Hakubo, du clan bannis de la montagne noire
Post by Hakubo, Maeda - March 17, 2010 at 6:00 AM
Hakubo Kuroyama
L'histoire du clan de la montagne noire
À l'intérieur du clan, plusieurs récits fantaisistes sont racontés quant à l'origine de celui-ci. Le plus connus d'entre tous est certainement celui de l'homme élevé par les loups. Cette légende raconte l'histoire du célèbre Inu venu du mont Kami no yama. D'après l'histoire, il y a de cela plusieurs siècles, deux jeunes amoureux auraient fuis leur village natale suite à une invasion du clan ennemie. Cachée et étant les seuls survivants de leur peuple, ces deux jeunes parents et leur enfant escaladèrent le mont Kami no yama dans l'espoir que leurs ennemies n'étaient pas encore à leur trousse. Malchance, ils furent bien vite rattrapés et tués. L'enfant resta caché dans les buissons. À un an, déjà, il était seul. Seul et perdu sur la montagne. D'après la légende, l'enfant aurait été recueillis un peu plus tard par les loups, et il aurait vécu parmi eux. Il sera plus tard trouvé par des voyageurs qui le prendront, l'emmèneront et l'éduquerons. C'est de son sang que naîtra les courageux Kuroyama, car à jamais l'honneur des loups aura pénétrer son esprit et aura été transmis à ses enfants...
Ainsi, c'est dans ce clan que naquit Hakubo. Aujourd'hui, le clan Kuroyama n'est pas des plus puissants, quoi qu'il n'est pas non plus des plus faibles. À Tsen, c'est en clan que se regroupe les différentes familles. Certains sont spécialisés dans la pêche, d'autres dans l'assassinat. Le clan Kuroyama s'est fait connaître par ses guerriers au sens de l'honneur et au courage sans limite. Toujours, dans les guerres, les membres du clan Kuroyama étaient en première ligne. Pour eux, mourir à la guerre a toujours été la meilleur mort que puisse espérer un homme.
Hakubo a été élevé comme tous enfants de Kuroyama. Dès qu'il put marcher, on lui apprit à frapper. Il eut un entraînement intensif de guerrier tout au long de sa vie. Discipline et respect envers ses aînés étaient valeurs qu'il devait chérir. Bien que ce type d'éducation aurait pu sembler barbare pour certains, il est important de mentionner qu'on n'omettait pas de lui apprendre à vivre. Il apprit donc bien vite à lire et écrire en tsen et en français. De plus, on cultivait chez les jeunes la passion pour l'art, spécialement la peinture. Ainsi, Hakubo devint un être polyvalent. Il savait écrire, lire, traduire, peinturer, combattre avec des épées, des lances, des dagues, des haches, ses propres poings... Il apprit à se battre à dos de cheval ou en équilibre – La dextérité et l'agilité étant la force du clan de la montagne - , tirer à l'arc, à l'arbalète, utiliser des frondes. On lui apprit aussi à manipuler des catapultes, tribuchet, canons... Il devint radicalement une arme de guerre parfaite, le rêve du clan depuis toujours.
Jamais les jeunes n'avaient le droit de pénétrer dans la tente des anciens. C'est là que se discutait les sujets les plus importants... Avant que « L'événement » arrive, on discutait beaucoup du plan. Le clan Kuroyama avait tout organiser pour renverser le pouvoir acutel de Tsen, mais une taupe les trahis, et une nuit qui pouvait paraître à première vue banale, l'armée imperiale chargea. Il n'y eut pratiquement aucun survivants. Une poignée de chanceux avaient eut le temps de se cacher, mais ils étaient si peu nombreux...
Conscient qu'il n'avait que peu de temps devant lui avant que l'empire ne le rattrape, le jeune homme de 16 ans qu'était Hakubo s'enfuit à bord d'un navire marchand. La route allait être longue, être passager clandestin n'était pas des plus faciles... Déguisé en marin, le jeune homme n'avait que peu de temps pour assimiler le jargon des marins. Heureusement, il put se faire un ami sur le navire qui lui apprit les bases de la navigation tout en gardant son secret.
Dès que le bateau accosta à Systéria, tel une ombre disparaissant lors du couchée de soleil, Hakubo disparut du navire sans même qu'on ne puisse le remarquer. Ainsi commençait sa nouvelle vie, seul, sans travail, une bourse de 500 pièces et de vieilles guenilles lui servant de vêtements. Espérons que la petite soeur allait se montrer plus clémente envers lui...