[Bgs] Amour Féérique et Foi irréprochable.

[Bgs] Amour Féérique et Foi irréprochable.

Post by Malice Mizzrym, Cp - September 29, 2007 at 8:12 AM

Aryel Illmarë
Fanatisme Thaarien - Amour Féérique

*Une voix s'éleva avec douceur sur les chemins qui menait en Systéria. Les villageois en voyaient une dame, d'apparence demi-elf, le chantonner avec délicatesse. Son chant contrastait avec ses vêtements, d'haillons et de vêtements déchirés : Ils témoignaient son long périple. Son chant n'était qu'entravé rarement par une demande qu'elle formulait aux passants... *
«Avez-vous vu deux Paladins accompagné d'un enfant, jadis ?.»

*Elle chantait, avec espoir, un espoir bien morne, car qui sait si ses pas l'avaient mené en cette citée de pierre ? L'Ordre, l'Ordre Saint saura répondre à ses questions, aux questions d'une jeune Prêtresse dont l'amour avait foulés jadis ces chemins, ces mêmes petites pierres... *
«Ooohh Aerandir, Dix-neuf ans, déjà...»

"Au nom de son amour
Elle l'espérait
Elle priait Thaar de lui ramener
Sinon, rien pour la faire rester
Elle a donnée son âme loin

Je te tenais serré contre moi
Mais tu glissas au loin
Tu promis de me revenir
Et j'y crus, j'y crus

Après la nuit où il partit
Je pleurais mes larmes jusqu'à ce qu'elles sèchent
Mais la douleur resta la même
Je ne voulais pas qu'il soit parti à jamais
Je fis la promesse de retrouver son âme un jour
Et à nouveau, je l'embrasserai

Parfois je me demande
Aurais-je du rester en ma citée ?
Pendant que la douleur reste la même
Mes pas hantes les chemins et les mers
Je fis la promesse de retrouver son âme un jour
L'un après l'autre, mes pas me menèrent à lui."


Post by Aerandir Finwë, CdP - October 1, 2007 at 4:41 AM

C’est dans une journée ensoleillée qu’il vit le monde pour la première fois par ses petits yeux vert. Sa fine chevelure dorée brillait sous les éclats des rayons éblouissant du soleil de midi. Bien qu’il venait de naître, il dut affronter déjà la première grande épreuve de sa jeune vie. Sa mère, Xanaphia, eu malheureusement des difficultés lors de l’accouchement. La jeune elfe succomba d’une hémorragie interne, tenant le petit bambin dans son bras gauche et la main droite de son époux, sire Arthur Finwë.

Le jeune paladin était ébranlé par la tournure des évènements, il ne savait que trop faire à présent de son premier fils. Après l’enterrement de la mère, Arthur se dirigea à l’ordre, là où il demanda à rencontrer les hauts prêtres. Il demanda la permission de prendre congé de ses fonctions de paladin afin de s’occuper de son fils. Les hauts prêtres acceptèrent avec grande compréhension la requête du jeune homme. Ils baptisèrent l’enfant Aerandir.

Dès l’aube le lendemain, Arthur quitta la splendide Briganne qu’il aimait tan avec la seule famille qui lui restait, son fils unique. Là où il voulait ce rendre, nul ne le savait, pas même lui. Quoi qu’il en soit, il avait besoin d’un endroit où l’appel de Thaar était demandé, un endroit où il pourrait faire grandir son fils en lui enseignant les valeurs du gardien des vertus tout en lui montrant le besoin des gens opprimés. Cet endroit, était la ville de Xerdonia, grande citée de la ligue de Zanther, dirigé par l’ignoble général Medorach.

Une fois arrivés dans la ville sombre, les gardes à la porte barrèrent la route au père qui dut descendre de sa monture. Un garde lui demanda les raisons qui le poussaient à venir en Xerdonia. Le paladin répondit seulement qu’il venait afin de s’établir et chercher travail. C’est alors qu’il fut conduit chez un notaire. Celui-ci lui offrit pour une somme astronomique une petite ferme abandonnée ainsi qu’une chaumière délabrée près des quartiers de la basse ville. À la grande surprise et bonheur de l’homme, le jeune templier lui donna presque toutes ses économies. Il réussi à avoir une vache, un bœuf et quelques poules avec le reste.

Alors qu’ils se rendirent tous les trois vers la nouvelle demeure, le jeune paladin était déchiré de voir la pauvreté des gens de cette ville. La plus part étaient malade, ou ne semblaient pas avoir toutes leurs têtes. Ils dévisagèrent le nouveau venu et l’enfant qui étaient tous deux richement couvert. Une fois que le notaire fut parti, le jeune père soupira, voyant l’état lamentable de la maison. Les travaux débuteraient le lendemain pour lui mais pour l’instant, Aerandir et lui avaient besoin d’une bonne nuit de repos.

Lorsqu’il travaillait le jour, il confiait la garde de son petit à une jeune demi-elfe voisine qui attendait elle-même la venu d’une jeune fille. Le jeune couple étant pris dans la pauvreté avait du mal à survivre, mais avec les efforts d’Arthur et de l’époux de la jeune dame, ils arrivaient à survivre tout les quatre. Huit mois passèrent, la petite vint au monde à l’aide du paladin, qui laissa sa bénédiction sur celle-ci et la mère.

Les Années passèrent, le père s’était bien débrouillé afin de faire grandir l’enfant en santé. Le jour il travaillait dur sur la ferme et n’hésitait pas à aller porter main forte aux gens dans le besoin. La réputation de sa bonté se répandit rapidement dans les quartiers pauvres, quoi qu’elle restait bien secrète aux oreilles des dirigeants de cette ville.

Les jeunes enfants grandirent ensembles très proche l’un de l’autre. Malgré leurs très jeunes âges, Aerandir développa un fort attachement à la petite Aryel Ilmarë. La plus part du temps il restait muet à ses côtés, totalement intimidé par la beauté de la petite demi-elfe. Jamais il n’avait vu si belle chose, son cœur palpitait chaque fois qu’elle dirigeait son regard scintillant dans le sien. Ses mains tremblaient à chaque contacte qu’elles avaient avec les siennes. Le soir, après l’enseignement et les histoires de son père, il ne pouvait cesser de rêver à son joli visage.

Âgé maintenant de huit ans, Aerandir passait ses journées avec son père et celui d’Aryel afin d’accomplir les besognes de la ferme. Jour après jour il prenait force dut aux travaux physique. Son père continuait par le fait même de lui dicter les devoirs d’un paladin, tout ce que ces nobles guerriers devaient accomplir au nom de Thaar, la lumière immortelle. C’est avec passion qu’il savourait les paroles de son paternel.

Un bon soir d’été, Arthur eut la visite surprise d’un ami qu’il n’avait pas revu depuis qu’il était parti de Briganne. Les deux paladins parlèrent un long instant. Le confrère d’Arthur l’invita à le rejoindre dans la recherche d’un artefact rare recherché par le culte de Thaar. Les deux hommes devraient partir dès l’aube. Il comprenait que cela serrait dure pour son fils de quitter cet endroit, mais ses « vacances » étaient terminées à présent et Aerandir devait maintenant se consacrer à Thaar également.

Ce soir là, alors que le jeune garçon rentrait de faire quelques courses, il croisa Aryel qui était assise près de la fontaine, fredonnant un petit air mélancolique. Elle l’invita à approcher près d’elle d’un geste fin de la main, lui adressant un doux sourire. Aerandir s’approcha timidement comme à l’habitude puis il prit place à ses côtés. Comme elle était belle ce soir là, ses petits yeux vert brillant ne pouvaient la quitter plus d’une seconde. Il restait bien silencieux écoutant avec épanouissement le chant de sa douce voix. Elle était comme une ange pour lui. Le seul fait de sentir sa présence à ses côtés le rendait au paradis. Il aurait voulu que ce moment dure un éternité. Son chant cessa doucement après quelques instants, puis elle enchaîna avec une courte question.

- Dis moi Aerandir, quand tu serras grand, tu ferras quoi?

Estomaqué par une question si directe, il hésita quelques instants, relevant le regard vers la voûte étoilée. Bien évidemment ses pensées allèrent pour Aryel en premier lieu. Il dit finalement d’un ton un peu plus certain.

- Un jour, je serrai un grand paladin, comme mon père. Je viendrai te sauver toi… et les gens de cette ville du tirant qui la dirige. Je combattrai au nom de Thaar, le gardien des vertus, et répandrai sa lumière à travers le cœur des gens qui perdent espoir en ce lieu si sombre.

Le garçon se pencha doucement puis détacha délicatement la fleur d’un nénuphar de la fontaine pour la glissé dans la douce chevelure de son amie. Il s’approcha d’un geste vif afin de lui déposer un tendre baiser sur la joue droite. Il se leva d’un bond puis il rentra rapidement à la maison. À jamais ce moment resterait gravé sur son cœur.

C’est avec déchirement qu’il apprit la nouvelle qu’il devrait quitter dès demain la maison, la ferme et surtout Aryel. Que deviendrait il sans elle? Ses pensées étaient confuses. Le goût de l’aventure l’appelait, mais le fait de quitter son amie l’empêcha de dormir une bonne partie de la nuit.

C’est au lever du soleil qu’ils rassemblèrent leurs biens nécessaires au voyage. Arthur enfila son armure reluisante comme un miroir après neuf longues années sans l’avoir porter puis donna des vêtements nobles à son fils. Aerandir les enfila avec dédain, il préférait de loin ses habits de fermier.

Les trois hommes resplendissants sortirent au soleil. Bon nombre de villageois étaient postés devant la petite maison qui avait maintenant belle allure. Ils dirent au revoir à l’homme qui fut si bon pour eux ainsi qu’à son vaillant fils. En première ligne ce trouvait Aryel, accompagnée de son père et sa mère. Arthur leur fit cadeau de la maison ainsi qu’un coffret emplie d’écus d’or. Ils s’avancèrent et dirent leurs adieux. Aerandir resta figé un moment, fixant pour la dernière fois Aryel. Quelques larmes s’échappèrent de ses yeux puis ruisselèrent le long de son visage. Jamais il n’avait éprouvé une telle souffrance. Il s’approcha de la petite et lui murmura à l’oreille.

- Un jour je viendrai te chercher, je te le promet. Tu me manques déjà.

Il l’étrenna doucement contre lui puis se fit emporté par la main de son père loin d’elle. Il marcha de reculons jusqu’à ce qu’il perdit la petite ange du regard.

Les années passèrent, Aerandir devint avec le temps un jeune combattant, fervent serviteur de Thaar. Aucun jour ne passait sans qu’il ne pense à sa bien aimé. Il avait l’ultime conviction de la revoir un jour. Elle était mentionnée dans chacune de ses prières pour Thaar. Son désire de la retrouver lui sauva la vie à quelques reprises alors qu’il faisait route vers l’inconnu accompagné de son père ainsi que l’ami. Ils explorèrent les vastes régions inconnues de chaque royaume à la recherche de la relique. Leur route les menèrent à la citée de Systéria, là où l’ordre du Soleil avait un important pouvoir disait on.

À la mauvaise surprise Aerandir, son père succomba d’une maladie qu’il attrapa en voyage. Ils ne purent se rendre à la ville à temps, il était trop tard. Le jeune demi-elfe fit une sépulture pour son père en bordure de la forêt. Il y enterra les effets de son père avec lui, gardant pour lui-même le strict nécessaire. Il lui fit le serment de toujours servir Thaar le tout puissant et honorer les enseignements qui lui furent donnés.

À la demande d’Aerandir, le compagnon le quitta après l’avoir conduit aux portes la ville, là où une toute nouvelle vie débutait pour lui.