[BG] Ici arrive Hanibal Cartelor ou le rêve d'un homme libre
Post by Hanibal Cartelor, AdC. - March 3, 2009 at 2:19 PM
**Ici arrive Hanibal Cartelor ou le rêve d'un homme libre. **
La galère heurta le bord du quai, à l'intérieur tous tremblèrent, c'était la seconde fois qu'elle heurtait la terre en moins de 2 années toujours pour la même cause une avarie. Même pour les repas, c'était par la voie des mers qu'on leur donnait de quoi manger, l'on ne voulait pas risquer que des esclaves touchent une terre ou ils pourraient se libérer. Tous ces hommes qui avaient tués, volé, insulté une personne noble, produit de la fausse monnaie, tous se retrouvaient à fond de cale depuis des années, les mains abimées par le sel marin, la musculature dévellopée par les efforts en attente d'une mort rapide, d'une délivrance, du contact de l'eau sur leur corps mort qui les envellopaient comme pourrait le faire un linceuil, trouvant parfois le repos éternel dans le ventre d'un dragon des mers.
L'on entendit des bruits de pas à l'étage, sur le pont supérieur des bruits et des exclamations de surprise ce n'étais pas une chose courante et cela exitait un peu les marins. Le quartier maitre descendit dans les cales et d'un regard passa tout le monde en revue comme à regret. Des hommes le suivirent, il y avait des nains, des elfes noirs, des elfes blancs, un peu de tout en fait, comme un signal de la mixité de la terre sur laquelle ils étaient arrivés, c'était amusant de voir que la population de l'ile était presque identique à la population de la galère en terme de mixité raciale.
Un nain vint près de Hanibal et d'un coup de marteau sur ses chaines le libera, l'homme se redressa et se dirigea avec les autres de son groupe vers le pont supérieur, toute une série de personnes étaient agglutinées devant eux, devant ce navire qui dégagait une pestilence infecte, mais un homme en toge noire attira l'attetion de notre homme, pas par ses traits, pas par sa voix mais par la signification de celle ci.
*" Systéria affranchit le pied qui s'y pose." *
*Cette phrase, courte avait été retirée de son contexte par celui qu'il avait entendu, peu à peu elle avait pris de l'ampleur, résonnant dans sa tête, dans son crâne jusqu'a lui faire exploser un rire énorme, montrant les dents et levant les bras au ciel. Il semblait pour lui que sa vie se serait un jour arreté dans une centaine d'année sur cette galère, que le temps n'avait plus d'importance, que sa vie se terminerait victime d'une crise d'épuisement... heureusement les dieux étaient avec eux, pour réparer une avarie, le navire avait été obligé de passer par la cité de Systéria. Derrière lui, l'on pestait et ragait, plus de 300 esclaves liberés et une galère qui ne pourrait plus quitter le port puisqu'il faudrait compter sur les vents pour son voyage de retour dans lequel il ne serait pas. *
L'homme se dirigea vers le coeur de la cité, une nouvelle vie s'offrait à lui, une vie remplie d'aventures et de plaisirs qu'il gouterait sans aucune limite, lorsque l'on passe près de la mort, l'on ne peut qu'avoir une attitude servile vis à vis de celui qui vous offre un nouveau départ vers une vie correcte et droite mais que savait t'il faire mis à part travailler le bois ou se battre ?
Systéria me voila...