A la recherche de l'honneur, dans la Basse ville...

A la recherche de l'honneur, dans la Basse ville...

Post by Cho Young-i, Ind - August 12, 2008 at 7:14 PM

La famille Young-i vivait en Basse ville depuis 3 générations. Immigrants venus de Tsen à la recherche d'ambition et de richesse, les grands parents de Cho n'y avaient trouvés qu'une place dans la Basse ville. Le grand père, qui avait été dans son pays d'origine un grand artiste martial, aspirait à la simplicité d'une vie simple : il se fit marin pécheur tandis que son épouse s'occupait du foyer et de leurs enfants, qui furent au nombre de trois : une fille et deux garçons. Tandis que l'aîné –Masutatsu- aidait son père sur le bateau de pèche, le cadet -Funakoshi- semblait destinée à devenir un grand combattant des arts martiaux Tsen. Sans cesse il s'entraînait à perfectionner son art de combat. Le temps passa, la vie s’écoula, et Masutatsu eut un logement, une épouse et bientôt un fils. Il lui choisit un nom Tsen assez courant : Cho.

L’enfant grandit dans la Basse ville, et dut sa survie en grande partie à son oncle qui lui apprit son art. L’enseignement de Funakoshi lui fut plus utile que n’importe lequel qu’il avait reçu de son père. En effet la vie était dure dans la Basse, et savoir se battre valait mieux que savoir tenir de grands discours. Malgré tout, Cho fut initié à la philosophie des guerriers Tsen par son oncle, et il développa au fond de lui un sens aigu de l’honneur et de la discipline.

« Ce qui dois te différencier des autres qui se battent, de tous les autres, c’est que tu dois devenir le plus grand, le plus fort d’Enrya. C’est à cela que tu dois rêver, parce que tu portes le nom de ton peuple. »

Cependant les années d’apprentissage auprès de son oncle s’éteint perdues dans le passé. La maladie et la vieillesse avaient emportées les anciens dans l’autre monde. Il ne restait de la famille Young-i désormais que le jeune Cho. Passant ses journées dans la forêt, que ce soit pour chasser ou pour s’entraîner aux arts martiaux en martelant de ses pieds les troncs d’arbres, le jeune homme ne menait pas la vie facile : ce qu’il obtenait de la chasse il le revendait en grande partie et le peu qu’il gardait parvenait à peine à le nourrir. Mais tous ses efforts pour chaque pièce qui venait gonfler la somme de l’argent qu’il économisait servirait à une bonne cause : ouvrir une école d’arts martiaux qui lui permettrait de faire perdurer les arts martiaux Tsen à Systéria.