Gaïda, l'elfe sans soucis
Post by Ärold, AdC - June 12, 2008 at 4:15 PM
-\t« Et que je ne te revoie plus jamais plus mettre les pieds ici !!! » Me criai l’enseignant alors que je m’enfuyais à toute allure, pour ne plus voir l’école. J’étais seulement encore arrivé en retard. J’avais juste imité des bruits de trompettes dans la classe pour faire rire mes camarades. Et voila que l’enseignant avait perdu son humour et ne voulait plus me voir, moi Gaïda, dans sa classe. Il est vrai qu’en cette période avoir un enseignant était rare, et seules certaines grandes familles pouvaient se permettre de mettre leurs enfants en enseignement. On y apprenait à lire à écrire et à faire des tas d’autres choses…inutile à mon goût. Mais je faisais partie de ce type d’enfants privilégiés, d’ailleurs j’étais bien supérieur puisque j’étais une elfe, les autres ne me manquaient jamais de respect.
-\tJe détestais l’école, mais à un point que personne ne pouvait imaginer. Je devais rester assise durant toute une journée à écouter Sir Houle de Lipe parler d’un air monotone et nonchalant. Je m’ennuyais vraiment profondément. Alors je m’occupais : je faisais des boulettes avec du parchemin, m’écrivait des mots avec de l’encre sur mes avant bras, faisait bouger mes oreilles, imitait mon enseignant, l’imaginait dans toutes les tenues possibles et extravagantes et encore pleins d’autres choses attrayantes.
-\tC’était mes parents qui n’allaient pas être contents. Ils avaient payé tout cet enseignement pour rien. Alors que je me dépêchais de rentrer chez moi, mes parents étaient déjà derrière la porte. Ma mère, Maryliane, avait ses mains sur ses hanches, le regard sévère que tous les elfes avaient, celui-ci d’autant plus accentué par son espèce de chignon (que je surnommais « la crotte »).
-\tMon père, Luko, était un gringalet, toujours bien habillé, il portait ses cheveux blonds mi long attachés en catogan ou parfois tressés. Et moi, je ne ressemblais à aucun des deux. J’étais petite, avait des cheveux court et vert, mes yeux ayant la couleur variant du jaune au vert.
Ils me sermonnèrent, en me disant que ce n’était pas bien et gnagnagni et gnagnagna… Je m’en contre fichais absolument !! La seule chose qui me fascinait lorsqu’ils me grondaient, était de compter les nombres de petits crachats qui volaient.
J’étais pressé qu’ils en finissent…enfin !!
Comme ils n’avaient guère d’imagination, je pensais qu’ils me priveraient de dessert pendant deux semaines. Je serais encore allée piquer dans la réserve de la boulangère.
Mais la, je dû avouer qu’ils avaient fait fort !!
Ils voulaient m’envoyer chez une tante éloignée en me disant qu’elle serait beaucoup plus sévère que Sir Houle de Lipe. Ils m’expliquèrent que je serai obligé d’étudier les bonnes manières !! De plus ils me dirent quelque chose d’effroyable : que mon cousin, qui avait cent ans de plus que moi, c'est-à-dire 130 ans, serait mon mari. Il voulait me marier à un vieux !!
C’était décidé, j’allai partir définitivement de cette maison. Le soir en allant me coucher je prit un sac, mit une bougie, une arme car les nuits pouvaient être dangereuses, et piqua un peu d’or dans la cachette à mon père. J’enjamba la balustrade et glissa le long d’un pilier, pour ensuite m’enfuir dans la forêt sombre.
C’est ainsi que je m’échappai de l’emprise de mes parents.
-« Quoi ? C’est tout ?? » Lançait l’écureuil à côté de moi.
« Tu veux une preuve ? » Gaïda sortit une bougie quasi utilisée.
« Tidjiu !! C’est pas une preuve ça !! Mais bon une histoire aussi farfelu ne pourrai pas être inventé par une fille de ton genre » Tous deux se lancèrent quelques boutades amicales. Gaïda avait maintenant 105 ans , elle avait grandit depuis et son corps était élancé et fin comme toute bonne elfe qu’elle était avec des cheveux courts et vert, les mêmes yeux jaune vert.
Elle avait toujours un air insolent dans son regard mais parlait d’une voix douce et calme. Dans la forêt, endroit ou elle avait l’habitude de passer son temps, elle était connue des animaux pour sa grande patience.
75 années de passées dans la forêt, à communiquer avec la nature et les animaux, un arc en main, qu’elle avait elle-même fait avec l’autorisation de l’arbre. Mais elle était loin d’être niaise comme beaucoup de gens de la ville le prétendaient, elle étudiait assidûment les espèces, s’intéressant aussi bien à la faune qu’à la flore.
Continuant encore son chemin, elle aperçut des rempart au loin, surplombés par les fumées provenant certainement de forges. De son oreille pointue et fine elle entendait des gens parler, curieuse, elle s’aventura sans la ville de Systéria.
Nom : de Langhans
Prénom : Gaïda
Taille : 1m74
Poids : svelte
Race : elfe
Particularité : elle est végétarienne.
Post by Ärold, AdC - July 3, 2008 at 8:58 PM
Première visite de la ville:
Je marche, sur des espèces de pavés, désagréable sensation, mais d'après ce que j'entends, il parait que c'est mieux et que les insectes envahissent moins. Qu'ont t' ils après les insectes? Ils sont beaucoup moins nuisibles que certaines être habitants la ville de Systéria se disait Gaïda.
Elle continuait son exploration, une ville immense à ce que purent voir ses yeux émeraudes. De l'émerveillement? De la terreur? Ou exprimaient ils de la simple curiosité? quoi qu'il en soit n'importe qui passant dans la rue aurait pu constater que l'elfe avait des difficultés pour retrouver son chemin.
Elle reniflait l'air mais elle ne pu surtout que discerner des odeurs de sueur, de purin au coin des ruelles et surtout tout sauf l'odeur agréable des pins de forêt.
Ces nouvelles odeurs l'attaquait comme de l'acide brûlant la peau. Mais elle était courageuse et sa curiosité tellement grande qu'elle continua de marcher, remettant ses bottes sur ce sol inconnu.
Gaïda pu voir des échoppes multiples, découvrit le havre ainsi que sa taverne réputée à côté.
"Mais quel bruit! Comment peut on passer ses journées à s'égosiller ainsi? Moi qui était habituée au calme de la nature, même une meute de loup fait moins de bruit..."
Comment pouvait t' on rester dans ce brouhaha? Malgré elle, l'elfe s'installa la ou la foule se trouvait, afin d'apprendre à connaître les autres peuples dont celui des "humains", peuple que les animaux n'aimaient guère pour leur manque de respect total envers la nature. Puis elle pu percevoir une conversation fort intéressante, une guilde protectrice de la nature? Cercle de Pierre? Un domaine dans lequel elle s'évertuait à respecter sous la divinité Lathan. un équilibre qui semblait balancer trop du mauvais côté dans cette ville...
quatre semaines après son arrivée, elle avait fait la connaissance de quelques personnes qui lui avait plu, dont un gnome, il s'appellerait Guy, sympathique se répétait elle. Mais elle ne trouvait pas non plus quelqu'un de pas sympathique recherchant un équilibre entre les défauts et les qualités des uns et des autres.
Elle attendait une réponse du cercle de pierre, on l'avait prévenu d'une certaine fusion avec l'association des gitans, avec un nouveau nom "la fraternité de chêne". Elle était patiente car elle savait que tout un chamboulement se produirait face à cette fusion.
Mais elle ne voulait pas non plus qu'on l'oublie, alors, comme elle avait la plupart de son temps libre, elle allait souvent aux portes de ce fameux quartier ou l'on sentait les plantes gorgées de vie et de joie, rendant envieuse Gaïda qui ne souhaitait qu'une chose: pouvoir aller de l'autre côté.
Mais comment? Peut être que Lathan la faisait attendre pour la mettre au défi afin de savoir si elle méritait sa place au sein de cette confrérie. Ou peut être n'était elle pas assez pure pour pouvoir y accéder? tout un tas de questions chamboulait l'elfe qui ne savait plus ou se mettre: rester dans cette ville ou ses poumons criaient au secours ou retourner en foret? dur dilemme. Gaïda hésitait beaucoup, et, après avoir eu un entretien avec un dénommé Garibald elle sentit quelques espoirs au fond d'elle même. Enfin Lathan avait commencé à lui donner une réponse positive.
A présent elle restait devant les portes nuit et jour, dormant à même le sol, patientant, afin d'avoir un nouveau signe, peut être viendrait il avec le temps.