De Sorgrad

De Sorgrad

Post by Phoebee de Sorgrad, AD - July 26, 2009 at 9:23 PM

Phoebee de Sorgrad

4 ans
Caché dans les bras de mon frère, je voyais les choses se faire sans les comprendre. Malgré tout on s’amusait bien. On changeait de maison, des gens différent s’occupaient de nous. Mais maman ne s’occupait pas beaucoup de nous, elle ne souriait plus. On ma expliquer que papa était parti vers l’autre monde. Qu’il allait veiller sur nous mais sans qu’on le voit… mais moi je le vois et lui me sourit.

10 ans
J’ai envie de pleurer mais je me retiens. Je sais que ce n’est qu’un départ, que je reviendrais un jour. Nathaniel va me manquer même si il est trop occuper a faire ces preuves pour s’amuser avec moi. Maman ma dit que nous allions faire un long voyage et voir plein de magnifique endroit. Que se sera le meilleur des apprentissages… Mais ce que j’ai vraiment envie c’est de voyager avec maman! Enfin elle va s’occuper de moi !

15 ans
Le nuit est vibrante, les tambours raisonnent dans toute la vallée. Je me laisse guider par les gestes de la tribu, nous formons qu’un dans une grande danse. Les visages du passés se mêle a nous, nous les prions nous leur disons que nous les aimons. C’est une nuit bien spécial que celle-ci, c’est la nuit des disparue, de nos ancêtres bien aimée. Je me laisse entraîner plus loin, vers le groupe des shamans. Je tente de tout voir et tout sentir mais tout mon être raisonne beaucoup trop que j’ai l’impression que mon esprit veut sortir de mon corps ! Je perd le file des évènements. Je me réveille dans la fraîcheur de l’aube. Nous sommes que toutes les deux et la brouillard me donne l’impression d’être encore dans un autre monde. Nous parlons a voix basse de la nuit dernière, de ce que je me souvient et de ce que j’ai ressentie. Elle m’explique que j’ai une sensibilité particulière au monde des esprits, que c’est un don. Que c’est probablement de sa faute, lorsqu’elle était enceinte de moi, elle expérimentait ces même pratiques que la nuit dernière, elle apprenait les chemins du shamanisme. Je bois ces paroles comme a chaque fois que je peux en apprendre d’avantage sur mes origines ou sa vie. J’avoue que même si tout ceci me fait peur parfois, je veux comprendre. J’ai toujours su que je voyais certaines choses que d’autres ne voyaient pas. Tandis que la tribu commence a rennaître de cette nuit, nous terminons notre déjeuner avant de partir rôder pour continuer notre exploration de la flore et la faune. Dans cette même journée, elle m’annonça que nous allions bientôt partir…Que même si nous pouvions vivre ainsi toute nos vies, je devais connaître la ville natale de mon père. Cela faisait a peine 2 ans que nous avions été accueillies ici, mais je sentais que la séparation allait être difficile.

17 ans
Les années qui suivirent, nous voyagions par des moyens plus conventionnelles, bateaux, caravanes et chevaux. Tellement plus long et monotone que sur le dos de Dantes… J’ai néanmoins garder mon tambour. J’en joue en regardant les paysages defiler, m’inspirant du rythme de la nature. Je vois ma mère sous un différent jour, laissant ses habits de cuire pour la soie et les bijoux. Je ne me sens pas vraiment a l’aise en robe mais je m’efforce de jouer le jeu. Je suis présenté a la cours mondaine de plusieurs villes dont celle de mon père. Tout ces usages et coutumes me font tourner la tête davantage que les rites et cérémonie des tribus qu’on a rencontré. Tant de chose à retenir qui ont si peu d’importance !

19 ans
J’en vient a troquer les robes pour des vêtements plus masculin pour mieux m’éclipsé lorsque j’en ai envie. Je parcours les ruelles, un dague dissimulée dans le pan de ma cape, cherchant à me distraire. Bien souvent je me laisse guider par les musiques que j’entend jusqu'à une taverne. C’est ce qui se produisit cette nuit la. Me faisant discrète, prenant un léger repas juste pour ne pas été importunée par l’aubergiste pour consommé. Il y a un groupe de saltimbanque qui animent les lieux et c’est avec le sourire que je les écoute, laissant mon corps suivre la musique assise a ma place. Sans que je puisse réagir, trois ivrognes de l’endroit se joignent à moi dont un qui tente de passer le bras autour de moi.

-Mais qu’est ce qu’une jolie donzelle fait seule ici ? Elle a besoin de compagnie !

Je tente de repousser cet homme mais je suis bloquée sur mon banc. Tout aussi immortellement, Heilayne se place a coté de l’un d’eux. Aussi vive qu’une lionne, une dague est déjà sous la mâchoire de l’un d’eux. Elle murmure quelques avertissement. L’atmosphère est soudainement lourde de malédiction et je vois briller une lueur étrange dans les yeux de ma mère, lorsque je croise le regard de mon voisin, ce fut avec surprise que je vit la peur ! un panique irrationnelle comme si il avait vue sa propre mort sous ses yeux. Ils ne se firent pas plus prier pour partir à toutes jambes.

Seule, sont regard se calme tout en restant dure. C’est alors que je compris que toutes ces escapade dont je me croyais libre, elle me surveillait. Une certaine honte me prie de vouloir me sauvé d’elle le soir. C’est parole me surpris néanmoins, moi qui attendait de me faire faire la morale.

-Tu n’as plus besoin de moi, il est temps que tu suives ta propre voix…

Avant même que je tente de lui dire le contraire elle surenchérie

-Tu n’a pas besoin de le nier c’est ainsi, tu as quitté le nid par toi même et j’en suis heureuse… c’est la preuve que j’ai accomplie mon devoir avec toi… mon petit faucon. C’est a toi de faire tes propres expérience, de décider ou tu veux vivre et ce que tu veux vivre…On fera notre dernier voyage ensemble… ou allons nous ?