[BG] Illiad de Montpéril.

Post by Illiad de Montpéril - January 18, 2007 at 5:04 PM

Illiad de Montpéril.

Assis dans la salle d'un chateau, entouré de belles courtisanes, Illiad s'ennuyait. Il avait pour tromper l'ennui organisé des joutes, des tournois auquel il ne participait pas car cela ne lui donnait qu'un gout amer en bouche. Beaucoup de courtisanes ne cessaient de l'amener a elles mais il n'était nullement attiré par ces basses choses de la vie, il était attiré par une chose appellée l'herbe noire. Depuis il avait hérité des richesses qu'il avait commencé a dépenser sans compter pour s'adonner a ses vices, il ne lui resterais plus que son nom noble. Il avait décidé de prendre la route en direction d'une île nommée systéria ou l'herbe noire poussait aux limites des montagnes et ou aucun commerce n'en était fait.

L'herbe noire, il avait commencé lors d'une croisade a la gloire de thaar. Heurté par un coup de masse ennemi, il était tombé en plein parterre de ces plantes en écrasant sous lui, une douce odeur lui était montée aux narines. il ne dut la vie sauve qu'a l'un de ses amis qui lui sauva la vie d'un coup d'estoc, pénétrant la viande dépourvue de protection de son adversaire. Mais Illiad ne partagait déja plus le même monde que ses compagnons d'armes.. Volant dans les airs, il tenait dans ses mains deux globes de puissance pure. Si il l'avait voulu, il donnerait la parole aux animaux. Il était si supérieur.. supérieur aux seigneurs, aux princes, aux rois, aux sorciers. Il fit apparaitre une couronne dans sa main et la déposa sur sa tête, il était le roi des cieux. Il croisa thaar dans le ciel, entouré d'une lueur blanche et l'obliga a descendre sur terre. Ensuite, il prit sa place sur le trone de ce dernier et regarda les gens s'entretuer sur la terre. Il fut tiré de sa torpeur par Lirak, son compagnon de combat, qui le secouait. Il ne compris pas de suite que c'était les plantes sur lequelles il était tombé qui avait provoqués ces espèces de transes. Il repris son épée et regarda longuement la paume de ses mains attendant qu'une boule puissance apparaisse mais il fut interromput par un demi orc qui se jetta sur loi, une dague a la main. Il s'en sépara et le pourfendit, ce n'était qu'un songe.

Arrivé a la caserne de l'ordre, il se déshabilla et une petite branche noir tomba au sol. Il déposa sa cotte d'anneaux et son haubert sur sa couche et pris la petite branche noire.. tellemment noire qu'elle parait être taillée dans de la roche. Illiad la porte a son nez et les contours de sa cellule se modifient.. se modifient a se tordre comme si il regardait a travers une cruche de verre.. C'est alors qu'une alerte résonna, tous les vigiles de l'ordre furent appellés au pied de la porte de la forteresse afin de défendre le camps contre une armée de barbares paiens, c'était une chose presque commune, l'on ouvrait la porte, les guerriers s'affrontaient et lorsque venait la nuit, l'on rentrait harrassé et fourbu et la même scene recommencait le lendemain. Debout dans la cour, Il remit en place sa cotte de mailles qui s'était transformée en armure de papier maché et vit que les archers de l'intérieur de la cour lancaient des conféttis sur le champ de bataille. Un cor sonna, la porte s'ouvrit et il se mit a courir en hurlant... Ses frères d'armes se transformerent en sangliers qui se jetterent dans une masse verte et informe qui lancaient leurs branches afin de les toucher.. Il avancait taillant dans les branches, avancant tel un bucheron qui élage devant lui afin d'atteindre l'arbre a abattre, criant a chaque coup, de la sève coulait le long de son épée et engluait son bras. Des branches arrivaient a se faufiller sous sa garde et le percait de leurs épines mais il n'en avait cure, il remonta comme cela une allée de plus de trois cents pieds, taillant et taillant encore, sentant venir la crampe de son bras et dans son épaule quand soudain un sanglier passa a ses cotés et fut coupé en deux par une série de branches protégeant un petit tronc. D'un moulinet, il coupa deux de celles ci et les morceaux continuerent a se tordre et a ramper sur le sol telle des limaces gluantes. Il s'attaqua au tronc qui s'enflamma et lui explosa au visage. Les sourcils brulés et la vison voilée, il continua malgré la douleur qui irradiait son corps a frapper, frapper encore, la seve lui sautait au visage et le gout était celui d'une infusion a la menthe et soudain lorsque la branche se brisa dans un bruit presque humain il tomba a la renverse et perdit connaissance.

Il fut réveillé par l'archéveque en personne qui lui signifait son renvoi au pays et la possibilité de se mettre a la retraite après tout les services rendus a l'ordre. cet archeveque plissait le nez a l'odeur de l'onguent vert dont le seigneur de Montpéril venait d'être enduit. Seigneur de montpéril ? lui ? un fils de paysan ? Ne comprenant pas tout cela, les oreilles bouchées par l'ongent, secoua la tête ce que l'archeveque pris pour un refus de quitter son poste, ce qui le fit sourire. Il venait en effet d'annilihier a lui seule une pleine garnison de vilains et leur chef de clan sorcier, il avait recu de cela, un domaine, un nom et un titre... seule richesse qu'il possédait encore a présent.

il fut troublé de ses réveries par le grelot de son fou qui venait de faire une cabriole dans le but de le divertir, d'une main le congédia et le lendemain, il fut dans le bateau vers les champs de l'herbe noire, cachant ses brulures qu'il y a plus de 8 saisons un orque shaman lui avait faite en lui lancant a bout portant une boule de feu, une nouvelle vie commencait pour lui, une vie remplie de fumée d'herbe noire... n'est ce pas le rêve ?