Gaspard HIC!! Chivaas...
Post by Gaspard - August 23, 2009 at 1:34 PM
Description physique :
Gaspard est un homme de taille et de poids moyen, n’ayant rien à voir avec le physique avantageux des jeunes hommes en pleine fleur de l’âge. Ses muscles ne sont que de petites formes ridicules lorsqu’on les comparent à ceux de la plupart des hommes vaillants qui peuplent Systéria.
Son visage aux traits grossiers est encadré par des formes rouges qui font aux ivrognes une tête si reconnaissable. Des dents jaunes parsemées de tâches brunes viennent compléter ce spectacle de débauche humaine.
L’ensemble en fait une personne à l’air misérable et peu aimable.
Traits de caractères :
Cet homme, comme la plupart des alcooliques de ce monde, peut se montrer amical un jour, agressif le lendemain, son caractère dépendant uniquement de la boisson qu’il à ou non absorbée dans la journée.
Si une chose est toutefois relativement stable dans son caractère, c’est bien son aptitude à râler sur le moindre point qui pourrait venir troubler sa misérable existence, ou bien … Sa partie de dés.
Fragment d'histoire:
La pommette droite cuisante, l’estomac vrillé, l’odeur immonde du lisier, telles furent les premières choses qui vinrent réveiller Gaspard lorsqu’il émergea de l’inconscience.
Tandis que ses yeux s’habituaient à la lumière pâle du matin, le puzzle de la veille se mit en place, lentement, et… Désagréablement.
Il se souvint des coups qu’il avait reçus, mais aussi des rires gras lorsqu’il avait été envoyé tel un sac de patates dans les immondices animales dans lesquelles il s’était réveillé quelques instants plus tôt.
En fait, tout avait commencé quelques semaines plus tôt, lorsqu’il s’était retrouvé face à Germy, le propriétaire d’une maison de passe miteuse située dans un quartier tout aussi miteux de la ville.
Le bougre lui avait réclamé l’or que Gaspard lui devait, mais lorsque celui-ci avait porté sa main à sa ceinture, il n’y avait trouvé que vide et désespoir.
Son premier reflexe fut de remonter quatre par quatre les escaliers du bordel, en direction de la chambre ou il avait abandonné quelques minutes plus tôt le tas de chair maquillée à l’excès, afin d’y retrouver sa bourse. La porte s’ouvrit sur une chambre vide, au lit défait et aux tapisseries tombantes. Un rapide examen des lieux lui confirma qu’il avait bel et bien profité des lieux, mais aucune bourse n’apparaissait… Maudite fille…
Le grand Germy fit grincer le parquet en se posant, main sur les hanches, devant la porte grande ouverte de la chambre. Son regard noir ne pouvait porter à confusion, il devait être payé, et vite.
Tandis que Gaspard négociait du mieux qu’il pouvait un crédit, essuyant refus sur refus, colère sur colère, un petit homme au nez de fouine et à l’œil pétillant apparut derrière le gérant.
« Je crois pouvoir t’aider l’ami. Dit moi combien il te faut, et tu les auras aussitôt. Il ne t’es pas nécessaire de me rembourser de suite, j’attendrais que tu te sois renfloué un peu. »
L’homme n’inspirait pas confiance, mais Gaspard n’avait pas réellement d’autre choix. Il devait de l’argent à l’homme, et il était de notoriété publique que les mauvais payeurs étaient vraiment très mal accueillit dans la population des bas quartiers.
Gaspard se fit donc dépanner par l’homme au nez de fouine, qui se faisait appeler Sillk.
Par la suite, bien nombreuses furent les occasions ou Gaspard emprunta de l’or à Sillk. Toujours il lui promettait de le rembourser rapidement, mais la boisson et les dés engloutissaient toujours l’or qu’il réussissait à accumuler. Quant à l’or de son labeur, il partait lui dans la poche de femmes à petite vertu.
L’or. L’or pouvait rendre vraiment heureux, et ce fut le cas de Gaspard durant plusieurs mois. Il lui suffisait d’aller voir Sillk pour ressortir avec une bourse pleine, et ainsi profiter de ces délicieux loisirs que proposent toute ville. Il fallait toutefois rembourser un jour ou l’autre, et le problème était bien là, car il en était incapable.
Il ne se rendit compte de ceci que bien tard, lorsque Sillk, accompagné par trois colosses, vint chez lui pour réclamer son dût, plus d’importants intérêts.
Ne pouvant pas payer, Gaspard fut contraint de céder son seul bien de valeur à l’homme fouine, se retrouvant le nez dans le lisier, jeté hors de chez lui par les hommes du prêteur sur gage.
Gaspard, couvert de déjections, se leva difficilement, puis sortit de son sac de quoi étancher sa soif. Après tout, il n’y avait pas de quoi s’inquiéter, il referait bientôt sa fortune aux dés, il n’avait pas eu de chance, voila tout.