[BG] - William D’Amaron

[BG] - William D’Amaron

Post by William D’Amaron - April 24, 2005 at 2:42 AM

Nom : William D’Amaron
Age : environs 27 ans
Race : Humain
Cheveux : Noirs
Signes significatifs : une cicatrice sur le ventre, provenant d’une tentative de suicide
Style d’habits : Sombres

Ceux qui rêvent la nuit dans les recoins poussiéreux
de leur esprit s'éveillent au jour pour découvrir que ce
n'était que vanité ; mais les rêveurs diurnes sont des
hommes dangereux, ils peuvent jouer leur rêve les
yeux ouverts, pour le rendre possible.

Nuit tombe, la pluie recouvre Systéria… Une femme enceinte marche lentement dans le quartier portuaire, elle ne sait pas ? Elle ne veut pas le savoir ? Qui sait pourquoi, comment ? Elle regarde autours, se dépêche pour aller vers sa maison… De quoi elle pense ? Soudain, un léger sifflement de lame, un homme apparaît devant elle. Effrayée, elle court… Deux hommes derrière apparaissent, l’entourent…
Il y a… quelque chose… mais quoi ? Qu’a pu attirer ses brigands sur cette femme, qui porte un enfant, qui était sensée être sans défense ?
Elle comprend vite qu’elle ne peut pas s’échapper…

Silence…
Sifflement de lame…
Un cri …
Du sang…
Une pierre tombale, avec le nom « Véronique D’Amaron » … « et son fils qui n’a jamais su naître »

Je me réveille… J’ai chaud… Mais… J’ai encore rêvé de ma femme, encore… encore et encore… Ce cauchemar me poursuit, me hante…
Une larme… Transpiration… Le cœur qui bat…
Je me lève, je m’habille, c’est idiot, je vie… Alors que c’est à cause de moi qu’elle est morte… A cause de moi… Toujours d’ailleurs, ça doit être mon destin, causer des problèmes aux autres, assassinat … je n’aime pas tuer, c’est un travail… enfin, je me dis ça tout les jours, je ne suis pas sur que c’est vrais, je le sais même… C’est drôle, parfois je me sent tout bizarre, quand je vais aux bals, je danse avec des femmes, en même temps… J’ai un sentiment de m’y perdre, de plonger… J’ai deux costumes chez moi… Je mène deux vies, une pendant le jour, et une pendant la nuit…
Bon, il est l’heure !

« Pendant que nous parlons, la nuit tombe : la mort
Se glisse ; et dans sa grande ombre, elle nous endort. »
Etrange, n’est ce pas ? Ca parle de moi… La frustration… La haine… Le rêve et le cauchemar…

Extrait d’une lettre :
« Ma lame, ma dague, la nuit, un coup… Mes mains se retrouvent dans le sang… Mon ami… Je suis désolé… Je n’aurais pas du… Je ne le referai jamais, je te le promets… »

Extrait d’une lettre :
« La musique, les contrats, l’argent… J’ai eu pas mal de chance, je suis à la trace des tueurs de ma femme… Je les trouverai… »

Je m’endors…

Un bal déguisé, un masque d’un ange.
« - Comment vous vous appelez vous, jeune demoiselle ?

Je vois… une grotte, les ouvriers, Véronique.
« - Ma famille ? Et bien ma famille est une noble famille de Systéria, Famille D’Amaron. Nous avons des terres du sud, beaucoup d’import/export de vin et des armes. Mon Père, Tristan D’Amaron et ma Mère Lyisa D’Amaron sont la seule lignée noble pour l’instant, du au fait que nous sommes une lignée récénte. Mon Père a combattu plusieurs fois pour la cour, il est defendu l’empereur. C’est vraiment mon idole, j’aimerais tant devenir comme lui… »

Encore cette chaleur, je sent sa chaleur, sa peau douce comme la peau d’un bébé. Je l’enlace tendrement, je l’embrasse, je l’aime… Cette chambre… Mais où sommes nous ? Serais-ce la chambre de ses parents ? Je ne me rappelle pas bien… Je suis désolé… Je la regarde à nouveau, son doux sourire, ses lèvres, son visage, on aurait dit un ange… Elle est magnifique, elle est la seule chose pour laquelle je vie… Je me serre contre elle, je ne veux plus la relâcher, je ne veux pas la perdre. Est-ce qu’aimer quelqu’un est d’avoir peur de la perdre ? Je ne veux pas la perdre, je veux qu’elle soit toujours à mes côtés, je l’aime… Ce jour là, cette chambre et ce lit… Véronique…
Les jours passent… J’ouvre les yeux, je vois son visage, ces yeux me regardent, son sourire éclatant… La tendresse du coeur, c'est ce que la nature reconnaît donner aux hommes en leur accordant les larmes. Je pleure. Je caresse son ventre, je l’embrasse… Je suis heureux ? Le plus heureux des hommes ?
Les jours passent…
Je reviens à la maison, un bouquet de fleurs dans mes mains, du pain frais.
Véronique ? Véronique ?!
Claquement de porte… Les soldats… Véro… Comment ?... Je…
Je m’écroule… Je pleure, pour la deuxième fois… La pierre tombale…
Mon Pere… Je le … je le déteste… Je sort ma dague, je me jette… Je ferme les yeux, je vole… Mon Père… Reste en vie…

Ce parchemin, je le vois encore, Ma Mère Lyisa qui l’a écrite… Je le connais par cœur… Je l’ai vu… trop tard…
« Très cher Tristan D’Amaron, si vous ne voulez pas un accident de quelqu’un de votre famille, rendez votre titre et votre argent à la Horde Sanglante »

Une lettre… Cette lettre…

« Bonjour mon fils,
\tTon Père est désolé, retourne à la maison… Je sais que cela a été dur pour toi de subir une telle perte, cependant, la famille a besoin de toi, tu es le seul enfant, et je t’aime, mon fils. Je sais que si ton père aurait payé ces bandits, dame Véronique aurait peut être survécu. Mais toi tu n’aurais peut être pas survécu. Essaye de comprendre ça. Ton père t’aime, et il va mieux, beaucoup mieux même. Son corps est presque rétabli et il aimerait te voir. Il place tous ces espoirs en toi, malgré ce que tu lui as infligé. Je te prie, je t’en supplie de le pardonner. Je t’aime Mon Fils. Je t’attends au manoir.
\t\t\t\t\tLyisa D’Amaron »

La nuit, Systéria… L’oubli…

Je me réveille… Ce rêve me hante, me chasse constamment… Ce rêve mélangé à un cauchemar. Mes mémoires…

« Dans la nuit noire
Tôt ou tard
Va briller un espoir
Et germer ta victoire. »


Post by William D’Amaron - July 27, 2005 at 3:43 PM

[HRP: voilà, j'ai un peu pauffiné mon bg]