Elkantar Do'Urden

Elkantar Do'Urden

Post by Aziz, AdM - June 16, 2008 at 12:11 AM

Elkantar Do’Urden

Description physique :

Elkhantar est un elfe noir aux traits doux, presque féminin. Son nez est légèrement pointu, des pommettes qui remontent légèrement. Ses yeux sont d’un gris acier, avec quelques pointes de rouge. Sur son torse est tatoué une araignée, symbole de son ancienne maison. Il est assez grand pour un corps proportionné, sans tomber dans la proéminence musculaire. Il porte des cheveux argentés mi long, qu’il attache en catogan à l’aide d’un ruban en soie noir.
Il porte pour la plupart du temps, des vêtements de belle facture, aux couleurs noir et rouge, anciennes couleurs de sa maison.
Ses doigts ne sont que finesse du à la grande importance qu’il leur porte. Son odeur rappelle celle des personnes nobles, un parfum enivrant y mélangeant plusieurs sortes de fleurs.
Une fine moustache borde le haut de sa bouche, qu’il entretient tout le temps et qu’il s’amuse à lisser de ses doigts.
Son regard est profond, haussant presque toujours les sourcils à chaque phrase qu’il prononce, lui donnant un certain charisme.

Description morale :

Elkhantar, outre ses traits presque angélique n’a pas la même façon de penser. Il aime voler, son passe temps favoris, mais aussi les tours de magie, choses qu’il ne conçoit pas l’une sans l’autre. Il fait toujours ça avec élégance et tact, ayant une certaine éloquence. Il sait jouer à merveille la comédie, et manie les mots comme un jongleur manie les balles. Il a appris également le maniement des armes, surtout le fleuret, arme rapide et légère, tout comme sa façon de penser. Il n’est cependant pas méchant, mais aime parfois manipuler les gens en usant de ses compétences. Il n’est pas un tueur bien qu’il ai du commettre des meurtres par le passé, le sang le répugne.

Histoire :

Elkhantar vient de la maison Do’Urden. La –bas, il se faisait exploiter comme tout bon Jaluk, fouetté lorsqu’il n’écoutait pas assez, il avait apprit à vite baisser les yeux et à user de ses charmes et atouts pour bien se faire voir au sein de la hiérarchie matriarcale. Les louanges, elles aimaient ça mais n’étaient pas pour autant dupes, mais Elkantar monta vite parmi la noblesse, se faisant respecter des autres mâles, jaloux et envieux de son statut.
Il vivait de paisibles nuits dans le palais, servant la Matrone et ses filles, dont il répondait toujours présent afin de ne pas rester seul. C’était cela la torture, il était complètement dépendant de ses elfes qui le tenaient en laisse, bien qu’au palais elle soit invisible.
Elles lui permirent d’accéder au maniement du fleuret ainsi que d’autres sortes d’épées, mais malgré tout, tout ceci lui était imposé, il était obligé d’offrir un culte à un dieu en quel il n’a jamais cru, Yahgzul, faire des sacrifices en son honneur.
D’un autre côté, il se perfectionna dans son rôle de « gentleman », disant oui à tout, tuant les potentielles autres filles qui voulaient le pouvoir, on l’appela même « le sans visage », car oui, il aimait changer continuellement de tenue pour tuer, se masquant toujours et faisant des mises en scènes théâtrales, car cela lui permettait de mieux encaisser les meurtres commis, lui qui n’aimait pas cela et qui faisait souvent tout pour ne pas avoir à utiliser cette violence qui le répugnait.

Mais un jour, comme dans toutes les maisons d’elfe noir, il y eu un effondrement.
Une guerre entre deux clans ne laisse jamais beaucoup de solutions, et la maison Do’Urden fut décimé, les filles et la Matrone tuées, quand aux mâles, ils furent capturer pour servir d’esclaves dans la nouvelle maison.
Mais un petit groupe ne voulait pas laisser cette cuisante défaite, alors ils organisèrent ce qu’on appelle chez les humains « une mutinerie », avec l’aide des autres elfes noirs, déjà prisonniers de la nouvelle maison.

Un soir, alors que tout semblait calme, ils avaient préparé des explosifs, des arcs et des épées, cela promettait d’être un vrai carnage. Elkantar prit son fleuret, seul souvenir de sa première maison mais ne participa pas au massacre comme ses confrères, il assista tout simplement et profita d’une brèche pour s’enfuir, en toute simplicité.
Pendant vingt années on parla de cette maison d’elfes noirs, détruite par une poignée de Jaluks révolutionnaires, mais à présents chacun vivait comme il le pouvait, considéré comme des renégats par cette société.

Elkantar lui continua de manier l’épée et trouva une réelle fascination pour la couture. Non seulement il savait réparer les vêtements mais en inventait, portait toujours un œil curieux aux vêtements des autres.
A présent l’on pouvait voir depuis un certain temps, dans les ruelles de la moyenne et de la haute ville, un elfe noir remplit de tics et d’attention, un elfe noir s’appelant Elkantar Do.