Une étrange rumeur

Une étrange rumeur

Post by Rédacteur Eru - September 10, 2006 at 6:02 AM

Partout dans la cité, on ne parle plus que de ça : l'odieuse façon dont se sont comportés les vils et cupides mercenaires avec la grande et généreuse Dame Lucrèce D'Orbrillant, Juge de l'Economie de Systéria. On raconte que voulant négocier un contrat avec les mercenaires, Lucrèce aurait invité cordialement les soldats et recrues, ainsi que leur capitaine, dans son humble et modeste manoir de la Haute-Ville. Après de nombreuses offres généreuses, les mercenaires n'en démordaient toujours pas, ils en voulaient plus, toujours plus, à tel point que l'aimable Dame d'Orbrillant ne put accepter leur immonde marché !

Voulant discuter avec ses marchands, la Dame s'apprêta à partir à l'étage quand soudain un des soldats, le pire de tous, un alcoolique, hurla des obscénités dans tout le manoir. La pauvre Dame Lucrèce, offusquée par tant d'immoralité leur demanda gentiment de partir. Malheureusement c'était sans compter l'opiniatreté des cupides et vénaux mercenaires. Etant encore malade, la jeune femme sombra dans un malaise qui faillit la terrasser dit-on. Elle serait encore en convalescence à l'heure actuelle. Mais qu'avaient donc pu bien faire ces soldats et recrues malpropres et impolies à cette douce et gentille dame ? Une chose était sûre, l'immoralité des mercenaires n'était plus à mettre en doute !


Post by Picotine - September 10, 2006 at 7:11 PM

On dit même que l'affront fait devant la grosse dame Lucrèce, en coûta le poste à la nouvelle recrue qui pointé du doigt, fut viré dès son retour à la caserne.

On dit aussi que les mercenaires étaient reconnaissants envers cet ex-recrue, parce qu'il les avait empêché de signer un contrat qui était sur le point d'être conclu. Un contrat qui était à toute fin, fort peu rénumérateur.


Post by Yuri Minh Yu, AdC - September 12, 2006 at 4:30 PM

Lidenbrock vint arrêter Toki dans sa commission, urgent, disait-il, il lui fallait son savoir. Mais de quoi pouvait-il bien parler, bien des gens étaient déjà en marche vers la richissime demeure de la grande noblesse. Donc la rumeur était vraie, Lucrèce d'Orbrillant était clouée au lit. L'apothicaire n'avait pas grand entrain à s'y rendre, déjà plusieurs capes dorées étaient en chemin, des pourpres également, parmis eux, elle sû reconnaitre Dame Cassandre d'Estré, Arthas, le jeune Alexandre, et les autres la laissaient dans le doute. Une véritable file patientait devant la richissime demeure de la grande dame de l'association des commerçants.

Ce n'est pas sans bousculade que la petite sang-mêlé pu parvenir à entrer, certains y allaient à la hâte, sans compromis, bousculant tous et chacuns afin d'être les premiers à entrer dans cette somptueuse demeure. Seuls les pourpres et Toki, plus réfléchis, prirent la peine de songer, d'évaluer la situation. Après tout, pour soigner une personne, il fallait d'abord avoir l'atmosphère nécéssaire pour y parvenir. Les représentants de Thâar furent les premiers à vouloir se mériter les artifices. Arthas voulu donc dans sa grande témérité et son absolu sentiment d'héroïsme soigner l'obèse femme avec les dons que son dieu illuminé lui grâciait, malheureusement, ce fut sans succès. Dit on que normalement Thâar ne gracie que ceux qui croivent en lui...

Il ne prit pas plus d'un instant avant que les hommes de l'ordre et la riche marchande se prirent à une riposte verbale des plus éloquentes, ne faisant qu'aggraver la santé de cette impétueuse dame. Ils furent donc priés de sortir.

(à suivre)


Post by Cassandre D'Estré, Cp - September 12, 2006 at 10:19 PM

** Cassandre rentrait chez elle sous une pluie battante lorsqu'un messager envoyé depuis le demeure de Dame Lucrèce l'interpella. La jeune femme prit le plit, donnant quelques piecettes au garçon Accotée au mur d'une batisse, faiblement protégée des gouttes pas l'avancée du toit. Elle tentait de lire le message à la pale lueur d'un révèrbère..**

** L'accueil à la villa Orbrillant fut pour le moins spartiate. Des serviteurs affolés courant en tout sens. Un brouahah de voix, que surpassait souvent les cries de colére d'une femme, envelloppa la jeune femme à peine eu t'elle franchi la porte. Un homme bien vêtu et à l'évidence de très mauvaise humeur l'accosta.**

- C'est Pourquoi encore ? Vous voyez pas qu'on est occupé ....
- Je suis là pour voir Dame Lucréce.
- Ils sont tous là pour la voir, si vous croyez que je n'ai que ça à faire. Perdre mon temps en doléances.
- Et vous croyez quoi.. que je me déplace en pleine nuit sous la pluie pour mon propre plaisir. Figurez vous que non, et si je n'avais pas reçue une missive m'enjoignant de venir ici au plutôt je serais à l'heure actuelle chez moi devant un bon feu.
- Hum, une missive dites-vous. Ah ! excusez moi Dame, vous faites parti de ceux que Dame Lucréce a convoqué. Je vous prie de me suivre.

** A l'étage le rafut était intenable, dans la chambre de la propriétaire s'entassait une foule de gens braillant à tout va. La jeune femme se recula contre le mur, la fureur de lucréce s'ajoutant au palabres des membres de l'Ordre avait raison de son systéme nerveux. Elle remarque cependant au centre de ce capharnaüm la gracile silhouette de Toki. Cette dernière tentait tant bien que mal de se faire entendre.**

{Hrp = voila moi aussi à suivre.}