Conte, histoire et poésie

Conte, histoire et poésie

Post by Claudius Corvus, CP - March 17, 2011 at 5:39 PM

La nuit était déjà bien avancée. Les dortoirs de l'académie bien que silencieux à cette heure tardive, un homme ne trouvait pas le sommeil. Tournant de gauche à droite dans sa paillasse. La pluie martelait doucement la fenêtre, le foyer crépitait faiblement, le tout rehaussé de quelque ronflement lointain.

Nul doute il ne trouverait pas le sommeil de sitôt. Claudius se leva donc, il lui aurait été impossible d'affirmer s'il venait de se réveiller ou s'il n'avait pas fermé l'oeil. Il était de ses rares moments ou dans la nuit l'incertitude nous gagne. Enfilant de chaudes pantoufles, il s'emmitoufla dans sa robe capuchonnée et muni d'une chandelle le jeune pourpre se rendit à la bibliothèque, baillant par moments.

La pluie s'estompa quelque temps, laissant entrevoir la lune gibbeuse. C'est sous l'égide des rayons lunaires que l'inspiration succéda à l'insomnie, tel le brouillard succède souvent à la pluie le long des côtes. La bibliothèque était pratiquement déserté, ne restant que quelque rare érudit plongé dans leurs études respectives.

Prenant place dans coin reculé pour ne pas se faire déranger il entama l'écriture de quelques lignes, laissant naitre lentement un poème.

L'illustre Bronze siégeant sur le socle de l'immortalité.

Incrusté comme la lumière au soleil.
Droit, une colonne, sur son trône il siège.
De penser, depuis longtemps il a cessé.
Depuis le jour où on l'immortalisa en ce rocher.

De sa vie, d'or, étaient ses valeurs,
Désormais de bronze est son coeur.
Sa pensée n'est pas morte,
Elle revit a chaque regard qu'on lui porte.
De ce royaume il est le seul à porter la maladie.
Le temps terni, son teint, il verdit.

Il restera le regard stoïque face au futur.
Depuis 30 ans il endure, sans cligner ni rêver.
Il ne se plaindra pas de sa vie dure.
Son regard mort de bronze est prisonnier.

Le temps passa et l'on oublia son regard terni.
Pourtant cet homme dont on a oublié le nom,
semble depuis peu reprendre vie.
Sur son monument les vignes montèrent comme des tendons.
Tantòt, la mousse formera une délicate chair.

A l'abri des regards pressés une chenille se pressa.
Dans la bouche elle tissa délicatement son solide chrysalide.
Mais une journée de juillet tout fut tellement chaud.
La mue comme la peau du lépreux s'effrita.
Il ne restait que ces vignes qui ressemblaient à de la chair brulée
Et ce chrysalide, vide depuis hier...

Claudius Corvus


Post by Claudius Corvus, CP - March 19, 2011 at 2:01 AM

*Voila déjà plusieurs jours que le jeune apprenti était penché à l'écriture d'un parchemin. L'on pouvait l'appercevoir jusqu'à tard dans la nuit à la bibliothèque *

La décence Publique

Préface
Bien à vous illustre lecteur. Je vais tenter par le biais de ses 4 traités vous instruire l'art de l'étiquette. Bien que tout homme ayant l'esprit bien réglé soit prédisposé au savoir-vivre, toutefois il arrive cependant que des hommes, des femmes, honnêtes et instruits en manquent parfois. Je vous l'affirme ainsi, le civisme est la plus humble section de la philosophie, tout aussi appeler l'ethique. Il existe trois faits qui fondent l'équilibre de toute chose :

la matière : Celle qui compose.
La physique : ce qui soumet la matière à une réaction, un changement.
L'éthique : ce qui est socialement acceptable.

Sans l'éthique il est aisé de déborder et d'affliger ses congénère par les réactions que l'on engendre. Il convient donc que l'homme règle son maintien, sa gestuelle, son apparence aussi bien que son intelligence. La modestie, voilà ce que tout homme ce doit d'apprendre déjà très jeune. Seul l'imbécile vantera à qui mieux ses mérites, si l'acte est considéré comme mérité tous se targueront de le vanter. Ainsi l'homme doit apprendre à juste équilibre la modestie et à réfréner son désir de se faire valloir. La patience servira toujours l'homme doué de raison.

Chapitre I
Ce qu'il faut connaitre sur le faciès.

S'il est important de bien maitriser l'art de la conversation, bien souvent l'orateur en oublie l'impression qu'il laisse. Ainsi donc nous pouvons assister à un éloge auditif sans toutefois être convaincu du bien-fondé, de la sincérité de son orateur. Je vais tenter dans ce chapitre de vous instruire les manières convenables par le biais de quelques comparaisons. Débutons par le regard, d'entre tous les boniments qu'offre le faciès le regard est sans doute le plus important. Comme le dise le proverbe : c'est au profond de nos yeux que siège l 'äme.

Un regard doux, respectueux et honnête faciliteront l'échange. Par contre un regard farouche, une attitude hautaine sont un indice de violence chez l'orateur, celui qui subit l'échange risque de se renfermer par peur de contrarié son interlocuteur. Cette attitude est à éviter à moins d'aimer converser seul. Un regard fixe peut intimider, bien qu'un regard qui s'égare démarque un manque d'intérêt à la conversation. Que ceci soit tenu pour acquis : Nul n'aime être fixé longuement au profond du regard, laissons ceci aux amoureux et aux lunatiques. Abaisser les paupières légèrement lorsque l'on vous fait reproche, fixé le regard à ce moment est signe d'effronterie et ne fera qu'alimenter la colère des reproches. Bien que par-dessous tout il est à éviter les regards éloquents ou trop vifs, ceux-ci sont imbue de la paresse et ont usage de charmer pour advenir à leur fin. Un regard doux sans être insistant reflètent un esprit calme et respectueux. Le respect est de mise lors de tout échange et sache que toute mauvaise habitude déformant le regard a pour usage d'atténuer la beauté du corps. Garde en mémoire ces principes, bien que l'éthique ne rende pas plus beau, elle masque, elle atténue les défauts.

Maintenant que nous avons appréhendé le regard attardons-nous un instant aux différents traits. Nous avons tous, certes, déjà été confronté à un orateur dont l'expression faciale nous incommodait. Tâchons désormais d'observer les différentes façons adéquates et celle qui sont à chasser. S'il est important de garder une expression souriante, il en est aussi sage, sachant qu'en vieillissant les rides trahissent l'attitude d'un homme. Un frond plissé de ride, de même que des rides de colère ornant les contours de la bouche dénotent une personnalité acerbe et peu encline aux joies. Évitons de même de froncer les sourcils de même que les relever inutilement ; d'une part cela démontre la méchanceté d'un individu, de l'autre son arrogance. Arquer les sourcils au lieu de s'enquérir verbalement de la question est un signe de paresse évitons tout inutile réaction faciale qui s'éloigne du sourire.

Terminons sur l'art de bien tenir sa bouche. Il est ridicule de pincer ses lèvres, comme si l'on craigne d'aspirer des mouches. Encore une fois il est d'usage d'éviter les extrêmes ainsi, seul un niais garde la bouche grand ouverte. Il n'est pas convenable d'avancer légèrement les lèvres pour faire entendre un sifflement. Laissons cette habitude à la royauté qui se promène dans la foule. Tout sied à la royauté, nous voulons former ici un individu convenable et pas un noble.
Pour conclure ce chapitre je vous conseille de converser devant un miroir ou une mare calme. Il est aisé de ce dire que cela est élémentaire, toutefois certaine mauvaise habitude prend place sans même que l'on s'en aperçoive. Si votre orateur est enclin à poursuivre la discussion avec vous, vous aurez certes maitrisé avec brio, ce premier chapitre.

Chapitre II
Des réactions inconvenantes. Ou l'hygiène sociale.

Suivant le premier chapitre j'inaugurerais celui-ci en débuttant sur l'importance de l'hygiène faciale. Entre tous les affronts visibles à l'éthique, avoir la morve au nez est sans doute, celle qui inspire fortement le dédain. Par contre ne se mouche pas comme l'on veuille, qui le veut. Se moucher dans son bonnet où s'essuyer avec le pan de sa manche est digne d'un paysan. De même qu'il n'est pas plus subtil de frotter le long de son bras contre son nez, laissons cela au rude travailleur de la terre, ils n'ont rien à rendre devant un épouvantail. Gardé en tout temps avec vous un mouchoir et détournez-vous s'il y a quelque distingué personnage. Se moucher bruyamment est un flagrant manque de manière laissons les trompettes aux musiciens. Par contre soyez tolérant vis-à-vis des malades et les ainés au souffle court. Si par mégarde quelqonque morve tombe par terre, pose le pied sur le flegme pour ne pas incommoder autrui.

..
Sachez tous qu'il n'est point salubre de renvaler la salive lourdement chargée de flegme, il n'est point plus bienscéant d'avoir la mauvaise habitude de cracher lors d'une conversation. S'il te faut impérativement vider ton gosier du flegme, détourne-toi pour cracher de peur d'arroser quelqu'un. Tout comme si le flegme tombe par terre en se mouchant, pose le pied dessus, il s'agit là de ne pas lever le coeur à personne. L'idéal étant de rendre dans le mouchoir directement. Bien qu'ils nous arrivent à tous d'éternuer personne n'aime se faire asperger alors tout comme lorsque vous vous mouchiez détournez-vous par politesse. Évitons de même d'éternuer bruyamment et de recommencer par plaisir pour faire parade de notre vigueur, il n'appartient qu'aux sots de faire cela. Excusez-vous si après avoir éternuez-vous avez été bruyant? De même seul un sot réprime un acte naturel, il ne faut point faire passer la politesse avant la santé. Si j'ai mentionné plus tòt qu'il n'est point bienscéant d'éternuer bruyamment ou de cracher par mauvaise habitude, certain on l'a mauvaise manie de tousser sans nécessité, c'est l'habitude des menteurs et des hypocrites qui cherchent à se rappeler leurs mensonges. Évitons donc ses faux excès de tout tant même bien que l'on veut attirer l'attention de peur de passer pour un menteur.

..
Maintenant que ceci est pris pour acquis, penchons-nous sur certaine facette moins dérangeante bien qu'inconvenante. Garde ta langue dans ta bouche et ne te mord pas les lèvres. Se mordre la lèvre supérieures de ses dents inférieur est un signe de menace, laissons cela aux demi-orques pour qui leur mâchoire y est prédestiné. Se moquer d'un individu en lui faisant quelque grimace est un flagrant manque de convenance surtout si cela se produit dans un lieu public alors quoi tous sont soumis à cette grimace. Gardons en mémoire qu'il est possible que le visage garde à jamais cette mimique, comme il en ait pour les déformer. Enfler les joues est signe d'arrogance, évitons cela personne n'aime être traité avec condescendance. De même que si tu éternues ou tousse, couvre-toi la bouche d'un mouchoir si le bâillement te prend et que tu ne puisses t'y sous traitre, laissons aux singes la grâce d'afficher son entière dentition.

Dans tout échange, rien n'est plus plaisant que de faire rire son interlocuteur, cela est gratifiant car l'on peut constater qu'il suit bien la conversation et n'est point ennuyé de celle-ci. Cependant mesdames, messieurs, contenez-vous je vous pris nul besoin d'éclater de rire afin que tous les regards se détournent, il ne convient qu'aux enfants d'agir ainsi. Il y en de même pour qui leur rire rappelle le bruit que font certains animaux, cela est simplement indécent. S'il est agréable de rire, rire de tout et de rien sans considération n'appartient qu'aux sots, tout comme rire sans raison apparente appartienne aux fous. S'il vous arrive de vous remémorer un événement et que cela vous fait rire, la politesse ordonne que vous expliquiez la raison, sans quoi un individu présent pourrait croire que vous moquez de lui.
..
Ces dernières lignes traiteront des notions primaires de l'hygiène. Un homme convenable prendra chaque matin un instant pour effectuer sa toilette. Assure-toi de te laver le visager dans une eau propre, seuls les porcs aiment se baigner dans leur fiente. S'il est négligent de ne pas se peigner comme une femme. Prends garde aux poux, personne n'aime la compagnie d'un pouilleux, si jamais tu en es affligé rase-toi et brulent les cheveux. S'il est dégoutant d'avoir les ongles sales, il n'est guère mieux de se les curer à l'aide de ses dents, munie toi d'une dague ou d'un petit bout d'os. Ne néglige point ta dentition, n'oublie pas qu'en plus de te servir à te nourrir elle accompagne tes propos lorsque tu ouvriras la bouche. Si à la faim d'un repas quelque morceau de viande s'est coincé entre tes dents ne frotte pas ta langue contre le morceau jusqu'à ce qu'il décolle, cela appartient aux bovins et aux ruminants. Ne mettent pas non plus tes doigts dans ta bouche pour te curer, cela est malpropre et un flagrant manque d'éthique. Tout comme pour les ongles enleve les morceaux à l'aide d'une dague ou d'un petit os.

Chapitre III
Du Salut et la démarche

Il est important de garder une démarche sans préambule, je veux dire par cela, elle ne doit pas démontrer notre condition. Ainsi une démarche pressée peut créer moult ennuie, vous ne serez certes pas arrivé plus rapidement si vous renversez une dame ou si par mégarde vous trébuchez dans une flaque de boue. Un pas lent peut sembler insolent, paresseux, il est connu que seul les désoeuvrés et les marauds ont le luxe de prendre leur temps. Pour un homme tout balancement de la taille et des épaules semble efféminer, évitons donc cela sieur. Pour une dame de prononcer le balancement est digne des catins et des courtisanes, la démarche doit rester humble ; léger balancement des hanches et des épaules tout en gardant la colonne bien droite. Le regard porté vers le ciel est signe d'étourderie, le regard porté vers le sol d'un manque de confiance. Gardons la tête droite, de légère oeillade vers le sol pour ne pas poser pied dans quelconque déchet est plus que nécessaire.

Tout homme bienscéant n'est pas sans savoir que l'ont ne salut pas tous d'égal à égal. Si les soldats ont une éthique à respecter, se tenir droit, les épaules légèrement portées vers l'avant, le bras fléchit à 45 degrés, la main bien droite au coin du sourcil droit et le regard fixe, il est d'usage qu'un civil offrirait une salutation courtoise se décoiffant à la vue d'un haut dignitaire et l'interpellant par son grade. Entre hommes égaux une franche poignée de main ou de bras est d'usage évitons les accolades viriles en public qui démontrent un excès de gaillardise. Si entre hommes il est coutume de se serrer fortement la main il serait rustre de faire de même vis-à-vis d'une dame, fléchir quelque peu la tête et le genou droit suivit d'un baisemain effectué dans les règles de l'art. Pour conclure ce paragraphe je soulignerais les individus et fonction ou il coutume de se décoiffer :

Terminons ce chapitre sur l'art de se tenir convenablement assis. Il est bienscéant de garder ses genoux rapprochés, être assis les genoux ouverts n'est pas seulement ridicule mais aussi impudique, gardons cela pour les bouffons et les hommes de peu de virtuae. Le dos bien droit appuyer légèrement contre le dossier, gardons aussi nos mains et nos coudes sur les genoux et d'aucune façon sur la table cela ne sied qu'aux rustres et aux marauds. Les pieds doivent rester sur le sol, jouer avec ses pieds est la nature d'un sot ou de quelqu'un d'incapable de se concentrer. Observons cette quelque règle de la bienséance d'abord, il sera traité plus en détail dans le 3ème volume de l'art de se tenir à table.

Chapitre IV
De l' art du baise-main

J'entamerais le chapitre en spécifiant ceci : le baise-main ne doit pas être considéré comme une opportunité de ses lèvres effleuré la peau d'une dame. L'on ne s'empare pas de la main d'un évêque pour embrasser l'anneau épiscopal de même que l'on ne s'empare pas de la main d'une dame, elle doit nous la présenter. Le baise-main est une marque de respect profonde envers un individu, en aucun cas il ne doit être utilisé à autre escient, laissons ceci aux libertains et aux gens de peu de virtuae. De même l'on ne baise pas une main à tout endroit, il est convenable de respecter cette tradition dans un jardin ou sur le parvis d'une église en aucun cas on ne doit le pratiquer ailleurs en terrain découvert. L'homme qui pratique le baise-main ne doit jamais, en aucun cas, dis-je, lever la main du noble, de l'ecclésiaste ou de la dame. L'homme bienscéant se décoiffe et se penche respectueusement au niveau de la main ou de la bague. La dame quand à elle se doit d'enlever son gant sans quoi le baise-main ne peut être pratiqué. L'homme par la suite apposant le baiser ne doit pas toucher de ses lèvres la main, la limite convenable est d'effleurer la peau, les lèvres sèchent.

Nous avons précédemment appris à prodiguer un baise-main convenable suite à une présentation. Dans ce qui va suivre je vous instruirais trois autres méthodes : envers une dame que l'on connaît, envers une dame dont l'on souhaite manifester notre admiration et ensuite envers une dame dont l'on souhaite manifester nos sentiments, voir être plus intime. Hors donc, d'office vous connaissez la dame et elle vous présente la main, bien que la première façon reste la plus galante il est possible de complimenter la dame sur sa beauté tout en prenant soin de s'excuser d'avance de peur de manquer aux convenances et d'ainsi offenser la dame. Elle lui tend la main, l'homme saisit délicatement le bout des doigts, il s'incline en prenant soin de ne pas lever la main et y dépose un baiser. Il peut être convenable d'effleurer du bout des lèvres la main, toutefois prenez garde de ne pas avoir les lèvres mouillées, cela ne sied qu'aux chiens de baver.

Il est possible d'ailleurs de démontrer ses sentiments à une dame de cette façon bien que cette pratique requiert du discernement. Ainsi l'on ne courtisera point une femme mariée aux risques de contrevenir aux bonnes moeurs, voire de choquer la dame. Il est aussi possible à une dame de démontrer ses sentiments envers un homme de cette façon, bien qu'il soit conseillé aux hommes d'attendre que la dame vous l'offre par simple galanterie. Dans cette situation l'homme tourne le poignet délicatement de la femme, paume en l'air et la complimente avant de lui offrir le baiser. S'il est coutume de complimenter c'est que de cette façon la dame peut retourner son poignet démontrant qu'elle ne partage pas les mêmes sentiments. Voici un exemple citant l'avant baise-main acceptable : je prie ma dame, pour que vous conserviez ce baiser en souvenir de ma personne... Ma dame veuillez agréent mes sentiments à votre égard. Si la dame accepte ce baise-main plus intime elle exprime par la suite son intérêt sans pour autant démontré de l'effervescence, il ne convient qu'aux enfants et aux sots d'être euphorique. Voici un exemple pour vous mesdames : sur vos intentions, je ne puis qu'être sceptique, par contre j'ai foi que vous serez digne de vos propos, sir.

La troisième méthode, plus rarement utilisé par les hommes bienséants et peu de femmes de bonnes virtuae seront encline à l'accepter. Ce baise-main est en soi une invitation plus intime, il peut être coutume de l'offrir advenant une demande en mariage, il est d'ailleurs la seule forme socialement acceptable. La méthode ne diffère guère de celle expliquer plus haut. Cependant lorsqu'elle vous offre la paume vous irez suite au baiser appliquer un léger coup de langue, prenez garde toutefois de ne pas avoir la langue humide comme un chien lécherait son maïtre. De par cela vous faite part à la dame de votre désir d'être plus intime à son égard. Assurez-vous de même que la dame partage les mêmes sentiments sans quoi la suite peut s'avérer désastreuse.

Claudius Corvus


Post by Claudius Corvus, CP - March 20, 2011 at 9:09 AM

C'est sur une roche éloigné de la côte de quelques dizaines de metres que je me téléportais. Méditant sur les jours passés et mon apprentissage je passais la journée la. Lorsque l'astre de feu déclinait dans le ciel et que le crépuscule ne saurait tardé à laisser place aux ténébres, une pensée me vint. Suivant l'inspiration, je me laissais guidé a tracé ses quelques lignes.*

Vivre
Vive ce n'est pas toléré,
C'est d'accepter.
Réver ce n'est pas vivre,
Vivre, c'est révé.

Sourire ce n'est pas dur,
et ce n'est pas tout.
Marcher ce n'est pas innée
Comme sourire il faille s'y adonner.

mourir ce n'est pas une réalité,
C'est une fatalité.
Souffrir ce n'est pas la fin,
mourir c'est la fin.
Claudius Corvus


Post by Claudius Corvus, CP - June 6, 2011 at 8:50 PM

*La soirée était calme, très calme dans la demeure Corvus. L'heure du minuit approchait et il ne trouvait toujours pas sommeil. Comme à son habitude il va ce préparer une décoction à base de Datura et de Valérianne. Assis à son bureau, il contemplait la flamme vasciller doucement par la brise qui pénétrait la pièce. Tel une ballerine qui danse sur la pointe de la tige, la flamme ne perdait en rien sa grâce.

Ses pupilles se dilataient lentement alors qu'il ingurgitait quelques lampées de sa décoction. L'effet sédatif ne tarderait pas à se manifester. L'homme termina sa soirée par l'écriture d'un poème qui lui effleura l'esprit à ce moment.*

** Cantique d'une prostituée **

Je suis ainsi et je demeure intacte, me berçant de la danse endiablée de l’horloge, exultant dans un recoin de ma pensée à l’idée que je fus ce corps abandonné, démembré et soumis qui m’ancre à nos vies.
Je suis inconditionnellement là, à renouveler sans trêve Ton besoin de me jouer.

Je suis dans la continuité de la demande, avec le sexe ouvert, avec ces plis qui s’offrent à Ton regard, dans le désir de me faire eau, superficies sableuses et salées, coraux rouges qui ne demandent qu’à poindre si Tu m’amènes à l’indécence.
Je suis avec le tic tac de mes talons à Te dire les battements de mon cœur à chaque pas et mes mamelons qui se dressent, guidés par la nécessité de Te servir de phares pour que Ta main, bien vite, m’enflamme encore plus bas.

Je suis dans le vide de toute décision, cela me serre la poitrine et ce nœud me retient qui m’évite la chute.
Je suis le cobaye d’un laboratoire clandestin, utile à Tes fins, prisonnière volontaire de ma nature élue.
Je suis dans le vertige d’un moment qu’on nomme « maintenant », perdue dans le mutisme pénétrant de ce coup de gong qui se doit de venir.

Claudius Corvus


Post by Claudius Corvus, CP - June 17, 2011 at 2:06 AM

''Claudius Corvus, jeune apprenti au sein de la confrérie. Un homme à la frêle constitution au regard du sinistre stoicisme. Parfois est il préférable de ne laisser paraitre qu'une carapace immuable, afin de camoufler ses faiblesses et ses forces. Cet homme ne brillait ni par sa grandeur ni par sa force. En fait il rapellait parfois ces étoiles que l'on voit briller au loin, incertain si elles sont encore vivante ou si ce n'est que le reflet d'un lointain passé.

Mis à part ses recherches personnels rien ne semblait réelement l'animé. Était ce la l'amour de son égo ou une simple difficulté à l'extraversion. Toutefois en silence, loin des regards d'autrui il continuait de nourrir secrètement une certaine passion à l'écriture. Ainsi, une fois de plus bercé par l'insomnie il écrit un nouveau texte''

L'ombre

Je sens l'inspiration... vive, vivifiante réelleréelement cela m'inspire rien de bien genial. Mais je me sens consummé. elle est vive cette sensation. Ooh certe il existe plus de vitalité en autre source....certe certe.. Mais ils se sont consumé et ne sont plus que cendres. Quelle vive inspiration gaspillé lorsque qu'elle nous inspire la fin. Est ce la le l'anatheme. Vif brandon qui s'estompe en mon crane...quelque spasme ennivré. Le regard vide, l'esprit qui danse et virevolte....

Oh inspiration! Mère de tout progrès...Oh inspiration, assomption de tout délire. Que dire de plus que si lors de tes contact il n'existe que l'emprunte de l'éphémere. Sensation creuse et vide qui rempli mon être par la douce sécurité d'être vivant. Infamité que de posé ces quelque ligne...il ne s'agit la que d'un volage délire.

Oh inspîration!... ce goût de cendre est le relaps du souvenir de ton existance. Oh je te hais, et tu me consume.. Brasier inconséquent de l'âme perdu qui ce verse dans l'amertume lentement. Sacrifice altiers et dégout entier. Je hais ton anatheme, tu vas me tué. J'en suis conscient et je m'y adonne amusé... sans relaps, je n'en vois aucun culpabilité. Sache t'elle me consummé entièrement

Mourrir tel un chien, vaut il mieux que de mourrir comme une brebis..

Claudius Corvus


Post by Claudius Corvus, CP - September 13, 2011 at 6:22 AM

*Couché dans un arbre, à l'abri de nombreux prédateur Niguelidien, Claudius dormait. Il rêvait, ou plutôt un songe, un souvenir qu'il ne lui appartenait pas vint affliger son repos. *

Le corps meurtri, l'ame écorché son sourrire a vif ne contenait que l'echo d'un parfum. Le long de ses bras un éclair alla crisper chacune de ses phalanges. Sur le sol brulant du désert il se tortillait non pas qu'il se rattachait a son existance qui l'avait déja quitté mais plutot un réflexe, un spasme. Fixant l'horizon au loin comme de l'eau dans l'air ses dessine nos espoir, sa bouche aussi sec que le sable.

Je n'aurai su dire depuis quand le temps défilait, les seconde résonnent et le TIC-TAC devien de plus en plus lourd tandis que mes souvenir me narguent. A chaque aube la fievre grandissait et pourquoi Diable Suis-je ici?. Peu importe la mort se rapproche et elle n'aura rien de cette caresse que l'on parle elle a plus la saveur du baiser d'un vampire qui m'aspire toute force par mon crane. Me rendre, je dois, a cette oasis. Rassemblant mes forces sur mes pieds calciné et erraflé mon corps chancellait. Plus j'avencai plus l'oasis s'éloignait. Seul un arbre torturé sans feuille se rapprochait. Comment avait il pu survivre dans ce désert.

J'ai perdu la notion du temps... l'arbre est devant moi, noir comme mes pieds mais solide comme l'ébene. Son ancien locataire est tombé de la corde comme un fruit trop mur. Il est sur le sol allongé, épuisé d'etre depuis si longtemps suspendu entre ciel et terre comme un ange a la langue bien pendu... Mon regard quitta les os blanchi de celui qui sera mon dernier ami et se pétrifia a la fatidique corde, si bien ajusté. Aucun remord, je sens déja la Mort. La fievre ne m'accordera aucune treve, j'escalade l'arbre. Je suis avide du vide... je glisse, mes muscle se déchire mon cou craque.... Quel délivrance.

Je m'y suis resté accroché a l'arbre de Judas, l'arbre des laches, de la folie... l'arbre incompris : Non aucun repos ni aucune douleur, seul le noir éternel de ce jour sans fin, je suis le minuit qui mena fin a ma vie sans regard pour ce qui fut. Je vais payer cette lacheté, un tribut a un dieu inconnu. Je reste debout entre ciel et terre... Le gout de la boue a déja remplacer le vide en mon sein. Je suis mort, je l'étais déja pour l'éternité le regard posé. Balafré du vent du Désert. Le corps meurtri, l'ame écorché mon sourire n'est que l'echo d'un passé

Claudius Corvus


Post by Claudius Corvus, CP - November 6, 2011 at 2:42 AM

L'eau tout comme la parole s'écoule,
Ses usages sont multiple et sa colère redoutable.
Elle nourrit les enfants jusqu'à leur déclin
Elle est source de vie et source de mort.

La terre tout comme notre corps dure,
En elle tout est contenu, elle même siège dans le vide.
Elle force les hommes à travailler pour leur continuité.
Elle est immortel, en constant changement.

L'air comme nos actions chantent,
Elle est constante, douce et redoutable aux portées infinies.
Elle fait bouger l'eau et prend vie entre les déserts.
Elle est source d'inspiration, elle n'existe que par ses homologues.

Le feu comme la vie existe par l'union de ses trois.
Nul ne peut comprendre sa raison d'être.
Il détruit pour amener la création.
Il est créer pour détruire.

Claudius Corvus


Post by Claudius Corvus, CP - November 12, 2011 at 8:36 PM

Sous le ciel les perceptions croissent en multitude.
Comme le fleuve se perd en rivière,
Les perceptions s'inspirent de la même voie.
Entre le ciel et la mer réside le vent qui chante.
La note qui ce modifie, le son qui change.

L'idéal aspire au conflit externe.
La volonté aspire au conflit interne.
La synergie crée le chaos, elle est Mère des conflits.
Le sage ce retire des conflits,
Il aspire à renaître.

L'idéal inspire des Empires,
Il est comme le berger, la vertu qui prodigue.
La volonté inspire la Grandeur,
Elle est l'icône que l'on veut voir briller, celle qui dompte l'instinct.
L'homme gravite entre les deux.
Il est comme le vent.

La multitude croît sous l'oeuil du Dragon.