Profond sommeil
Post by Minuit De Ylonen - June 19, 2006 at 7:47 PM
Jelkin ouvrit son journal vieilli par les âges
Oreille dormante, yeux clos, bouche où ne passe courant d'air, perdu dans un monde où l’on emploie nul mot; dans un sommeil profond loin de la misère, l'obscurité de la nuit peint mes rêves. Le seuil du bonheur ne peut s'atteindre; mais ces images représentent tout de même des images de trêves; ce que je vois, c'est la noirceur qui me l'a fait peindre.
-Couché sur la verdure humide la rosée a déposé ses larmes l'eau ruisselant sur mon corps reste limpide; l'oreille n'entend plus le cri entamé par l'homme le sourire que je laisse entrevoir est celui de ne jamais vous revoir; même si la victoire vous vient en somme.
-Mon corps s'est fait acheter mon âme par contre avait juré loyauté pour cette femme que j'ai trompé par l'arme; mon âme a juré de s'être laisser le sol n'était pas le mien là ou j’ai tombé mais qu'importe où je tombe ; la mort a déjà choisit ou sera ma tombe.
-Voilà pourquoi je repose, yeux clos pour ne pas avoir à regarder toutes les personnes aimées s'effondrer; pour ma conscience il en serait trop lâche je meurs, dans l'agonie de la fureur.
-Mon esprit, déjà, vous a quitté dans l'espoir d'oublier même si toujours d'un œil je vous regarderai telle la vie qui n'est qu'aventure toujours plus triste à voir en peinture.
-Les conséquences sont faites en vous écrasant sous l'aridité de la défaite j'ai su de mes yeux vus Une famille tombé; qui même les rois auraient pitié; la mort ne connaît nullement les remords.
-Le sang que je verse au rythme de tes larmes me rappel que vivant, je n'aurais du prendre l'arme.
-Dame, que je laisse en souffrance d’où le cœur est en errance; ne pleure pas pour moi; la vie personne n'y croit.
-Ne viens pas dormir à mes cotés même si je ne serai plus la pour t'écouter rien ne sert de fuir la vie; ni de vivre de souvenirs; pour moi tout est fini; mais pour toi tout à l’avenir.
-Si un jour temporairement tu t'endors je t'invite à venir regarder mes tableaux qui te changeront de tes images de mort et te diront que ma défaite c'est d'ici que c'est le plus beau.
Puis, referma le livre
Il ne fallu que de quelques années brûlées en secondes pour que le malheur fasse son oeuvre et que quelque part un homme, enfin n'en était-il vraiment un?, découvre que d'une femme n'est pas la le plus beau car la force et la volonté du coeur passe elle, les âges, mais que les larmes, le sang, l'honneurs et les vertus, eux, se tarissent...