Folie en basse-ville
Post by Frayeur - May 6, 2012 at 8:32 AM
Les deux mercenaires faisaient leur ronde habituelle lorsqu'il trouvèrent un homme en larme accroupis dans un coin. Il pleurait à chaude larme pour un homme de cette stature. Il riait hystériquement pourtant... étrange les gens de la basse.
-Il ne faut pas les regarder...hu hu ...
"Crétin, de qui tu parles, dit le mercenaire si polit.
-Les... les.. enfants!
Post ouvert à tous.
La brigade de la terreur semblait recommencer leurs activités en basse-ville. Les intimidateurs en tout genre allaient y passer les uns après les autres. C,était un message trop bien véhiculer par des affiches placardées ouvertement en toute menace en basse-ville. C'était le ras-le-bol général semblait-il... ou simplement des balivernes.
Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - May 6, 2012 at 4:05 PM
Bien loin de la Basse-Ville, la rumeur bien que floue avait pris une drôle de tournure. Au coeur d'un manoir au toit d'or, de la Haute-Ville, plus précisément.
Au sein des guildes, tous les chats sont gris, ou presque. Les habitants de la Basse pouvaient jouer du coude avec la haute aristocratie, pourvu qu'ils aient une cape de même couleur. Ainsi, quand des colportes de basse extraction, qui avaient leur entrepôt en Basse-Ville, relatèrent une histoire curieuse, qui pour certains ne faisait ni queue ni tête, de l'établissement d'un règne de terreur sous la main de fer d'un groupuscule d'enfants... certains membres jugèrent adéquat de rire un brin. Mais pas tous.
Pour la demoiselle, l'histoire était étrangement ressemblante avec une autre... Cette histoire de l'enfant masqué, d'extraction basse, qui avait été malmené en pleine taverne, et qui avait ensuite mobilisé autour de lui et de sa cause un réel troupeau pour le venger. Cette histoire d'occupation d'arène de la Basse-Ville par ces mêmes gamins, qui avait mis l'écume aux lèvres des combattants des bas quartiers. Il y avait aussi de petites histoires sordides de harcèlement et d'intimidation, issues du même groupuscule. Et ça, c'était sans compter les (http://www.au-crepuscule.com/forum/viewtopic.php?f=13&t=39917&p=295319#p295319)....
Pourtant, entre les histoires, les émois et gloussements des échanges précédents, la demoiselle ne laissa pas filtrer de réaction.
Sa seule manière de réagir à ces faits nouveaux? Un petit courrier, à deux destinataires.
Post by Evelyn Roseren, AdM - May 6, 2012 at 10:53 PM
QUELQUE CHOSE D'INTÉRESSANT
Il y avait de ces soirées banales. Des soirées qui parvenaient néanmoins à sortir un brin de l'ordinaire au fil d'une rencontre inespérée (et souvent invoulue, fortement fuie, hais, détestée et écartée) mais tout de même inespérée. Rencontrer de telles choses n'avaient néanmoins plus rien d'extraordinaire en soit, être à Systéria balançait la plus part des mythes et légendes dans le rayons «Faits» et être doublement au coin chaud apportait sur soi tout le malheur de l'univers. Ou le bonheur ?
C'était quelque chose... d'intéressant. Une chose, que dis-je, une personne intrigante, qui donnait envie, de son simple comportement, d'y scruter de plus près. Était-ce inadéquat d'avoir ainsi une enjouement toute notée pour une personne vivante, dans d'apparents problèmes ? Sans doute. Qui avait dit qu'il fallait être sain ? Cette curiosité d'apprendre, de voir et d'aider, potentiellement, l'avait étreint, ce jour-là.
Peu importe ce qu'il était, jeune homme déséquilibré ou acteur formidable à jouer un tel rôle complexe et difficile, toute son attention était posé vers sa semi-jeune personne.
Un carnet rougeâtre à la main, et un sourire blotti aux coins de ses lèvres, tandis qu'elle écoutait d'une oreille toute enthousiasme les ragots sur les vagues de terreurs, accoudée à la taverne de Khaz'Burn, les ragots extirpés du manoir d'Orbrillant, tombant à l'oreille des mégères à plein-temps au Coin Chaud, qu'importe lesquels. Chacun lui redressait un sourire et manoeuvrait sa main vers les pages de son précieux carnet.
Post by Frayeur - May 6, 2012 at 11:35 PM
Des petits démons, tous masqués, tous aussi mignons, jouaient aux billes près de la fontaine de la basse-ville, juste à côté de la Rose Cendrée. Ils tendaient de petits sacs de billes aux passants qui ne leur prêtait aucun intérêt. Gare aux actes de violence, sinon, vous seriez embarqué malgré vous dans le jeu!
Post by Erkha Delile, AdM - May 6, 2012 at 11:40 PM
Suite à ces histoires, des ordres furent donnés aux mercenaires de la basse-ville d'arracher toute affiche posée dans le but d'intimider ou effrayer les basse-villois et interroger toute personne suspecte. La verte gardait un oeil sur ce cas.
Post by Frayeur - May 6, 2012 at 11:45 PM
Ce n'était sûrement pas des nains de jardins masqués qui lançaient des billes qui représenterait une menace. Tous aussi piteux dans leurs habits qui se voulaient acceptables, ils tendaient amicalement des sacs aux gardes qui s'approchaient afin qu'ils puissent participer aussi.
Post by Frayeur - May 8, 2012 at 1:38 AM
Une autre partie de billes avait eu lieu aujourd'hui.
-Encore vous les mioches, vous faites quoi là?, cracha un ivrogne.
"Bha, on joue aux billes, vous voulez jouer?
-Wais.
L'ivrogne prit un sac, pour le lancer sur le toit de la boutique du couturier.
"aww, on va jouer comment?
-Vot' problème, dit-il avant de continuer sa marche vers la rose.
"On va jouer à un autre jeu simplement, dit l'un d'eux au masque noircit de suie. Il nous empêche de jouer, il salit l'amour, il faut l'aider de notre mieux!
"Ah oui! le jeu des rêves!
Les petits esprits se regroupèrent à l'arène de la basse-ville.
Post by Evelyn Roseren, AdM - June 2, 2012 at 8:44 AM
UN RIEN MOINS DE FRAYEUR,
UN BRIN PLUS DE CANDEUR !
Les jours et les semaines s'enchaînaient, bientôt les mois, et nuls incidents ne furent mentionnés. Pour ceux qui avaient l'ouïe fine, n'en doutait pas que l'emprisonnement d'un des enfants avait pu calmer l'ardeur des autres. Ainsi probablement laissés à eux-même, pour les quelques sans parents, ils traînassaient en Basse-Ville, effacés. Si la plus part des gens n'en avaient cure, et passaient leur chemin sans trop s'importuner de quelques passifs enfants démunis ...
Evelyn ne faisait pas exception.
C'est sous la demande du jeune homme disparu des ruelles crasseuses de la Basse-Ville qu'elle foulait présentement la boue de l'arène. Le bâillement à la commissure des lèvres, la toute jeune infirmière héla, dans le vide, les quelqu'enfants potentiellement rassemblés.
-** Un cadeau de votre ami,** les informait-elle avec simplicité.
Tandis qu'elle commençait à voir deux trois minois émergés d'entre les barreaux de l'étage, elle se débarassa de son fardeau, et déposa une boîte dans la boue. L'ouvrant sans plus attendre, elle dévoila les vivres ; fruits, légumes, viandes et poissons séchés, contenants d'eau saine, de jus et, tout tout au fond, une bouteille de bière qui saura animer bien des combats au sein de la petite bande de gamins. La jeune psychiatre s'écarta, et délaissa le trésor sous les petites mains avides des enfants, reprenant son pas léger et assuré au-travers des ruelles si bien connues.
Bien, prochaine mission ; qu'en est-il du cheval de Noa...?
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