Histoire Nguelundi.

Histoire Nguelundi.

Post by Erwan, OdS. - October 18, 2009 at 12:56 PM

Erwan, le croyant de Thaar.

Erwan : Croyant de thaar, le teint halé par la vie au grand air en Nguelundi, la barbe blonde et le regard d'un bleu métallique. Maniant l'épée et croyant envers le grand Lumineux.

Une histoire :

Nguelundi et son fort, nous avions appris par les oreilles de Dores que le fort recelait d'un joyaux qu'il nous serait possible de revendre aux croyants, des chercheurs de reliques, voleurs parfois et parfois aussi mercenaire, mais n'était ce pas un crime de laisser des biens pareils dans les mains de l'un ou l'autre de ces choses qui à demi habillés de pagnes hurlaient la nuit venue comme des loups.

Les reliquaires se vendaient comme des petits pains, certains seigneurs auraient donné femme et enfants pour posséder une " dent de thaar " ou encore une lame ouvragée que l'on nommait " Lame sainte", tout cela n'était que commerce mais ce genre de commerce, il fallait des gens comme nous pour le faire. A nous quatre nous avions bien plus de talents qu'une armée réunie, il y avait Dores le voleur, Olaf le guerrier, Scipion le soigneur et moi...

Nos quartiers étaient pour l'instant situés dans une auberge de mauvaise qualité en rapport avec ce que notre bourse commune avait pu sortir comme pièces, c'était un endroit sombre ou le paillis manquait sur les murs, un endroit ou vous ne dormiez jamais seul vu la quantité de nuisibles qui rodaient dans la parage, peu de rats toutefois, probablement mangés par les serpents qui se glissaient dans vos affaires. Lorsque la nuit fut venue, je fut réveillé par scipion, déjà habillé de couleurs sombres, l'on ne voyait de l'homme que ses deux yeux, Nguelundi était son pays, sa nation mais cela ne payait pas assez pour faire vivre l'homme, nous l'avions rencontré au détour d'une bagarre à Brégunne, il nous avait été bien utile bien que sa présence semblait déranger pas mal de monde autour de nous. Toutes les armes étaient taillées, aiguisées et nous primes doucement la route du fort, sans autre bruit que celui de nos pas dans la terre battue de l'endroit. Le village était calme, tout le monde semblait dormir profondément, mais cela ne nous arrangeait évidemment pas, si tout était calme nous serions beaucoup plus visibles que si il y avait de l'agitation.

Ouvrant la lanterne, je boutais le feu à l'une des maisons situées à proximité, la paille qui recouvrait le toit ne tarda pas à prendre feu dans un craquement caractéristique, un épais nuage de fumée monta dans le ciel étoilé.. suivit de plusieurs hurlements. Dans une région ou le point d'eau n'est pas situé à proximité de l'incendie, c'est une catastrophe mais cela n'était pas notre problème. Notre problème se situait à quelques centaines de mètres de la et se nommait le fort " Wambolelo". Des pas nous avertirent que des gardes approchaient de la lueur qu'ils avaient remarqué de leur poste, leurs mouvements résonnaient sur la terre qui sèche, faisait apparaitre des petits nuages de poussière sous leurs pas.

Dores lança sa dague sur le plus proche et celui ci, touché à la gorge s'écroula dans un râle affreux. L'autre garde se figea un instant et c'est à ce moment la que Olaf sortit de l'ombre, sa hache à deux mains fendit l'air et l'homme dont la moitié inférieure resta sur place. Dire qu'on s'amusait dans les pâturages à voir Olaf trancher le coup d'une vache d'un seul coup de hache, il était assurément plus agréable de voir la présence de l'homme à nos coté que sur les foires et les marchés ou il montrait sa vigeur pour quelques pièces d'or.

Au pas de course, nous prîmes la direction du fort, Olaf ouvrit la porte d'un coup arrachant presque les charnières du battit. Le fort semblait vide ou endormi, rien n'était venu nous arrêter dans cet endroit, notre trésor n'était manifestement plus très loin.. Un sifflement vint mettre fin à ce rêve ou tout allait bien et ou nous serions riche dans quelques instants, une flèche tirée de l'étage de la cour intérieure dans laquelle nous étions entrés vint faucher Dores, le trait au milieu du thorax, il ne put que pousser un hurlement qui fit office d'alerte. Aussitôt nous fumes submergés de combattants, il semblait en sortir depuis chacune des portes une centaine, nous frappions d'estoc, de taille, alternant les passes d'armes aux coups de pieds qui renvoyaient ces hommes en compagnie de leurs ancêtres. Le combat dura un bon moment mais nous sommes enfin parvenu à nous enfermer dans une pièce, Olaf poussa la porte et la bloqua de son corps pour empêcher le passage mais la masse humaine qui poussait derrière se faisait de plus en plus forte.

Mon regard se posa sur Scipion alors que ma main gluante de sang qui était le mien tâtait mon coté, il rampa jusqu'a moi et c'est à ce moment que je vis qu'une blessure profonde était présente sur sa cuisse, le sang en sortait à la cadence de son cœur, manifestement un bien mauvais coup dont il aurait du mal.. dont il ne se remettrait pas. Un cri rauque vint interrompre le fil de mes pensées, Olaf une épée en travers du corps, glissée par l'interstice de deux planches venait de nous quitter, aussitôt la porte s'ouvrit sur une foule qui nous encercla pour nous mettre en pièces. Scipion lança en l'air une incantation, forme de prière pour les défunts que je pris pour une dernière parole à ses semblables ou un mot de pouvoir afin de signaler à ses ancêtres qu'il allait les rejoindre sous peu... Pour ma part, je me signais, je n'avais jamais été aussi croyant au grand lumineux que ce jour..

La chose qui mit en panique toute l'armée regroupée dans cette pièce était sous la forme d'un combattant, hors pair, maniant la hache avec dextérité et mort de surcroit. Le regard vide, la hache bien en main, Olaf se redressa pendant que scipion lui nous quittait pour un autre monde, épuisé par les efforts qu'il venait de faire. Tout se passa rapidement, Olaf trancha des membres, aspergeant le sol poussiéreux de sang qui formèrent des petites billes pourpres, tout n'était plus que cri, que douleurs et hurlements..

Je quittais la pièce profitant du tumulte pour perdre connaissance plus loin... à l'abri des lames et de la mort pour l'instant..

A suivre.


Post by Erwan, OdS. - October 22, 2009 at 9:51 PM

La dent de thaar
et la breloque du marchand.

Nous étions au port depuis plusieurs jours, nous abreuvant dans les tavernes, suivant les marins de notre navire dans leurs abus, boisson et femmes à foison, boisson à en vomir, femmes à en avoir des crampes dans le bas ventre. Dores nous avait signalé qu'un marchand possédait en sautoir une relique qu'il nommait "dent de thaar" une relique qui devait certainement posséder une valeur marchande hors pair. Nous croisâmes le marchand dans l'auberge "Le chat et ses neufs petits" , l'endroit était mal fréquenté mais l'homme semblait assez riche pour se faire encadrer par quatre hommes d'une carrure d'ours. Olaf se mit en tête de les abreuver plus que de raison en argumentant une contrée et un voyage ou il avait rencontré l'un des hommes, trop content de se voir offrir des chopes d'hydromel ce dernier ne refusa pas l'accolade d'Olaf, plusieurs heures passèrent ainsi à boire et à rire, le marchand fut le seul à ne pas toucher une seule des bières offertes, peut être sentait t'il venir le mal peu à peu.

Quand les gardes ne furent plus en état de marcher, comme les trois autres de mon groupe, je me levais pour m'approcher du marchand, mon pas était assuré et l'homme comprit enfin ce que je voulais de lui. Il se redressa d'un coup et dans l'auberge désertée pris le pas de course pour quitter ce piège qui lui vaudrait des ennuis. L'homme trébucha dans sa toge, heurtant le sol et s'étalant de tout son long dans la sciure près du foyer principal de la pièce.

Voyant ma main se tendre vers son collier qui contenait la relique il se mit à hurler. Le hurlement ne quitta de très peu sa bouche, ne voulant pas être poursuivit, je savais très bien que mes compères n'étaient pas dans un état leur permettant de faire une course endiablée contre les autorités, je mis fin à son cri de la première manière qui me vint à l'esprit. Armé d'un tisonnier, je frappais l'homme sur la face, à plusieurs reprises et de toutes mes forces, je fut rapidement masqué d'un sang qui n'était pas le mien, coulant sur mon corps comme de l'eau d'une outre percée.

Alors que Dores, sortant de sa transe alcoolisée venait de terminer de trancher la gorge des gardes assoupis qui se tenaient à table, je ramassait les dents ensanglantées qui couvraient le sol, j'avais dans ma rage heurté le sautoir qui contenait la relique et toutes les dents se ressemblants, je les poussais toutes dans une bourse de cuir avant de quitter l'endroit.

Olaf eu un trait d'humour en me voyant...
" On était partit pour une dent et nous en voici équipé d'une demi-mâchoire ! Erwan tu es le meilleur."

*Je ne répondit pas, j'étais trop occupé de trier les dents pour reconnaitre la bonne. *


Post by Erwan, OdS. - October 22, 2009 at 10:19 PM

T'sen et ses efféminés
Lorsque les demi-hommes manient la lame.

Nous étions sur l'archipel T'sen, ne me demandez pas ce que nous y faisions mais nous y étions. Il était arrivé aux oreilles pointues de notre voleur que plusieurs choses se vendraient sous le manteau. Nous nous étions donc réunis dans une maison de thé ou l'on ne servait hélas pas de bière, au grand déplaisir de Olaf qui avait beaucoup de mal à tenir son calme. En effet, la geisha de la maison de thé ne souhaitait pas ouvrir son kimono pour faire voir ses formes qu'on imaginait jolie. Dans la traduction que Dores nous faisait, la dame parlait de maison de thé, d'honneur, d'une chose qu'elle appelait shamisen et qu'elle n'était la que pour danser et nous divertir en attendant la visite des personnes concernées par les ventes.

Nous étions certain que cela n'était pas possible mais nous voulions faire affaire et c'était cela notre principal soucis. Les vendeurs arrivèrent peu après drapés dans des kimonos qui nous firent pouffer de rire. Impossible de s'habiller comme cela, c'était un mélange de couleurs chamarrées que l'on voyait en nos contrées sur les dames, dressés sur des sandales de bois qui leur donnait l'air d'oiseaux haut perchés qui tiennent par miracles sur leurs jambes. Nous étions hilares en les voyant arriver, ils ne virent rien dans notre hilarité qui les dérida, sérieux comme des archevêques ils s'installèrent.

Lorsque l'un d'eux frappa des mains, l'on nous apporta un coffre qui contenait de quoi remplir tout une cathédrale. Comment des efféminés comme eux s'étaient t'ils fournis de tels objets ? Il y avait des lames saintes, des calices, des crucifix gravés et dorés à l'or... Impossible, nous même n'avions jamais eu une telle marchandise en main. Olaf n'y tenait plus, connaisseur des reliques thaariennes il se redressa et prit un calice en main. L'effet plus rapide qu'aucune chose que je n'avais jamais vu, l'un de ces demi homme se redressa, dégainant une lame et la déposant sur la gorge de notre homme ours.

" Personne ne touche à cela tant que vous n'avez pas réuni la somme de 60.000 pièces"
Nous nous regardèrent un moment, impossible pour nous de croire ce que l'homme nous avait dit. Olaf sourit un moment, posant la main sur la lame, l'éloignant de sa gorge avant d'éclater d'un rire énorme. Scipion se redressa, fouillant dans sa toge et lança sur le sol une bourse remplie de pièces.

" Il y a 80.000 pièces dans ce sac, gardez la monnaie pour vous acheter des habits d'hommes et cesser de vos travestir dans les vêtements de vos femmes."
Nous partîmes donc muni du coffre que nous pourrions revendre plus de dix fois sa mise sur Briganne. C'était assurément une bonne journée, tout au plus manquait t'elle d'alcool et de femmes.. l'or réglerait cela une autre fois...

L'honnêteté.. Quel imbécile voudrait vivre d'une manière honnète alors qu'il suffit de se baisser pour ramasser l'or.


Post by Erwan, OdS. - October 22, 2009 at 10:52 PM

Une transe alcoolisée
et un réveil douloureux.

Trois jours et trois nuits que nous fêtions nos dernières ventes, nous nous étions séparés, nous donnant rendez vous quand nous n'aurions plus d'or ce qui ne tarderait pas pour aucun d'entre nous. Nous étions dans un village perdu de la contrée d'Olaf, il devait faire un froid à geler un cheval sur pied dehors, heureusement dans la maison qui nous avait accueillit l'ambiance était chaleureuse, la petite vieille qui nous donnait un toit était heureuse de nous fournir en plaisirs variés, alcool et femmes en échange de quelques pièces d'or que nous avions en excès.

Si nous avions géré notre butin en bons pères de famille que nous n'étions pas, nous aurions été à la tête d'une fortune digne de celle des Orbrillant. Au lieu de cela nous le jetions dans les cieux, pour avoir le plaisir d'admirer les enfants et les vieillards nécessiteux se battre pour quelques pièces qui avaient roulés dans la neige, nous nous amusions à voir les jeunes faire tomber les vieux, les vieux donner des coups de bâtons pour deux pièces perdues par terre...

Nous étions donc dans un bain de pierre que notre vieille hôte venait de temps en temps remplir d'eau presque bouillante pour nous assurer une bonne température. Une jeune fille sous chaque main, je m'abandonnais au bien être de la luxure et de l'alcool, cependant alors que j'étais plein comme une outre, je me vit incapable de passer à "l'action". Plus rien dans mon corps ne répondait comme je l'aurais désiré, un voile de rage me monta aux yeux, j'en tenais pour responsable la jeune blonde qui pourtant tentait tout pour me mettre en forme, rien n'y faisait. Ma main se posa sur sa tête et je la maintenant dans l'eau jusqu'à ce qu'elle cesse de se débattre, l'autre fille elle, hurlait de tous ses poumons comme si sa vie en dépendait. Je la fit taire d'un coup de poing qui lui écrasa le nez, elle tomba sans connaissance dans le bain ou elle eut la même fin que son amie. Les cris alertèrent la vieille qui ne tarda pas a venir voir ce qui se passait, puis comprenant elle se mit à hurler des choses incompréhensibles dans un dialecte que seul Olaf aurait pu comprendre si il avait été à mes cotés.

D'une main rendue fébrile par tout ce qui venait de se passer je lui lançais une chope de pierre qui était à ma porté, elle la reçu en pleine tempe et cela mis fin à ses hurlements. A bouts de force, je m'endormis sur le sol poisseux de sang, entouré de cadavres qui ne vinrent même pas troubler mes rêves. Lorsque je me réveillais le lendemain, je n'eut d'autre alternative que de mettre le feu à l'endroit pour masquer le massacre. A vrai dire, je n'étais pas surpris de voir la vieille inconsciente sur le sol de pierre, un fin filet de sang tapissant le sol, les deux jeunes filles flottant dans le bain elles me retournèrent le cœur et je vomis tous mes abus de la veille.

Les lanternes à l'huile furent vidées sur le sol, j'y boutais le feu et sortit par la porte principale, j'étais donc à demi nu, les pieds dans la neige épaisse de plusieurs dizaines de centimètres quand tous les hommes du village vinrent me couvrir et m'aider à éteindre le feu que j'avais moi même allumé. L'on ne sut jamais rien et jamais je ne m'en vantais même auprès de mes compères.

Ce fut qualifié d'accident pour mon plus grand soulagement... Personne n'en saurait rien...


Post by Erwan, OdS. - October 28, 2009 at 7:28 PM

La rencontre avec Olaf
Quand le guerrier rencontre l'homme ours.

http://www.youtube.com/watch?v=aTQfB8W0-EM

Le ciel était bleu, le soleil éclairait de tout ses rayons le champ de bataille qui s'étendait presque à perte de vue. Devant nous, noyé dans la marée humaine se cachait le château de chevaudart. Bâtisse claire et puissante, semblant ancrée à plusieurs dizaines de mètres sous le sol, défiant le ciel de ses hautes tours d'ou les archers nous mettaient en joue à une distance incroyable, nous étions face à ce monument comme david face à goliath, même son ombre semblait peser sur nous.

Dressés devant le ciel, le poing levé vers ceux qui nous tenaient en joue de leurs arcs nous leur adressions les plus infâmes insultes que nous pouvions avoir. Il nous fut donner l'ordre de sonner l'attaque, aussitôt les lanciers se mirent au trot tandis que nous enserrés dans nos armures surchauffées par le soleil nous nous mettions au pas pour rejoindre les murs du château. Une grêle de flèches nous accueillirent une fois que nous eurent passé le cap des 100 pas qui nous mettaient à leur portée. Plusieurs de mes camarades perdirent la vie dans ce rapide affrontement, vif comme l'éclair et destructeur comme la foudre tombée du ciel, nous marchèrent d'un pas plus rapide encore, heurtant nos amis les bousculant pour se mettre à l'abri près des renforts ou un autre péril nous attendait.

L'huile bouillante, elle dévalait des tours comme un torrent, rendant intouchable nous armures, gonflant notre peau aux endroits ou elle s'infiltrait, plusieurs d'entre nous encore cuirent en hurlant dans leurs carapaces d'acier, rien ne pouvait être fait pour eux et nous étions trop couard pour mettre fin à la vie d'un camarade... pourtant leurs derniers instants auraient été moins affreux j'en étais certain. Un grondement me fit tourner la tête juste à temps pour voir le pont levis du château s'abaisser à tout le vitesse qu'une chute pouvait lui donner, manifestement un groupe de combattant avait pu prendre d'assaut la porte principale, en témoignait les corps des gardiens qui basculaient par les remparts et qui allaient rejoindre le sol, s'écrasant dans un bruit mou d'impact sanglant. Le sol trembla lorsque le pont de bois d'une taille inimaginable toucha le sol, écrasant les hommes massés sous lui. Poussés par la haine, la peur et la fureur du combat nous nous jetâmes dans cette porte ouverte pour aller sacrifier nos vies ! Un coup de poing gantelé explosait la face d'un homme, un autre fut percé par les pointes qui équipaient mon armure. Ombrefil, ma fidèle lame damasquinée ouvrait dans les chairs des chemins pour le sang et les viscères, j'avançais d'un bon pas dans la masse des guerriers qui venaient à mon approche, tailladant des mains, des pieds, des gorges, tout ce qui ne portait pas nos couleurs et qui s'approchaient de moi à une distance assez proche pour que je puisse enfin mettre fin à leur vie.

Un cri rauque attira mon attention sur ma gauche, un homme muni d'une hache de guerre semblait ne plus pouvoir disposer d'une allonge suffisante pour abattre le monde qui l'entourait, ils étaient vingts à hurler autour de lui et a tenter de le percer. M'avançant à son encontre, j'en perçais deux d'un geste ample pour venir me poser contre ses épaules, dos à dos nous faisions maintenant face à l'armée de nos agresseurs. Peu à peu leurs attaques faiblissaient à l'inverse, le sang qui émanait de leurs blessures rendaient le sol glissant pour nos chaussures d'acier, il aurait été beaucoup plus facile de périr d'une mauvaise chute que d'un coup d'épée adverse à ce moment.

Quand sonna la trompe de la victoire, je tombais dos à dos avec l'homme qui avait partagé ces heures de combats, épuisés, nous retirâmes nos casques pour nous saluer et sourire, le visage maculé de sang, de sueur. Nous avions vaincu et j'avais rencontré Olaf.. fidèle compagnon qui me sauva la vie jusqu'à la fin de la sienne et encore au delà.