Une délivrance...

Post by Saël El'Idhrin, Mort - March 19, 2006 at 7:59 PM

Au fin fond des bas-quartiers comme dans la ville moyenne, les rumeurs fusent. La dernière en date raconte qu'un elfe, assez ancien au vu de son apparence, aurait fait irruption chez un forgeron des bas-quartiers. Ce travailleur du fer aurait fuit, voyant le rang social de l'elfe. Ce dernier ressortit peu de temps après, portant dans ses bras le corps meurtrit d'une jeune fille. Certains disent que ce serait la fille du Duc d'Armaron.

L'elfe l'aurait même ramené chez lui dans la moyenne ville et les commères rapportent qu'il lui aurait apporté les soins nécessaires, avec sa compagne. Un druide serait ensuite venu leur apporter leur aide. Quelques temps après, on aurait aperçu l'elfe glisser une missive sous la porte de la propriété des Armaron... Il réprimanda d'ailleurs le serviteur à l'entrée.

Post by Elyanne El'Idhrin, CP - March 20, 2006 at 1:10 PM

Veillant sur la petite comme sur sa propre fille, l'elfe passa quelques heures en forêt à la recherche de plantes diverses afin de refaire de l'onguent pour les blessures de la jeune fille. On la revit en ville les bras chargés d'ingrédients divers et s'enfermer toute la journée dans la demeure de l'elfe ancien.

Nul ne connaissait l'état de santé de la jeune fille.

Post by Elyanne El'Idhrin, CP - March 28, 2006 at 2:01 PM

Cela faisait plusieurs lunes que personne n'avait pu apercevoir la jeune fille. Son sort était inconnu de tous. Etait-elle toujours en vie? Personne n'aurait su le dire.

Cependant, il paraîtrait qu'une voix de jeune fille s'était fait entendre récemment par l'une des fenêtres de la demeure du Duc.

Post by Angelus - March 31, 2006 at 6:39 PM

Entendant la rumeur angelus revêtue sa piêtre armure et ranga son épée au fourreau. Il prit sa longue chaine avec l'empreinte des chevalier de delgovie et la mis a son cou de sa monture il partie vers l'endroit de la rumeur et resta devant les batisses environnante montrant sa sagesse et sa présence en signe d'aide.

Post by Sharon, la vagabonde - April 6, 2006 at 1:50 AM

Dans les premiers jours de son repos forcée, Elyanne qui était venus pour l'aidé a reprendre des forces, lui avait parlé d'une enfant qui était cloué au lit chez elle tout comme elle... Sharon était triste pour elle, elle s'avait comment s'était ennuyeux resté cloué au lit a rien faire...

Après quelques jours de repos, elle pouvait a nouveau marchée normalement mais a l'aide d'un baton pour s'appuyer. Après une bonne balade en foret, elle décida donc d'aller chez Elyanne voir cette gamine.

Cognant a sa demeure, leur serviteur lui répond, le meme qui a transmit le message a Sael quand Sharon le cherchait. Se présentant, on lui permis de la voir.

Sharon grimpa lentement les marches et pu voir la petite couchée dans son lit. Elle s'approcha lentement en souriant et en se présentant comme la petite assistante de Elyanne. La gamine, nerveuse au début, se calma et lui sourit. Sharon sortie donc de son sac un bon repas qu'elle prépare souvent pour les jeunes de l'orphelinat: Une bonne salade de fruit sucrée avec un peu de viande et du jus de raisin. La gamine mangea avec grande appettie.

Les deux gamines parlèrent ensemble durant quelques heures, il semblait très bien s'entendre dès le début. La petite gamine lui demanda comment s'était en foret, lentement elle lui montra ces cicatrices sur ces bras et lui raconta son histoire qui durait des heures. La petite gamine l'écouta attentivement, lui mettant la main sur son épaule pour la réconforté quand elle était triste. Dès que Sharon eu fini de raconté son histoire, la gamine entra en contact avec elle. Les instincts de Sharon pris le dessus et elle voulait fuir, mais resta en esseyant de pas écouter son instinct pour une fois... Après quelques minutes, elle s'habitua un peu mieux a sa présence et la gamine lui raconta en image son aggression.

Effreyer de voir ces images dans sa tetes, elle recula en tremblant, frappant le murs de son dos. La petite gamine arreta aussitot de lui transmettre ces images dans sa tete et tenta de se levée pour la calmer, mais elle tribucha a terre. D'un bond, Sharon se leva et frappa le murs, évacuant un peu de sa rage puis s'apperçus que la gamine était a terre, elle le pris aussitot dans ces bras en la serrant fort.

Elle lui jura que si elle retrouve cette individu, qu'il allait beaucoup souffrir en lui envoyant tous les guerriers qu'elle connaissait contre lui et qu'elle prira Thaar et Eunylap pour qu'il ne puisse plus jamais faire de mal en envoyant son ame pourri dans le néant a jamais !
La colère commençais a s'embarrée de Sharon mais s'apaissant rapidement avec le sourire et le calin de la gamine.

Elle la dépossa sur son lit et la gamine lui demanda alors la permission d'entrée en contact avec son esprit pour mieux se connaitre. Elle accepta et tenta de calmer ces instincts. La gamine l'aida en envoyant des emotions apaissante. Sharon s'apaissa de plus en plus, se couchant sans s'en rendre compte a coté de la gamine. La gamine se blotti aussitot dos contre son ventre et dormit anssi ensemble quelques heures.

Sharon se reveilla quelques heures plus tard sans trop comprendre quoi qui venait d'arrivée. Borda doucement la gamine et rentra en laissant un message au domestique pour Elyanne et Sael:

"J'aimerait que la petite gamine puisse venir se repossée a l'orphelinat, elle s'ennuie énormement seul ici, la bas elle aurait plein d'amis et je prendra grand soin d'elle. Je suis moi aussi en repos, je doit souvent gardé le lit, donc on pourrait s'amuser tranquillement ensemble et apprendre a mieux se connaitre, on s'entend vraiment bien ensemble !

Je vous donnera bien entendu les clée néssessaires pour venir quand bon vous semblera.

D'ailleurs Elyanne, le type qui m'a tomber dessus l'autre fois...
Il est revenus la bas et m'a demander si tu pourrais aider Azael dans la gérence de l'orphelinat pour veiller sur la santé des enfants. Si on récolte asser de dons, on pourra faire construire un sous sol anssi qu'une infirmerie.

-Sharon

Post by Elyanne El'Idhrin, CP - April 6, 2006 at 10:08 AM

Sharon,

Je suis consciente que Juliette doit beaucoup s'ennuyer de ne pas pouvoir sortir et de rester enfermée durant de longues heures.
Même si je ne suis guère propice à la voir quitter un lieu qu'elle connait, je suis consciente du fait qu'elle ait besoin de compagnie pour guérir au mieux.
Je l'accompagnerai donc à l'orphelinat si c'est ce qu'elle désire.

Concernant mon aide à Azael, ce sera avec grand plaisir. Je passerai très bientôt.

Bien à toi,
Elyanne

la lettre fut déposée sous la porte de l'orphelinat, à l'intention de Sharon

Post by Saël El'Idhrin, Mort - May 7, 2006 at 1:47 AM

De nombreux mois étaient passés depuis que Saël avait sauvé la petite Juliette des griffes de son bourreau. Les dons de la fille du duc d’Amaron s’étaient considérablement développés, autant que le ventre de sa bien-aimée, la douce Elyanne, dont la grossesse arriverait bientôt au terme. Malheureusement, les tortures qu’avaient subit la jeune fille la perturbèrent et elle finit par perdre le contrôle de ses talents télépathiques. Saël avait été envoyé en mission diplomatique et n’avait pas su s’occuper d’elle comme il le devait.

Mais, à son retour, il s’était aperçu que la petite avait besoin d’une personne pour l’aider et la guider, aussi bien dans son apprentissage que dans sa vie quotidienne, l’absence du Duc Wiliam d’Amaron se reflétant sur Juliette. Les jours passèrent et la jeune fille était littéralement submergée par les vagues incessantes de son esprit jeune et fougueux. Elle ne pouvait plus dormir et ressentait d’atroces douleurs généralisées. Saël l’intégra donc à la Confrérie pour que ceux qu’on appelle vulgairement les « Pourpres » puissent l’aider.

Son apprentissage sous la tutelle de l’elfe commença donc. Il lui donna tout d’abord de nombreux conseils, des visualisations bienfaitrices, mais cela ne l’aidait que très peu. Lorsqu’il sentait que l’esprit de la petite commençait à refaire des siennes, il tissait une protection tout autour d’elle afin de la soulager des douleurs qu’elle pouvait ressentir. C’était peu, mais il ne pouvait faire plus pour elle, il ne pouvait se décider à brider ce jeune esprit. Chaque talent, chaque don que possède une personne sur Enrya doit lui servir à quelque chose, à accomplir un but bien précis. Restreindre un don des cieux n’était pas une chose judicieuse.

Alors il était à ses côtés, avec Elyanne, la soulageant de son mieux, afin que Juliette puisse apprendre à maîtriser son don et être enfin en paix. Un jour vint à l’orphelinat où la petite, en pleurs, ne supportait plus ce qu’elle devait subir chaque jour. Elle se réfugiait, pleurant à chaudes larmes, des larmes presque continues, blottie dans les bras du vieil elfe. Ce dernier lui expliqua que c’était un obstacle qu’elle devait franchir seule, elle n’en ressortirait que plus forte. Elle en était capable, elle devait trouver en elle la force de combattre ce qui la faisait souffrir.

Saël et Sharon étaient là, la regardant souffrir et combattre ses démons, intérieurement. Ils avaient envie de soulager les douleurs de la fille du duc, mais ils ne devaient pas intervenir. Ils sentirent les vagues psychiques, l’effort extraordinaire de la jeune humaine pour contrôler ce qui lui appartenait. Et soudain, tout s’arrêta. Après des heures d’une lutte longue et fastidieuse, Juliette s’écroula, épuisée. La mer agitée qu’était son esprit était enfin devenu un lac paisible. Saël alla la border dans son petit lit à l’orphelinat et déposa un baiser sur son front. Enfin en paix, elle sourit à l’elfe et à la petite demi-elfe. Sharon se sentait inutile… Si seulement elle pouvait réaliser à quel point sa présence avait été déterminante dans le devenir de Juliette.

Avant de la laisser s’endormir, l’elfe lui annonça sa décision de déposer une requête au tribunal de Systéria afin de devenir son tuteur légal. Il était clair que son père ne pouvait pas se charger d’elle et Saël et Elyanne la considéraient déjà comme leur propre fille. Juliette le serra dans ses bras et finit par s’endormir, exténuée. Il sourit, détendant une des rares fois son visage habituellement si impassible. Il resta la veiller quelques heures, ne la lâchant pas du regard, surveillant chacun de ses rêves…