La deuxième rencontre avec M'dame Alnachose
Post by Almael Decimus, CP - May 2, 2006 at 6:50 AM
Les fillettes décident d’aller se baigner aux thermes. Elles commencent par une saucette dans la piscine. Lauryle a bien failli se noyer. Pauvre Lauryle, une chance que Sharon est rapide. Puis Sharon donne une leçon de nage à Almaël, tandis que Lauryle nage de long en large. Quelle joie.
Après un bon moment de baignade, Sharon invite les filles à se tremper dans l’eau froide. Brrrr … quelle eau glaciale !
Almaël qui a toujours froid n’apprécie guère ce bain. Elle accourt donc à la section chaude laissant Lauryle et Sharon dans le bain froid.
La section chaude !
Il y avait déjà des gens dedans.
Des gens ?
Il y avait son père
Il y avait Elle.
Elle ! la m’dame Alnachose.
Almaël reste sur les abords, figée et frigorifiée. Elle les regarde l’un et l’autre. Les filles restent à l’écart, dans un autre bain, quelques temps.
Elle les regarde l’un près de l’autre, en grelottant.
Elle regarde l’eau. La bonne eau chaude. La bonne eau qui la réchaufferait. Mais elle ne se décide pas à y pénétrer. Dans sa tête d’enfant il est hors de question de se baigner dans la même eau que Elle. Il est hors de question qu’Almaël se salisse ainsi, qu’elle se contamine. Pourtant, elle regarde Clavius puis Alnaaia puis l’eau. Almaël est confuse. Confuse et gelée.
Les grands se rapprochent d’elle. Ils lui parlent. Enfin. C’est Elle qui parle le plus. Tentant d’amadouer la petite.
Almaël fusille du regard, Alnachose.
Clavius lui explique qu’il n’est pas sale, qu’Alnaaia, puisque c'était son nom, n’est pas sale et que l’eau est propre. Almaël observe que ce sont des faits. Tout était propre.
Une première barrière tombe.
La petite essaie de les séparer. Clamant que Clavius est pour Azaël. Qu’elle sacrifiait Clavius pour Azaël et pour aucune autre femme. Et que s’il n’est pas pour Azaël, qu’il est à elle. Quand elle sera grande elle marierait Clavius. Et qu’Elle ne devait pas tourner autour de son papa, pour ne pas le salir.
Soudain, telle un douche froide, Clavius affirme que jamais il ne marierait Almaël.
Les grands lui disent que le mariage ne peut exister entre un père et une fille, pas plus qu’entre une mère et son fils. Almaël ne les écoute pas. Que Thaar les punieraient. Almaël ne peut même pas pleurer. *Elle se dit: Thaar. Que vient-il faire là dedans ? * Elle est abasourdie et grelotte. Son rêve le plus secret venait d’être anéanti. Alnachose lui plante un couteau de plus au cœur quand elle lui dit qu’elle n’est qu’un enfant égoîste ; de ne penser qu’à son bonheur à elle et jamais à celui de son papa. Ce qu’Almaël aurait payé cher pour pouvoir lui faire des éclairs à cet instant précis.
Elle ne peut que soupirer, et ne trouve rien à redire. Alnaaia continue de lui parler doucement, d’une voix envoutante. Almaël écoute, toute figée et frigorifiée qu’elle était.
Puis doucement Clavius s’approche et la prend dans ses bras et la conduit au banc et l’y installe. Il s’assoit tout près d’Almaël, lui entourant les épaules de son bras. L’eau est chaude. Le bras de Clavius confortable et rassurant. Alnaaia est assise en face. La distance est donc appropriée et la petite se détend un peu.
Ensuite, les grands lui disent qu’ils étaient à parler d’elle au moment où elle était arrivée . D’elle et de Bartuc.
Almaël apprend à cet instant que Elle, la m’dame Alnachose, bien qu’elle est la mère de Bartuc, son ami. Pfff . Pauvre de Bartuc. Comme il doit être magané. Elle se dit que Bartuc devait être bien malheureux.
Alnaaia disait à Clavius comment il était important qu’Almaël ait une maison, une chambre bien à elle. Une pièce où elle pourrait faire ce qu’elle veut. Que c’était nécessaire pour les enfants afin de les sécuriser ; afin qu’ils s’épanouissent. Almaël ne dit pas un mot. Elle écoute attentivement. La m’dame Alnaaia veut qu’elle ait une chambre bien à elle. Almaël commence enfin à la trouver un brin sympathique.
La discussion prend une autre tournure quand Sharon vient les rejoindre. Le ton des conversations monte de quelques crans pour enfin redescendre et la paix revient dans les thermes. Bartuc était au centre du sujet jusqu’à ce qu’on discute de tenue vestimentaire.
Le groupe quitte donc les thermes et se rend à la banque. Endroit où les petites font de grandes découvertes. C’est qu’Alnaaia avait dans ses coffres, des petits trésors pour les petites. On aurait dit que ces créations étaient faites sur mesure pour elles. Sharon et Almaël complices, essayaient les tenues vestimentaires et paradaient devant les grands pour le plaisir de leurs yeux. Clavius propose de teindre ces vêtements et demande à Almaël sa couleur préférée. Noir, qu’elle lui dit en jettant un regard sur Alnaaia. Noir ? hmm Clavius ne voulait pas qu’Almaël se vêtisse de noir. Pourtant elle lui répète qu’elle n’est plus et ne sera plus un petit soleil….
Ce soir là, une fois le groupe rendu au Refuge, Clavius raconte une histoire et borde les filles. On pouvait voir Alnaaia attendrit sur le pas de la porte.
Almaël s’endormit aussitôt, bien blotti contre Sharon, rêvant à son futur petit royaume.
Des rêves bien étranges et plutôt mouvementés.
Post by Lauryle M. Malek, UdG - May 6, 2006 at 1:22 AM
Lauryle eu une réaction lorsqu'elle entendit madame Alnachose dire à son amie Almaël qu’elle n’etait qu’une enfant égoîste qui ne pense qu’à son bonheur et jamais à celui de son papa.
Ces mots l'avait frigorifiés. Elle était sortit promptement du bain chaud pour aller s'asseoir sur un petit banc près des tables de massage, au fond des Thermes.
Elle prit sa harpe accrochée à sa ceinture qui était par terre, ainsi que ses autres vêtements d'ailleurs, et commenca à jouer doucement, fixant ses doigts se promener sur les cordes. Sharon vint la trouver pour discuter un moment ..
Je l'aime pas moi cette mamane là ! .. Je sais pas.. elle est toujours en haut ! J'aime pas ça.. je pré'ère pas etre là.. marmonna Lauryle.
En haut ? répliqua Sharon
Oui toujours en haut de tout le monde ! lança Lauryle
Ahh.. je comprend.. snob tu veux dire.. ?
Lauryle haussa les épaules, jouant toujours.
Oui c'est ça. Snob..
Sharon déposa sa tête sur l'épaule de Lauryle, écoutant la douce mélodie qu'elle jouait si machinalement..