Asphaar Meliamne
Post by Asphaar Meliamne, AdM - May 31, 2009 at 8:54 PM
**Le Commencement **[/size
Tout commença lorsqu'un noble chevalier errant nommé Hérode D'Éralune pénétra le royaume d'Arnad'Idhren. Arrivées par la mer, le chevalier et son équipage ne purent qu'être satisfait de la beauté du paysage elfique qu'ils revoyaient une nouvelle fois. Le jeune Hérode était bien connu, tant chez les elfes que chez les hommes, pour sa fougue et sa force, sa droiture ainsi que ses compétences accrues à manier les armes de guerre. En effet, c'était un chevalier de renom à qui l'on ne pouvait rien reprocher. Son cœur pur lui avait donné accès à la cité des hauts elfes afin qu'il puisse découvrir leur splendide royaume et toute ses merveilles...mais jusqu'où la cupidité d'un homme le mènerait-il?
Par une nuit sombre, au sommet de la petite montagne qui bordait la cité des elfes, Hérode attendait sous le regard lumineux des étoiles et de la pleine lune. Si ses exploits avaient réussit à conquérir l'estime des grands dirigeants d'Arnad'Idhren, il en valait de même pour les cœurs des jeunes femmes elfes qui avaient eu vents de ces fameux exploits. Là haut, sur la montagne tout juste sortie de la forêt sur le bord d'une falaise qui laissait voir un magnifique paysage de cascades et de forêts où dansaient quelques lucioles dans la pénombre et où régnait une ambiance de calme et de sérénité où seul le chant des oiseux et insectes nocturnes se faisait entendre, il là vit...
Mya Meliamne, blanche comme neige, pur comme un diamant, d'une démarche lente mais fluide, d'une beauté extraordinaire. Aucun homme mortel serait resté indifférent face à une si charmante elfe au visage si angélique. Il l'attendait là depuis quelques temps, il était venu pour elle et elle seule. Sans dire un mot ni détourner son regard, il s'avança vers elle de sa démarche fier et autoritaire. Son regard ne fixait que le bleu des yeux de Mya qui ne quittaient pas moins le regard du chevalier. Un seul instant pour réaliser qu'ils étaient enfin réuni une fois de plus, qu'ils s'enlacèrent aussi tendrement et passionnément qu'il était humainement possible de la faire, et ils s'échangèrent un long et tendre baiser.
Mais les actes de Mya furent rapidement découverts, son petit ventre arrondie laissait voir qu'elle était enceinte. Les hauts elfes de la cités eurent tôt fait de découvrir qui était le père. Hérode D'Éralune fut châtié D'Arnad'Idhren ainsi que Mya Meliamne qui fut obliger de choisir entre mettre un terme à la vie de son enfant ou alors, partir loin de la cité des hauts elfes afin de mettre son impur au monde. Le choix fut simple et sans hésitation. Elle prit la mer avec son aimé, la crainte se lisait dans ses yeux, car l'avenir était incertain et elle ne connaissait rien d'autre que la grande et majestueuse cité elfique. Hérode faisait ce qui était en son pouvoir, pour la consoler et la réconforter.
Ils s'installèrent sur une grande île où vivaient quelques hommes, des fermiers, des forgerons, des bucherons, tous des travailleurs réunis dans un petit village au milieu de la simple forêt de sapin. Mya passait ses journées à coudre des vêtements pour les gens du village et Hérode tant qu'à lui buchait du bois pour subvenir aux besoins du village. Les mois passèrent et le temps vint pour Mya de mettre au monde son enfant. Les villageois s'étaient rassemblé pour l'occasion afin de donner un peu de soutiens à la jeune elfe qui tenait fermement la main de son amant. Plusieurs heures passèrent avant que finalement l'enfant vint au monde. Un petit garçon de poids et de taille ordinaire. Il était enfin né, le petit bâtards qui leur avait causé tant de malheurs. Mais jamais l'on avait vu parents si heureux de voir le fruit de leur amour naitre sous leur yeux ébahis. Sans plus tardé ils lui choisirent un prénom, Asphaar...
Après mur réflexion les parents décidèrent de lui donner le nom de sa mère par respect pour elle. Hérode savait qu'elle avait perdu beaucoup, il voulait que son fils garde un peu de ses origines elfiques. Ainsi il était né, Asphaar Meliamne...
Post by Asphaar Meliamne, AdM - July 14, 2009 at 1:07 AM
L'enfant fut bercé et cajolé à souhait. Les villageois prenaient soins du petit Asphaar lorsque ses parents devaient sortir. Il était très aimé dans le petit village au milieu de la forêt de sapin. En vieillissant, il allait souvent à la pêche avec son oncle Barril. Ce n'était bien évidement pas son oncle véritable, mais il aimait à y croire. L'oncle Barril était un vieil homme au visage massacré par les rides. Il avait des yeux bleus tirant sur le gris comme si ils se déteignaient avec les années qui passaient. Il portait toujours son vieux chapeau effiloché par dessus sa tignasse de cheveux aux couleurs de sel. Ce qui amusait le plus le jeune Asphaar chez l'oncle Barril, c'était le bruit incroyable qu'il faisait lorsque qu'il mouchait son énorme "piffe" dans son vieux mouchoir et les jurons qui s'en suivaient toujours.
- Argh crince de sale type!... ou alors, Géritol de sirop d'Keltor...
Pour ne nommez que ceux la, mais il en inventait un nouveau presque à chaque fois. La pêche était la passion du vieil homme et Asphaar apprenait de lui cet art, chaque jour que ses parents devaient travailler en paix. Hérode, buchait toujours et encore, à chaque jour. On oublia pratiquement son glorieux passé de chevalier tant il avait pris la forme d'un bucheron banal, mais néanmoins très en forme. La retraite d'Hérode D'Eralune était sans aucun doute bien mérité, d'autant plus qu'il avait désormais une famille à nourrir, il se plaisait bien à bucher pour le village.
Mya pour sa part, était devenue la couturière de renom du petit village. Le titre de renom était bien sur un peu poussé, puisqu'il y avait au total une cinquantaine de personnes dans ce village. Mais c'était elle qui offrait les cours de coutures aux jeunes villageoises. Sa patience et sa délicatesse elfique était sans faille, malgré le fait que les jeune femmes pouvait la mettre à l'épreuve régulièrement. Il n'y avait pas mieux qu'elle pour exercer ce métier très complexe. Son enfant aimait la regarder faire quand elle devait lui coudre une nouvelle chemise car la précédente était devenue trop petite. Il adorait les doigts délicats et fins de sa mère. Il l'aurait examiner des heures durant sans se fatiguer.
Un soir, alors que Asphaar n'avait que 7 ans, son père fit son entré dans la petite maison comme à son habitude après sa journée de travail. Il était un peu en retard cependant. Il vint vers son fils qui était assis sur une chaise de la cuisine en fixant son père avec admiration et curiosité.
- Viens mon garçon, j'ai quelque chose pour toi! lui dit-il en souriant.
Hérode emmena son fils hors de la maison. Juste en face, à quelques pas de la porte d'entré à l'extérieur, une énorme buche était posé là. Sur celle-ci était accoté un petit arc en bois accompagné de deux petites flèches. Asphaar fut surpris de ce qu'il vu. Il se mit au pas de course pour retrouver son cadeau sur l'énorme buche, alors que son père le fixait avec amour, accoté sur le mur de la maison,bras croisés sur son torse. Un petit sourire se dessina sur les lèvres d'Hérode lorsqu'il vu le visage enjoué d'Asphaar qui empoigna son petit arc et se tourna vers lui. Le père vint rejoindre le fils lentement.
- Il te plait dis?
- Oui! c'est le plus fort des arcs Papa!
Le père se pencha vers son fils et mit une main sur la sienne tendrement. La main d'Hérode était au moins 5 fois plus grande que celle d'Asphaar. Les nombreuses cicatrices sur la grande main de son père, laissait croire à Asphaar que son père travaillait très fort. Il était fier de lui, c'était son père le meilleur et le plus fort, à en point douter.
- Tu devras être prudent avec cet arc Asphaar, je ne veux pas que tu le pointe vers les gens du village. Quand tu te seras pratiqué à tirer sur les cibles que je te fabriquerai, je t'enseignerai l'art de la chasse et un jour mon garçon! ce sera toi qui chassera le cerf pour nourrir ta mère et moi!
Asphaar sourit de plus belle, il avait tellement hâte de pouvoir chasser pour ses parents. Il allait rapidement essayer son arc sous le regard autoritaire, mais fier de son père. Ainsi il pratiquait l'art du tir à l'arc plus que la pêche. Son oncle Barril pêchait et fumait la pipe alors que le jeune homme tirait à l'arc non loin à ses côtés. Il passa un bon bout de temps ainsi, mais ce n'était visiblement pas sa plus grande force...Peut-être avec le temps y arriverait-il mieux? Pourrait-il un jour chasser pour sa famille? Il ne désespérait pas, mais commençait peu à peu à en douter.