[BG] Hanzo.. la dernière lame d'Irya Durden.

Post by Feu Hanzo, AdM - November 12, 2006 at 9:29 PM

Nous étions le second jour de la semaine et le ciel était bleu, Le soleil reflétait sur la lame que je tendait vers la gorge de ce paysan, j’était plus jeune lorsque cela était arrivé, le reflet du soleil aveuglait l’homme qui tentait de reculer. Il était habillé comme un paysan et ses yeux semblaient vouloir sortir de leurs orbites. le vent s'engouffra dans ma pélerine et fit voler la poussière de la place.

A quelques pas de la, deux corps tressautaient encore dans les affreux spasmes de la mort, la tête de l’un avait roulé jusqu’au pied d’un pieu sur la place et ses yeux roulaient dans ses orbites, une petite mare de sang commençait a se former dans la boue, l'autre avait les deux bras tranchés un peu plus bas que l'épaule, ne laissant que deux moignons sanguinolents.

Je regardais la gorge et reportait mon regard sur le Katana. Il était bien aiguisé et la qualité de la lame était vraiment extraordinaire, un équilibre incroyable, impossible a trouver dans les villes proches.

Ce forgeron était vraiment un artiste, mais sa carrière était finie. J’avais déjà tranchés plusieurs membres dans ma carrière de … combattant mais, lorsque la lame tranche les muscles, l’os donne toujours une petite résistance. Les mauvais épéistes ciblent pour cela toujours les pliants du corps ou les zones molles telles que les genoux ou encore les coudes, mais cela n’est pas rendre hommage a la résistance humaine c’est une chose que je ne ferais jamais.

J’étais arrivé dans ce village accompagné d’un groupe de mercenaires avides de jeu, de sang et de femmes mon but était quand a moi tout a fait différent. La légende de ce forgeron était telle que tout le monde venait à lui. Je lui demandais donc il y un an déjà lors d’un de mes passages de me forger une lame qui trancherait un bœuf ou un sanglier d’un coup, il me l’avait promis et m’avait récemment demandé de prendre livraison de mon arme. La garde était de couleur sombre, la lame émettait de reflets bleutés et rayonnait de grâce et d’équilibre, le fourreur de couleur pourpre était une merveille d’artisanat a lui tout seul. Mais cette arme était elle aussi la dernière de ce forgeron dont le travail et la bonne qualité de l’armement fourni était connue dans le monde entier, cette arme serait la meilleure et pour lui la dernière.

Dès que j’eu posé les 500 pièces d’ors prix convenu pour cette lame d’exception, je m’empressait tel les anciens samouraïs de trancher un membre ou deux avec celle-ci, les paysans en goguette sur la place firent l’affaire. la lame posée sur la pomme d’Adam d’un messire qui semblait avoir une frousse bleue telle qu’il en avait déjà mouillé son pantalon, son sang macula devant de sa blouse lorsque sa gorge fut tranchée. Tout le monde me connaissait dans le village et personne ne me dit rien, tous reportant leur haine sur le pauvre forgeron qui selon leur tradition devait payer pour les méfaits de ses lames puisque les ayant crée il en était responsable.

Sans un regard pour lui ou pour les hommes a terre, je nettoyais ma lame et me mis en route vers la ville, c’est le lendemain que Irya Durden se tranchait la gorge et j’avais a la main la dernière et la meilleure de ses créations..