[BG] John

Post by John, Ind - August 16, 2007 at 3:05 AM

John avait quitter Systéria depuis plusieurs années avec un petit bateau fabriquer de ses propres mains. Depuis des années il était charpentier, mais peu connu, n'aimant pas trop parler avec des inconnu. Il se demandait parfois pourquoi il avait décider de suivre les traces de son père pour métier, il était loin d'être aussi convaincant et aussi doué manuellement.

Il aimait plonger dans ses pensées pour n'en ressortir que plus tard. Il avait décidé de partir de Systéria pour réfléchir sur son avenir. Que faire? continuer comme il avait commencé ou changer? Il ne le savait pas.

Un jour, il ne savait pas combien de temps après avoir quitté Systéria, il avait perdu la notion du temps en étant en mer, il vit une île au loin. Pensant que ça lui ferait du bien de revoir la terre ferme, il décida d'y débarquer, sur le bord d'une forêt.

Il ignorait si l'île était habitée par des hommes. Il n'avait pas vu le moindre signe d'une ville en s'approchant vers le rivage. Il acrocha la corde qui retenait son bateau sur un tronc d'arbre près de lui et regarda les alentours. C'était une forêt bien ordinaire avec quelques animaux innofensifs. À sa droite il y avait une montagne qui semblait s'allonger très loin devant lui.

Il décida de prendre ses quelques affaires qu'il avait emmené avec lui de Systéria, et de longer la montagne pour quelques jours. Qui sait, peut être qu'il trouverait un intérêt pour la nature? Peut-être qu'il resterait y vivre? Il n'en savait rien du tout.

Bref, il longeat le bord de la montagne pour quelques jours sans réel changement, toujours les mêmes animaux, la même végétation, et surtout, le même ennuit pour la nature. Un bon matin, lorsqu'il constata enfin que rien ne changerait, il se dit: "Je vais continuer ce matin et lorsque le soleil recommencera à descendre, je rebrousserai chemin".

C'est alors, qu'à peine une heure ou deux, il ne le savait pas trop, après avoir pensé celà, il vit l'entrée d'une grotte sur le bord de la montagne. Il regarda à l'intérieur et plissa les yeux, il faisait sombre à l'intérieur. Il s'alluma une torche avec difficulté et décida de s'y aventurer.

Il n'y avait pas grand chose: des pierres, des goutes d'eau qui tombent du plafond, mais étrangement il ne semblait pas y avoir de choses vivantes à l'intérieur, aucunes chauves souris ou araignées.

C'est lorsqu'il arriva au fond de la grotte, qu'il remarqua qu'il y avait des cendres par terre, au milieu de la petite salle que formait le fond de la caverne. Il semblait que le feu c'était fait éteindre il n'y a pas longtemps, à en juger par la couleur rouge de plusieurs des morceaux de bois réduit en cendre.

John se déplaça autour du feu pour voir s'il n'y avait pas autre chose, il ne vit qu'un tas de peaux d'animaux séchées qui semblait servir de lit et des os par terre, probablement que c'était d'anciens repas. Il y avait aussi un sac à côté du lit.

Lorsqu'il se pencha pour aller l'ouvrir, il sentit une main sur son épaule. Il sursauta vivement et se retourna en un éclair. Il pointa sa torche devant lui et remarqu'à un viel homme à barbe blanche et longue, il semblait calme et était habillé d'une robe grise qui semblait avoir pâlit avec le temps et avait quelques déchirures dedans.

John était sur qu'il allait devoir expliquer ce qu'il faisait dans la demeure du viel homme, mais celui-ci lui dit tout simplement d'une voix plein de sagesse:

-Je suis surpris de voir un autre homme sur cette île. Elle n'est pas habitée.

John, surpris sentait qu'il fallait dire la vérité à cet homme, sinon il finirait par la découvrir lui-même. Il lui raconta son histoire, et le viel homme prit la parole:

-Vous disiez que vous aimiez réfléchir et que vous ne savez plus où aller? hmm... je pense peut-être pouvoir vous aider, dit-il avec un mince sourire.

John, incertain, lui demanda:

-Et qu'avez-vous que vous croyez qui pourrait m'aider?

-Et bien, avant que je ne m'installe sur cette île pour prendre ma retraite, j'étais un enchanteur connu de bien des gens et j'étais doués pour ça, tout comme vous j'aime penser et j'aime apprendre. J'ai appris rapidement lors de ma jeunesse, et juste avant que je parte pour de bon de cette ville, j'étais un des enchanteurs les plus rescpecter de toute la ville. Mais je me faisait vieux et le fardeau de mon poste ne me laissait guère de temps à mes pensées ou pour dormir. Je décidai qu'il était temps de partir et de prendre ma retraite. Sur ce, je quittai sans que personne ne l'ai su.

Le viel homme prit une pause et continua:

-Alors dites-moi Vous intéresserait-il d'être mon apprenti? je puis vous aider pour à vous dépanner.

C'est avec plaisir que John accepta avec un sourire aussi large que sa tête. Ainsi, pendant plusieurs autre semaines, le viel enchanteur lui ensaigna la base de la magie qu'il connaissait et John semblait très intérresser et même doué pour un débutant.

Une journée comme les autres, alors que John était aller chercher du bois pour faire un feu, il le déposa par terre et remarqua soudainement son maître par terre, inanimé. Affolé, John se précipita vers lui en criant:

-Maitre, maitre!

Il remarqua que son torse ne se bombait plus pour respirer, il se colla l'oreille à la poitrine de son maitre et n'entendit pas son coeur battre.

Attristé, John se dit que son maître devait être mort de façon naturelle. Quelques heures après, le corps était déjà enterré et sur une pierre non loin de lui, John avait gravé dans la pierre: "Ici repose un homme en paix, bon et gentil, et surtout plein de sagesse".

La nuit venue, John n'arrivait pas à dormir, il pensait à son maître. Le matin venu, John n'avait n'avait pas dormit de la nuit, il se dit: "Je dois partir et en apprendre davantage, c'est ce que le maître aurait voulu".

Sur ce, il prit ses affaires fermemant et quitta les lieux en direction du bateau qu'il avait laissé il y a longtemps, des semaines, des mois ou des années, il l'ignorait encore.

Le jour où il arriva sur le bord de la forêt, il fut surpris de voir que son bateau était toujours là, sale et à l'air abandonné, mais toujours là.

Il repris alors le chemin vers Systéria dans le désir d'en apprendre davantage ce que son maître lui avait commencé à enseigner...