplis d'éclaboussures de sang de démons, le général retourna son attention vers les barbares et les salua du chef. Il prit le temps d'entendre Gardtalang avant de planter sa lance dans le crâne d'un des démons qui fonçait vers lui. La course de ce dernier arrêta net avec le coup de lance et le démons glissa lentement jusqu'à retomber au sol. Visiblement le vieux guerrier etait en bonne forme ce jour ci. La poignée de mercenaires qui avait décidé de suivre leur général dans leur dernier combat, continua de se battre alors qu'Asphaar s'approcha de Gardtalang et de Armkar...
- Gardtalang, je me doutais bien que tu te joindrais à nous. * Il prit une courte pause avant d'enchainer.* ** C'est avec honneur que je me battrai à tes côtés dans cet ultime combat, j'espère que Vaerdon a une belle vu sur nous en cet instant, car nous reviendrons victorieux, ou nous ne reviendrons pas!**
Puis ensemble, ils poursuivirent leur destiné, dans l'espoir que d'autres se joindraient à eux et que leur petite armada grossisse d'avantage. La mort les attendait peut-être, mais ils ne quitteraient jamais ce monde sans combattre jusqu'au bout, c'était certain.
Post by Mavolio Bolton, cp - October 4, 2012 at 8:57 AM
Vraie petite forteresse, l'académie abritait le chercheur aux yeux cernés. Un certain Relt comprendrait que les liasses de parchemins envoyés plus tôt n'avaient pas été de tout repos à trier. Du haut d'une tour, il voyait par moment les ailes rougeatres d'un démon battre l'air au dessus de la ville. En écoutant bien l'on entendait le clairon du général Meliamne. De retour chez lui par téléportation, afin d'éviter au maximum de croiser qui que ce soit, Mavolio se préparait méticuleusement sous le regard malsain de l'homonculus Dimple.
"Tu sais, tu mourra à un moment ou à un autre Dimple. Je sais que tu as été envoyé pour que je succombe au même pêché que ton maître."
L'oeil intelligent du chercher fixait le rat difforme, alors que ses mains gantées passaient sur lui des manches d'armures enchantées. Plusieurs sacs en bandouillères étaient passés par dessus ses hanches et ses épaules, chacun remplis de réactifs diverses. Un long manteau de cuir épais recouvrait finalement ses épaules, dont les runes cousues rappelaient son appartenance: la répurgation.
"Ils ont toujours doutés, toi non Dimple. Je crois que ton heure est venue. J'en connais un qui sera ravi que nous nous revoyons."
Ses doigts se dirigeaient finalement vers la création du nécromancien Corvus pour venir le glacer en douceur. La créature au début couinait, puis son métabolisme ralentissait. Les yeux difformes de l'homonculus étaient remplis de haine. Cette même haine incurable, inconsolable, qui habitait chaque systérien contre son voisin. La théorie du pourpre était simple: Si le peuple avait su être unis de nouveau, plutôt que de s'attarder sur des querelles du passé, les démons ne seraient jamais venus. Car c'est la colère, la haine, la tristesse et les pleurs qui nourrissaient leurs pouvoirs. Dimple, le servant de la liche Corvus était mort, son corps brûlait dans l'âtre de la cheminée, produisant une fumée épaisse dans les hauteurs de la ville. C'est avec une certaine indifférence et une certaine classe que Mavolio vint rejoindre le général Meliamne.
Le fils d'Armika n'avait rien d'un guerrier quand il saluait le baron qui était déjà au front. Son chapeau melon était légèrement incliné et il portait entre ses doigts un joli bâton de pyrolithe. Mavolio ne bougeait quasiment jamais quand il tuait, parfois ses lèvres, parfois un pas sur le côté, mais la créature finissait toujours par tomber. Comble de l'ironie, il saluait de temps à autres un démon à terre après lui avoir fait exploser la tête, époussetant ses épaulettes s'il pressentait être sali.
"Au moins je ferai un beau mort. Claudius, c'est quand vous voulez pour faire votre apparition théâtrale."
Et le combat continuait, jusqu'à épuisement des réactifs.