Aliciantë Sadrielindë

Aliciantë Sadrielindë

Post by Aliciantë Sadrielindë, CP - May 8, 2010 at 12:12 AM

Tout commence lors de l’an 1237 de la deuxième ère, le 18 Manil du mois d’Embrus de l’ère du chant du renouveau. Mais où exactement? Et bien c’est sur le continent Est Verte-colline, les Landes Unies! Tout le monde sait que les Landes-Unies sont séparé en deux par les petites-personnes et les gnomes. C’est du côté des gnomes qu’un couple de marchand elfe, Tilmalas et Galowiel venant du Royaume des Sages, fit leur première apparition. Le couple était arrivé peu dans le but de vendre leur bien qu’ils avaient apporté. Galowiel était enceinte depuis un bon moment déjà et attendait un enfant. Ils restèrent pendant un autre mois affin de vendre le reste de leur marchandise et décidèrent de partir pour leur pays avant que l’enfant ne vient au monde.

Leur plan changea rapidement, car durant la nuit de leur départ, l’enfant n’en peu plus d’attendre et c’est alors que Galowiel eu des contractions. C’est à ce jour, soit le 18 Manil du mois d’embrus de l’ère du chant du renouveau, que l’histoire d’Aliciantë prit son envol. Galowiel du accoucher dans leur lit à l’auberge où ils résidaient pour la dernière nuit aux Landes-Unies. Le couple était aux anges : leur premier enfant! Leur joie changea bien vite en surprise lorsqu’ils regardèrent les yeux de leur fille (car c’était une fille). Les yeux Aliciantë était d’un blanc laiteux, sans iris. Quelle horreur! Un elfe imparfait! Ils décidèrent de faire ce que seule les elfes auraient pu faire, soit abandonné un enfant pour un défaut physique. Ils partirent au beau matin en laissant l’enfant sur un des lits, sans aucun remord.

Aliciantë fut découverte par le propriétaire de l’auberge, un gnome assez âgé du nom de Panreth, lorsqu’il venait faire le nettoyage de la chambre après le départ du couple. Il fut stupéfait de voir la jeune fille, seule, sur le lit et endormit. « Par-la-barbe-due-mon-ami-le-nain-poilu! » dit-il de sa voix rapide et aigue. Il prit l’enfant délicatement pour ensuite l’emmitoufler dans une couverture. « Pauvre-petite! Ta-famille-t’as-oublier! Oh…» Il arrêta sec de parler lorsqu’il vu un papier plié laisser sur le lit. Il le prit dans ses mains pour ensuite le retourner, voyant aucun mot, il l’ouvrit pour en lire son contenu.

-À celui ou celle qui lira ce mot, cette enfant ne peut pas être le notre-

« Bande-de-mangeur-d’araignée. Laissez-un-enfant-à-l’abandons! Non-mais!» L’enfant se réveilla dû au crie de rage du vieux gnome et c’est alors que Panreth remarqua les yeux de l’enfant. Sa bouche s’ouvrit grande ouverte, pour une rare fois dans sa vie, il resta sans voix. Il descendit au premier étage en laissant la chambre dans le même état. Rendu dans la sienne, il déposa le bébé sur son propre lit et ensuite posa son regard dans le sien. « Je-te-promets-de-prendre-soin-de-toi… malgré-que-tu-sois-aveugle….»

C’est à ce jour que la jeune elfe aux yeux d’un blanc laiteux fut adopté par un gnome solitaire et dans la force de l’âge, dans un pays qui n’était pas celui de sa race. Plusieurs semaines plus tard, Panreth se sentit prêt à annoncer la nouvelle à ses amis. Alors qu’il parlait avec un de ceux ci, un autre alla voir l’enfant dans son berceau. Il se pencha sur le lit pour ensuite sortir un jouet de son sac. Il le tandis à l’enfant qui le prit aussitôt. Content de lui, il alla voir les autres pour discuter.

« Hé! Panreth-j’ai-apporté-un-jouet-pour-ta-fille! Je-l’ai-a-peine-sorti-qu’elle-a-sauté-dessus! » Panreth et son autre invité resta figé durant un moment car précédemment, il avait expliqué à son autre ami qu’elle était aveugle. « Euh…elle-est-aveugle-mon-vieux! » « Quoi? Mais-ca-ce-peut-pas! » Ils allèrent tous aux berceaux de l’enfant qui jouait avec le jouet. Le jouet tomba au sol, provoquant les pleures de l’enfant. Panreth le ramassa et le tient devant sa fille. La joie l’emplie lorsque l’enfant sauta dessus de ses deux mains. Elle n’était pas aveugle!!!

Durant une vingtaine d’années après cet incident heureux, Panreth s’occupa de la jeune elfe comme si elle aurait été son enfant. Tout le monde sut à propos de l’enfant aux yeux blanc et plusieurs furent curieux de la rencontrer. Son apprentissage commença avec l’histoire et la culture de toutes les races vivant sur Enrya, comment survivre en forêt et en ville, etc…
La jeune fille adoptive de Panreth, malgré ses yeux et sa race, n’avait pas eu de mal à s’intégré dans la population de gnomes. Tout le monde voulait rencontrer une miraculé et cela rendait mal à l’aise Aliciantë. Ils, Aliciantë et son père, sortaient souvent en forêt pour s’y relaxer ou pour recueillir des fleurs et ingrédients. Panreth pratiquait la magie occasionnellement et s’en servait souvent pour occuper la petite. Il lui apprit même la base de celle-ci durant son apprentissage ce qui la remplie de joie.

Durant son vingt et unième anniversaire, Panreth trouva que c’était le bon moment de dire la vérité à sa fille concernant ses vrais parents. Il lui apprit tout ce qu’il savait, comment et où il l’avait trouvé. Étrangement, Aliciantë ne fut pas surprise par la révélation mais plutôt fustrée. Elle resta silencieuse un moment pour ensuite prendre parole : « Mes vrais parents c’est toi, les autres, je m’en fiche. C’est toi qui m’a élevé et je n’aurais pas pu avoir mieux comme parents. » Panreth en fut ému et des larmes coula sur ses joues. Il alla donner un câlin à sa fille pour ensuite l’amener faire leur promenade habituelle dans la forêt.

Lors de son trente-troisième anniversaire, Aliciantë demanda à son père de lui apprendre plus en profondeur l’art de la sorcellerie. « Je-suis-désolé-ma-fille-mais-je-n’en-connais-pas-plus. Il-te-faudrait-aller-voir-quelqu’un-d’autre-ou-même-une-rejoindre-une-guilde-pour-en-apprendre-beaucoup-plus! » Aliciantë fut déçu mais intrigué à la fois dans l’idée d’apprendre la magie parmi une guilde. « Où me conseilles-tu d’aller papa dans le but d’accomplir mon rève? » Elle posa son regard laiteux sur son père, attendant la réponse de celui-ci. « Tu-devrais-aller-a-Systéria-c’est-l’endroit-où-tu-en-apprendrais-le-plus-et-où-on-t’accepterais-pour-ce-que-tu-es! » répondit-il d’une voix rapide.

« Tu es très sage papa, je suivrai ta suggestion et la prochaine fois que tu me verras, je serai une mage connu sur tout Enrya! »