[BG] Zephir Daramis
Post by Zephir Daramis, FdC - October 14, 2008 at 8:31 PM
Nom: Zephir Daramis
Âge: 25 ans
Race: Humain
Yeux: Verts
Cheveux: Noirs
Alignement: Chaotique Bon
Origine: Nation de la Ligue de Zanther
Son enfance
Zephir passa son enfance dans un petit orphelina situé dans un des quartiers les plus pauvres de la cité de Medelia. La misère que vivait de nombreuses familles du quartier engendrait parfois l'abandon d'un enfant, comme lui, bouche supplémentaire que ses parents ne pouvaient se permettre de nourrir. Évidement, la situation faisait aussi en sorte que bien peu de gens étaient interessés à adopter l'enfant d'un autre. Celà permis à Zephir de grandir entouré des mêmes amis. Il se développa entre eux une grande complicité. Ils firent pleins de mauvais coups ensemble, insouciants et oubliant la tristesse du monde qui les entourait. Malgré le fait qu'il était pauvre, Zephir était un garçon heureux.
À 15 ans, Zephir, comme tous les enfants atteignant cet âge était jugé assez vieux pour se débrouiller par lui-même. L'orphelina ne pouvait pas accueillir une grande quantitée d'enfants et il falait malheureusement laissé la place aux plus jeunes. La même année que lui quittèrent deux de ses meilleurs amis; Vernès, un garçon turbulent aux cheveux blonds en brosse et Naomie, une jolie brunette effrontée et têtue qui ne le laissait pas indifférent. Ils étaient toujours ensemble, s'entraidant pour arriver à survivre dans les rues étroites et malfamées de leur quartier. Ils volaient les passants et les petits marchers pour arriver à subsister. Ils s'en sortaient généralement sans encombre, jusqu'au jour où ils décidérent de planifier quelque chose de plus grand.
Plans et manigances
- Je ne sais pas Vernès, ça semble vraiment dangereux. Cambrioler le manoir Duvernas... Tu sais qu'il s'agit du cousin du Général Pilate. Si on se fait prendre, on est fouttus!
- Allez ne fais pas ta chochotte, tu veux passer toute ta vie à te nourrir de pain et de fruits volés? Un seul grand coup, un seul! Ensuite nous n'auront plus à nous soucier de rien! On pourra enfin faire ce qui nous plait.
Naomie entra discrètement dans la cabane abandonnée qui leur servait de refuge. Elle tenait une pile de parchemins dans ses mains qu'elle laissa tomber sur la table poussiéreuse.
- Bon, j'ai réussie à avoir les plans du manoir! Tout est là, pas mal hein?
- Woah Naomie, t'es vraiment la meilleure! Tu vois Zeph, on a tout ce qu'il faut pour bien préparer notre coup, tout ira bien! Alors tu es avec nous, oui ou non?
Zephir hésita un moment, il avait du mal à réfléchir avec le regard déterminé de ses deux amis fixés sur lui. Il ne pouvait sûrement pas les laisser faire tout seul. Il ne voulait pas non plus avoir l'air d'un couard devant la belle Naomie.
- Bon, c'est d'accord, je suis avec vous!
Le grand cambriolage
La grand moment était arrivé. La lune était voilée par de gros nuages qui obscursissaient le ciel. Les trois cambrioleurs en herbe approchèrent à pas feutrés de la grille verrouillée qui donnait accès au jardin du manoir. Zephir, qui était le plus doué des trois pour le crochetage n'eut aucun mal à l'ouvrir et ils pénetrèrent sur la propriété qui semblait sans surveillance.
- D'après le plan, cette fenêtre là-haut donne sur une chambre d'amis qui elle donne sur un long couloir. Au bout du couloir à droite, se trouve la chambre du diplomate Duvernas. Depuis sa chambre, il semble qu'il y aie un accès à un passage secret qui mène à une petite salle. Je suis certaine que c'est là qu'il entrepose tous ses objets de valeur!
- La fenêtre... là-haut!? Comment on fait pour l'atteindre!
- On grimpe, poule mouillée, on grimpe!
Vernès s'aggripa à une vigne et avec l'agilité d'un singe, il grimpa en s'appuyant au mur avec ses pieds. Il atteignit rapidement la fenêtre et les regarda fièrement d'en haut, les poings sur les hanches.
- Allez, grouillez-vous!
- Euhm... Les femmes d'abbord.
Naomie roula les yeux et repoussa Zephir d'un petit coup de coude. Elle escalada le mur sans le moindre problème. Vint ensuite le tour de Zephir qui ne voulant surtout pas perdre la face devant eux, pris son courage à deux mains et grimpa lui aussi. Il perdit son appui à mi-chemin mais se ratrappa à la dernière seconde. Ils pénètrerent tous dans la chambre inoccupée et entrouvirent la porte qui donnait sur le long couloir éclairé par plusieurs lampes à l'huile. De nombreux tableaux d'artistes reconnus dans la région ornaient les murs et un long tapis à motif parcourait toute sa distance, ce qui facilitait leur déplacement silencieux vers la chambre du diplomate. Celle-ci était verrouillée et Zephir fît joueur ses crochets dans la serrure avec précaution jusqu'à ce qu'ils puissent entendre le fameux clic. Ils entrèrent en tapinois. La chambre était éclairée par une seule lampe posée sur une table chevet à côté du grand lit à baldaquin dans lequel dormait profondément le diplomate et son épouse.
- Le passage devrait être derrière ce mur... à côté de la cheminée. Il doit y avoir une sorte de mécanisme quelque part. cherchons...
Les trois amis fouillèrent la chambre dans le silence le plus complet. Au moindre ronflement ils sessaient complètement de bouger, de crainte de réveiller le couple. Soudain Vernès accrocha un gobelet de fer qui tomba sur le sol et roula jusque sous le lit. Le diplomate se réveilla aussitôt, les yeux ronds, il ne prit pas la peine de savoir ce qui se passa et hurla d'une voix forte.
- Gardes! Gardes! Au voleur! Gardes!
Les trois jeunes qui entendirent de nombreux pas monter les escalier qui menaient à l'étage prirent alors leurs jambes à leur cou, regagnant le corridor puis retournant à la chambre d'amis par laquelle ils étaient entrés. Arrivés au bord de la fenêtre ils ne pouvaient plus reculer. Ils devaient sauter ou se faire prendre. Naomie qui était la plus courageuse des trois sauta en premier directement dans un buisson qui amorti sa chute. Dans la panique, Zephir ne prit pas la peine de réfléchir et sauta tout de suite après dans un buisson à proximité de celui de Naomie. Au moment ou Vernès allait les suivre, une main gantée de fer l'aggripa par une jambe et le tira à l'intérieur. Il s'était fait attrapé.
- Vernès!
- Il faut partir Zeph, on ne peut pas l'aider! Les gardes vont nous attraper aussi si on s'attarde! Vite!
Elle le prit par la main et l'entraina dans une course folle à travers les rues sombres de Medelia. La garde avait été alertée, ils étaient recherchés dans tout le secteur et devaient se montrer extremement prudents. Ils réussirent à atteindre la sortie de la ville et après avoir esquiver les deux gardes postés là, ils s'enfuirent dans les bois menaçants qui entouraient la cité. C'était la dernière fois que Zéphir mettait les pieds à Medelia et aussi la dernière fois qu'il vit Vernès...
Une vie chez les gitans
Naomie et Zéphir passèrent une année entière à parcourir le pays, changeant d'endroit régulièrement. Ils s'arrêtaient parfois aux auberges des petits villages afin de dépouiller quelques voyageurs lorsqu'ils en avaient l'occasion pour se payer une chambre et un repas chaud. Ils tombèrent un jour sur une bande de gitans qui traversaient le pays et décidèrent de se joindre à eux. Celà leur permettait d'être nourrit, logé et à l'abris de tout danger. Les années s'écoulèrent, Zéphir et Naomie avaient tournés la vingtaine et s'étaient beaucoup rapprochés. Ils apprirent beaucoup des gitans; sur leur culture, leurs danses et leur musique. L'un d'eux appris également à Zéphyr l'art subtil de l'arnaque, chose qui l'interessait particulièrement. Ils finirent par adopter la manière de vivre des gitans et étaient considérés comme faisant partie des leurs. Zéphir appréciait cette nouvelle vie. Il savait maintenant ce que représentait la liberté.
Un visage familier
Une nuit, les gitans avaient établis leur camp juste à côté d'un petit village de pêcheurs. Les braises encore chaudes du grand feu qu'ils avaient allumés plus tôt éclairait faiblement les caravannes. Zephir, lui, s'était endormit sur place. Soudain une personne vint le réveiller en le secouant.
- Zeph! Suis-moi! Vite!
Naomie le tira par le bras et l'entraina avec elle d'un pas rapide. Ils quittaient le camp temporaire et se dirigeaient vers le village.
- Hmmf... Mais qu'est-ce qui te prend? Où tu m'amènes comme ça?
- J'ai vu Vernès, j'en suis certaine...
- Quoi? Où ça, au village? Qu'est-ce que tu fichais là?
- Tu sais bien, il faut garder la main... mais peu importe! Je l'ai vu entrer à l'auberge, je suis venue te chercher tout de suite!
- Tu es certaine que c'était lui? C'est impossible... La garde du Général Pilate l'a eu, il a sûrement été exécuté!
Arrivés sur place, il remarqua que l'établissement était pratiquement vide. Le gros aubergiste moustachu posa ses petits yeux soupçonneux sur eux. À part lui, il n'y avait que deux nains, attablés dans un coin devant deux grandes pintes de bière.
- Je vous sers quelques chose les jeunes?
- Vous n'auriez pas vu un jeune homme blond de notre âge entrer ici juste à l'instant?
- Hmm... Ah oui, il n'est pas resté. Il était seulement venu me payer pour le bateau...
- Le bateau? Quel bateau?
- Il a demandé une embarcation. Il m'a dit qu'il voulait aller à Systéria et qu'il était pressé.
À peine eut-il terminé sa phrase que Zephir et Naomie sortirent en vitesse sous les yeux intrigués des deux nains. Ils se dirigèrent vers le quaie mais n'y trouvèrent personne. Au loin, ils virent un petit voilier s'éloigner lentement du rivage et disparaitre dans l'obscurité de la nuit. Zephir et son amie retournèrent vers le camp gitan, un peu secoués par ce qui venait de se passer.
Toute la semaine qui suivit, ils discutaient à savoir si c'était bien Vernès et pour quelle raison il était parti vers cette cité lointaine qu'on appelait Systéria. Zephir commençait à aborder l'idée de s'y rendre afin de mettre de la lumière sur tout ça. Naomie était rétissante de le suivre et préférait rester avec les gitans, mais elle ne s'opposait pas directement à sa décision. Sans doute était-elle curieuse également de savoir ce qu'il était advenu de leur ami. Zephir décida donc de rester au village alors que Naomie et les autres gitans se préparaient à repartir vers une autre contrée. Un bateau marchand devait partir le lendemain à l'aube vers Systéria et il avait déjà parlé au capitaine pour que celui-ci le prenne comme passager. Un long voyage s'amorçait pour le jeune gitan qui n'avait vraiment aucune idée de tout ce qui l'attendait à destination.