[BG] Truzéon Kelvaer
Post by Truzeon Kelvaer, OdS - November 7, 2005 at 11:46 AM
Truzéon Kelvaer
«La réussite ne se couronne que par l'effort et c'est ainsi qu'on mesure la valeur d'un soldat.»
Courte description
Truzéon est un homme à l'allure d'autant plus fière que sévère, ses yeux trahissant la droiture et la dureté de son esprit. Son visage, néanmoin aux traits fins et marqué d'une beauté masculine typique, conserve des traits ravagés par l'inquiétude qui l'accable jours et nuits. Deux yeux de couleur vert font office de vigils, constamment à l'affut et démarquant une perpetuelle prudence. Ses cheveux, soigneusement peignés et attachés en queue de cheval, sont nappée de plusieurs teintes de brun. Toujours d'une position impeccable, son armure suit sa taille ainsi que le reste de son corps, la revêtant comme une deuxième peau. Attaché à son cou et pendant à son dos, se tiens la splendide cape de l'Ordre du Soleil, marquant ainsi son allégance envers la deité de la lumière, Thaar.
Honnête et cavalier: Truzéon demeure toujours honnête et ses propos sont lavés de tout soupçons. Digne de confiance, cet homme dit toujours la vérité et ce, même dans les moments embarassants.Par contre, son côté direct et parfois brutal fait de lui quelqu'un de transparant dans ses paroles. Il dit toujours ce qu'il pense et n'hésite pas à dire en face d'un individu qu'il ne l'aime pas. Ce qui fait que bien des gens lui montrent le dos.
«La vérité triomphe toujours, ses opposants eux, finissent par mourir.»
Valeur au combat: Non seulement est-il brave et courageux, mais il est aussi très tenace lorsque viens le temps de combattre une menace et de protéger ses alliés. Truzéon n'a de peur ni de doutes lorsqu'il se tient devant l'ennemi. Il tiendra jusqu'à ce que ses forces l'abandonne où lorsque sa foi aura faillit.
«Nul menaces ne franchira ce bouclier. Tant et aussi longtemps que je vivrai, Thaar coulera tel un liquide divin en mes veines qui guidera ma lame au coeur de la menace et puniera ceux qui on osé péché.»
Zélateur et fanatique: Un travail bien fait est le seul qui se doit d'être présenté. Truzéon met toute son énergie dans sa tâche, ne lâchant jamais et donnant toujours le meilleur de lui-même. S'il a décidé de s'y mettre, c'est qu'il accomplira ce qu'on lui a demandé. C'est pour cela que lorsqu'un avis de recherche est lancé, Truzéon pourchassera le protagoniste jusqu'à ce qu'il le trouve où que quelqu'un l'ait fait avant lui.
Par contre, son zèle pousse souvent sa ferveur au fanatisme. Thaar et lui seul est la deité digne d'être vénéré. Parfois Truzéon ira jusqu'à dédaigner voir mépriser les autres religions, allant même parfois jusqu'à oser la tentative de conversion d'autrui.
«Thaar est lumière à toutes ombres, voilà un fait qui ne laisse fuir aucun doutes. C'est sa lumière qui protège les citoyens de Systéria depuis la création du monde. Tous, lui doivent donc leur vie.»
Volontée d'acier et opiniatreté: Jamais il ne fléchira devant une tâche ni ne déviera de celle-ci. Il est surtout très rare qu'on réussisse à faire revenir Truzéon sur une de ses déscisions. Lorsqu'il met son opinion sur un sujet, c'est qu'il est certain que c'est le bon. Tête dure de nature, le dévôt n'écoute pas l'opinion des autres. Pour lui et dans la vie, il n'y a qu'un seul chemin à suivre et c'est celui qu'il suit qui est toujours le bon.
«Ne me critiquez pas. Je ne fait qu'interprèter les voeux de Thaar et agis en conséquence. Voilà quelques choses que vous ainsi que votre famile devriez faire.»
Peur constante de l'échec: Truzéon déteste être impuissant face à quoique ce soit, il a une haute estime pour la réussite mais ne se permet aucun échec. Considérant celui-ci comme une faiblesse plutôt qu'un apprentissage. Cela fait de cet homme, quelqu'un qui malheureusement reproduira constamment ses erreurs.
«Mes peurs madame ? elles sont simples: je n'ai peur que d'avoir peur. Si jamais un jour les doutes m'assaillent et réussissent à m'envahir alors c'est à ce moment que je saurai que j'ai faillit à ma tâche.»
Histoire:
Née d'un père croisé et d'une mère paysanne, Truzéon vécu une enfance souvent sans père mais tout de même heureuse. Élever dans des valeurs autant chevaleresque que familiale, il eut de bon parents et de vaillants frères et soeurs. Son père en était très fier, puisque déjà, il montrait une adoration pour la deité qu'est Thaar, la lumière. Visiblement endoctriné par son géniteur à son plus jeune âge, il grandit dans une mer de connaissances et dans un lit religieux.
Aidant sa mère à la ferme pendant que son père donnait tout son temps ainsi que son or au temple de Thaar, il bénéficia donc d'une excellente forme physique ainsi que d'une discipline forçée mais non sans bénéfices. Ses frères et soeurs aidaient eux aussi, donnant à tout les Kelvaer, une routine des plus fructueuse ainsi qu'une enfance et une adolescance plutôt comblée.
Puis, à l'âge de 17 ans, ce fût les croisades, son père en fit partie intégrale et n'en revint pas. Sa mère sombra, suite à la nouvelle, dans une profonde dépression, de jours en jours elle devint irritable et très émotive. Il ne se passa que 3 ans durant lequel, ce fut le calvaire total. Parfois, une simple goutte d'eau sur la peinture suffit à ruiné le tableau ...
Lorsque sa mère s'éteignit, on ne sut pourquoi si jeune et comment en si peu de temps mais on mit la faute, en soupçons, sur la mort de son époux. Parfois l'amour est si fort entre deux personnes que la veuve meurt peu après le défunt, comme si elle était désireuse de retrouver, même dans la mort, celui qu'elle a tant aimée.
Il ne pris pas de temps pour que les frères et soeurs éclatent et se divisent, partant chacuns de leur côtés, vendant la ferme pour terminer l'on ne sais où. Voilà que 4 ans plus tard, le jeune Truzéon est apperçu, arborant fièrement les couleur du temple de Thaar, voguant en la citée, la tête rempli d'ambitions et de projets ...
La lumière perdurera et jamais ô grand jamais, le père de cet enfant, ne sera mort en vain.
Post by Truzeon Kelvaer, OdS - November 10, 2005 at 1:04 AM
***À l'apogé de la fin, lorsque le fanatisme atteint son paroxysme ... ***
les yeux s'ouvrent enfin...
Il est dit que, lorsqu'on deviens champion de sa cause et que l'on a tout donné pour la défendre, que l'on se retourne et que l'on se rend compte de ce qui fut laissé derrière ...
Tristes étaient ses yeux, son regard profondément azur démontrait une bien terne lueur, souillée par un remord dévorant. Contemplatif du symbole de sa vie, l'immense statue faisant office de représentation à Thaar se tenait impérieusement devant lui.
Qu'avait-il fait ?
De son armure il avait survécut bien des années, de sa lame il avait tranché maintes questions et de son regard austère avait-il exigé séance-tenante la confession de bien des pécheurs. Maintenant c'était son tour ...
Est-ce là le prix d'une éternelle dévotion? d'un amour presque total pour sa deité? D'une fidèlité à jamais sans bris il avait été ... Mais il avait faillit ... Faillit à son réel amour, à celle qu'il aimait autant de chair que de brûlante passion ... celle à qui rien ne lui eut été possible de refuser et celle qu'aucunes autres n'aurait pu rivaliser avec sa compréhension de tout son être. ELLE, oui, sa tendre Jaellia, quintessance de toutes les fleurs tant sa beauté a su les faire fleurir ...
Et il l'avait laissée là, avec 3 enfants, lui l'idiot aveugle et plongé dans un fanatisme qui aura eu raison de tout ce qui comptait réellement dans sa vie.
"Et aussi dans la mort ..."
D'un regard grave il poursuivit sa pensée, mais cette fois toute haute et sans retenue. Accablé par ce sentiment de lourde peine, il aggrippa ses cheveux couleur de jais à deux mains puis frappa sa tête contre le sol bénit du Temple. Son armure à plaque aux teintes de Néaphta suivit ses mouvement, puis ensuite ce même sol fut taché à chaudes larmes, celles du Paladin. Frappant celui-ci d'un poing d'acier, maudissant deité après deité, il finit par se redresser de sa colère comme il l'eut toujours fait dans le passé puis il essuya ses larmes.
Une main se posa alors sur les larges épaules du pécheur.
"Mon frère, nous partons, puisse-tu nous rendre fier et puisse tu porter l'étendard de Thaar avec ferveur et conviction."
Le moine était venu voir ce qu'il advenait du Vengeur, voulant s'assurer qu'il allait être prêt pour la grande croisade. De par sa dévotion exemplaire et zelé au sein des Vengeur de l'Ordre, on avait assigné le Paladin Akaeban Kelvaer au port du grand étendard. Parmis une pognée d'autres éparpillés dans les rangs, il portera dignement ce symbole, raison pour laquelle la reconquête de la cité ne sera en vain.
"Thaar octroie moi cette chance, cette chance de finalement payer mon crime avec, pour monnaie, la totale dévotion que je fit preuve durant toute ma vie. Permet le moi ... je t'en conjure."
"Puissiez-vous me pardonnez, Truzéon, Véléus, Kaeltéa, mes fils, ma fille ... et Jaellia ma tendre épouse."
Le moine eut un étrange sentiment, soudainement il eut peur, ces mots le laissa à son tour sans mots dire. Il était très jeune et lui aussi avait une femme et des enfants ... Le paladin le regarda et lui tendit un message, souriant sans éclat, comme s'il venait de deviner ses pensées.
"Va, mon ami, nul besoin pour toi de risquer ta vie. Tu fera office de messager, remet ceci à ma femme et cela à mon fils, Truzéon. Fait moi confiance, tu le reconnaitra. Maintenant va et accomplit la dernière volonté du porteur de l'étendard."
"Mais .... Vengeur ...!"
D'une main brève et d'un regard impérieux, il intima le membre des disciples au silence. Puis celui-ci, après un regard atristé de ne comprendre que trop bien la phrase, partie rapidement vers sa nouvelle destination.
Les croisades furent sanglantes et lourdes en pertes. Du tir commun des arbalètes ennemis, tout les porteurs de l'étendard furent abattus. Cette action naquit de leur haine envers la divinité et ses armées qui venait ainsi voler leur maison commune: leur cité.
Sur le champ de bataille, un soldat reste un soldat. Aussi dévoué puisse t-il être dans la vie, aussi puissant ou habile de sa lame, il n'est qu'un pion. Et ce pion est aisément fauché sur les damiers d'échecs. Puisse les âmes des défunts rejoindre Thaar dans la lumière salvatrice. Puisse t-elles avoir enfin la quiétude d'esprit qu'elles cherchaient en quittant ce monde plongé dans les ténèbres et ravagé par le feu de la haine.
Post by Truzeon Kelvaer, OdS - April 9, 2006 at 1:06 PM
Un prêtre autrefois respecté baigne maintenant dans le mépris destiné à tout étranger ...
Il est dit que lorsqu'un dévôt passe finalement le test et entre dans la cour des grands, qu'il se peut que, suite à une altercation armée, sa dépouille ait été pleurée sans pourtant qu'il ait été tué.
Truzéon, fervent dévôt de l'église Thaariène avait été plaçé à la tête d'un minuscule bataillon. Honneur octroyé par nul autre que l'Abbé Melendir pour avoir démontré une puissante piété ainsi qu'un leadership sans failles lors de sa montée au grade de Clerc. Ce même bataillon avait été assemblé par l'Abbé pour aller démanteler un ordre montant de coupe-jarrets et de vils brigands. Ces mêmes brigands devaient se rendre à un point de rencontre précis en ce jour même, information fournie par les espions personnels de l'Abbé.
Or donc, la troupe du dévôt avait pour mandat d'abattre la totalité de ces déviants et ainsi faire cesser les meurtres ainsi que les divers pillages accomplit par ceux-ci.
Ne se souciant du poid de sa tâche ni des conséquences pouvant subvenir, Truzéon obéit et mena ce bataillon de loyaux fervants dans les contrés voisines de Systéria, à l'intérieur d'une forêt sans nom. Les lourds pas des nombreux paladins et initiés de l'ordre du soleil firent écho à travers l'étendue forestière, traînant avec eux une bannière à l'effigie de Thaar.
Cette forêt semblait calme et serreine, les oiseaux firent leur chants habituel et le vent, son allé retour tradionnel, faisant battre les multitudes de capes couleur ardente.
Le tout semblait paisible et l'atmosphère due se détendre par les multiples blagues et racontars que les membres de l'ordre avaient commençés à échanger. Les inquiétudes semblaient s'évanouir dans l'air pour finalement crouler sous l'optimisme grandissant des troupes du jeune dévôt.
Truzéon eut un mauvais présentiment mais ne recula en aucun cas. Jamais il ne se serait pardonné d'annoncer une telle couardise devant l'Abbé Melendir. De plus, qu'aurait-il l'air devant ses hommes, tous prêt à sacrifier leur vie pour la deité qu'est Thaar ?
Et c'est, du moin, ce qui se passa.
Un carreau déchira le calme ambiant et le détenteur de la bannière s'écrasa au sol, mortellement touché.
Par réflèxe, Truzéon s'arma et hurla l'ordre de faire une formation en cercle, tactique fort employé lors des prise en tenaille. Chaque paladins dégainèrent leur lames et bientôt l'écho des cri métallique fut enssevelit sous l'aboiement général de ces chiens de scélérats.
Les pillards avaient été avertie de leur venue et étaient visiblement prêt à les recevoirs.
L'hécatombe suivit; ce fut un réel massacre.
Malgré l'expérience de combat et la volonté commune des hommes de foi, le sur-nombre des brigands eut raison de la plupart d'entre eux. Même Truzéon, leur chef, fut mis à l'écart et poignardé de toutes parts. Il ne se passa pas grand temps avant que le reste du corps armé, dont la tête fut sectionnée et balayée, battent en retraite, fuyant pour leur vie.
Une fois de retour en ville, les quelques paladins survivant annoncèrent à Melendir l'échec subit ainsi que la mort d'un de leur dévôt les plus prometteurs.
L'Ordre passa à autre chose. Après tout ... ce bataillon n'était qu'un cortège d'hommes aisément remplaçable. On passa un autre homme au grade de Clerc et bientôt, on oublia le nom de Truzéon Kelvaer.
Les années passèrent et l'Ordre du Soleil changea, pour le meilleur ou pour le pire ? nul n'en a témoigné. Gardant toujours le même étendard et la même ligne de pensée, l'Ordre poursuivit ses idéaux même si les dirigeant avaient changés.
Toutefois, Truzéon avait survécu et avait essuyé cet échec par un pelerinage vers un lointain temple de Thaar et, puisqu'il était légitimement «mort», n'avait pas avertis ses proches de son départ. Il revint ensuite vers Systeria, où son visage se mélangeait parmis les multiples étrangers. Son grade était occuppé par un autre homme, une femme peut-être ? Qu'importe, les acolytes avaient tous changés et les anciens partisans semblaient tous avoir quittés.
Avait-il changé depuis sa «mort» ? En aucun cas. C'est alors que, armé d'une volonté de fer ainsi que d'une parole de marbre, Truzéon se jura de gravire à nouveaux les échelons et de reprendre service au sein de la seule organisation en laquelle il a cru et croit toujours: l'Ordre du soleil.
Meurtrie, battue, tué il a été Accueillit par l'âge, l'oublie et les années Pourtant, l'essence même de ses idées La conviction qu'on lui eut donné N'a jamais, ô grand jamais été effaçée ...