Halik Telfyr, toute son histoire.

Halik Telfyr, toute son histoire.

Post by Halik Telfyr, l'Ange Noir [Mort] - June 20, 2008 at 7:17 AM

Prélude

Tout commença il y a un siècle. J’avais à peine 29 ans à l’époque. J’ai d’abord été forcé par ma mère Matronne à intégrer les rangs de l’armée d’Udossta. J’étais grand et possédais une certaine musculature, c’était la voix la plus glorieuse hormis celle de la nécromancie pour un elfe noir mâle. Ma mère quant à elle était prêtresse, elle priait et répandait les préceptes de la vierge des douleurs ce qui lui conférait une certaine notoriété. Udossta était un endroit lugubre, froid et les gens qui y vivaient étaient sans pitié. Il y régnait deux cultes, soit celui de Yagshul et d’Enyde-Mä. Ma famille appartenait comme vous vous en doutez aux croyants de cette sombre déesse qui avait été proscrite de tous les autres panthéons d’Enrya, Enyde-Mä. Je croyais en elle et je reconnaissais sa valeur et sa puissance, mais je n’avais jamais été très pratiquant.

Il était de coutume ici d’organiser des raids sur d’autre nation afin de ramener des esclaves. Puisque j’étais dans l’armée depuis maintenant près de 4 ans, je fus sélectionné pour être parmi ceux qui se rendraient en Systéria. Je dois vous dire que je n’ai jamais été très proche de ma famille, mon frère n’avait même pas 10 ans, ma mère était une garce et mon père…je ne le connaissais que très peu. C’était un nécromancien relativement respecté qui passait le plus clair de son temps à s’isoler. La personne pour qui j’avais le plus de respect était mon compagnon d’enfance avec qui j’avais fait mes débuts dans l’armée. On le surnommait Goboo.

Le voyage fut long, mais l’attaque fut sanglante et donc rendit à ce pénible périple un certain intérêt. Un petit village complètement rasé, les femmes et les enfants furent tués et les hommes eux finirent prisonnier. Ils ont bien tenté de résister, mais nous avons taillé en pièce ceux qui ont pris les armes, nous avions l’avantage de l’effet de surprise en plus d’être des soldats très bien entraîné. Ce soir là j’ai tué pour la première fois. C’était décevant, sa ne me fit ni chaud, ni froid.

Nous avons embarqué les esclaves et mon fidèle ami s’est arranger pour me faire passer mort. J’ai donc déserté pour refaire ma vie, j’étais plus ambitieux, je ne voulais pas servir pendant des siècles sous ce régime matriarcal, rien d’intéressant ne m’attendait en Udossta.

Nouveau monde, nouvelle vie.

Perdu, errant, affamé et souffrant. Le village que nous avions attaqué était beaucoup plus loin de la ville de Systéria que je ne l’aurais crue. Finalement, j’arrivai à une intersection. J’apercevais non loin, l’entré de ce que l’on nomme la basse ville. L’endroit était infâme, puant, peuplé d’humains tous plus pitoyable les uns que les autres. J’avais très peu d’or et je ne connaissais rien à cette ville, il me fallait trouver un endroit pour passer la nuit. Finalement je choisis une auberge miteuse bondée de malfrat qui vivait par « leurs propres moyens ».

J’ai attendu toute la soirée assis à une table le bon moment. Je m’étais permis un peu de nourriture et d’alcool, mais j’étais encore faible et en mauvais état. La chance me sourit enfin.

L’homme de l’autre côté du comptoir prenait rapidement des notes dans un gros registre qui servait probablement à recenser les locataires des différentes chambres. Lorsque l’inscription fut terminée, le gros marchand monta l’escalier et se rendit dans ses appartements. Je le suivit et attendit un peu près de la porte de sa chambre. C’est lorsqu’il en ressortit que je lui pris ses clefs. Il ne se rendit compte de rien. J’avais déjà eu à faire ce genre de vol, ce n’était pas ma première fois.

Plus tard dans la soirée, une bagarre éclata dans la Taverne, « étrangement » on retrouva ce pauvre marchand mort dans un coin sombre, une dague enfoncé dans le dos, les yeux grands ouverts, baignant dans son sang. Personne n’en fit cas, ce n’était qu’un inconnu, un passant et rien ne semblait plus courant en basse-ville que de retrouver des corps mort un peu partout.

Il me fallut au moins un an pour m’adapter à cette ville et à sa mixité raciale pour le moins singulière. Je fis plusieurs rencontres, et même un ou deux amis…Dakar fut l’un d’entre eux. Ce jeune Elfe noir pratiquant de sorcellerie était cruel et maniaque, il devint rapidement mon premier allier dans ce monde nouveau. J’eu plusieurs conquête et fut bien déçu de constaté à quel point le désir que j’éprouvais pour chacune d’entre elle était très éphémère.

\tJ’étais en Systéria depuis maintenant près d’un demi-siècle. Dakar toujours à mes côtés, Nous pensions tranquillement à nous ranger un peu. Jouer les filous de bas étage n’était plus si lucratif et sa devenait risqué…

C'est bien évidement à suivre...


Post by Halik Telfyr, l'Ange Noir [Mort] - July 4, 2008 at 4:13 AM

Le Renard

Un monde d’eau. Fluide, floue, puis fluide à nouveau. Je suis étendu sur un lit, mes blessures mineures me brûlent toujours, mais on a arrêté l’hémorragie de mon bras droit. Moi Dakar venions d'être battu par un demi-elfe étrange et sa servante mi-démone. Je bouge imperceptiblement la tête, je ne souhaite pas qu’on s’aperçoive que j’ai repris connaissance. La pièce dans laquelle je me trouve est petite, elle ne comporte pas de division et elle est remplie de boîte de toute sorte. On dirait d’avantage une sorte de petit hangar qu’une maison. J’ai été désarmé et j’ai bien vite fait de remarquer que Dakar était toujours inconscient, échoué dans un coin de la pièce, ses cheveux blanc taché de sang. Au milieu de la pièce, assis sur une chaise en bois classique, accoudé sur une table rectangulaire, un demi-elfe à la chevelure rousse maintient sa dague en équilibre sur la pointe de son doigt. Il semble plongé dans une attente longue et ennuyeuse. Je bouge encore de quelques centimètres pour parcourir le reste de la pièce du regard. Rien.

« Déjà ? »

Je sursaute. Cette voix qui vient de s’immiscer dans mon esprit me saisit. On ne m’avait encore jamais contacté par télépathie à l’époque. J’avais l’impression qu’il m’était inutile de jouer la comédie, je me suis donc relevé en position assise dans le lit.

« Qui êtes vous ? Pourquoi suis-je ici ? Que nous voulez vous ? » Dis-je de vive voix.

« Je suis le Renard, tu es ici parce que j’ai une offre à te faire et je ne veux pas te tuer. Pas pour l’instant. » Cette voix, toujours dans ma tête.

Je voulut me levé, mais une douleur dans ma jambe gauche m’a convaincu d’abandonné cette entreprise, ou pour le moins de repoussé cette action pour encore un moment. La conversation repris, le Renard communiqua avec moi par télépathie, il me cachait le son de sa voix. Peut-être qu’il avait peur que je la reconnaisse si jamais nous nous croisions dans le monde réel. Car oui, il faut l’avouer, cette histoire prenait une saveur mystérieuse et troublante, comme si je venais d’entrer dans un univers adjacent à celui que je côtoyais depuis mon arrivé en Systéria.

Une occasion en or…c’était le cas de le dire. Nous voulions trouver un moyen de toucher plus d’or. La façon dont nous procédions moi et Dakar ne nous convenait plus. Je le lui expliquai. Nous avons discuté un long moment. Il m’évaluait, il vérifiait nos allégeances. À un moment, Dakar ses réveillé, il s’est joint à la conversation comme si de rien n’était. Son attitude calme, sa façon d’être constamment silencieux et stoïque a semblé jouer en sa faveur.

Nous avons accepté et il nous a baptisé. Halik et Dakar, la Vermine et la fouine.


Post by Halik Telfyr, l'Ange Noir [Mort] - July 8, 2008 at 3:39 AM

L'armée des Mercenaires

Hanzo Hattori. À l’époque je n’avais aucune idée à quel point ce nom changerait ma vie. À quel point il savait être imposant. Je me suis donc rendu avec Dakar à la caserne Mercenaire et j’ai demandé le Consul Hattori. On m’y a emmené aussitôt. Je me souviens très bien du bureau puisque j’y ai logé plusieurs années un peu plus tard. Il était petit, simple. Des bibliothèques chargées de documents divers, un énorme coffre remplis d’uniforme, de clefs et de torches. Le Consul nous fit entré tour à tour. Je fus le premier. J’étais prêt mentalement. Je savais ce à quoi je m’apprêtais à faire face, j’avais fait l’armée, j’étais capable de me soumettre en apparence si cela devait me rapporter. Dans le cas présent, Renard nous voulait, moi et Dakar, au sein de l’armée, je me ferais donc embauché.

[…]

[…]

Sa faisait déjà un moment que je travaillais en basse ville pour l’armée. J’étais une recrue, on ne me confiait pas de responsabilité. J’accompagnais, j’observais et j’apprenais. Ce soir là, parce que le Soldat Buck n’était pas rentré, j’étais seul. Je patrouillais comme d’habitude. Arrivé à l’extrême est de la basse ville, je me suis dit que ce serait prudent de passé voir la vigile pour me mettre au courant. Il faut dire que je prenais mon rôle au sérieux, il était hors de question que je supporte encore qu’on m’appelle vermine ou la recrue. Je voulais m’imposer, c’était la raison pour laquelle je prenais avec autant d’assiduité mon travail. Dakar lui, semblait s’en foutre plus que jamais. Il s’enfermait dans ses livres de nécromancie et faisait le strict minimum au sein de l’armée.

Arrivé à l’entré où la vigile était posté, je pus constaté son absence. Étrange. Je suis sortit de la ville, pas très loin en fait parce que la traîné de sang était flagrante. Le corps de mon collègue mercenaire gisait au milieu de la route sud-est. Rien dans les environs. Je suis resté immobile un long moment, à l’écoute, attentif, tous mes sens étaient à l’affût. Faible, très faible, probablement en raison de l’éloignement des sons de combats, le cliquetis des épées qui s’entrechoque. C’était ma chance. Peu m’importait la mort du mercenaire où la véritable nature de ce meurtre, c’était une occasion en or de faire mes preuves.

Je suis arrivé sur les lieux, armé comme un diable. J’étais prêt à neutraliser l’agresseur et à le foutre en geôle. Peut m’importait qui il était où encore s’il était le véritable responsable de la mort du mercenaire, je voulais être promu et il serait mon laissé passé vers le grade de soldat. Je fus bien déçu. Arrivé sur place, il y avait une femme, vêtu d’une cote de maille qui luttait comme une folle contre trois guerriers squelettes. L’un d’eux était particulièrement coriace. L’idée de la laissé se débrouillé m’a traversé l’esprit, mais il me serait avantageux de lui venir en aide et d’accuser ses créatures de la mort du mercenaire. Ce serait certes moins glorieux, mais qu’avais-je à perdre ?

J’ai donc foncé sur mes cibles et en moins de quelques secondes, j’avais éliminé un premier mort-vivant en raison de l’effet de surprise. Il s’agissait maintenant de deux duels à un contre un. Je n’étais pas particulièrement brillant à l’époque pour manier les armes, je me débrouillais, sans plus. Il ne s’agissait cependant pas de guerriers très redoutables et j’ai usé de ma vitesse à bon escient. Le combat fut vite remporté.

Avec une certaine surprise, je fus malgré tout promu. La guerrière avait fait un rapport en ma faveur et on n’a jamais trouvé d’autre raison à la mort de ce pauvre type. Un peu plus de pouvoir, un peu plus d’or, un peu plus de respect. C’était un premier pas. Dakar lui broyait du noir, il n’avait que faire de l’armée et Renard ne donnait aucune nouvelle. J’avais déjà envisagé qu’il quitte Systéria à cette époque, pour l’instant, il ne m'en avait pas parlé.


Post by Halik Telfyr, l'Ange Noir [Mort] - July 9, 2008 at 7:25 AM

Un premier contrat

À l’époque, c’était LA grande nouvelle. Ce représentant de l’ordre saint avait souillé son propre culte et c’était attaqué à son chef spirituel. C’était un drame pour ses minables. Honnêtement, sa me laissait froid. Ce soir là, quand je fus revenu de ma ronde, on m’a fait descendre dans les geôles. Là, la Soldat Mélanie Lazzarus m’attendait. Elle était avec le Consul Hattori. Je me suis présenté, j’étais impeccable et j’ai servit à mon supérieur un salut militaire parfait. Je prenais presque plaisir à cette mascarade. Je voyais de belle opportunité pour moi dans l’armée et si le Renard refusait de se montrer plus satisfaisant, je me contenterais d’un poste de choix dans l’armée que je me serais taillé moi-même. J’aurais un certain pouvoir et je ferais plus d’or qu’il ne m’en faut.

Ce que je fis. Je suis ensuite redescendu. Le prisonnier se trouvait au trou, il était au travaux forcé pour je ne sais quelle raison. Quand je suis arrivé, la Soldat Melanie Lazzarus était présente, elle avait un fouet en main et semblait avoir un plaisir fou. Je me suis présenté, nous avons échangé quelques mots très protocolaires et je suis partit avec le prisonnier.

La balade fut des plus banal, ce vieil homme semblait à moitié fou. Il crachait au visage des paladins de Thaar qu’il avait si longtemps représenté et lorsque vint le temps de manger il dévora un repas qui aurait pu nourrir trois hommes. Je ne m’intéressais pas à ce qu’il disait, c’était pour moi un vieux sénile que je devais surveiller pour avoir une augmentation.

Je l’ai finalement ramené en geôle et j’ai été me rapporter à mes supérieurs. On m’a récompensé d’une prime en or sonnant et trébuchant puis je suis retourné chez moi sans plus. J’habitais maintenant une petite maison à deux étages en face de la caserne. C’était plus simple pour mes déplacements et l’endroit était à bon prix. Arrivé chez nous, j’ai remarqué que Dakar n’y était plus. Il avait pris ses affaires…et quelques-unes des miennes puis avait quitté. Je ne le revu que brièvement 15 ans plus tard alors que j’étais devenu l’ange noir. Je l’ai tué et c’est la fin de l’histoire avec ce faible drow. Il avait été un compagnons, un allier et presque un frère pendant un moment, mais sa faiblesse, sa traîtrise et la façon dont il avait déserté Systéria en me pillant et en m’ignorant ne pouvait être pardonné en vertu de notre « amitié ». Je l’ai donc tué sans remords, il l’avait mérité. Cependant, lorsque je m’en suis rendu compte, j’étais un peu déçu. Je devrais maintenant revoir mes plans.

Le lendemain matin, l’armée à déclaré Dakar déserteur. Le soir même quand je suis rentré, Le Renard se trouvait sur mon chemin.

J’étais en colère. Il jouait au plus malin, il se foutait de moi et ne m’accordait aucune importance. Je me plaisais presque dans l’armée, j’avais de l’avenir et tout ce qui m’importait à l’époque c’était de faire le plus d’or possible tout en sécurisant ma position au sein de la communauté Systérienne. J’étais cependant curieux et une force inconnue me poussait à écouter l’offre du Renard.

Il rit et me répondit par l’affirmative. L’entretient ne dura pas plus longtemps. Je fus nouvellement baptisé, je reçu une belle somme d’or et repartit avec une heure et une date pour m’organiser avec Carnage. J’étais de meilleure humeur. On m’avait bien payé et on reconnaissait ma valeur comme il se devait. Ce soir là je ne dormis pas beaucoup. Je me suis d’abord rendu à la caserne mercenaire pour voir si je ne pouvais rien trouver sur la Soldat Lazzarus. Je voulais prendre de l’avance, doublé carnage et lui voler sa place en me montrant terriblement plus efficace que lui. Je gravirais maintenant les échelons, je désirais la puissance et l’or plus que jamais…


Post by Halik Telfyr, l'Ange Noir [Mort] - July 10, 2008 at 8:07 AM

Carnage

Trois jours. Trois jours depuis qu’on m’avait offert ce contrat sur Mélanie Lazzarus. J’avais entre temps essayé de m’informer sur ce mystérieux Carnage, mais la caserne ne contenait pas de dossier qui mentionnait ce nom. Depuis que j’avais été chargé de m’occupez de Kalidor lors de sa permission, le Consul me voyait d’un meilleur œil. Je ne visais rien de moins que le poste de Caporal qui était vacant depuis quelques temps. Le prédécesseur à ce poste venait d’être renvoyé parce qu’il était de garde lorsque le fameux Kalidor c’était évadé. Hé oui, il n’était plus dans nos geôles, une histoire ridicule soit dit en passant. Il avait défoncé un mur de la caserne à coup de pioche, ce qui eu pour effet d’engendrer une série de problème et de coût tel que la solidification entière du bâtiment mercenaire ainsi que le déploiement d’effectif à travers toute l’île pour dénicher l’antre de Kalidor. C’était le dernier de mes soucis pour l’instant. Je n’appréciais pas ses paladins, mes il ne me gênait pas outre mesure. J’avais déjà suffisamment à faire pour obtenir mon grade de Caporal et tuer Mélanie Lazzarus. Ce soir, rencontre avec ma proie. Demain, conseil d’assassinat avec mon « coéquipier ».

La lune brillait faiblement. Un voile d’obscurité m’entourait. J’adorais les ténèbres et la noirceur, probablement en raison de ses années de jeunesse en Udossta suivis d’un passé de filou de nuit dans les rues Systérienne. Je me suis rendu chez la Soldat Lazzarus. Depuis que j’étais dans les bonnes grâces du Consul elle m’accordait un certain respect et un intérêt non négligeable. Elle était humaine, sa me répugnais, mais les drow était tellement rare ici que j’envisageais de consumer sa chaire l’espace d’une nuit pour étanché ma soif de sexe. Un geste que je n’ai jamais avoué, c’est une honte pour un individu de ma sorte de faiblir aussi facilement devant une race si faible et impure. La soirée c’est bien déroulé, d’une banalité des plus communes. Nous avons discuté, mangé, bue, pris un bain et fait l’amour.

J’en ai appris beaucoup sur elle. Une femme différente, guerrière, sans pitié et elle me voulait. J’imagine qu’elle se disait que je devais être facile à soumettre en raison de mes origines et je me suis arrangé pour le lui laisser croire. J’ai quitté sa riche demeure au matin pour ne pas être vue et je me suis rendu chez moi pour préparer mes affaires. J’étais en permission, un congé que j’avais demandé. Ma rencontre avec Carnage n’avait pas lieu avant ce soir très tard, mais je voulais être prêt à tout.

[…]

J’étais à l’endroit du rendez-vous. J’attendais, vêtu d’habit sombre et discret, épée au fourreau. J’avais maintenant plus confiance en mes talents d’escrimeur, s’il fallait en venir au coup, je n’hésitais plus, j’étais à mon meilleur et je voulais qu’on apprenne à me redouter.

Il arriva un peu en retard, il est possible qu’il aille pris le temps de m’observer, mais si c’était le cas, je n’avais rien remarqué. L’homme qui s’avançait vers moi avait les cheveux long, blanc. Il était bien baraqué et portait une armure qui amplifiait sa carrure déjà imposante. Ses yeux était perçant, son attitude charismatique. Dommage qu’il fut humain, j’aurais pu éprouver une certaine forme de respect s’il avait été drow. Lorsqu’il fut assez prêt il m’adressa la parole d’une voix calme et puissante.

J’étais jeune et inexpérimenté, je m’étais dévoilé trop rapidement. Aujourd’hui je l’ai appris.

Première preuve qu’il était lui aussi inexpérimenté malgré son âge. Était-ce peut-être de l’imprudence ? N’avait-il simplement rien à craindre ? Possible…

Nous avons fait le trajet en silence, il était légèrement en retrait, dans mon dos et je n’aimais pas sa. Nous avons emprunté des ruelles peu fréquentées et nous nous sommes fait discret. Arrivé chez moi, je me suis installé et lui ai offert à boire. Il a accepté. Deuxième soupçons. Il était imprudent, preuve d’inexpérience. Qui était ce personnage…il me disait quelque chose. Il n’aborda pas le sujet. Je pris donc les devants.

Mmh, surprenant. Il n’avait donc pas véritablement un statut plus élevé que le mien, il lui fallait lui aussi faire ses preuves…Intéressant. Je suis resté impassible, comme si je m’attendais à ce genre de réponse ou du moins qu’elle ne me surprenait pas. Plus la discussion avançait, plus je le trouvais étrangement hésitant, il cachait quelque chose. C’était peut-être une sorte d’évaluateur ? Oui…ce devait être ça, il était ici pour m’évaluer, testé ma loyauté et mes méthodes. Je pris donc les reines de la conversation et j’ai imposé mon rythme.

Il hésita un moment et me répondit d’un bref hochement de tête. Difficile de dire s’il était pensif, craintif ou réticent. Nous avons discuté encore un peu de certain détail et il a quitté au milieu de la nuit. J’étais troublé. J’avais tellement de question, tout ce bousculait, les choses allaient extrêmement vite. Je menais une double vie de plus en plus difficile à gérer, je manquais de temps, mais heureusement, l’or coulait à flot et c’était tout ce qui m’importait.

[…]

Le lendemain, je réussi à régler un dossier épineux à la caserne. Une histoire d’assassin. Je lui ai collé une volé d’enfer. Il c’est avéré qu’il était demi démon. J’étais fière et fort, je ne laissais rien transparaître, comme si s’eu été facile alors que j’ai bien failli y laisser ma vie. Cette histoire aura faite parlée, ce fut excellent pour ma réputation et je fus promu Caporal. Ses nouvelles responsabilités grugeaient énormément de temps, mais c’était payant et j’avais maintenant une certaine notoriété. C’était pour moi une journée chanceuse, il faisait gris et pluvieux, j’avais eu énormément de succès…et un peu de chance, je me décidai donc à tenté le grand coup contre Mélanie ce soir.

Je me suis donc rendu chez elle, j’ai fait comme la soirée précédente. C’était incroyable de voir tout le plaisir qu’elle pouvait prendre à croire qu’elle me dominait. J’ai joué le jeu et je lui ai volé un double de clef avant de repartir au matin alors qu’elle dormait. Comblé d’autant de succès en si peu de temps, je suis rentré chez moi et je me suis reposé. La journée suivante, je me suis rendu à la caserne, j’ai procédé à l’embauche de quelques recrues, dirigé un entraînement militaire, fait ma ronde et signé mes papiers. En fin de journée, j’avais donné rendez-vous à Carnage en basse ville pour une mise à jour.

[…]


Post by Halik Telfyr, l'Ange Noir [Mort] - July 11, 2008 at 4:36 AM

Ulrick

Cette soirée là, Carnage est arrivé avec une bouteille de vin directement importé de l’archipel T’sen. Je me suis laissé emporté, nous avons bue, j’étais comblé. Alcool, or et succès. Que demander de plus ? La soirée c’est étiré et en raison de ma fatigue cette bouteille de vin, délicieuse soit dit en passant, à eu un effet très exagéré sur mon système. En d’autres mots, j’étais complètement ivre. J’ai discuté avec Carnage et j’ai même appris qu’en fait il portait le nom d’Ulrick. C’était un pseudo chasseur de demi-démon. Rien de très impressionnant, mais il semblait très fière de ce titre. J’étais de plus en plus sceptique. Je continuais de penser qu’Ulrick me cachait quelque chose de relativement gros, plusieurs petits signes m’indiquaient qu’il n’avait rien d’un assassin, d’un bandit…en gros, je ne croyais pas qu’il soit des nôtres. Un évaluateur ? Peut-être, mais cette possibilité s’amenuisait avec le temps, s’aurait été trop flagrant et peu subtile pour ressembler aux méthodes du Renard.

J’appréciais malgré tout la présence d’Ulrick, il semblait fiable, il était joviale et sérieux à la fois et j’aimais n’être pas seul à l’occasion. Nous avons longuement discuté guerre et histoire, religion et culture puis il est repartit.

Nous avons bien entendu pris la peine de fixer les détails pour l’opération du surlendemain, nous allions procéder à ma manière et il couvrirait mes arrières. Sa semblait faire notre bonheur à tous les deux. Il a quitté ma demeure encore ivre, nous nous sommes serré le bras à la manière de deux frères et il est partit.

[…]

Il y a de ses imprévus qui vous choquent au plus haut point. La mort du Consul Hanzo fut l’un de ses imprévus. J’avais du respect et j’avais cru comprendre en discutant avec Séphyr, alias le Renard, qu’il était influent au sein de la communauté des ombres. De plus, j’étais maintenant le plus haut gradé dans l’armée. Il n’y avait qu’un vieux sergent Nain bourru et alcoolique au dessus de moi ainsi que l’officier Monet qui était absent 9 jours sur 7. C’est ainsi que je me suis retrouvé pour ainsi dire responsable de l’armée des mercenaires en grande partie. Bien, c’était en somme une bonne nouvelle, simplement je trouvais le moment mal choisi. Je me suis donc retrouvé avec une pile de dossier ahurissante à gérer, un conflit avec le cercle sur les bras et l’organisation d’une cérémonie d’adieux à l’intention du Consul Hattori.

Ma priorité était, comme toujours, Mélanie Lazzarus et la communauté des Ombres.

J’ai classé les dossiers prioritaires et distribué mes tâches à plusieurs comme je le pouvais. Le Sergent Bigunp m’aura au moins été utile cette fois là. J’ai fait de Anar Glorindel, une demi-elfe très dévoué aux courbes splendides mon bras droit. Elle fut nommé Soldat de première classe et m’assistait dans énormément de dossier. Sa fidélité semblait infaillible et j’avais une confiance exagérer en elle pour je ne sais quelle raison.

J’étais débordé et cet état de fait m’empêchait de réfléchir à l’orientation que prenait ma vie, au changement qui s’opérait sur moi et surtout à ce vide qui m’habitait et qui me creusait l’estomac depuis déjà trop longtemps.

[…]

J’étais avec Ulrick près de la demeure de Mélanie. Il faisait nuit, Systéria dormait à point fermé et j’avais profité de mon statut de Caporal pour prolonger le quart de garde notre cible afin d’accéder à sa demeure avant elle Une brise fraîche vint caresser le visage de Carnage. Il soupira profondément. Je trouvais son comportement étrange, il y avait toujours cette incertitude dans ses mots, j’étais prêt à parier qu’il hésiterait une fraction de seconde avant de tuer Mélanie…

Je suis entré, je l’ai posté non loin de la maison et je lui ai dit qu’il pourrait venir me rejoindre lorsque j’allumerais une bougie à la fenêtre du deuxième étage. Je suis entré sans problème dans la maison, elle était vide. Je me suis rendu jusqu’au garde mangé et j’ai déposé quelques goûtes de poison dans un pichet d’alcool qu’elle adorait et sur une miche de pain. À ce moment, j’aurais dut monté au deuxième pour envoyer le signale à Carnage…mais je ne le fis pas. J’ai plutôt attendu Mélanie seul dans la cuisine. Lorsqu’elle est arrivé j’ai aussitôt entamé la discussion.

Elle ne me répondit pas, elle devait être offusqué que j’aille pénétrer sa demeure sans sa permission. Peu m’importait, elle se dirigeait déjà vers le garde mangé. Elle pris la miche de pain, mais laissa la boisson alcoolisé là. Elle préféra prendre une bouteille de vin à bon prix qui traînait juste à côté. Elle revint, nous versa un verre chacun et rompit la miche qu’elle déposa dans un bol au centre de la table. Je pris une gorgée de vin pendant qu’elle allait chercher du fromage dans la réserve. J’avais quelques secondes seul, j’aurais pu tenté de versé du poison directement dans sa coupe, mais saurait été risqué. Je décidai donc de tout misé sur le pain.

Elle prit une gorgée de vin dès son retour et se saisit de son morceau de pain, je fis de même. Elle mis un morceau de fromage sur sa miche et me le tendit. Je sortis ma dague et pris un temps exagérément long à écraser le morceau de fromage sur mon bout de pain. Elle mordit dans le sien. Quelques secondes plus tard elle toussait creux, crachait du sang, puis se convulsait sur le sol avec pour seul cause de décès deux bouché de pain. J’ai laissé le corps sur le sol, j’ai volé tout ce qui avait un peu de valeur et qui ne serait pas trop encombrant puis je sortis. Sa me laissait toujours aussi froid et indifférent de tuer. Carnage m’a littéralement assaillit lorsque je suis arrivé à sa hauteur.


Post by Halik Telfyr, l'Ange Noir [Mort] - July 11, 2008 at 6:42 PM

Le premier voile

J’étais dans cette même petite pièce où j’avais rencontré pour la première fois le Renard. La seule différence c’est que la Dame blanche et Dakar n’étaient pas présent cette fois-ci.

Troublant. Je n’avais pourtant pas rêvé, je l’avais tué, j’en étais certain. J’ai gardé le silence durant une période relativement longue. Je réfléchissais. Je ne voulais pas l’admettre au début, mais la seule possibilité, c’était que Carnage était dans le coup. Je me suis lancé à l’eau, il était temps de parler de mes soupçons à l’égard de ce personnage qu’était Ulrick au Renard. Il fut troublé. Troublé d’apprendre tous ses détails, visiblement, il savait quelque chose que je ne savais pas et sa donnait encore plus de poids à mes observations.

A ce moment j’ai pondit sur lui et dégainant, il a été pris de court et j’avais ma lame sur sa gorge. Il était temps qu’il voie que je n’étais plus un pitre et que nous travaillerions ensemble. Maintenant plus de « moi pour lui »

Son visage changea d’expression, sa colère fut remplacée par une pointe de désolation, suivis d’un soupir de résignation.

J’obéis, je savais qu’il avait compris le message. Il acceptait où ce passait de moi. Dans l’état actuel des choses j’avais prouvé que je pouvais lui être utile, voir indispensable, il allait donc coopérer.

J’ai acquiescé d’un signe de tête. Un court silence, puis je suis aller m’assoire comme pour témoigné de ma satisfaction. C’était étrange de l’entendre me parler ainsi. D’égal à égal, il me semblait moins fort et beaucoup moins impressionnant par le fait même. J’avais d’autre question, c’était le moment ou jamais de les poser.

Un rire à fusé de sa bouche à se moment, il semblait apprécier mon audace et mon caractère.

Mal habile ? Peut-être…j’étais déstabilisé au plus haut point. Ulrick, mon nouveau frère d’arme n’était probablement rien de plus qu’une taupe, Séphyr, le Renard, assassin remarquable s’avérait très décevant, je m’étais fait à l’idée qu’il était plus fort de caractère, plus puissant et plus influent qu’il ne l’était en réalité. J’ai crue voir la peur dans son regard quand je l’ai attaqué…me craignait-il ? C’était de moins en moins intéressant de travailler pour un demi-elfe tel que lui. J’ai quitté l’endroit avec l’esprit embrouillé. Peut-être était-ce que Séphyr souhaitait. Il était peut-être terriblement brillant et me manipulait à son avantage. J’ai tendance à surévaluer mes ennemis. Je préfère ça à l’inverse, c’est peut-être ce qui me garde en vie.

Qu’est-ce qui me motivait vraiment ? Je ne le savais pas. J’avais pour l’instant besoin d’or et de notoriété, mais après ? Pourquoi ? J’étais troublé, je décidai donc de chassé ses pensés et de me concentré sur un seul problème à la fois. C’était comme si aujourd’hui je venais de passer un voile et que ce que je découvrais me troublait énormément…

Demain, je remettrais de l’ordre dans ma Caserne et après, je m’occuperais de régler le cas d’Ulrick. Chaque chose en son temps, je devais l’apprendre.


Post by Halik Telfyr, l'Ange Noir [Mort] - July 14, 2008 at 6:45 AM

...Et la lumière échoua.

Un sentiment de fatigue extrême. Une fatigue indescriptible, chaque mouvement demande un effort de volonté inexplicable. J’avais tout donné. Les deux dernières semaines avaient été tellement chargé que je n’avais plus un onze d’énergie. J’avais abattu le travail de trois hommes pour l’armée et j’étais sans aucun doute l’homme de confiance du renard puisqu’il me confiait sans cesse plus de responsabilité. D’ailleurs, je commençais à en savoir long sur lui, mais en cette soirée de repos bien mérité, je n’avais pas trop envi d’y penser. J’étais étendu sur mon lit, j’avais retiré mon armure d’erunox frappé du blason de l’armée et je m’étais laissé choir. Je revenais tout juste de terminer l’entraînement de deux nouvelles recrues et j’avais usé de toutes mes réserves d’énergie pour bien paraître. Maintenant, je n’avais envi que de dormir. J’ai sombré.

Ce fut une nuit tourmentée, je courais à une vitesse surhumaine. J’allais extrêmement vite, je ne savais pas pourquoi, n’y où j’allais, mais je m’épuisais et avec l’épuisement venait les risques de blessures. Tout était noir autour de moi. Je suivais, sur une route pavée d’or, un renard. C’était trop, trop rapide, bientôt j’allais tomber, me blesser commettre une erreur ou encore perdre le renard de vue et quand ce fut arrivé Ulrick est apparut. Il portait une armure de Lumerca et dans sa main une lame à la lueur divine.

Puis je me sauvais, je n’étais pas armé et dans ce rêve Kalidor semblait extrêmement puissant, il incarnait Thaar lui-même. Et alors que je me sauvais, je perdais du sang et je faiblissais et il me rattrapait, mais le renard est revenu et il à livré une lutte à cet avatar de Thaar, ce fut une lutte longue, mon rêve était maintenant habité d’espoir, je croyais que le Renard pouvait le vaincre jusqu’au moment où Kalidor dominait mon maître et le rangeait à ses côtés. J’étais maintenant seul. Seul dans les ténèbres, la route d’or avait perdu de son éclat et mes deux anciens compagnons d’arme se retournaient contre moi. Au moment où Ulrick levait sa lame et que le Renard roux bondissait sur moi je me suis réveillé. J’étais en sueur. La lumière du jour éclairait la chambre et la baignais d’une chaleur suffocante. Le soleil avait passé depuis longtemps le zénith. Nous étions en plein milieu de journée, j’avais dormit plus de 14 heures.

[…]

Après avoir traité plusieurs dossiers à la caserne dont le remaniement de certains articles de codex et la planification d’un conseil de guilde délicat, je me suis décidé à contacter Kalidor-Ulrick-Carnage. Je ne savais plus comment l’appeler, chacun de ses noms avaient sa propre signification pour moi. J’avais eu une rude journée, l’armée n’était pas très bien vue à l’époque et donc il était difficile de gérer les cas de diplomatie que je recevais régulièrement en raison du manque de personnelle dans la branche bureaucratique. Je lui avais donné rendez-vous chez moi, j’aurais l’avantage du terrain et je ne crois pas qu’il se méfie outre mesure. Séphyr ne voulait pas que j’entre en contact avec Ulrick, mais hormis les directives du renard à propos de la main blanche (un groupuscule de criminel qu’il était en train de formé) il ne m’avait rien dit. J’avais besoin de savoir de quel côté était Ulrick avant que Séphyr ne l’élimine où qu’il ne disparaisse.

En retard. Prudent ? Je ne sais pas. Il est possible que sa couverture soit plus difficile à préserver que je ne l'eu cru et qu'il est eu des ennuis pour se rendre jusqu'ici.

"Toc-toc-toc"

Je suis descendu et j'ai ouvert, une main derrière le dos, prêt à utiliser ma dague s'il le fallait. C'était bien lui, Ulrick le paladin Thaarien déchu. Il portait de vieux vêtement, une armure en piteux état et cachait son visage du mieux qu'il le pouvait sous une capuche grise. Je l'ai invité à entré et j'ai refermé la porte en jettant un oeil à l'extérieur. La ruelle semblait vide.

Nous sommes monté à l'étage et avons pris place. Je lui ai offert à boire et il a refusé. Il y avait quelque chose de nouveau dans son comportement. Je ne voulais pas y passer la nuit et dans la situation actuelle, mieux valait que je m'assure simplement et directement de ses véritables allégences.

Aucune réponse. Un froid et un silence d'une intensité morbide et omniprésente. L'air était devenu lourd et irritant. Il m'a fixé pendant ce qui à sembler être une demi vie d'homme. Je pouvais voir dans son regard la panique, il était déstabilisé, puis craintif et finalement méfiant. Il ne semblait pas trouver les mots, j'ai donc repris.

Il hésita un long moment, il me faisait pensé à un rat pris au piège. Il aurait voulut me faire confiance, mais il savait très bien qu'il ne le pouvait pas. Néanmoins, je ne lui en laissait pas le choix et je crois qu'il préférait évité un corps à corps. Il fini par parler.

Il pris une grand inspiration.

Un réponse si courte. Il parlait depuis déjà plusieurs minutes. Il était nerveux, mais sa voix gardait une certain dignité. Il n'allait pas m'afficher sa crainte ouvertement, mais je la sentait.

Il s'est levé, la tête basse, il était déçu, il aurait aimé que je le rejoingne je crois. Impossible de vérifier si mon hypothèse est la bonne. J'ai entendu la porte se refermer en bas et je me suis levé. J'ai propulsé ma chaise à travers la pièce. J'étais dans une rage inconcevable. Cette nuit là, j'ai bue à en perdre connaissance. Je maudissais cette faiblesse. J'aurais dut le tuer. J'aurais dut le tuer....


Post by Halik Telfyr, l'Ange Noir [Mort] - July 16, 2008 at 4:53 AM

l'appelle

Il devait être prêt de minuit, nous venions de terminer un rude entraînement, j’avais rassemblé mes recrues et mes soldats à la taverne de la caserne pour festoyer. Je savais que sa leur plairait et je les voulais de mon côté. J’avais travaillé durement sur le recrutement et les effectifs mercenaires avaient dut tripler dans la dernière année. Je m’étais donné pour mission de faire atteindre à l’armée son apogée et d’en devenir l’incontestable leader. Sa me serait utile d’avoir une certaine emprise sur cette petite armée si je passais au main de la guilde des ombres et que nous décidions de prendre la ville. Je me faisais un devoir de recruter des hommes que je pourrais contrôler et influencer plus facilement, des drows particulièrement, mais aussi des esprits faible ou corruptible. Je me souviens encore de quelques-uns d’entre eux qui auront s’eu me marquer au point qu’aujourd’hui je les nommes. Trevor Mystran, Saevan Kazar, Anar Glorindel, Maeltra, ce foutu Niktar qui m’aura posé tellement de problème et bien d’autre. Parmi ses mercenaires, je sélectionnais les meilleurs et j’envisageais la façon la plus adéquate de les approcher pour qu’ils joignent la main blanche. L’organisme prenait forme, Séphyr m’avait expliqué qu’il servirait de filtre pour entrer dans les ombres et il m’avait aussi exprimé le désir de me placer à sa tête.

Sa me convenait, je n’étais pas croyant outre mesure à l’époque et je n’étais plus aussi ambitieux qu’à mon arrivé. Ma faiblesse résultait dans le fait que j’étais impatient et impulsif. Tout ce que je désirais c’était l’immédiat, c'est-à-dire, le plus de pouvoir possible en le moins de temps possible. Pour ce faire, j’en étais venu à la conclusion qu’il me fallait un maximum d’or et de bon contact. J’approchais de mes objectifs. En effet, j’étais très connu, ma richesse me suffisait et j’avais un bon réseau d’information, je fréquentais des tonnes de gens et rien ne m’importait plus que les affaires. En dehors de l’armée j’avais la main blanche, mais en dehors de la main blanche je n’avais rien. J’étais toujours habité par cette sorte de vide à l’intérieur de moi...Je ne comprenais pas très bien ce qui me motivais réellement. J’avais l’impression que j’étais voué à une destiné plus glorieuse, à un rôle plus majeur, mais je ne voyais pas lequel. Mon but ne semblait pas être le bon, mes motivations non plus. Je me contentais donc de mon grade de mercenaire et de bras droit puis je ne me posais pas de question. Seul problème : Je sentais que j’allais finir par craquer. Le Prince commençait à m’appeler, mais j’étais sourd. Indisposer à l’entendre.

J’étais tout de même croyant à l’époque. Je maudissais Enyde-Mä parce qu’elle représentait tout ce que j’avais fuis en Udossta, mais pire encore, au lieu de me dévouer au Prince, je me servais de lui et de ses dogmes pour justifier certains de mes actes. Je n’avais rien de l’ange noir que je suis. J’étais misérable, un moins que rien, un pantin entre les mains de forces qui dépassaient mon entendement. Faible et impie, je me demande si j’en ferai suffisamment pour que le jour du jugement venu Yagshul m’offre une place de choix où passer mon éternité malgré ce passé indigne.

Il se faisait tard, l’ambiance était bonne pour tout le monde. Moi, Trevor et Anar discutions pendant que le reste des mercenaires se saoulaient et s’engueulaient. Seul Saevan se faisait discret. Il était là, en retrait, le regard mystérieux, l’attitude désinvolte. C’était un bon Soldat. Rien de plus. À l’autre table, celle des alcooliques, la tension montait. Il faut dire que généralement un demi-orque et une elfe noir à la même table, sa fini mal. C’était sa le problème ici à Systéria, la mixité raciale. Puisque je n’avais aucune envi de m’imposer si la bagarre éclatait, je me suis retiré. Mes hommes se sont interrompus l’espace d’un instant pour me saluer comme il convenait de le faire et j’ai quitté avec la demi-elfe de première Classe Anar.

Cette soirée n’avait pas été vaine, j’avais pris fais mes choix. Trevor serait de la main blanche. Il avait le profile. Il y avait aussi ce petit, il ne parlait pas beaucoup, j’étais convaincu qu’il ferait l’affaire. Il savait faire profile bas, une bonne taupe. Sans compter cet humain que j’avais aperçut plusieurs fois à l’indépendance et en basse ville, un certain Isaak. Il leur faudrait faire leur preuve, mais c’était de bons prospectus.


Post by Halik Telfyr, l'Ange Noir [Mort] - July 17, 2008 at 5:42 PM

Le Nécromancien.

J’avais été propulsé dans Systéria à une vitesse ahurissante. Maintenant que j’étais installé plus adéquatement, je menais une vie plus stable. J’avais des projets à long terme, mais j’apprenais à ne pas brûler les étapes. Pour l’instant j’avais approché Trevor, la Taupe et Isaak. Chacun d’eux devait passer un premier test. Trevor allait régler pour moi un différent avec Tarim Nailo, un acolyte de l’Ordre du soleil qui m’importunait. Trevor c'était en fait un fier à bras, une espèce de machine à tuer. Il était réellement impressionnant. Si je n’avais pas voulut le faire moi-même, je l’aurais envoyé abattre Kalidor. Je l’en croyais capable. La Taupe elle je ne lui ai pas fait passé de test. C’était un jeune de la rue qui venait de joindre les mercenaires. Aucune ambition, l’appât du gain suffirait à m’assurer sa fidélité. Finalement, il y avait Isaak. Difficile d’approche. L’or, le pouvoir et la reconnaissance ne semblaient pas l’intéresser, il m’a envoyé paître lorsque je l’ai approché la première fois, mais j’en savais long sur lui. C’était un assassin et j’avais suffisamment enquêté sur son cas pour pouvoir le faire chanter. Il serait donc des nôtres.

Séphyr m’avait donné une date pour la première réunion de la main blanche, il me laissait suffisamment de temps pour que Trevor accomplisse sa tâche et que les deux autres s’habituent à leur nouveau rôle. Je profiterais de se battement pour finaliser quelques dossier mercenaire. À l’ordre du jour, raffermir notre position en basse ville et au port. Pour ce faire j’avais fait viré les patrouille de l’ordre du soleil sur notre territoire et je me rendais maintenant aux quais pour étudier la question.

[…]

Un temps à faire tomber l’empire Systérien. Parmi les marins on craignait même un ouragan, une tornade, un châtiment des dieux… Superstition. Il me faut m’élever au dessus d’elles. J’étais au port, ma cape verte décorée du blason de l’armée battait au vent. J’avais revêtu un long manteau pour l’occasion afin de me protéger partiellement de la pluie. Un sale temps, vraiment. Je m’étais dit que serais bref, j’ai fait le tour du port et j’ai noté mentalement quelques endroits stratégique. Le temps devenait encore plus orageux, il fallait que je me mette à l’arbi, l’auberge de l’indépendance me semblait le meilleur choix. J’y prendrais une chambre et y passerait la nuit.

L’établissement était bondé de monde. Sa refoulait presque au porte. Je me suis frayer un chemin jusqu’au bar et j’air pris la tavernier à part. On à négocier et finalement il a accepté de m’embaucher moi et les quelques mercenaires réfugiez sur place pour faire le ménage. J’ai rassemblez mes hommes, ils devaient être au nombre de 10 si ma mémoire est bonne. Nous sommes monté à l’étage pour une mise au point et je les ai mis au parfum.

La demi-heure qui suivit fut catastrophique. Des micros combat éclatèrent de part et d’autre, nous nous faisions insulter de tous les côtés et nous dûmes jeter plus de la moitié des clients dehors. Une fois la salle besogne accomplit, l’ambiance était meilleur, la chaleur amoindrit et malgré les prix exorbitant des chambres libre restante, je me permis de m’en offrir une. Le nombre de client était tout de même considérable, mes hommes avaient donc touché une bonne somme en « taxe d’entrer » et l’armée venait de remplir un contrat vite fait bien fait.

J’ai pris place au comptoir, j’ai placé deux mercenaires à l’entrer et j’ai donné congé aux 8 autres. Je réglais quelques détails avec le tenancier quand j’entendis les portes de l’indépendance ouvrir à la voler. Le vent et la pluie se sont engouffrés momentanément dans l’auberge et j’ai entendu mes hommes entamer leur collecte auprès du nouveau venu. Je ne m’étais pas encore retourné, j’étais occupé à finaliser la transaction quand soudain, cette voix qui venait de derrière moi m’a littéralement figé sur place.

Xan’thiir Telfyr. Nécromancien, mâle d’une des plus prestigieuse matronne d’Udossta et drow plutôt anti-conformiste. Je l’étais aussi, après tout, c’était mon père. Sale, maigre, amoché, il n’avait rien à voir avec le souvenir que j’avais de lui. Il portait des vêtements sombres pour la plupart en lambeau. Il ne m’avait pas remarqué. Mes deux mercenaires s’apprêtaient à lui coller une raclé quand je me suis interposé.

Je pus lire tour à tour l’étonnement et la déception sur leurs visages. Je décidai qu’il était tout à mon avantage de d’offrir quelques écus aux deux hommes pour effacer l’amertume qui les affligeait. Xan’thiir, me regardait. Son regard froid et stoïque était similaire au mien, les traits de son visage avaient aussi plusieurs similarités avec les miens. Il était en moins bonne forte physique, probablement en raison de la nécromancie et possiblement à cause de mal nutrition, mais nous nous ressemblions beaucoup.

Je ne lisais pas la surprise sur son visage, m’avait-il reconnu ? Je me suis approché de lui, nos regard s’entre croisait, l’intensité était pratiquement palpable. J’étais nerveux et j’appréhendais sa réaction.

Nous sommes monté. Cette scène avait quelque chose d’étrange, elle était d’un naturel hors du commun alors qu’elle aurait dut être tout à fait singulière. Mes hommes marmonnaient sur mon passage, certains avait probablement entendu les quelques mots que nous avions échangé et déjà, sa faisait jaser.

Une fois dans la chambre que j’avais loué, il s’est pratiquement échoué sur le lit. Il semblait faible et vieux.

Dehors, la tempête s’atténuait, mon père après un bon repas c’était laisser sombrer dans les ténèbres du sommeil.


Post by Halik Telfyr, l'Ange Noir [Mort] - July 18, 2008 at 7:49 PM

Texte original écrit par le joueur de Xant'hiir

Historique de
Xan'thiir Telfyr

Prologue

Des profondeurs sombres d'une caverne transformée en repère maléfique...

Un grand elfe noir aux traits âgés et malicieux ce tenait devant une autel horrifiquement décorer. Des membres sanguilonants étaient soigneusement positionnés. Un calice remplit d'un liquide visqueux et noséabond prenait place au centre sur une petite serviette fait de peau humaine. Des bougies noires et rouges de diverses tailles étaient disposées adéquatement pour donner à l'endroit un atmosphère macabre.

Le visage de Xan'thiir passa rapidement de colérique à furieux, son teint ébène fut assailli par la rage qu'occasionnait ce dérangement, pour lui inutile. Il fit un geste au goblin et de sa main, jahis une éclair noir qui désintégra le pauvre serviteur sans laisser de trace.

Il n'était pas recommandé de faire attendre la Grande Prêtresse Yath'Allahar. Elle n'était pas reconnu pour sa grande patience. Xan'thiir se dirigea donc vers le temple principal d'Enyde-Mä.

Chapitre 1 : L'attrait du pouvoir

Du grand temple d'Enyde-Mä, des cris de souffrances et de tortures intenses se faisaient entendres. Les malheureux qui terminaient leur vie dans les profondeurs de ce lieu revoyait rarement la lueur du jour. Des prêtresses dévouées au culte de la Mère Noire administraient des coups de fouets à diverses créatures humanoïdes, demi-orques et naines pour la plupard. L'atmosphère était lourd, les tortures affligés aux prisonniers dépassait le simple masochisme instinctif qu'avait développer au fils des siècles la race elfe noir. Il y avait la, en ce jour orageux, une hardeur démesurer. Les prêtresses frappaient sans relâche, jusqu'à leur propres épuisement, remplacé aussitôt par une autre fraichement reposé. Tout ceci disait-on, pour appaiser la colère de la vierge des douleurs...

La Grande Prêtresse passa à deux doigts de foudroyer la jeune drow qui se tenait à ses côtés quand Xan'thiir se matérialisa devant elle, un sourir satisfait au visage. Visiblement fier de la furie qu'il créait chez la Grande Matrone.

Yasraena le dévisagea quelques secondes, le temps d'imaginer les plus grands supplices pour faire taire cette insolent qui osait la nargué. Mais Xan'thiir savait qu'elle avait besoin de lui pour bien des raisons et qu'il ne finirait jamais sous la main violente de l'une des prêtresses assoiffé de sangs.

Ces menaces n'avait pas vraiment de sens, pensait Xan'thiir, puisqu'il était le père de plusieurs enfants. Il effaca quand même son petit sourir pour ne pas donner attisé le feu d'avantage. Elle avait quand même des limites.
Après quelques secondes qui semblèrent interminables, la matrone enchaîna avec ce pourquoi elle l'avait fait chercher...

Pour une rare fois, elle semblait s'incère dans ces menaces, signe évident de l'importance crucial de ce rituel qui se voulait être le plus grand rituel jamais exécuter.

N'ayez crainte Val'Sharess, il n'y aura aucune anicroches. Si je me trompes que l'on me coupe la tête, que l'on me fouette à mort et qu'ensuite que l'on menduise de scarabé mangeur de chair.
Lui répondit immédiament Xan'thiir avec détail et attention bien calculer pour un dessein bien pensé. Il se jouait d'elle encore une fois d'une façon très subtil. Car il la connaissait très bien, après toute ces décennies passé sous ses ordres.

La matrone mère le renvoya d'un mouvement de main dédégneux, sans le quitter des yeux, tentant de lire dans l'esprit du mage sans succès.

Le jour passa rapidement en cette saison automnal, les feux du temple s'éveillèrent avec la tombé de la nuit, puis les prêtresses, mages et autre fidèles s'atroupèrent autour de l'autel principal. Xan'thiir s'y trouvait avec Yasraena préparant soigneusement le matériel nécessaire. Quelques instants puis la cérémonie commenca...

Que la volonté d'Enyde-Mä, la vierge des douleurs,soit faite. Nous te dédions cette cérémonie, oh puissante Dame Noire, pour que tu nous bénisse de ta divine puissance! Accepte ces offrandes de sangs!
La matrone enfonca une dague sacré dans le corp paralyzé d'une jeune elfe vierge, la tête recouverte d'un drap noir, camouflant le visage horrifié et meurtrie par les tortures administrées la veille par un bourreau un peu trop sadique.

Le sacrifice eu l'effet escomté, une bourasque d'acclamation éclatère de la foule, attisant l'admiration envers la déesse et la mère matrone. Dans l'ombre de la prêtresse, Xan'thiir se tenait les mains jointes, récitant sa propre prière pour la Déesse.
Le rituel pris fin et tous rentrèrent chez eux avec un sentiment d'accomplissement complet.

QUOI!? Où est le corp de l'elfe sacrifiée ? Retrouvez la immédiatement! C'est notre lien avec la déesse! Que son corp soit entreposer comme il se doit sinon Enyde-Mä nous maudira à jamais!

De ses mains noirs, Xan'thiir avait dérobé la carcasse de l'elfe sacrifiée pour son propre intérêt. De son repère sous-terrain, le nécromancien débuta la dissection du délicat corp. Après quelques heures à fouiller les entrailles, ses doigts tombèrents sur un objet dure et lisse logé dans l'un des reins. Après un bain d'eau nettoyant, son regard fut éblouis par l'éclat d'un diamant d'une pureté incomparable. De la taille d'une noix bien mûre, le diamant était de forme cubique au dimension parfaite. Un examen approfondie révéla la présence d'une magie noir inconnu.

Voila donc ce que cherchait Yasraena! Je savais bien que le dernier raid avait rapporter plus que de simples esclaves! Pourquoi désires-tu autant cette pierre? Avec qui as-tu fais affaire pour te l'approprié et encore plus, pourquoi désirer autant de la garder secrète?

À peine avait-il formuler cette dernière pensé que les portes de son domaine volèrent en éclat. Des gardes de l'élite personelle de la Mère Matrone l'entourèrent rapidement. La pierre en main, il fut ammener rapidement devant la Grande Prêtresse qui l'attendait, un fouet à la main. Les gardes le dépouillèrent complètement, laissant le veille elfe noir nue et à la merci de Yasraena.

Tu as osé dérobé le corp de l'elfe pour tes propres fin traite de mâle! Tu va payer pour ton arrogance! Rend moi ce qui m'appartient avant que je ne te l'arrache de tes mains mortes!

Sans prévenir elle donna un coup de fouet qui alla entourer la main tenant la pierre et dans un “claque” violent, elle tomba au sol, ramassé aussitot par un sbire dévoué qui la lui remis immédiament. La main meurtrie par les lanières barbellées, Xan'thiir se mis à genoues, se frottant les mains. Quelqu'un l'avait trahie, pratique courante chez les elfes noirs, il avait pourtant cru pouvoir réussir à au moin garder la pierre pour futur référence.

La Grande Prêtresse, une fois son bien retrouver, dégna baisser un regard vers le mâle dénudé. Se rappelant ce que le mâle lui avait dit plutot , elle ne voulu pas lui donner raison, elle ne le punirait surment pas de la façon qu'il voulait, avec un nécromancien la mort n'était pas une punition. Ne voulant pas courir le risque, elle fit appeler un des grands mages de la cité qui sous son ordre prononca une formule magique de haute puissance. Le corp du vieu drow rayonna quelques instant, son aura passa du rouge au blanc et un faisseau lumineux monta au ciel.

Voila qui est bien fait pour toi vieu fou! Essais maintenant de faire quelque chose pour me nuir! Tu ne le pourras plus jamais!

Elle éclata d'un rire en poussant du pied Xan'thiir qui s'était vue retirer tout ses pouvoirs, sa mémoire et ses talents magiques. Il n'était plus maintenant qu'un vieu elfe noir sans ressources. Un mâle inutile vallait autant qu'un mâle mort, plus personne ne lui apporta d'importance, Xan'thiir sombrit peu a peu dans la sénilité. Gardans pourtant à l'esprit ce qu'on lui avait fait. Durant une nuit agité, il se réveilla en sursaut avec un nom en tête...

Halik!


Post by Halik Telfyr, l'Ange Noir [Mort] - July 18, 2008 at 7:49 PM

La Main Blanche

Je n’appréciais toujours pas qu’on me menace. Légitime à mon avis.

Nous étions dans l’une des luxueuses demeures du Comte de Sorgrad, il avait l’avantage sur moi et il en profitais. Sa fille me plaisait. Il y avait quelque chose d’anormal chez elle, une froideur et une rigidité inhumaine. Ce n’était pas comme avec Mélanie Lazzarus ou Dune, il s’agissait d’autre chose, de quelque chose de plus dérangeant encore que le simple désir. Elle m’attirait, c’était la première fois que je ressentais quelque chose comme ça et sa avait une saveur d’anormalité.

Je suis sorti de chez lui dans un état à faire fuir un Cyclop. J’étais encore une fois enragé. Je ne voulais plus personne pour me donner d’ordre. Encore moins un fidèle des ténèbres aux allégeances douteuses et au sang souiller par la faiblesse humaine.

Anna…qu’avait-elle de si particulier ?

[…]

Je m’approchais du lieu de rencontre. C’est moi qui l’avais choisi, isolé, abandonné, l’ancien monastère semblait être l'endroit idéal. C’était un couché de soleil particulier. L’atmosphère d’automne était légère, l’air frais et la forêt qui m’entourait ; calme, silencieuse. Quelque chose clochait. J’étais vêtu d’une longue toge noire et je portais sous elle, cette fidèle cotte d’anneaux que j’avais reçu en cadeau du Sergent Bigunp. Elle m’avait sauvé la vie plus d’une fois. On racontait qu’elle venait directement de Kar Bed'Joul et qu’elle avait été forgée par le plus grand d’entre eux. À ma ceinture pendait mon Kriss magique en deva. Je l’avais nommé « Puissance » en raison des circonstances qui l’avaient amené à moi. C’est une autre histoire.

J’étais donc monté sur Zemoth, mon fidèle étalon depuis quelques mois et nous approchions du temple. Je trouvais cette nuit d’automne trop fraîche, trop calme. Quelque chose clochait. J’étais bien évidement très en avance, hors de question qu’on me prenne de vitesse…L’absence total de petit animaux sauvage et l’inertie absolu de toute forme de vie environnante semait le doute en moi. Zemoth avançait d’un pas lent, il semblait craintif…avait-il perçu quelque chose qu’il m’était impossible de sentir ?

Je m’y attendais, mais la surprise failli malgré tout me désarçonné quand mon cheval se cabra. J’ai dégainé mon Kriss et sauté à terre pour éviter d’être renversé. Deux orques venaient de sortir d’un fourré. L’une d’eux portait une cotte de maille, elle le protégeait de la tête au pied. Il semblait particulièrement menaçant, ce devait être un chef de tribut. Mon pavois en deva était accroché à ma monture, je me suis précipité pour m’en saisir.

Aussitôt, je me suis retourné pour bloquer le coup de hache de mon premier assaillant. Je l’ai repoussé à l'aide de mon bouclier et je me suis fendu vers lui. Je n’ai pas eu le temps de terminer ma botte que déjà, le gros était sur moi. Je n’étais pas en bonne position, dans mon dos, j’entendais le plus petit des deux grogner et se relever. J’ai pivoté à 90 degré pour garder en vue mes deux assaillants et j’ai reculé de quelques pas. Le gros était réellement impressionnant, je voyais mal comment j’en viendrais à bout, mais je n’avais pas vraiment le choix, la fuite n’était pas une option.

Une fraction de seconde plus tard je me retrouvais avec deux charges, l’une sur ma droite et l’autre sur ma gauche. J’ai bien calculé la distance et j’ai agis, je me suis précipité sur le petit j’ai dévié sa hache à l’aide de mon Kriss, je lui ai collé un coup de pavois en plein visage et je me suis aussitôt retourné vers le gros. J’ai eu tout juste le temps de parer et je me suis fendu pour lui entailler la cuisse. Mon arme de deva aura eu raison de sa cotte de maille en fer. Je n’ai pas perdu une seconde. J’ai assené un coup de pied au visage du chef orque et je me suis précipité sur le plus petit pour tenter de m’en débarrasser rapidement. Il était à quelques mètres de moi, j’ai laissé tombé mon pavois, j’ai esquivé son coup de hache mal habile en me penchant et d’une petite vrille de mon cru je me suis retrouvé derrière lui. L’espace d’un battement de cil, ma lame lui traversait le corps.

Essoufflé, mais fier de cette habile manœuvre à l’encontre de ce stupide ennemi, j’étais toujours debout sans être blessé. Le chef orque à regarder tomber son acolyte, il a jeté un œil au sang qui ruisselait sur la pointe de ma lame et dans un effort de concentration son visage s’est crispé. Finalement, il fit le lien au terme de quelques secondes de raisonnement et sa colère éclata, il laissa poussé un rugissement de rage. Je lui répondis d’un sourire de défis, je me tenais bien droit à moins de quinze mètres de lui. Il a foncé sur moi et j’ai eu à peine le temps et la force de repoussé sa hache et dévier le coup jusqu’à ma gauche, déstabilisé, il me fallut quelques secondes pour reprendre une position de combat, mais déjà il était sur moi. J’avais entendu parlé de cette technique orque qui consistait à canaliser toute leur énergie pendant un bref laps de temps pour décupler leur force et leur vitesse, mais jamais je ne l’avais subit. En ce moment même, j’en étais victime. Ces coups étaient trop puissants, je ne pouvais rien faire et je m’essoufflais rapidement. Je savais que ma seule chance était de gagner du temps. Gagner du temps jusqu’à ce qu’il aille épuiser toute ses réserves et qu’il tombe d'épuisement. Serais-je capable de réaliser un tel exploit ?

Le combat à bien duré encore trois minutes, je ne voyais pas le bout et je craignais le pire à chacune de ses offensives, jusqu’au moment où, soudainement il s’arrêta dans une position étrangement inconfortable. Sa hache levée, le corps incliné vers moi, il allait frapper, mais il ne le faisait pas. Ses yeux sortaient pratiquement de ses orbites et il semblait suffoqué…étouffé par quelque chose d’invisible. Je sentais un pouvoir écrasant, quelque chose de froid et de puissant. Finalement, l’orque ses écroulés raide mort. Une ombre, un fantôme que l’on nomme banshee est sortit de la forêt, j’ai sentit son esprit se fondre dans le mien, j’avais déjà ressentit cette impression…Un lien télépathique.

« Anh Mi Sah Ko »

L’orque ses vidés de ses dernières forces et le banshee les a absorbé. Il m’a ensuite parlé par télépathie, je lui répondais à voie haute.

J’ai récupéré mon pavois et je suis remonté sur Zemoth. Xan’thiir, sous sa forme éthéré me suivait de près. Il dégageait un aura glacial, même moi sa ne me plaisait pas particulièrement. J’espère qu’il n’avait pas récupéré suffisamment de ses pouvoirs télépathiques pour le lire dans mon esprit. Nous sommes arrivé au monastère en quelques minutes. L’endroit était minable, abandonné, les plantes grimpantes envahissaient la façade et la pénombre lui donnait un aspect lugubre. J’ai attaché ma monture sur le côté sud, à l’abri des regards et je suis rentré. Il semblait que père allait garder cette forme de Banshee encore un moment pour des raisons qui m’échappait. L’intérieur était tout aussi miteux et sale. Nous avons traversé le hall et fait un tour rapide. Réellement, sa me semblait l’endroit idéal pour ce type de réunion, les vieux banc d’église encore utilisable nous servirait bien et l’ambiance était la bonne, elle avait quelque chose de divinement ténébreuse.

Trevor est entré. Vêtu d’une armure de Sylveron lourde, sa démarche fière et menaçante, il a traversé le hall, m’a salué simplement d’un signe de tête respectueux et est venu échangé quelque politesse. Nous étions en bon terme. Il a ensuite pris place, en gardant un œil sur la forme éthéré de Xan’thiir. Méfiant, imposant, je voyais en lui un avenir certain.

La taupe est ensuite arrivée. Elle était miteuse, mal vêtu, le dos courbé, ses gestes nerveux exprimaient une insécurité évidente. J’appréciais ses talents de roublard, elle savait faire profile bas la taupe, mais par tous les dieux, je ne lui accordait aucune confiance. Sa traversée du hall fut beaucoup moins élégante que celle de Trevor, c’était d’avantage un trottinement précipité, un salut de la main nerveux et il a prit place dans un coin isolé.

Quelques bandits ont ensuite fait leur entré. Des hommes sans envergure, mais qui sais, on déniche parfois parmi les pires rebus un potentiel inespéré. Parmi eux, Isaak, furtif, discret, l’attitude désinvolte. Il y avait quelque chose chez lui qui me plaisait et qui m’agaçait à la fois, une sorte de paradoxe qui me rendait confus. Il m’était impossible de savoir à quoi m’attendre avec lui.

J’étais là, sur une dalle de béton surélevé qui avait autrefois servit à louanger Thaar, à attendre que tous s’installent pour discourir. Des murmures, voix basse, quelques échanges, rien de plus. Puis, une dernière fois, la porte s’ouvre. Le Renard, vêtu d’une toge noire similaire à la mienne entre tout en transportant un sac. On le reconnaît, on sait qui il est ici et ce qu’il représente et le silence s’installe. Il monte sur l’élévation de béton et je recule d’un pas.

Il m’a donné son sac. Il contenait des toges comme la sienne ainsi que plusieurs paires de gants faite avec des os humain. C’était une vieille tradition aborigène un peu morbide à laquelle il tenait, c’était de là qu’il avait tiré le nom « la main blanche ». J’ai distribué les uniformes et quelques minutes plus tard deux hommes sont entrés transportant un lourd coffre en bois. Ils l’ont déposé devant Séphyr qui l’a ouvert révélant à l’assembler une somme d’argents considérable. Certains en ont eu le souffle coupé, d’autre ont moins réagis et Isaak à semblé offusqué. J’étais en retrait et je me faisais discret, mais je ne manquait rien de ce qui se passait.

Et il a quitté.

J’ai attendu qu’il soit partit et j’ai refermé le coffre d’un coup de pied. L’affaire était entre mes mains et je n’allais pas la gérer aussi mollement qu’il avait fait. Je crois réellement qu’une apparition aussi courte avait été une erreur et je devais prendre cette histoire en main.

J’ai laissé quelques secondes de silence puis j’ai repris.

Ils se sont exécuté, Trevor à droite avec deux petits rats qui était chargé d’infiltrer le campement Gitan pour avoir accès au réserve de nourriture et d’alcool, La taupe ainsi qu’une bonne partit des autres dans un coin (c’était ceux qui souhaitaient travailler en équipe) et Isaak avec mon père immobile (ils désiraient travailler seul). Je suis allez voir le regroupement avec la Taupe, j’ai distribué les contrats. Infiltration, cambriolage, règlement de compte. Je suis ensuite allez voir Trevor et les autres. Trevor m’a raconté comment il avait transpercé de sa lance la jambe de Tarim Nailo tout en le mettant en garde et les deux autres m’ont fait un rapport plus ou moins satisfaisant. J’ai ensuite distribué l’or à part égal –Isaak à refusé- mais les autres ont été plus que satisfait. Quand je suis revenu vers mon père, il était seul. Isaak avait disparut.


Post by Halik Telfyr, l'Ange Noir [Mort] - July 20, 2008 at 7:08 PM

Argon Zombalèze

Assis au coin chaud, j’avais commandé une bonne bouteille de vin directement importé de T’sen. C’était Ulrick qui m’avait fait découvrir cette boisson de plaisir, seule chose poru laquelle je lui suis encore reconnaissant. L’ambiance était calme, pour une fois. Normalement, le coin chaud était bondé. C’était un endroit relativement riche, mais surtout très populaire. J’avais déjà fait affaire dans cette auberge avec la noblesse, la bourgeoisie et même des hauts placés de guilde. On voyait très peu de paysan et pratiquement aucun truand, ce qui m’arrangeait en raison de cette double vie que je menais. Je me tenais dans un coin, plusieurs cartes, des missives et des plumes étalés sur la table devant moi avec, bien entendu, cette délicieuse bouteille de T’sen. J’étais plongé dans mes pensés, bercé par l’ivresse.

Kalidor…Traître, hérétique…Il avait regagné son poste au sein de l’ordre du Soleil. Bien entendu, tous étaient au courant des raisons qui avait poussé le célèbre paladin à ce comporté ainsi, il avait même acquis, en répandant son récits, un certain prestige, mais par-dessus tout, une immunité partielle face aux ombres. Elles ne pouvaient le faire tuer sans courir la chance d’attester de leur existence aux yeux du reste du monde.

Je me suis concentré à nouveau sur les dossiers que j’étais entrain de traité. Anar, Soldat de première Classe, un exemple parfait de mercenaire. Elle me plaisait beaucoup, j’avais confiance en elle pour tout ce qui attrayait à l’armée. Elle gérait plusieurs cas en mon nom et normalement, elle arrivait à ses fins. Saevan aussi me plaisait. De pair avec Anar, ils réussissaient normalement à alléger considérablement mes soucis . J’avais justement promu Saevan, il méritait plus qu’un grade de recru. D’ailleurs, j’ai remarqué que son assiduité lors des entraînements avait décuplé depuis cette promotion. Il n’était pas rare que nous nous affrontions, je le battais relativement facilement, mais il progressait, je devais le prendre de plus en plus au sérieux sous peine d’être égalé avant longtemps.

Une gorgée de ce délicieux vin. Je la savoure, puis je signe une missive destinée à l’empire. Une connerie encore entre l’ordre et l’armée. Que ce soit pour la main blanche ou pour le compte des mercenaires, ils sont toujours dans mes jambes, ce simple dégoût que j’éprouvais pour ses poussins armés se transforme peu à peu en haine. Un jour je les anéantirais, je savais que je trouverais un moyen de le faire, peu importe ce qui m’attendais. Peu à peu, je sombre à nouveau dans mes pensées.

Anna…Séphyr…la main blanche.

Anna. Définitivement quelque chose d’étrange entoure cette jeune femme que Séphyr traite comme sa descendance de sang. Un aura qui envoûte tout ceux qui se trouve près d’elle, un regard profond et démoniaque par instant…ses mains, elles ont quelques chose…Elles sont particulière, mais je n’arrive pas à comprendre. Séphyr avait raison, Systéria influx sur moi, elle m’affaiblit, il est hors de question que je sombre à nouveau dans la faiblesse.

Anna plus jamais il n’y aura. Je ne laisserai pas ton emprise démoniaque s’emparer de moi et souiller mon âme déjà impure de par ma faiblesse passer. Chaque jour qui passe je m’offre un peu plus au Prince, je lui offre mon âme, je me dévoue. Je sais qu’un jour, je m’abandonnerai à lui, il m’acceptera et je paierai ma dette, je paierai pour ses moments de faiblesse qui ont parsemé cette vie d’échec. Chaque jour qui passe, je deviens plus fort et je sent qu’un changement s’opère, quelque chose naît en moi. Non. Anna tu ne seras pas l’objet d’un autre échec…

Séphyr. Il s’opérait un changement chez lui aussi, quelque chose me dit qu’au sein des ombres, sa position ne s’améliore pas, il ne parle plus de moi comme de son futur bras droit, mais d’avantage comme son successeur. Étrange. Notre relation change, il me craint d’avantage, il me l’a dit. Je songe à mettre un terme à notre collaboration dès que possible, je sens la force du renard s’amoindrir et la faiblesse du bâtard s’étendre, sa devient réellement gênant.

Renard, faible tu deviens. Renard, mon maître, le temps viendra où je te tuerai. Je prendrai ta vie parce que ce sera nécessaire. Tu as été avec moi comme il le fallait. Tu m’as appris à devenir ce que je suis, tu m’as ouvert les portes de l’enfer, mais ton pouvoir diminue et bientôt je te défierai.

Je secoue la tête, un homme vient d’entrer dans la taverne. Argon Zombalèze. Légionnaire Pourpre à la réputation ambiguë. Criminel ? Escroc ? Oui, selon certain, mais cet étrange personnage au pouvoir terrifiant continue de se proclamer saint. Sa présumé réhabilitation parmi l’Ordre du soleil l’aurait supposément sauvé, la sainte lumière Thaarienne l’aurait ramené sur le droit chemin. Il s’approche de moi, il me fixe. Je profite du battement de quelques secondes dont je dispose pour ranger certains papiers plus ou moins confidentiels et je mets rapidement un peu d’ordre. Il prend place à ma table. Ce sorcier pourrait être un atout pour la main blanche, mais je n’ai aucune confiance, je ne crois pas qu’il puisse se dévouer à rien d’autre qu’à lui. L’égoïsme et l’égocentrisme, le propre des sorciers. J’étais certain qu’il ne faisait pas exception à la règle. En fait, je le soupçonnais même d’être au pris de folie légère. Après tout, la folie et le génie ne sont séparés que par une mince ligne et dans le cas de cet homme, l’ambiguïté de sa réputation m’amenait à penser qu’il chevauchait dangereusement cette mince frontière entre ses deux dimensions diamétralement opposées.

Il c’est assis et nous avons parlé. Je ne lui ai pas offert de vin et je n’ai pas fait preuve de mon habituelle courtoisie lorsque je suis en service. Je l’ai écouté, je ne me suis pas compromis, je l’ai laissé mené la conversation où bon lui semblait. Il tâtait le terrain au début, nous avons parlé de l’armée, de la légion, de sa réhabilitation. Il n’était pas question de charisme chez Argon, le mot juste aurait été...confiance. Il avait confiance en lui et ne semblait craindre rien n’y personne. Était-il aussi puissant qu’on le disait ?

Finalement, il c’est lancé. La main blanche. Il en avait entendu parlé, il souhaitait faire affaire avec nous pour l’achat et la vente de matériel illicite. Accès illégaux aux locaux de guildes, uniformes mercenaires, uniformes de l’ordres, enfin ce genre de chose. Il proposait beaucoup, j’ai donc acceptez et dans la soirée nous avons procédé à une première transaction. Accès aux locaux de l’association. J’avais cette clef depuis longtemps, elle ne m’était d’aucune utilité et j’ai fait un gros coup d’argent. Plus de 20 milles écus. Il m’a commandé autre chose, j’ai accepté et je lui ai dit que je le contacterais sous peu.

J’ai ensuite repris le chemin de la caserne, il se faisait tard, mais je souhaitais y passer pour déposer quelques dossiers et poster quelques missives. Une fois le travail fait, je me suis rendu dans mon bureau pour prendre un uniforme propre. J’étais préoccupé, j’essayais de le dissimuler, mais c’était de plus en plus difficile. Le conflit Armée – Ordre du Soleil s’intensifiait, il faudrait régler ça devant le conseil impérial et j’avais de la pression pour obtenir le mieux de l’échange.

De l’autre côté de la médaille, les ombres ne semblaient pas m’accorder d’avantage d’importance, ce qui avait pour effet de me faire douter encore d’avantage de l’influence de Séphyr. Plus de la moitié des hommes de la main blanche faisaient preuve d’une totale incompétence. Isaak restait introuvable, mais Trevor lui était impeccablement efficace et j’avais promu mon père au grade de soldat. Je lui avais offert un Kriss en sanguine qu’il maniait très habilement, on le faisait passé pour un membre de l’armée d’Udossta. Parallèlement, il effectuait quelques expériences nécrotiques et récupérait ses pouvoirs à une vitesse effarante.

Ma vie était calme à l’époque comparativement à ce qu’elle s’apprêtait à devenir, mais je n’en avais pas la moindre idée. Je marchais vers un gouffre sans fond, aveugle, sourd à l’appelle du Père des vices. Bientôt j’allais sombrer, pour renaître de mes cendres et devenir celui que j’étais voué à être.


Post by Halik Telfyr, l'Ange Noir [Mort] - July 27, 2008 at 11:18 PM

**Guet-apens **

Comment savoir ? Comment j’aurais pu savoir qu’un coup pareil se tramait ? C’était impossible, mais pourtant j’aurais dut me préparer à cette éventualité. Maintenant les choses sont pires que jamais. Je hais l’ordre du soleil, mais pis encore, je vais tuer ce sorcier. Argon va mourir, c’est une question d’honneur. Ma vengeance sera terrible. Confus ? Je vais être clair voici ce qui c’est passé il y a à peine quelques heures.

Je quitte ma demeure, vêtu des mes habits de mercenaire avec, sous le bras, un coffre rempli d’uniforme et de clef de l’ordre du soleil. Argon doit m’attendre à proximité des caravanes de l’Association en moyenne ville pour procéder à l’échange. Il est environs midi, les rues sont bondées. Il ne sera pas évident de passer inaperçu, mais c’est lui qui a fixé les modalités. Séphyr m’a mis en garde contre Argon, il est convaincu qu’il reste une menace. Pour ma part, je crois que Séphyr est faible il a peur. Je l’ai bien averti que je ne suivrais pas son conseil et que je continuerai de faire des affaires avec Argon. Que Yagshul me pardonne, j’étais avare au point que s’en cause presque ma perte. Donc, je suis arrivé près des caravanes. Argon y était. Il insistait pour qu’on se rende dans un endroit plus sûr. J’ai fini par accepter, il a plongé sa main dans sa poche et en a sortit une rune.

Puis, alors que j’allais répliquer, j’entends cette voix vibrer dans mon esprit. Le renard est là, en moi. « C’est un piège Halik, j’en ai eu la confirmation, il travail avec l’ordre du soleil ! » Puis, il rompt et je secoue la tête, Argon me regarde, une rune dans sa main, son bâton dans l’autre.

Il ouvre son portail. Et m’invite d’un geste de la main à y pénétrer.

Et là, j’ai vue. Une lueur de démence dans son regard, un geste vif vers sa poche de réactif puis, d’une voix forte et échos, les mots de pouvoirs. J’étais paralyser, impossible de bouger. Je luttais de toute mes forces, de toute ma volonté contre l’énergie qu’Argon déployait contre moi, mais c’était impossible. Son attitude serviable et sa voix mielleuse avaient été remplacées par un regard sournois, un sourire moqueur et une voix à la tonalité triomphante. Il c’est avancé vers moi en me fixant. Je savais qu’il s’apprêtait à me faire passer de force par le portail et je savais aussi que de l’autre côté, je serais sans doute cueilli par l’ordre du soleil. Je me débattait intérieurement pour rompre le sortilège de paralysie, mes forces se consumaient à un rythme ahurissant tellement je déployais d’énergie contre ses liens invisible qui me tenait là, immobile entre le portail et mon agresseur. Désespérément, je me suis tourné vers Yagshul, j’ai puisé en lui la force nécessaire et finalement, lorsque Argon allait me pousser dans le portail, je me suis senti libéré. Il a levé son bâton sur moi, m’a frappé en plein visage et a aussitôt voulut me lancer le même enchantement, mais j’avais l’avantage. J’étais tout prêt de lui, j’ai donc dégainé ma dague et je lui ai tranché la gorge. J’avais agis avec une vitesse surprenante, comme si toute l’énergie que j’avais déployer pour lutter contre le sortilège c’était accumulé jusqu’à exploser au moment fatidique. Les gens se rassemblaient autour de nous alors je n’ai pas pris le temps de bien faire le travail, mais l’entaille à son coup, le tiendrait hors d’état de nuire pendant un moment. Si j’avais eu un peu de chance, il en serait mort. La foule hurlait, se dissipait autour de moi comme si j’étais atteint des pires maux. J’ai pris mes jambes à mon coup et j’ai foncé vers la Caserne. Derrière, j’ai entendu le cliquetis des armures des paladins qui surgissaient du portail d’Argon encore ouvert pour venir à sa rescousse et se lancer à mes trousses.

Quelques minutes après, hors d’haleine, je suis arrivé à la caserne. J’ai envoyé le premier mercenaire qui m’est tombé sous la main quérir Séphyr à son manoir. Puis le doute s’installe. Viendraient-ils me chercher ici ? Oseraient-ils ? Dans ma propre caserne ? J’ai donné l’ordre qu’on ne laisse aucun paladin entrer jusqu’à avis contraire. Je suis descendu au sous-sol et je suis entré dans le bureau du Sergent. J’ai franchit le portail et aussitôt, j’étais sur l’île prison…

Un endroit exécrable. Comme je les aimais. Une ambiance lugubre et morbide, les cris des prisonniers fou, affamé, battu, torturé. Vraiment je m’y plaisais et j’y venais régulièrement pour m’assurer qu’on traitait nos résidents comme il se devait. Je me suis rendu dans le petit bureau des officiers et je m’y suis assis. Je n’avais qu’à attendre que le Renard m’y rejoigne. Il avait quelques informations qui m’étaient nécessaire afin de réagir adéquatement. Le temps me parut extrêmement long, mais en fait, il arriva dans l’heure qui suivit. Il entra d’un pas rapide dans la pièce, les traits de son visage démontraient bien le sérieux de la situation. J’ai pris les devants.

Voilà toute l’histoire. L’histoire d’un échec de plus. Maintenant je suis là, caché dans une ruelle au port vêtu de ma toge sombre breveté du logo de la main blanche et j’attends l’hérétique. Sa me répugne de devoir en arriver là, mais Ulrick m’avait jadis parlé d’un endroit plus secret que n’importe lequel. Un endroit qui lui avait servit de refuge jadis. L’idée de quitter l’île par bateau avait été reportée et pour la nuit, je ne pouvais risqué d’entrer chez moi ou de dormir dans une des auberges de la ville. Pouvais-je faire confiance à Kalidor ? J’en doutais, c’était même absurde d’espérer une telle chose, mais je n’avais pas le choix et il avait une dette envers moi, le corbeau avait été mis en cage…


Post by Halik Telfyr, l'Ange Noir [Mort] - July 31, 2008 at 6:55 AM

l'Exile

L’air est lourd, étouffant. L’ambiance pesante, écrasante. Les rues du port sont étrangement désertes, vide de toute forme de vie. J’attends encapuchonné, couvert d’un tissu de honte et de mépris. J’ai été vaincu une fois de plus. J’ai échoué, voué à n’être que l’instrument d’un pion parmi l’échiquier. Ma colère est grande, ma force ne diminue pas, je la fais croître en cultivant cette haine qui m’habite et un jour, je déverserai ce flot de souffrance sur Systéria et dominerai cette cité. Je ferai tuer ceux qui m’ont usurpé et j’asservirai mes ennemis.

Le clapotement d’une botte à la surface de l’eau, le grincement d’une armure et le cliquetis d’une cotte de maille. Ulrick. Je reste immobile, droit, fier. Cette attitude est typiquement mercenaire, on s’y confond à porter un masque trop longtemps, on oublie de le retirer, on oublie qui on est et par le fait même on faibli et inévitablement, on fini par tomber.

Ce que j’ai fait. Nous avons chevauché en silence vers l’est pendant plusieurs heures. Il se tenait droit et fière, mais je sentais le fardeau qu’il portait sur ses épaules, cette dette envers moi qu’il devait payé en ce moment même devait lui peser plus que jamais.

Finalement, nous nous sommes rendu jusqu’à l’oasis, près de l’hôpital, dans les terres du nord-est. Il y avait un gros rocher au centre de la plaine, il m’y a emmené. Il s’agissait d’une entré secrète qui menait sous terre. Il m’a fait entré, m’a expliqué brièvement qu’il avait fait faire cet endroit un peu avant sa fuite de l’ordre et m’a montré comment augmenté la sécurité de l’entré pour que même lui, il ne puisse pas revenir. Je ne l’ai pas remercié, je ne lui ai pas serré le bras comme avant. Il a simplement quitté et nous nous sommes déclaré la guerre d’un simple regard.

L’endroit était petit. Humide. Il n’y avait qu’un lit, une grosse table et quatre chaises. Quelques coffres traînaient ici et là, je pourrais m’en servir pour faire un peu de rangement. Je trouvais l’endroit intéressant, si j’effectuais quelques petites modifications, ce serait exactement ce qu’il me fallait. J’ai médité. Je devais apprendre à me calmer, je devais m’élever au dessus de la situation, reprendre le contrôle de moi-même et de ce qui m’entoure. J’ai écrit à Anar. Elle était l’une des rares en qui je pouvais avoir confiance même en ce moment. Je lui ai demandé de me trouver le meilleur avocat en ville et de m’organiser une rencontre discrète. J’ai ensuite contacté mon père pour le mettre au parfum, il a vite compris le sérieux de la situation et a pris pour mandat de rassembler les membres de la main blanche resté fidèle et libre.

[...]

Trois jours. Trois jours sans nouvelle. Enfermé ici, avec pour seule occupation la chasse. Je dors mal, j’ai toujours cette flamme en moi, ce désir de tuer, cette soif de vengeance. La présence du Prince…je l’ai réellement senti pour la première fois il y a quelques jours… Je sens que quelques choses se préparent. Bientôt, je devrai accomplir une tâche qui m’est encore inconnu. Soudain, le rocher au dessus de moi pivote. C’est Xan’thiir, je range donc mon arme. Il entre avec en mains deux missives. Je le prends et les lis. Anar me recommande Cassandre D’Estré, elle dit qu’elle est prête à défendre mon cas pour une modique somme d’or et qu’elle a une très bonne réputation. Si je gagne, je pourrai même attaquer en cours l’ordre pour agression injustifié et Argon pour atteinte à ma réputation. La suivante, c’était de Séphyr, il a fait tuer la Taupe et me propose de quitter l’endroit pour de bon. Il aurait des contacts en T’sen pour me reloger. Évidement, je refusais de fuir. Je n’allais pas m’abaisser à ce niveau maintenant que j'avais repris contenance. J’ai discuté avec père, les nouvelles étaient plus ou moins bonne, la majorité des membres de la main blanche avaient été pris. Heureusement, Trevor s’en était tiré grâce à ses contacts.

Après une longue discussion sur la situation actuelle il est repartit sans rien demander. Je devais rencontrer Cassandre.

[...]

Cinq jours plus tard. J’avais rencontré l'avocate et nous avions négocié avec l’intendance une liberté sous surveillance jusqu'au procès. Je devais rester enfermé dans ma Caserne ou être accompagné d’un mercenaire lors de mes sorties. Je m’étais mis en tête de respecter à la lettre ses directives et d’être impeccable. J’avais même coupé mes relations avec le côté obscur de Systéria afin de mettre toutes les chances de mon côté. Pour mieux m’appuyer, Trevor avait rejoint l’armée et me servait très souvent « d’accompagnateur » pour m’offrir une certaine liberté de mouvement. J’avais coupé les ponts avec tout le reste. Séphyr, les survivants de la main blanche, les ombres. Rien.

Tout se déroula sans anicroche pendant cette période. Argon avait décidé de défendre sa cause seule. Le procès est arrivé et Cassandre a écrasé la compétition. Elle a complètement dominé le procès et ma lavé de toutes accusations. C’était presque trop beau, cette chaotique descente au enfer c’est finalement soldé par un retour en force. J’ai bien joué mes pions, j’ai eu l’aide des bonnes personnes au bon moment, mais j’avais toujours ce goût amer de défaite dans la bouche. Je ne voulais plus dépendre de personne, s’en était assez. Mon avocate m’a sauvé la peau, pour un temps, j’allais en profiter.

J’ai donc lancé une poursuite contre Argon. Je ne pensais pas pouvoir le mettre hors d’état de nuire avec si peu, mais sa allait le tenir à l’écart le temps nécessaire. J’ai profité de cette accalmie pour remettre de l’ordre dans ma caserne, ma courte absence avait laissé des traces et j’avais dut négocier dur pour ne pas être rétrogradé, c’est une chance, mon efficacité m’a sauvé la mise.

Plusieurs semaines plus tard, tout était rentré dans l’ordre. Argon avait été affligé d’une amende généreuse de la part du tribunal et j’avais repris le contrôle de la situation au sein des mercenaires. J’avais un peu abandonné l’idée de joindre les ombres, mais je ne pouvais plus être sourd à l’appelle du Prince encore longtemps, il y avait toujours cette sorte de flamme en moi, je sentais que j’étais voué à plus. Puis, un jour, après avoir tout organisé soigneusement, j’ai quitté.

Je ne savais pas pourquoi, mais j’avais l’impression que je devais le faire. Quitter cette ville pourrie, m’exiler le temps de retrouver et de redonner un sens à cette vie indigne que je menais. Truand de bas étage, escroc, pion, pantin. Des qualificatifs qui ne m’allait pas, j’avais toujours eu plus d’ambition, je savais que j’étais plus fort, mais quelque chose manquait, une pièce du puzzle égaré, un vide que je devais combler pour m’élever, ce n’était pas le Renard où encore les ombres qui me l’apporteraient.

J’ai monté Zemoth et je suis parti, puissance, mon fidèle Kriss de deva à ma ceinture. Je n’avais que le strict minimum, je partais à la recherche de l’inconnu et je n’avais aucune idée à quel point ce voyage serait significatif …

La Naissance de l'Ange Noir.


Post by Feu-Ange Noir - September 6, 2008 at 12:20 AM

Le retour du Caporal Telfyr

Je suis finalement revenu. Après une absence plutôt longue au vue de mes responsabilités au sein de l'armée. J'avais quitté presque trop longtemps. À mon retour, j'étais dans un état physique déplorable. J'avais eu froid et faim, j'étais sale et surtout épuiser. J'ai pris une journée suplémentaire de conger pour dormir, je savais que d'affronter le Sous-Officier Gwirrec afin de justifier mon absence serait une tâche ardu, mon esprit devait être vif et mon visage dépourvut du moindre signe de faiblesse.

Je devais continuer à porter ce nom "Halik Telfyr", mais je n'étais plus celui que j'avais été. Quelque chose avait éclot en moi et maintenant, je savais que mon véritablement nom c'était L'Ange Noir. Je n'étais plus le même et je n'aspirais plus qu'à servir le Prince jusqu'à ce que j'aille fait preuve de suffisament de fanatisme pour être dans ses bonnes faveurs le jour de ma mort..

Je me suis rendu à la Caserne et j'ai eu droit au traitement que j'attendais. La colère de mes supérieurs était t'elle que je ne sais pas comment j'ai pu éviter le renvoi. J'ai été sauvé par mes antécédants favorable et on m'a châtier d'une pile de dossier tellement ahurissante, que je n'ai plus rien fait dans les mois à venir que de préparer les conseils de guilde, réformer le Codex et travailler sur le projet de l'île prison. Entre temps, je devais continuer mes tâche quotidienne, soit l'entraînement et le recrutement des troupes en plus de mes patrouilles en Moyenne ville.

La saison hivernale se terminait. La ville devenait plus agréable et la température plus clémente. J'avais conservé mon poste au sein de l'armée à des fins stratégique évidement, parce que comme je l'ai dit, j'aspirais maintenant à autre chose. Une fois les choses en place, j'approchais d'une nouvelle promotion. Probablement le poste de Sergent de Bigunp que je voulais déloger pour son incompétance et son impureté...Un nain comme supérieur sa m'étais insuportable et surtout, sa me ralentissait considérablement.

Trevor, Anar et Saevan étaient toujours au sein de l'armée. Ils m'étaient les plus fidèles et j'avais, si on peut le dire ainsi, confiance en eux. J'ai donc repris le travail. Séphyr avait presque disparut. Sa famille et l'empire semblait maintenant primer sur le reste et j'étais convaincu qu'il devait avoir des problèmes avec les anciens membres des ombres qu'il avait quitté. Je ne lui devait plus rien, nous ne discution que très rarement à des fins "économique" ou "instructive". J'avais même envisagé la possibilité qu'il aille changé de camp, j'étais donc très méfiant. J'avais aussi tiré un trait sur la Guilde des Ombres. Ils n'étaient plus rien pour moi à l'époque. Il m'avait rejetté, exclut et je me demandais bien d'où ils tiraient leur terrible réputation, je sais faire la différence en discrètion et innaction, les survivant des ombres ne l'admettaient pas, mais ils étaient mort.

J'entrepris donc un projet plutôt ambitieux. L'endroit secret ou je m'étais caché lors de l'offensive de l'odre du Soleil à mon égart ne servait plus et j'avais encore un bon réseau de contact, je connaissais beaucoup de croyant qui se rangerait derrière moi. J'ai structuré, recruter et bâtit le Culte des Trois. Un culte avec une hiérarchisation de trois dieux, soit en ordre d'importance : Yahshul, Enyde-Mä et Vaerdeon. Nous étions trois élu : Moi, La Ghoule et Naga. Après la saison du printemps, j'avais suffisament d'effectif pour passer à la phase 1. Je devais me prouver à mes fidèles, j'étais pour eux, l'Ange noir, le messager du Prince et ce titre ne pouvait être légitime sans que je ne leur en mette plein la vue. J'ai donc organisé une série d'offensive contre les membres de l'ordre. Lolindir, Kalidor, Kertan, Vanestin et bien d'autre ont été au nombre de ceux qui ont été assaillit. Nous avions besoin du sang d'hérétique pour certaines cérémonies que mon Père Nécromancien présidait et aussi pour bâtiser les nouveaux venu.

Une fois mon autorité bien instauré, la phase 2 à été beaucoup plus facile. Les sacrifices, le fanatisme et l'élargissement de notre zone d'influence c'est relativement bien passé et tout sa dans l'espace d'une année et demi.

Le Culte à prospéré un temps ainsi. Nous commencions à faire parler au sein de l'empire et plus particulièrement de L'ordre. L'armée des Mercenaires restait "sous mon contrôle", je continuais mon bon travail et je me rapprochais de cette éventuelle promotion de Sergent. Je n'avais cependant aucune idée de ce qui m'attendais. J'avais, avec le temps, presque oublier Séphyr et surtout, oublier qu'on ne pouvait être l'Ange noir sans le mériter. Le Prince s'apprêtait à me donner l'occasion de me prouver et je me croyais prêt, mais j'allais apprendre qu'on était jamais suffisament prêt à être confronter aux épreuves du Père des Vices...

Culte contre Culte ; Une offensive du culte des trois contre l'Ordre du Soleil.


Post by Feu-Ange Noir - September 11, 2008 at 3:52 AM

Châtiment, Dernier chapitre du premier livre.

Même en plein été, la région la plus nordique de Systéria reste froide et sauvage. Je me trouvais à nouveau ici. À l'endroit de mon éveil. Ce lieu était pour moi devenu très symbolique et je lui accordait une importance particulière. Avec le temps qui passait, les épreuves que je subissais en étant à la tête du culte en plus de gérer l'armée, j'avais senti le besoin de venir me recueillir ici. J'étais là et je me disais : " C'est peut-être plus qu'un besoin... Il s'agit peut-être d'un appel du Prince ". Après tout, c'était logique, s'il avait choisi cet endroit pour mon éveil, pourquoi ne pas choisir celui-ci pour entrer à nouveau en communication avec moi ? J'ai attaché Zemoth plus loin, prêt d'un feu et je me suis installé.

La méditation dura un bon moment. J'eu l'impression d'être là des heures en raison du froid et du vent, mais il est plus réaliste de dire que je me suis peut-être tenu à, immobile, entre un quart et un demi tour d'horloge. Ce qui brisa ma concentration, ce fut le crissement de la neige lorsqu'il s'approcha de moi. Je me suis retourné et je l'ai vue. Mon maître. Enfin, non que dis-je, mon ancien maître. Le puissant Renard... Séphyr de Sorgrad, aussi appelé "Le traître". Était-ce donc "sa" l'ultime but de ma venu ? L'épreuve que le Prince m'imposait. L'élève devait vaincre le maître ? Servitude contre hérésie ? Quoi qu'il en soit, je me croyais prêt et sur mon visage, aucune peur ne se lisait...

La cavalcade avait été longue et tortureuse. Ses peaux de bêtes commençaient à être gelée et son nez coulait. Emmitoufflé dans ses vêtements, seules ses mains gantelées sortait pour tenir les rennes du cheval qui peut à peu s'essoufflait.

"A quel stade en es-tu Corbeau... Es-tu déjà à nous maudire? Ne va pas trop vite surtout... Pas avant que je ne t'ai trouvé!"

Les minutes devinrent des heures, le froid le gelait peu à peu lorsqu'enfin... la fumée, une délivrance, il le savait, c'était lui.

Descendant de sa monture, dégainant sa lame, il s'approcha avec lenteur, mais sa proie du jour ne l'entendrait pas.
D'un ton moqueur il lui lança :

"Toujours aussi nul pour te débrouiller en climat peu hospitalier... Tu es triste à voir Halik... C'est à peine si je voudrais te cracher dessus... J'espère que je ne t'ai pas trop fait attendre!"

S'accotant au mûr, il le fixait, les yeux presque clos par la fatigue et le froid, le souffle court, le dos légèrement courbé, il souriait.

Il y était, la caverne des damnés, il y passa un bon moment, le froid était rude et dur mais cela ne l'empêchait pas de purifier cette caverne au nom de Thaar. Dans toute sa puissance il pourfendait les âmes maudites une a une tel un bourreau des damnés. Il usait des saints dons de Thaar qui lui fut donner pour augmenter la portée de son dieu dans ce lieu.

La caverne vint rapidement s'illuminée d'une lueure orangée telle une flamme, pyro l'attendait a la sortie, le vent s'était levé et le froid ne l'atteigniait pas mais Pyro lui, sa monture n'était pas du même avis...

Il se mit a galloper dans le froid tel une flamme ayant pris brasier dans le sol glacé, sa quête était achevée, la caverne nordique damnés était désormais purifiée...Pour le moment. Il gallopait aussi rapidement que Pyro le pouvait !

Puis, il s'arrêtant un moment, dans le froid et le vent, ornée de son armure de feu, illuminant les lieux, fixait de loin les formes près de la colline, sans les voirs distinctement, il resta un moment a les fixer malgré le vent et la neige diminuant sa plus grande visibilitée. Il tentait d'au moin percevoir si elles étaient mortes ou vivantes. Paraissant comme une flamme, il leva la main portant sa fidèle lame, sanctis au long de tout son bras, celle-ci illuminait visiblement de joie d'avoir pu déchirer la chaire corrompue au nom de Thaar.

Puis il partit aussi vite qu'il était passé, mais il se questionnait toujours sur ce qu'était ces formes, mais l'heure n'était pas au questionnement, l'heure était à la prière, retournez près de ses frères d'armes et de foi.

-La flamme se dissipa lentement dans le blanc de la neige nordique et immortelle, laissant ses traces à savoir qu'il fut passé par là.-

Halik leva la tête et regarda Renard. Il prit un long moment et fini par se lever lentement, décoirsant ses jambes portant une main lente à son Kriss de mortine. Il prit ensuite son bouclier Noir comme la nuit et craqua son coup. Le vent Glacial lui fouettait le visage, un mélange de surprise et d'exitation lui faisait battre le coeur. Il se mit à réfléchir à une vitesse ahurissante.

" Que faisais Renard ici? son ancien Mentor...Oui...sans doute était-il l'épreuve ultime. À défaut d'avoir refuser de tuer la femme qu'il aimait, il devrait tuer l'homme pour qui il avait eu tant de respect, l'homme qui lui avait tout appris, un homme à qui il devait la vie... C'était dont sa, l'épreuve..."

- Pourquoi es-tu ici? Comment m'as tu retrouvé? Que me veux-tu?

Au loin, un lueur orangé passa lentement dans le décors, mais avant qu'Halik ne pu cligner des yeux pour s'assurer qu'elle était bien vrai, elle avait disparut, il reporta donc toute son attention sur Renard...

- Ou es-tu mon fils?
En position de médidation intense, des profondeurs de son repère, Xan'thiir ce concentrait durement. Toute son énergie était focuser pour retrouver l'esprit de son fils.

Un frisson lui parcourru l'échine
- Tu es dans un endroit de glace... mais pourquoi?

Un sentiment fut ressentit, celui de la honte.
- Pourquoi es-tu partis?

Un linge imbibé du sang de son fils, lui servait de focus. Il voyait de plus en plus clairement la scène qui entourait Halik.
*- Mon fils attention, cette homme est la pour te tuer... * Dit Xan'thiir, a voix haute, le son retentissant sur les parois rocheuses.

Son fils ne pouvait pas l'entendre, il ne pouvait pas le voir, ni ressentir sa présence magique. Il était impuissant...

Xan'thiir assisterait impuissant à la scène qui suivrait, peut importe le résultat. Il devait assister à la dernière épreuve de son fils...

Il le fixa et sourit.

"Une promesse est une promesse jeune apprentit. Tu as eu le moment de déblocage complet, je suis venu atténuer tes souffrances. Tes plaintes sont parvenuent jusqu'à mes oreilles. Il est l'heure pour toi de payer pour tes crimes. Je suis la juste Lame qui de sa pointe transperçera ton coeur. Je suis le jugement, qui de son marteau d'Ebène t'écrasera sous tes erreurs. Trembles Corbeau, car il est l'heure pour toi de te défendre, tuer ou être tuer."

Il se mit en position de combat, son bouclier bien placé devant lui, le pas sûr, il avança vers lui.
"Respire profondément, profite de cet instant, ton épreuve commençe..."

Et il se rua sur lui...

Halik n'eu pas le temps de s'éterniser plus longtemps Renard fonçait déjà sur lui. Il le va son bouclier pour parrer le premier coup et riposta d'une habile feinte que Renard contra encore plus habilement. La tempête s'intensifiait, mais l'énergie déployé lors de ce combat fit oublier au deux adeversaire tout le reste, seul comptait le moment présent. Halik devait saisire cette dernière chance qu'il avait de se rattraper et Renard lui ne pouvait commettre de faux pas, rapidement il se rendait compte que ''Corbeau'' n'existait plus, il avait été remplacé par quelques chose de beaucoup plus puissant...

L'ange se déchainait, son voyage l'avait épuisé, mais il avait retrouvé toute ses forces dès le début de l'engagement. Les deux Kriss s'entre choquait avec une force et une rapidité Sidérante, ni l'un ni l'autre ne semblait avoir l'avantage, jusqu'au moment ou Halik perça le bras de son ancien Mentor, traversa la maille de son armure et lui fit perdre son bouclier. Il lâcha un crit de douleur sur le moment, mais dut vite se resaisir pour éviter d'être tué. Halik eu un sourire tordu sur les lèvre et repris ses attaques de plus bel. Renard devait changer de tactique, sans bouclier, à ce Rythme il serait tué par ce qu'il venait de qualifier de crachoire, il adopta donc un style beaucoup plus fluide, axé sur la vitesse et l'esquive.

Halik quant à lui remarqua se changement et décida de se défaire de son bouclier, pour tenir tête à son opposant, ce style de combat des plus meurtriers étaient aussi plus risqué, il savait qu'il devait se surpasser pour tuer son adversaire. En tête lui revint, plusieurs moments, humiliant, frustrant, des échecs, sa colère le rendait plus fort, plus puissant...

Les lames s'entrechoquèrent une fois de plus et s'immobilisèrent un moment, menant à une épreuve de force entre les deux hommes. L'ange regarda son ancien maître droit dans les yeux et prononça ses mots.

Puis, les adversaires se repoussèrent d'un même geste, épuisé, la respiration halletante.

Renard resta muet, l'air désespéré

Et Halik se rua sur Renard l'attaquant avec le peu d'énergie qui lui restait, Renard cèda finalement suite à un violent coup de pied au genou et roula dans la neige. Halik, ne se fit pas attendre il avait devant lui Renard, sans arme, à sa merci. Il leva son arme, un air soulagé sur le visage et juste avant d'enfoncé sa lame dans le corps de son adversaire, il leva la tête vers le ciel.

Il n'eut pas le temps d'en dire plus, un gout âpre lui emplit la bouche, un liquide chaud coula sur son armure. Il baissa le regard, une dague planté au bonne endroit, dans la faille de sa cotte. Il tomba à genou...toute ses forces le quittait, le froit, la blessure et la fatigue allait avoir raison de lui.

Renard était là, allongé sur le sol et hocha négativement la tête.

"Crétin... C'est cela... Un véritable crétin... Tu ne comprends donc rien? Je n'avais aucune envie de te tuer... D'ailleurs, je ne t'aurais même pas blessé si l'opportunité m'était venue...

Tu es un sans honneur, un lâche... Inccapable d'éprouver de la loyauté envers quelqu'un... Le dieu que tu pries... lui aussi un jour tu lui feras dos... Je te laisse ici, comme le misérable que tu es.

Ton épreuve touche à sa fin... Voici l'ultime épreuve... Survivre.

Pourtant, je t'aimais bien...

Oh, pour ton information personnelle, si j'ai tout arrêté, c'est parce que j'ai une famille, des gens qui comptent sur moi, quelque chose à quoi me raccrocher.

Tu aurais pu avoir la même chose, mais tu as été trop égoïste...

Ton épreuve touche à sa fin... Voici l'ultime épreuve... Survivre."

Il tourna les talons et repartit par le même chemin d'où il était venu, une once de peine lisible dans les yeux, son bras déjà bandé pour ne pas que la blessure s'infecte. Sa dague elle, gisait encore dans le corps sans vie de son disciple... son ancien disciple...

Couché dans son lit à la demeure des Sorgrad, il songeait. Son ami, celui avec le quel il avait vécu tant d'épreuve était parti.. pour assurément ne jamais revenir. Il sentait le lien télépathique qu'il entretenait avec Halik dépérir. Il le sentait, il le savait, Halik, l'Ange Noir, Corbeau.. ils ne leurs restaient pas longtemps à vivre, peut-être étaient-ils déjà morts.. Un pincement au coeur le saisit, ses yeux s'embrûmerent.

- Je t'aurais accompagné n'importe où.. si tu me l'avais demandé. À deux nous saurions venu à bout de n'importe quelle épreuve, de n'importe quel ennemi. Si tu me l'avais demandé.. Tu es parti trop vite, vieux.. oui.. trop vite..Nous nous reverrons un jour.. dans un autre monde, dans une autre vie.. Adieu..

Il ferma les yeux et s'endormi, épuisé. Dans quelques heures, il se réveillerait, avec la femme qu'il aime à ses côtés.. Une nouvelle vie l'attendait.

Le froid qui glaçait sa peau, la neige tapant sur sa toge de rôdeur, son sang glacé et son regard perdue fixant l’immensité nordique qui s’étalait devant elle… Ce monde si aride, si loin de tout… Ce monde d’hiver éternel, pourquoi y était-il? Halik… Pourquoi? Elle se tenait immobile, droite comme une statue à la limite de la frontière qui séparait deux royaumes bien différents. Elle marcha vers l’auberge du Nord et y entra pour s’avancer vers l’aubergiste. Elle prise place sur un banc, l’aire maussade et froide comme ce monde.

-Bien le bonjour ma p’tite dame, qu’est-ce que ça sera?
-Mettez-moi dans un sac du lard salé, du fromage et du pain.
-Tout de suite!

L’aubergiste revint un moment plus tard avec un grand sac de vivre et Anar posa sur le comptoir une bonne bource d’or au grand plaisir du patron.

-Dite moi… Auriez vous vu passer un elfe noir ressemant? Grand, costaud, cheveux gris?
-Heum… Nop, pas du tout.
-Embêtant….

Anar prit son sac et marcha vers la sortie de l’auberge.

-Oh! Ma p’tite dame! Vous-allez pas dehors j’espère! Dit-il à la rôdeuse qui stoppa son pas mais ne se retourna pas. Vous el savez p’têtre pas mais y’annonce une grosse tempête de neige pour demain!

Anar rigola un moment, l’aubergiste haussa un sourcil de surprise.

-Je ne crins pas le vent, la neige ou le froid… Si je dois y mourir alors ce sera mon destin… Lança-t-elle en sortant d’un pas décider.

« Oui, mon destin… Celui que j’ai mêler au tien… »

Elle marchait dans la neige, tentent d’ignorer le froid et le vent. Toujours elle marchait, espérant trouver la trace de son âme sœur. Ses sens accrues la guidait en ce paysage dépourvu de chaleur et de vie. Oh il y avait bien un ou deux serpents de grâce mais quelque chose les empêchait de l’attaquer, comme s’ils voyaient en elle une fureur comparable à la leurs. Ils l’observaient passer, affronter ce qui serait pour elle, une terrible réalité. Elle savait qu’il était là, perdue. Elle ressentait Halik dans chaque coup de vent la fouettant. La tempête lentement se levait, elle devait faire vite avant que ses pas ne disparaisse à jamais. Elle chercha longtemps, elle chercha sans relâche quelconque pistes, une infime trace. Les heures passèrent, la rôdeuse ne perdait pas espoir et s’avait jurée qu’elle le retrouverait, qu’il soit vivant ou mort. La nuit tomba comme la mort, comme la guillotine. Elle était à bout de force mais continuait encore et encore, suivant son instinct de chasseur, suivant son cœur. Elle le trouverait, elle le savait et c’est ce courage qui la maintenant debout.

« Halik… où es-tu….? Pourquoi cette douleur, ce mal au fond de moi? Où es-tu!?»

Anar avait un lien très fort avec lui, c’est que qui lui avait permise de le suivre presque à la trace mais l’avait perdu de vue, au détour du chemin. Il était un être discret et difficile à suivre même pour la rôdeuse qu’elle était. Le traquer dans ce royaume blanc allait être ardu voir presque impossible. Il était là elle le savait et elle ne l’avait pas suivie pour le perdre une 2ème fois, ça non. Elle l’appela, cria son nom mais en vain, aucune réponse que son propre écho, la neige devenais de plus en plus épaisse a mesure que la tempête se levait. Mourir dans le froid? Jamais! Elle n’avait pas réussi à trouver sa trace, il était trop tard la tempête avait tout recouvert et s’il était mort, lui aussi. Elle prise place sur un rocher, observa le ciel puis au loin, se forçant à affronter le froid glacial. Elle pensa à Halik, au joie et au peine qu’il lui donna. A sa seconde vie qu’il lui avait offert. Elle tenta de ranimer le lien télépathique qu’elle avait avec lui, et tenta de se concentrer suffisamment pour qu’il entende sa voix. S’il était vivant, si ce lien pouvait être réanimer elle saurait ou il serait, avec exactitude. Elle se concentra avec force sur l’elfe noir et senti le lien revivre enfin.

« Qu’est-ce que tu-crois toi… Halik?… Tu te crois lâche? Faible? Tu devais donc partire pour payer de ta vie tes erreurs? La mort ne t’apportera rien, non, rien du tout. Tu crois que j’ai passé ce pacte avec toi pour te voir ruiner ma vie? Pour que tu me détruises? Tu crois que tu es débarrasser de moi? Pauvre de toi, je ne te lâcherai jamais, tu m’entends, Halik? Je ne connaîtrai aucun repos tant que je ne t’aurai pas retrouvée. Halik! »

Et à chaque mot, Anar mettait de l’ampleur au signal de sorte à le réveiller.

« Tu es lâche … Oui, c’est vrai que tu l’es. Et tu te laisse mourir comme un crétin. Tu ne te bats pas pour ta vie, tu te bats parce que tu es stupide. Mais qui est plus stupide entre toi et moi mon ange? Toi qui va au bout du monde pour mourir ou moi qui te cherche? »

Soudain, Anar leva la tête rapidement, elle ressentait une présence négative autour d’elle, elle se retourna et tombas face à face avec un énorme serpent des glaces, il la fixait de son regard mauvais. Elle le fixa de même, puis sourit.

**-Que me veux-tu toi? Mon frère? Laisse-moi… **

Le serpent lentement ouvrit la gueule, les crocs dégoulinant de bave. Anar soutenant ardemment le regard du serpent géant puis après un moment, l’immense reptile d’un hochement de tête pointa le nord. La rôdeuse se tourna vers la direction que le serpent lui montra et vu au loin une faible lueur clignotante. Qu’était-ce? Elle grimpa sur la montage, le vent y était étrangement moins fort. Elle avance à pas de loup jusqu’à ce que la lueur devienne plus forte, plus visible. Et au moment où elle posa son regard sur ce qui était un feu, elle aperçu dans la neige une grande forme noire, étendu. Son cœur se serra fortement, elle ressenti en elle une terrible douleur à la poitrine. Oui, c’était lui, elle en était sur, c’était lui! Elle sauta en bas de la montagne, atterris non-loin de lui et s’approchant lentement à quatre pattes. Son visage se crispa, elle venait de mettre la main sur une grande flaque de sang glacé, elle regarda ses doigts, puis Halik. Elle le retourna sur le dos et vu la blessure. Lentement elle sera l’elfe noir contre elle, observant son visage froid comme le marbre. Était-il vivant, mort? Elle était trop geler pour pouvoir sentir le cœur de l’elfe noir. Elle enfouit son visage au creux du cou d’Halik, le serrant contre elle.

« Voilà donc la fin, la mort qui nous sépare… Étais-ce ce destin, qui nous unissait? Étais-ce un destin de haine ou d’amour? Halik… Moi non plus, je ne pourrai t’oublier, non… jamais… »

Une larme coula de long de sa joue, une larme brûlante de colère et d’incompréhension. Tenant le corps de l’elfe noir entre ses bras, le serrant fort de plus en plus alors que sa peine l’immergeait. Elle posa sa main ardente sur la dague qui avait tué son âme sœur et d’un geste rapide, furieux elle l’arracha de sa chaire. Elle allait la garder, comme dernier souvenir de celui qu’elle avait su aimer malgré tout. Un souvenir pour que sa colère ne meure pas, pour qu’elle se rappelle à tout jamais ce qu’elle était devenue, à cause de lui…

Galopant, déchirant la nuit des bruits de sabot sur la neige, comme un craquement soudain à chaque foulée de son cheval. La vertes plaines de Systéria lui fesait déjà regretter son geste.

Levant les yeux vers le ciel, il vit le visage des gens qu'il aimait. Halik surtout, qui comme à son habitude, prennait son air frustré.

D'un coup, il se mit à rire, continuant à galoper, il savait que son disciple méritait le temps qu'il lui avait offert. Le doute lui, persista...

"Est-ce vraiment la vie à laquelle j'aspirais... Mon amour, puisses-tu pardonner mes actes, mes fautes, j'ai failli à ma promesse."

La plaie saignait abondemment, la tête lui tournait, partant doucement sur le côté, il tomba de sa monture au galop.
Allongé sur le sol, il souriait, malgré la douleur qui l'endormait.
La main tendue vers le ciel, il marmonnait.

"Thaar... Puissiez-vous m'offrir la miséricorde. Clémance pour l'homme qui toute sa vie s'est voué à l'ombre... Pardonnez moi pour mes pêchers car ils étaient tentations, car ils étaient tourmant..."

Faible, il se releva, titubant jusqu'au camp gitans, il se traîna sur les derniers mètres jusqu'à sa caravane, leur caravane. Le bras tombant, il s'endormit comme une masse, caressant entre ses doigts l'étoffe que portait jadis sa femme et la dague que la deuxième femme de sa vie lui avait offert, le métal chaud de celle-ce le bordant vers le royaume des rêves. Faiblement, il s'exclama...

"Halik... Mon ami, mon frère, à très bientôt..."

et il s'endormit...

Le froid, il ne s'en souciait pas, sa fidèle armure lui protègait de la majoritée des intempéris, mais ce qu'il redoutait était le mal détenu dans le nord, il sentait quelque chose se passé, un mal qu'il n'avait jamais senti dans ces terres reculées et vide de vies. Il s'y attardait un instant, continuant de galloper dans les neiges immortel, il du se trouver un habrit.

Ce nord avait quelque chose qu'il n'aimait pas. Il tomba nez a nez avec un temple en ruine...Un temple ? Dans le nord ? Hé bien, Thaar était avec lui ! Il y emmena Pyro afin qu'il s'y réchauffe un instant. Il trainait un grand nombre de vivre et Arthas ne mangait que peu, il passait la majoritée du temps a prier Thaar. L'Écho de ses prières se fit retentire un instant dans les montagnes, puis dans les plaines eneigées.

Il réouvrit les yeux seulement lorsqu'un bruit d'impact se fit retentire.Qu'était-ce ce bruit ? Des combats ?! Impossible...Nul ne vie ici ! Ces terres sont peut-être mortes mais elle reste tout de même mortes de vie et d'âmes...

Arthas était des plus intrigué, il grimpa au sommet de la montagne à la quelle acceuillait le temple. Le vent soufflait, il n'y voyait rien, mais il s'efforcait d'y habituer sa vision malgré la neige encombrante. Les bruits l'aggaçait, non pour l'avoir extirper de sa prière pour Thaar mais il avait piquer sa curiositée.

De l'aide... Peut-être ont-ils besoin d'aide ? Je déteste ce genre de situation ! La neige me cache tout !...Un feu...OUI ! Un immence feu ! Cela pourait peut-être attirer l'attention ?

Le vengeur se dirigeat de nouveau dans le temple abandonné, y cherchant table, chaises et vieux livres ayant aucun rapport avec la divinitée Thaarienne, après tout...C'est peut-être de l'aide qu'il leurs faut mais il ne faut pas négliger les saints documents pour autant malgré leurs états. Il traina donc toutes ces découvertes sur le haut de la montagne du temple les déposant et empilants un a un afin qu'ils puissent tenir.

Torche en main, il fixait un instant les débris accumulés, visiblement songeur du résultat. Il ne savait pas si se serait ennemi OU allié, mais qu'importe... Il faut aider même les âmes en peines ! Alors il y jetta sa torche et dans une explosion le feu jaillit d'entre les neiges, reflettant sur l'armure qu'il portait. Les flammes dancait et montaient malgré le manque d'oxygène dans ces terres, ce qui surpris le vengeur un instant.

Reste plus qu'a voir si un résultat se fera...

Il resta un moment devant le feu, fixant l'horizon à l'affut de tout signe de vie avant de retourner dans le temple pour poursuivre sa prière.

Puisse la lumière de Thaar éclairer ces terres oubliées et réconforter les coeurs blessés

Étendu, entre la vie et la mort, il souffrait. À peine quelques minutes après que Renard soit partit, il sentit venir près de lui quelqu'un, mais, inconscient, il ne pu ouvrire les yeux ou même bouger l'un de ses membres, il avait l'esprit tourmenté tellement d'émotion lui venait de toute part...Belle...Anar...Renard. Les liens télépathique se rompaient les uns après les autres, seul son père n'osait pas l'abandonner avant qu'il ne soit complètement mort...

Il eu l'impression que quelqu'un le touchait, que quelqu'un lui venait en aide, mais sans succès... Il ne pouvait répondre au doux contact de sa bien aimé qui pleurait sur son corps.

<<Ai-je été à ce point stupide?>>

Il remuait sans cesse cette pensé...

<<ai-je été à ce point aveugle>>

<<Pourquoi... d'où vien tout ce doute, cette agitation..?>>

Confus, il ne savait plus, il ne se souvenait plus pourquoi il avait choisit ce chemin jadis. Richesse, puissance, contrôle... Voilà pourquoi...C'étais la raison de vivre de Corbeau. Après un temps tout ceci lui avait semblé si éphémère... Il avait vécu dans le luxe, goûté au pouvoir et exerçait son contrôle dans plusieurs sphère d'influence... Il s'en lassa vite, c'étais fade, sans intérêt, Vide.

Heureusement que Yagshul lui avait montré le vrai chemin. Le chemin de la puissance, la vrai puissance, celle de décider qui doit vivre et qui doit mourir. Il avait oeuvré pour le Prince longtemps, luttant contre la suprématie de Thaar et la faiblesse du peuple. Il avait crue, pendant longtemps, que c'étais son destin, le chemin qu'il devait suivre. Puis, vint le jour ou le doute naquit en lui. Il a douté…douté de son dieu qui lui avait jusqu’ici tout donné ce qui importait : Puissance et protection. Il avait tellement eu peur de ce doute... Un sentiment engendré par la faiblesse qu’il savait n’être plus digne de son dieu.

Puis lui était venu cette vision ou il devait tuer celle qu’il aime. Il refusa. Pendant un moment il craignit tellement la colère de son dieu qu’il cessa toute méditation, tout sommeil jusqu'à ce qu’il tombe de fatigue. Sa deuxième vision en fut une de colère, de hargne. Il avait vue les plaines glacé et il avait ressentit la colère de son dieu. Il avait cru que l’ultime épreuve l’attendait, là, dans cet endroit qu’il avait vue en rêve, dans ce désert de Glace… C’est pourquoi il s’y rendit, prenant bien soin de léguer tout ses biens à ceux qui le méritaient.

Quel erreur, il était venu ici dans l’espoir de se racheter, il voulait se prouver à lui ainsi qu’à son dieu qu’il n’était pas le faible que toute sa vie il avait craint d’être. Puis était arrivé Renard, son ancien Mentor.

Aveuglément j’ai tenté de le tuer…Un ami, un frère d’arme…quel erreur… Anar…je ..je l’ai abandonné…Elle m’aimait je l’aimais…si seulement j’avais la force de lui parler…

Puis une violente douleur lui déchira la poitrine lorsqu’elle retira la dague. Il aurait hurlé, mais son état de faiblesse ne le permettait pas. Ensuite, il se sentit tomber lorsqu’Anar se leva pour quitter l’endroit. Si seulement elle avait su…elle aurait pu le sauver, mais dans cet état, la tempête l’achèverait sans aucun doute.

Il se rendait compte de ce qu’il avait fait…il avait vécu plus d’un siècle à servir une cause obsolète, sans aucun but, il avait gaspillé plus d’un siècle de vie…

Avant de sombrer dans l’inconscience total, il ressentit un énorme chagrin et se dit que si en avait eu la chance, il se serait racheter… Corbeau, l’ange, le messager… Aucun des trois n’étaient Halik…en fait, ils avaient berné Halik, il l’avaient mené à sa perte.

Au bord du gouffre...je suis maintenant seul, totalement seul...

Elle l’avait laisser là, seul, dans la neige, pleurant la mort de cet être. Elle fit quelque pas, 2 ou 3 mettre, pas plus et s’arrêta. Et s’il vivait toujours? Non, impossible, il était complètement geler, comment aurait-il survécu? Et il semblait s’avoir suicider, il voulait donc mourir… Si elle le sauvait, il lui en voudrait? Elle se retourna pour le regarder, le vent avait cesser mais la neige tombait encore… Elle ne pouvait pas le laisser là, non, elle ne pouvait pas… Elle revint contre lui, incapable de le laisser. Elle regarda la dague, couverte de sang puis la blessure.

-Je ne suis pas du genre à laisser aucune chance Halik….

Avec les dernières forces qui lui restait, elle passa ses bras sous ceux de l’elfe et le tira vers la montagne ou une petite grotte allait le protéger du vent et de la neige. Elle tenta d’allumer un feu avec des bouts de branches, qu’elle avait trouver ci et là. Elle se disait que sa pourrait servire de repas si les vivres venait à manquer. Elle en fit un feu, entourer de roche et posa Halik à coter, il était simplement glacial, si froid qu’on aurait dit qu’il appartenais a ce monde de glace.

-Pourquoi as-tu fais ça Halik? Te rentrer cette dague dans le ventre? Pour te purifier de quel pécher mon ange? Tu n’as rien à te reprocher…

Elle lui retira son armure, qu’elle plaie c’était! Le froid avait geler le sang et l’entaille étaie belle mais les organe vitaux avaient été toucher. Elle n’avait pas de quoi le recoudre sur elle, elle tentait de rester forte. Bientôt la chaleur devenait douce, le feu avait fait fondre la neige autour et un sol de roche apparaissait peu à peu. Tout ce qu’elle pouvais faire était de laver sa plaie avec de la glace fondu et de cicatriser avec une braise. Elle s’exécuta donc pendent que la plaie étais encore geler. Elle nettoya rapidement et cicatrisa ensuite. La plaie était belle, elle était fière de son travaille et pensait qu’elle devrait peut-être donner son nom comme infirmière. Après tout, 90 ans de voyage lui on donner une bonne base en soin. Anar pleurait encore, quelque larme et combattait avec fureur ce sentiment de chute qu’elle avait. Plusieurs heures passèrent, Anar le veilla un moment. Maintenant qu’ils était réchauffer, elle aurait pus regarder si son cœur battait encore. Mais elle avait peur de découvrire le contraire. Si une chose qu’Halik lui avait apprit, c’était bien d’être froid, sans émotion. De mettre de coter nos sentiment, c’est ainsi dans l’Armée. Le froid n’est pas que physique il est aussi dans le cœur et l’âme. Doucement, elle plaça sa main sur le cou d’Halik et tenta de savoir s’il vivait toujours. 3 secondes passa, rien, 6 seconde passa, rien… Mais à la 10ème seconde, elle perçu un très faible battement. Il vivait donc? Était-ce le cœur d’Halik ou alors un battement de son propre cœur? Comment savoir? Anar était si désespéré.

-**Je n’ai pas la force de nous traîner tout les deux jusqu’à l’auberge du nord, elle est très loin et moi très faible… Les barbares ne m’aiderons pas et il y a sûrement personne autour…. Et le temple oublier est entourer de serpents, t’y laisser serais te donner ton arrêt de mort… Sans parler des trolls autour et des harpies… **

Elle posa le sac de vivre a coter d’Halik. Le vague à l’âme. Elle savait qu’elle devait partire, le laisser. Même si elle ne le voulait pas. Attendre, attendre quoi? Attendre après lui… après la douleur qui la rongeait? Elle posa son regard sur la plaie qui semblait prête a recevoir un tissu. Elle vain entourer tout le torse d’Halik avec des bandages, pour le protéger. Si seulement elle aurait su la magie, arcanique ou divine, elle aurait pus soigner les lésions intérieur. Elle avait peur qu’il face une hémorragie interne. Comment faire? Au moins, le principale était soigner. Elle ne pouvait plus rien d’autre pour lui. Elle le veilla encore un peu puis se leva lentement, après avoir pris soin de le couvrire d’une couverture de laine chaude. Elle resta un moment devant l’entrer de la petite caverne, regardant au loin. La neige avait cesser de tomber et tout semblait calme enfin.

-Pardonne moi Halik, moi aussi j’ai échouer… J’ai échouer si souvent que je ne les compte plus…Si tu l’ignorais, ma pire erreur fut commise il y a 50 ans… Dans la forêt de Malbois… Mon âme fut maudite par la forêt elle-même… Je savait que peu à peu je deviendrait un monstre, je savait que peu à peu de serait ce que je suis présentement… Je savais oui je savais… Mais pourtant je ne suis pas venu mourir dans le nord pour autant… Et… Hum?

Son regard se posa sur un nuage de fumer qui perçait le lointain, venant du temple oublier. Il y avait donc quelqu’un dans cet univers de glace? Des barbares peut-être? Possible… Elle regarda Halik un moment.

-Je suis peut-être folle mais c’est pour toi que je fais ça!

Rapidement elle se mise à sourire vers les ruines et quand elle fut à la hauteur des arbres elle s’y cacha pour observer qui se trouvait dans les ruines. Elle observa longuement puis constata que c’était un membre de l’ordre.

-Hein! Un paladin? Ici?? Non je rêve…

Anar se concentra sur lui de toute ses forces, essaya de le contacter par télépathie. Elle essaya de lui dire qu’un homme était gravement blesser non-loin, qu’il faillait suivre la fumée.

« Toi, qui es de l’ordre » Lui dit-elle. « Lève toi! Un homme est blesser gravement au pied de la montagne. Aide le… Suis la fumée qui flotte au loin… Il a besoin de toi…»

A bout de force, elle s’écroula au sol, incapable de se concentrer d’avantage. C’était là tout ce qu’elle pouvait faire pour Halik. Elle ferma les yeux, elle avait besoin de dormir un peu avant de reprendre la route et de rentrer à Systeria. Elle se mise en boule. Cacher par la multitude d’arbre. Elle espérait que l’ordreux puisse le soigné avant qu’il soit trop tard…

Il était là près du brasier immence a contempler les environs afin de percevoir le moindre signe de vies possible en cez terres oubliées. Il ne gelait pas non...Pas dans son accoutrement et sa fière armure, il se fesait plus qu'impatiant mais il résistait...Pour son dieu

Puis soudainement...Il l'entendit...La voix...Il regarda nerveusement autour de lui, il était confus un instant, même désorianter, il ne savait pas d'ou cela venait... Mais qu'importe ! Il y allait !

Il saisit les reines de sa monture et y grimpa rapidement. Désormais nourrie et réchauffé, pyro fonca a vive allure. Le feu s'embrasait toujours au temple, tel un phare de réconfort pour les gens perdus mais pas pour longtemps... La route semblait longue, il chercha dans tout les recoins de la plaine se rappelant de suivre la fumée telle qu'indiquée.

Enfin ! La fumée ! Il y était, il bondit au bas de sa monture et entra doucement dans la grotte ou y reposait Halik. Il le regarda un moment, visiblement confus de la situation et ... De l'homme qu'il avait trouvé ? Que fesait-il ici ? Surtout...A moitié mort ?

Bon sang... Le caporal est en un mauvais état...M'bon...Allons y ...

Il se pencha vers l'homme agonisant tout en retirant ses gants de pyrolithe et les posa à côté. Il débuta un long rituel divin dans le seul but de finaliser les soins de la plaie qui lui semblait immence ! Mais il s'y mettait...

Obsu Vulni, lumeros Thaara, verminite sperectous, sanctis !

Un long raie de lumière sainte envahie la plaie dans le but de finaliser les soins apporté par seul Thaar savait ! La plaie se refermait lentement au complet et il s'attardait sur les autres blessures apparantes qu'il pourait être visible sur le corps du Caporal.

Déja une heure avait passé et tout était finalisé à ses yeux. Il contempla un instant le résultat puis sourit a la vue de tout cela. Il se leva en ramassant ses gants au passage, il s'apprètait a quiter quand il s'arrêta un instant. Il se retournit et fit un mince sourire en coin tout en aggripant sa dague de pyrolithe cachée a sa ceinture.

Lentement, sur les paroies de la caverne, il y traca une immence croix Thaarienne, question de faire sa marque de visite et il y inscrivit au bas...

Thaar t'a souris dans ce mauvais moment Halik...

Et finalement, il repartit vers la citée, pour continuer ces besognes habituelles étandonné que sa mission dans le nord était terminée, il n'y voyait plus l'interet de s'y attarder

- Comment osent-ils aller contre la volonté de Yagshul?!
Xan'thiir fou de rage à l'idée que son fils soit sauver par un serviteur de Thaar, réalisa qu'il ne lui restait qu'une chose à faire. Maintenant plus que jamais il devait réalisé ce pourquoi il était venu sur Systéria... Tué son propre fils.

Il prit rapidement un vieu grimoire qu'il avait tenu secrètement sur lui toute ces dernières années. Il s'en était servit souvent... mais depuis que la matrone mère lui avait volée ses pouvoirs, il avait du tout réapprendre... Ces pouvoirs, ses sortilèges, ses rituels...

Xan ouvrit le grimoire fait d'ossements divers et de peaux suspectes. Puis vers le milieu, trouva une section qui était destiné à accomplir le destin d'Halik. Des pantagrammes et autre symboles runiques, basé sur les conceptes de la nécromancie y était inscrits. Elle parlait de morts biensur, un rituel destiné à séparer l'âme et le corp, lorsque ce dernier était sur le point de mourir. Seul un nécromancien d'experience pouvait réaliser ce rituel sans problèmes.

Tout en prononcant les premières paroles, tenant le sang de son fils dans la main droite bien haute, en guise de focus.
- Halik Telfyr, que ton âme aille vers Yagshul. Qu'il prenne ton âme et la punisse comme bon lui semble...
Il enchaîna aussitôt avec une fureur dans les yeux que nul serviteurs du mal n'aurait osé imaginer avoir. Les flammes de l'enfer eux même semblaient s'ouvrir derrière le Nécromancien qui continuais d'incanter...

Le grimoire bien placé sur le socle devant lui. Xan tenait une dague de cérémonie consacré au rituel de sacrifice. Beaucoup de sang y avait coulés.

- Que la volonté de Yagshul soit faite !!!

La dague perfora l'air comme une flèche glissant vers sa cible. Pour que le rituel soit complet, il devait y avoir un sacrifice de sang. La dague alla perforer la main droite tenant le focus qui devint rapidement ensanglanté par le sang du nécromancien qui ne vascilla que légèrement sous la douleur.

Le corp d'Halik en subis immédiatement les conscéquences. Tout débuta par une convulsion violente. Yagshul lui même glissa ses griffes pour prendre l'âme du pauvre Halik. Une combustion spontanné du corp débuta alors. Dans un merveilleur feux verdâtre, la putréfaction déchira d'un coup la peau et les muscles du corps dans une symphonie de craquements mortels.
Des plaies ainsi créer, s'échappa une flamme noir, qui se transforma en une étincelle brillante. Puis disparu.
Le corp, lui, fini sa combustion pour ne laisser que des cendres et une odeur de pourriture comparable à celle laisser par les liches...

Xan laissa tomber la dague, ferma le livre de sa main intacte et serra de sa main encore ensanglanté le tissu qui contenait le sang de son fils.

Il ce dirigea alors vers une cage remplis de rats, après en avoir écorcher un, il aspira la force vital de ce dernier pour guérir sa blessure. Étrangement, il y eu une cicatrice à l'endroit ou la dague avait pénétré...


Post by Halik Telfyr, l'Ange Noir [Mort] - September 18, 2008 at 4:52 AM

Le sauvetage d'un père.
Chapitre I, Livre II

La plaine de Glace s’étendait à perte de vue devant le Nécromancien. Il avançait sur sa monture épuisée avec une lenteur qui le torturait presque, il avait beau frapper les flans de l’animal de ses talons, elle ne poussait que quelques pas plus rapides avant de reprendre son rythme.

Pendant des heures, il scruta les alentours plissant les yeux sous l’effort avant de voir quelque chose qui ressemblait à une petite grotte, une petite caverne.

Il sauta en bas de sa monture qui de toute façon ne pouvait plus avancer et s’engouffra dans l’entrée de la caverne aussitôt un sentiment de malaise l’envahit, il y avait quelque chose qui le dérangeait ici… Comme le sentiment d’être épié… Comme une aura de présence qui le transperçait comme une dague, regardant autour de lui, il en trouva la cause : La croix de Thaar gravé par Arthas était encore présente, elle souillait ce lieu aux yeux de l’elfe noir et il ne se sentit mieux que lorsqu’il l’eu détruit a coup de cailloux. Dans l’obscurité, il vit le corps de son fils ou plutôt ce qui en restait, un gros tas de cendre.

Raclant du pied le sol, il se mit à tracer un pentacle avec une fiole de sang humain, pour une fois ces animaux servaient a quelque chose d’utile. Il regroupa ensuite les maigres possessions de son fils et les mit à l’écart du dessin qui occupait maintenant presque toute la surface de la grotte. Il ne lui restait plus qu’a préparer le retour de son fils… Son âme était en train de rôder sur la surface du globe car il n’avait pas pu la lier a un autre corps alors qu’il devait le sauver de Thaar, mais cela n’était rien, depuis presque une année, il avait relu les plus anciens livres de nécromancies et avait prévu tout une messe en accord avec ses actes, il n’avait plus qu’a prier le sombre pour qu’il reçoive ses litanies.

2 jours plus tard tout était prêt et la lune accueillait ses serviteurs.

Le pentacle, les bougies et le corps surtout tout y était... Xan’thiir déposa le corps d’elfe noir sur le dos, nu en plein milieu du pentacle, le corps n’avait pas trop souffert de ce long voyage dans les terres gelées, il conviendrait parfaitement à la réincarnation de son fils.

« J’espère que tu feras meilleur usage de ce corps que du précédent ! » Soupira t’il en replaçant le corps avec grand peine.

Il ouvrit le livre de nécromancie. Dans la page gauche se trouvait le sort pour ramener temporairement l’âme d’Halik, dans la droite celui pour le transfert. Il ne pu que frissonner à la chose qu’il allait accomplir.

« Jux Yasghull ! Jux Jasghull ! Jux Jasghull »
La première incantation eut pour effet d’absorber toute la lumière des bougies noires qu’il avait placé à chaque branche du pentacle.

« Anh Rel vox Jux ! Irga na vox Daren ! Ista Mortis redevant ! Am regen corpus ligam ! so ora redevant ! »
La seconde emplit la grotte d’un murmure grave les autres furent mélangées au bruit d’un vent qui se lève et du tonnerre.

Ce fut un elfe noir qui sortit de la grotte, semblait émerger de nulle part, serrant son père dans ses bras comme pour le remercier de l’avoir tiré du néant et du paradis de thaar dans lequel un autre voulait l’enfermer. Il était faible et tremblant mais n’hésita pas avant de se servir dans les provisions que Xan avait apporté avec lui a cet effet.

« Je te remercie père de tout cela, tu sais que ma vie et ma mort t’appartiennent. »
« Tu méritais de rester en train d’errer dans les limbes pour l’éternité ! Te faire aider par un disciple de ce dieu pourri de lumière ! tu n’a donc aucun honneur même pas celui de ton Dieu ? »
« Je ne demandais pas à être sauvé père.. je ne demandais rien… «
« Il est temps pour nous de partir… ne restons pas ici. »
« Oui père, le temps est venu… Allons nous en. »

Le chemin de l’aller fut repris en sens inverse, dans le froid, la neige et la glace mais ici père et fils étaient a nouveaux réunis.


Post by Feu-Ange Noir - October 26, 2008 at 8:25 AM

- Parce que la franchise est l'arme du noble et la fourberie celle du mécréant.


Post by Halik Telfyr, l'Ange Noir [Mort] - October 26, 2008 at 8:29 AM

Multiples Disparitions
Chapitre II, Livre II
C'était une journée sombre et orageuse. J'étais seul, étendu sur l'unique lit de mon repaire. Mon père, le Nécromancien Xan'thiir, celui à qui je devais la vie, celui qui avait défié le Prince pour m'offrire une deuxiè...une troisième ? Enfin, une autre chance de me faire valoir, avait disparut. Il m'avait fait renaître dans ce nouveau corps. C'était celui d'un elfe noir un peu plus jeune que moi, il avait été tué en Udossta, choisi parmi les plus beaux espoir de l'académie militaire, c'était un potentiel nouveau au niveau physiologique, il était de loin supérieur à celui que j'avais habité pendant plus d'un siècle.

J'avais peine à me lever, mais j'étais orgueilleux, je me suis redressé avec misère et j'ai tenté de focaliser sur le mur opposé. Je contrôlais mal mes nouveaux sens, mes gestes et souvent, ma pensé devenait floue, mon crâne me faisait l'impression d'enflé et des brides de vie de celui qui avait vue son âme être envoyé aux abysses à ma place me revenaient, elle me martelait le crâne en guise de représailles. Jamais je n'avais été aussi mal en point, aussi inapte et faible.

J'ai tenté de me levé, mes premiers pas furent chancelant, mais ma gorge était si sèche, je devais atteindre la petite source d'eau naturelle qui coulait parmis les roches de mon antre. J'ai traversé la petite pièce, une vingtaine de pas tout au plus et je me suis abreuvé. Les premières gorgées furent douloureuse, tout ce que j'entreprenais depuis ma résurrection était douloureux, fastidieux et voué à m'épuiser. Après avoir bue je me suis recouché, trop épuisé pour en faire plus. Avant de sombrer dans un sommeil qui se voudrait profondément réparateur, j'ai songé.

Xan'thiir était-il en vie ? Quelles sont mes nouveaux plans ? Qu'attend le Prince des Ténèbres de la part de son indigne serviteur l'ange noir ? Suis-je encore éligible à ce titre ? Que savent-ils de la disparition d'Halik et de celle plus récente de son père ? Chercheront-ils, en Udossta à éclaircir celle relié à l'acquisition de ce nouveau corps ? Où étaient ceux qui jadis siègeait ici au nom du Culte des trois ? Visiblement, le culte n'opérait plus. J'étais ici depuis plusieurs jours et personne n'était passé. Pas de Naga, pas de Trevor ni aucun autre fidèle. C'était beaucoup de disparition et encore plus de questions. Puis, alors que mes pensées se bousculaient, une autre question (classique pour quelqu'un qui sortait d'un si long sommeil) vint me percuter.

Malgré une certaine angoisse et une confusion bien plus importante, le sommeil vint me cueillir.


Post by Halik Telfyr, l'Ange Noir [Mort] - October 26, 2008 at 7:49 PM

Raz'ol Ka'dred
Chapitre III, livre II

Père avait bien préparé mon retour. Rien n'avait été laissé au hasard, du choix de ce nouveau corps que je maîtrisais de mieux en mieux jusqu'a celui de ce nouveau nom déjà inscrit parmi les futurs recrues de l'armée des mercenaires, Raz'ol Ka'dred. Il avait même réussi à rassembler certains de mes anciens objets. Parmi eux, mon Kriss "Puissance", une de mes vieilles armures d'apparat et une quantité d'écus considérable.

J'ai quitté la caverne pour la première fois après une période plus que généreuse. C'était difficile de dire avec exactitude combien de temps j'avais pu passé étendu sur ce lit, mais je l'estime à quelques semaines. Je marchais maintenant avec aisance, mes bras étaient mieux coordonné, mon odorat, ma vue, mon touché, mon ouïe et mon goûté m'étaient aussi plus accoutumé. Vêtu de cette armure de Mortine, de mon Kriss et de ma bourse, je me suis rendu en Systéria.

La journée était chaude et agréable pour le commun des mortels. Les rues étaient par conséquent pleine de marchand et de paysans, particulièrement en basse ville. À mon grand réconfort, je m'aperçus que je n'avais pas dut être absent plus de quelques années. Les choses n'avaient visiblement pas beaucoup changé, mais je l'ai réellement s'eu lors d'une opération mercenaire à l'encontre d'un marchand non déclaré à l'association. Premièrement, l'accord AdM-AdC étaient toujours en vigueur, un bon signe, mais surtout, je reconnus le Sergent Buck. Il aurait pu avoir vieilli de quelques années, mais si c'était le cas je ne le remarquais pas. Simple humain, le fait qu'il soit encore en vie était bon signe. Peut-être aurais-je encore quelques alliers au sein des mercenaires que je pourrais exploiter.

Après m'être de nouveau habitué à la foule, aux bruits incessants et aux contacts nombreux engendré par une surpopulation (particulièrement au niveaux des ponts qui séparent les différents district de la ville) je me suis dirigé vers la Caserne mercenaire. Cet immense et glorieux bâtiment me fit l’effet d’un lampé de courage. Je me sentais à cet endroit plus que nul part ailleurs comme en parfait contrôle de la situation. J’étais de retour, les choses avaient changé, ma situation c’était désagrégé, mais rien ne pourrais m’arrêter, cet identité encore vierge était mieux qu’une cape d’invisibilité, mieux qu’une armée d’assassin, c’était un véritable cadeau des dieux. Je sentais en moi renaître cette force tranquile et ce sentiment de devoir que j'avais envers le Prince des ténèbres et ses préceptes.