Rico Amshaar - La chute d'un gardien.
Post by Eiyachi, Ind. - June 29, 2008 at 7:38 PM
Château de Kilomgrisk
Ou la chute d'un brave...
« Hé rico ! Attrape celui la ! »
La voix provenait d'un brouhaha lors de l'assaut, l'homme était quelques mètres plus haut que lui, en équilibre instable sur une échelle, la lame plantée dans le ventre d'un garde du château de Kilomgrisk. D'un coup bref, il le fit basculer par dessus son épaule dans une chute d'au moins 30 pieds, le non vivant heurta le sol et explosa en fragments putréfiés.
Rico était un homme fort, une armoire brégunienne formée par la nature, les cheveux et la barbe couleur corbeau, le bras sûr et fort. Plusieurs fois il avait mis son épée au service de son seigneur, mais ici c'était différent, Un pli de l'archevêché l'avait avertit que dans le château de Kilomgrisk se pratiquaient des messes pour le sombre fils de putain qu'était Yashgull. La route avait été longue, parsemée d'embuches mais le groupe qu'ils étaient en avaient vu d'autres, c'était des soldats de longue date, dont certains avaient des ancêtres qui avaient participés à la guerre du château de GrevenKelder.
Leur équipement était concis, une épée, une tunique de cuir et une dague Efilée, cette dernière leur avait été remise par l'archevêché au cas ou leur mission aurait été un échec, on disait qu'elle avait étée bénie afin que le corps des braves combattants de Thaar ne pourrissent pas en compagnie de ceux des servants du dieu sombre. Avançant à pas de loup depuis quelques heures, ils étaient arrivés dans les environs du château, le lieu était sombre et l'endroit surélevé donnait sur une plaine occupée par une église en ruine et un cimetière, un vrai lieu propice aux yasgulleries. Ils se dirigèrent donc vers les portes du palais, habillés de tenues sombres afin de surprendre les gardes de la cité, ceux ci ne virent rien venir, deux coups rapides les étourdissant, un autre venant séparer leur cou du reste de leur corps.
Se tenant presque accroupis, les hommes s'avancèrent dans les murs du château, prenant soin de cacher leur présence jusqu'aux portes de la salle principale. D'un coup de pied commun, trois paladins ouvrirent la porte sur une salle énorme peuplée... de créatures mortes. Impossible à décrire ce qu'ils vécurent, entrant dans la salle l'arme au poing des les hurlements démoniaques que ces choses qui avaient refusé d'entendre l'appel du Seigneur tout puissant et avaient fait confiance à une noire ombre. Par dizaines ils tranchèrent des corps, par centaines, glissant sur le sol rendut glissant par le sang et les chairs décomposées...
Rico se retourna pour embrocher un non vivant sur sa fidèle ombrefil et un coup le heurta à l'arrière de la tête, il n'eut le temps que de placer sa main sur sa blessure et constater que le sang ruisselait.. Ensuite plus rien... Juste une clarté au bout d'un tunnel, son Seigneur l'attendait t'il ? Non il n'était pas encore prêt à cela...
Post by Eiyachi, Ind. - June 30, 2008 at 9:43 PM
**Le réveil d'un brave de thaar. **
et le renard...
Quand il repris connaissance, il était au sol de la pièce principale, son coeur battait la chamade dans sa tête, il lui était possible de ressentir les vibrations de celui ci au fur et à mesure que son organe pompait le sang pour abreuver son être.
Autour de lui, la bataille continuait à faire rage, dans les cris et les incantations, il vit un de ses amis, juki Fretu disparaitre en fumée sous l'effet d'un sort magique. Les paladins tombaient tour à tour, il vit même un autre de ses amis se trancher la gorge acculé contre un pilier de la salle pour ne pas tomber dans les mains des nécromants qui l'entouraient. Lorsque le silence eut repris sa place au sein de la pièce, les non vivants chargèrent les paladins sur leurs épaules osseuses, Rico n'était pas de plus léger mais il fut emporté comme un fétu par un monstre issus d'un croisement entre un troll et un chien de feu.
Malmené pendant tout le trajet, ils furent embarqué sur plusieurs lieues au dehors de la cité et furent tout simplement jetté sans autre procès au fond d'un puit. Il vit les monstres déverser les corps dans le puit dont le fond n'était pas visible, keri, nuirto, sertu, tous sans exceptions furent déversés dans l'abime... Vint le tour de rico, a son tour il fut jeté dans le puit qui semblait sans fond, la blessure infligée à sa tête ne lui permettait plus de bouger les membres inférieurs de son être. Il vit donc le puits s'approcher et les blocs de pierre défiler tandis que le sol tapissé de cadavres plongait à sa rencontre. Le choc fut rude, amortit de sa chute d'un hauteur d'au moins 6 hommes, il eut le souffle coupé et perdit conscience pendant une durée indéterminée.
Le grand, un fidèle paladin de thaar, voila ce qu'il était... Lui, un homme reconnu par tout le saint ordre, il se trouvait à plusieurs hommes de distance de la surface, couché parmi les morts qui avaient étés ses amis. La prière.. Seul moyen qu'un paladin puisse avoir pour implorer le pardon de son dieu, la prière et... Elle était la, encore accrochée à son fourreau, brillant d'une lumière éclatante comme pour l'inviter à l'utiliser, une dague bénie. Non, pas maintenant, la prière avant tout pour se faire pardonner d'avoir échoué...
Douze jours... Il avait fait les traits avec une pierre sur un moellon de grès qui tapissait les bords du puit. Douze traits qui marquaient l'alternance des jours et des nuits, la gorge sèche... Ne survivant que par la mort des autres, sucant les cailloux à l'ombre pour obtenir de quoi survivre. Thaar le mettait à dure épreuve mais le clergé l'avait avertit qu'un jour ou l'autre thaar le mettrait au sommet de son art, le confrontant à la mort, au prince noir. Si il mourrait lors de cet affrontement, il aurait gagné son respect et le seigneur lui apporterait une place à ses cotés pour l'éternité.
« Tranche toi la gorge et profite du paradis Thaarien. »
Cette voix dans sa tête le clamait comme un fait, mais l'humain qui tenait cette arme en main n'en était plus sûr. Il avait mangé des morceaux de chair humaine, cédant à la folie et cela trois jours après son manque d'eau et par ce fait, il s'était corrompu. Toute une vie à prier le seigneur pour en arriver à se disgracier au terme de celle ci. Une fois encore, le soleil laissa un disque rouge à la surface du puit, puis il disparu pour une nuit.
Quatorzième jour... Tu es perdu, le seigneur t'as renié, tu as montré ton essence démoniaque, tu as mangé un de tes amis, un de tes frères d'armes, tu ne mérite que la damnation éternelle. Cette voix dans sa tête était criarde, obsédante, elle ne lui laissait aucun répit. Il ne voulait pas mourrir ici, alors il se mit au travail... Un travail d'un rigueur digne d'un paladin, un travail qui faisait abstraction du temps, des choses comme la fin mais aussi abstraction de ce qu'un humain peut faire ou pas.
Quatre jours de pus, cela faisait maintenant dix huits jours qu'il était au fond de ce puit, il termina son repas et la bouche encore remplie d'une lanière de viande, dégagea un bloc de roche de son logement, l'arrière du bloc était enfoncé dans la terre, une terre qu'il espérait meuble et facile à creuser. La dague trouva une terre humide, après trois coups de dague dans celle ci, il rejeta son arme, creusant a même les mains, se retournant les ongles sur les pierres et les racines...
Arrivé à plus d'un mètre de son point de départ, il fit une rencontre qui le dirigea vers les cieux. Sa main avait rencontré le vide, puis une masse de poils, il avait été surpris mais pas autant que l'habitant des lieux, un renard qui avait fait son terrier non loin de la, la route était tracée mais pas adaptée à la morphologie d'un homme de guerre, ce n'est que plusieurs heures plus tard que l'homme rencontra la lumière du soir. Il s'en était sortit et ce n'était pas son dieu qui l'avait aidé..
Post by Eiyachi, Ind. - July 1, 2008 at 2:39 PM
***La main de dieu... ***
*N'aide pas ses paladins. *
*L'air... Putréfié, vicié, les ongles retournés, les doigts en sang, ses membres inférieurs qu'il lui fallait tirer derrière lui comme un prisonnier tire son boulet, le visage marqué par les faits qu'il venait de vivre, le visage noirci par la terre et la tourbe qu'il avait pris avec lui pendant son ascension vers la lumière de la nature, la lumière du soir, rouge, jaune, orange. On aurait pu imaginer le plaisir qu'avait le paladin Rico à retrouver la douceur lueur du soir mais l'on se serait fourvoyé, il était en rage. Une rage interne qui l'animait, une rage qui le dévorait de l'intérieur, contre lui contre les années perdues pour défendre un dieu qui laissait ses hommes dans le besoin, ne leur accordant pas la moindre attention. Alors qu'il se trainait hors de l'endroit sous couvert de la nuit il s'interoggait. *
*" Est ce parce que je ne me suis pas adonné à la prière alors que mes chances de survie étaient faible que le seigneur m'a abandonné ? L'archévèque me dirait seulement que c'était un test de notre seigneur pour vérifier si dans un besoin ultime je le prierais toujours." *
*Rampant, trainant ses membres inférieurs à sa suite, il prenait garde de ne pas faire trop de bruit afin de s'éloigner du chateau sur lequel il avait donné un assaut avorté. Les disciples du prince noir avaient gagné, non seulement ils avaient réduit à néant la mission de l'archeveché mais en plus ils avaient réussit à faire douter l'un des plus fidèles des paladins de thaar. A bout de force Amshaar se traina sous le couvert des fougères et perdit connaissance, la fraicheur de la nuit lui apporta le plus grand réconfort. Le réveil lui fut assez rude par contre, il pris la forme d'une pierre jettée avec la force qui est celle d'un enfant pris par la panique. *
*" Papaaaaaaa ! Il y en a un ici ! il a une belle armure de cuir !" *
*La voix était criarde, celle d'une petite fille qui ammenait avec elle son père le tenant par la main, l'homme était grand, fort et semblait tenir un instrument tranchant dans la main. *
*" Maryse ! Je t'ai déja dis que seuls les morts m'interessaient. Ils sont plus facile à déposseder de leurs biens, celui ci est vivant." *
*La petite hocha la tête à plusieurs reprises, détaillant l'homme barbu qui couché dans les herbes avait attiré son attention. Elle craignait de prendre une gifle de la part de son père pour ne pas lui avoir indiqué les bons endroits, les morts étaient nombreux dans les environs et certains possédaient encore parfois une armure en bon état ou il suffisait de couper les lannières pour se faire quelques pièces d'or chez le forgeron du coin. Amshaar tendit la main vers l'homme, une main noire et badigonée de terre et de sang seché aux ongles retourné, de sa gorge déssechée par le manque d'eau il tenta de prendre la parole mais seul un gargouillement sortit de sa gorge. L'homme fit partir sa petite fille d'une claque derrière la tête et se pencha sur le paladin. *
*" Alors mon brave ? On a recu un mauvais acceuil au chateau ? On a pas l'air en bon état à ce que je vois hein ?" *
*Le ton était ironique, le visage de l'homme sans pitié aucune, des dents manquantes, d'autres remplacées par des dents en or. Le reflet de l'arme se refleta sur le visage de l'homme avant qu'il ne reprenne la parole. *
*" Tu as de la chance brave étranger, je suis un bon thaarien, je ne tue pas mon prochain volontairemment. Je planterais mon bivouac à quelques centaines de mêtres et je reviendrais lorsque que la nuit sera tombée sur toi et que tu rejoindra le paradis de thaar. A ce moment la, tu n'auras plus besoin de ta belle armure de cuir et de tout ce que tu possèdes." *
Sans attendre de réponse, l'homme se redressa et sans un regard vers le paladin déchu quitta le champ de vision de celui ci. Si thaar était un seigneur aussi bon que ses paladins l'étaient, il était certain que l'homme serait tombé d'un coup sous le tonnerre divin. Le ciel resta déseperement vide, laissant Amshaar dans le doute et dans le désespoir pour la première fois de sa vie, il en était sûr son seigneur l'avait abandonné, ne restait plus qu'a compter sur lui.
Post by Eiyachi, Ind. - July 2, 2008 at 5:58 PM
Les paiens recoivent l'ours
comme un prince...
*La nuit tomba, puis le matin, rosée rafraichissante qui percute le front de l'homme, un picotement dans son pied gauche le rappelle à l'ordre, sa jambe se réveille... L'un après l'autre, orteil après orteil il reprends le contrôle de son corps. A première vue, l'on doit arriver à la fin de la nuit voir le début du crépuscule, il rampe une fois encore faisant le moins de bruits possibles pour ne pas attirer son croyant thaarien qui n'attendait que sa mort. *Dire que l'archevêque lui avait pendant des années dit que la religion thaarienne était la seule à apporter le pardon aux siens. Manifestement le seigneur ne le tenait pas en très haute estime, c'était sûr. Un bruit l'orienta à nouveau dans sa reptation, il était presque arrivé au pied d'une rivière qui déroulait ses remous vers la mer que l'on apercevait au loin, flaque énorme, miroitante et attirante. N'écoutant que son instinct, Amshaar bascula d'un bloc dans l'eau.. Eau pure, ruisselante sur son corps, purifiant celui ci mais ravivant les blessures qui le constellait.
La vie reprenait en lui, se laissant glisser avec l'eau jusqu'a atteindre un village ou son arrivée fut l'effet d'un fête, l'on célébrait le jour de l'ours et un homme charrié par l'eau était arrivé, la toison noir et la barbe garnie, il avait tout pour être leur Elu. Il n'en fut rien quelques semaines après son arrivée princière, Amshaar repris la route en direction d'un port, soigné par ce qu'il aurait appelé jusqu'il y a une saison, des païens.
Pendant tout le temps qu'il marcha en direction du petit port de la ville voisine, la voix de sa conscience répétait sans cesse:
« Tu dois admettre qu'il est possible que Thaar ne t'aime pas du tout. Il ne t'a jamais voulu. En toute probabilité, il te déteste et ce n'est pas ce qu'il peut t'arriver de pire. On n'a pas besoin de lui ! On n'en a rien à foutre de la damnation ni de sa sa foutue rédemption. On est les enfants non désirés de Thaar, très bien ! On vivra avec... »
*La nature venait de lui sauver la vie à deux reprises, il fallait être sot pour ne pas y voir un signe du destin. Lui en voyait un, il avait entendu parler de la horde sauvage, pourquoi ne pas tenter de la joindre ? *
Post by Eiyachi, Ind. - July 4, 2008 at 2:50 PM
***La croyance ***
*et la duperie... *
Le navire était un vieux rafiot qui semblait vouloir couler dès qu'il aurait pris le large, le prix du voyage avait été ses services comme cuisinier et la dague qu'il portait au coté. Jamais il n'avait vu un endroit ou régnait un tel chaos, enfin si, il en avait déja vu mais il ne le voyait pas de la même manière. Le navire déchargait son lot de paladins de Thaar, enfermés dans des armures luisantes, leurs capes blanches flottant au vent, ils riaient et s'amusaient de la défaite qu'ils allaient faire endurer aux sombres adeptes de Yashgull. Ils étaient sur le navire, par groupe de trente, toujours avec une prêtre à leurs cotés, amshaar se souvenait de ces moments ou la confiance atteignait un sommet inégalé, certain de la victoire motivé par les prières et le sentiment d'immortalité qui en résultait. Que pouvais t'il arriver à un paladin de thaar ? si il gagnait il aurait apporté la parole de thaar à tous et aurait permis de rendre Enrya plus croyant. Si il échouait, il mourrait et son corps sera transporté dans le paradis Thaarien aux cotés des autres combattants qui étaient eux aussi tombés en servant leur seigneur.
Amshaar s'installa au pied d'un escalier en bois vermoulu que les jambes armées des soldait faisaient craquer à chaque pas, son regard était posé sur les différents groupes qui récitaient les prières avant d'aller au combat. Il aurait pu prévenir ses anciens camarades du nombre de personnes qui les attendaient, de leur position, de leur force... Mais il n'en fit rien, il se contenta de les regarder discuter et s'amuser tout en nargant la mort. Est ce que lorsque ceux ci seront jetés dans le puit, lorsqu'ils trouveront le tunnel creusé à force d'heures et d'heures d'effort, penseront t'il qu'il s'agit d'un don de thaar ? Il était sûr que oui. Soupirant, il s'allongea sous les escaliers et attendit que le navire parte. Toute la nuit, le navire déversa ses paladins qui se massèrent en groupes bien ordonnés sur la place de la ville, c'était une véritable invasion de capes dorées, le soleil frappait les armures et les boucliers reflétant des éclats de soleil tout autour d'eux. D'un signal de cloche, ils prirent la route de la campagne en direction du château que l'on voyait au loin... Le chateau que d'autres avaient quitté les pieds devant et dont le corps pourrissaient au fond d'un puit désaffecté.
Un jeune prêtre passa en coup de vent près d'Amshaar et trébucha sur ses pieds, le pauvre homme s'affalla dans l'indiférence générale des marins sur le port. L'homme se releva doucement, se frottant les genoux et se massant le nez qui avait heurté le pont du navire. Amshaar s'était redressé et lui avait tendu la main pour l'aider à se redresser, une main qui restait tendue sous le regard de l'homme qui ne semblait pas vouloir lui donner le pardon de l'avoir fait choir. Amshaar pris la parole, sa voix rocailleuse était sêche comme un fétu de paille au soleil depuis un moment.
*" Veuillez accepter mes excuses, je ne vous ai pas fait choir intentionnelement, ce navire était remplit d'hommes et le seul endroit calme était sous cet escalier." *
Le prêtre le regarda sans rien dire et fit demi tour, Amshaar regardait simplement sa main, main noire, couverte de griffes, de coups, de saleté et dont les ongles se soulevaient. Voila donc le pardon que les prêtres prônaient, une fois en dehors de l'ordre, vous n'aviez plus aucune importance, vous n'étiez plus qu'un de ces.. païens, un de ceux qui se fourvoyent en priant d'autres dieux, un de ceux qui n'ont jamais pris les armes pour défendre le seigneur. Voila comme lui aussi il voyait les autres jusqu'au jour ou la nature lui avait offert une porte de sortie que son seigneur ne voulait pas lui divulger. Debout sur le pont, alors que le prêtre prenait la direction du groupe qui sur la route avait déja pris l'allure d'un aglomérat bruyant et nombreux de la taille d'un troupeau de moutons, Amshaar se mit à hurler comme un possédé à l'attention de l'homme allant même jusqu'a perdre l'équilibre se rattrapant de justesse au bastingage.
*" Va y ! Ouais va y ! Va liberer ton chateau, trancher des ombres ! rendre grâce à ton seigneur ! mais surtout ne chute pas hein ! ne chute pas ! parce que si tu tombes ! il ne te le pardonnera pas et te laissera pourrir sur cette terre ! ouais ! Tu te trompes mon gars ! tu t'es trompé.. il nous a trompééé !" *
*Le prêtre ne se retourna même pas, ce qui ne fut pas le cas des autres marins, nul ne vint à Amshaar pour lui faire une remarque, l'allure du guerrier était assez imposante pour éviter que ses déboires ou ses remarques ne motivent du monde à lui venir l'ennuyer ou tenter de le calmer. Le capitaine seul s'approcha de lui et posa la main sur son épaule, le regard tout comme celui de Amshaar posé sur le prêtre qui tentait tant bien que mal de rejoindre le groupe. Plus personne ne parla, plus personne ne fit allusion à cette évenement et le navire nommé " Quartier de Lune " pris le large à destination d'un Archipel qui se nommait Systéria, une commande était à pourvoir sur place... *
Post by Eiyachi, Ind. - July 7, 2008 at 5:41 PM
*Conflit interne *
et effet de meute...
Depuis son arrivée au sein de la fraternité, il n'avait jamais connu de conflits internes si grand, certes il était bien entouré de plusieurs personnes qui comme lui croyait en la force de la nature et du bon sens sur tout une série de choses mais il était des sacrifices qu'il était difficile à comprendre pour certain. Cette guilde dans laquelle était un agglomérat de personnes aux buts différents, un mélange de trois croyances qui devaient cohabiter avec des gitans dont la seule religion était l'art, difficile mission de cohabitation, cela amenait des tirages, cela amenait des soucis c'était certain... et cela en amenerait encore.
La réunion qu'il avait présidée sur la demande des personnes présentes s'était semble t'il terminée dans la bonne humeur, les personnes contentes s'étaient félicitée de cette réunion menée dans l'ordre et qui avait déja pu débloquer pas mal de points, il était certain que pour une premiere réunion c'était un bon début mais alors que le lendemain, il se reposait au sein de sa cabane il avait été réveillé par les cris d'un dénomé Narmok. L'homme était puissant, de la même carrure que Amshaar et semblait selon son accent venir du nord. Il semblait en rage contre les décisions qui avaient étés prises pendant l'années de son absence et ne trouvait pas normal que tout cela change. Tout cela fit réfléchir amshaar sur son avenir au sein de la guilde de la fraternité, certes il ne doutait pas de son implication mais il doutait de la volonté du groupe entier à tirer cette guilde du marasme. Un corbeau fit entendre son cri au pied de la montagne de Vaerdon ce qui fit sourire l'homme, Qu'aurait dis ce barbare si les points abordés avaient étés de quitter la terre de ses ancêtres et aller s'installer dans les forets avoisinnantes ? Regardant le plafond de sa hutte de bois, roulé dans sa toge il se rendit compte que depuis son départ de l'armée Sainte de Thaar ou il avait été laissé pour mort il ne s'était jamais sentit aussi bien. Certes la vie d'un membre de la fraternité n'était pas de tout repos mais c'est la vie d'un membre d'une meute qui doit parfois montrer les dents pour se faire reconnaitre, depuis tant d'années, l'on avait courbé l'échine et l'équilibre de Lathan demandait à ce qu'une groupe replace les plateaux de la balance en équilibre, il serait l'un de ces doigts qui poussent sur le plateau, il en avait fait la promesse quoi qu'il arrive.
Que pouvais t'il faire pour que la fraternité soit renconnue ? Déja, il attendrait la réponse de l'association qui ne verrais pas son courrier d'un bon oeil, du moins le pensait t'il. Il avait prévu la somme de 25.000 pièces et c'était une somme acceptable pour eux, cela leur permettrais de mettre leurs membres à l'abri des besoins en matières premières et cela en toute rapidité. Amshaar était curieux de voir quelle serait la réponse de cette guilde de " mangeurs d'or".
Pour beaucoup dans cette ville, la seule vraie valeur était celle de l'or, il ouvrait toutes les portes, achetait n'importe qui, n'importe quoi.. quelque soit le prix et la valeur réelle. Peut être faudrait t'il que la fraternité soient une puissante monétaire importante pour qu'elle soit mise en avant. L'homme en était la de ses réflexions quand il heurta une racine qui manqua de le faire trébucher, il vit cela comme une signe. Non tout compte fait cela ne serait peut être pas une bonne idée, elle nécessitait encore réflexion avant une application. Il y avait encore tellement à faire avant... Tellement...