De foi et d'amour
Post by Sohlam Endel, OdS - May 8, 2011 at 11:20 PM
''Les belles histoires existent encore, même au coeur des royaumes les plus tourmentés d'Enrya. Bercées par la lumière, elles sont souvent éclipsées par les tragédies vivantes dans les ténèbres les plus absolu, c'est parce que l'humanité n'est pas encore prête à laisser cette lumière les envahir...''
De foi et d'amour
Sohlam Endel
C'est par un beau matin de Solun que l'histoire de Sohlam commença, il était le petit trésor tant attendu de la famille Endel et le cadet de 2 deux autres enfants. Né sous une bonne étoile dans un environnement d'opulence, au bras d'une mère aimante et d'un père trop fière, il était promu à une destinée de foi et d'amour sans réels problèmes. Une destinée de soie cousue d'or et d'avance dans un motif thaarien que rien ne semblait pouvoir déchirée. Ses parents étaient tout deux de grand fervent du dieu de lumière, deux paladins de l'Ordre, alors comme si tout était naturel pour eux ils décidèrent que leur fils aussi serait un dévot. Ainsi vont les choses chez les Endel, croyant de génération en génération, soit prêtre soit paladin, mais jamais un maillon ne doit être brisé sur cette chaîne familial. La honte, le déshonneur sont des prix à payer pour oser dévier du destin que Thaar avait tracé pour eux depuis plus de 1000 ans. Sohlam grandi donc dans un univers lumineux et passionnel envers Thaar. Ses parents lui inculpa très tôt les préceptes du divin et les vertus essentiels pour vivre une vive pieuse et sereine. Son père commença son éducation martial quand il eu la force de lever sa toute première épée de bois. Son père, même s'il aimait son fils plus que tout, prenait trop à coeur ses enseignements ce qui avait souvent pour résultat quelque bleus sur sa peau parfaite d'enfant. Connaissez-vous le dicton ''On s'amuse avec son père, on ne rigole pas avec sa mère''? C'était tout à fait le cas pour lui. Si avec son père les joutes infantile lui causait quelque bleus, avec sa mère c'était la tête qui souffrait. Chaque après midi, après le goûter, notre gamin et ses deux autres soeurs devaient passés cinq heure assit devant leur professeur, soit leur mère, pour apprendre, apprendre et encore apprendre. C'est qu'il n'y avait pas de temps à perdre. Le malin est partout et il fallait à tout prix protégé le petit Sohlam de la perversion... même au détriment de ce dernier.
Et le temps passa et il grandit dans un monde quasi parfait, sans souci, sans douleur ou presque. Il était un élève modèle à l'école, un fils exemplaire et sans aucun doute un fervent à en devenir. Mais il ne connaissait rien de la vie, il avait peut-être d'excellente note mais souvent Sohlam se laissait prendre à la rêverie. Maintenant devenu adolescent il était confronté à la réalité qui frappe si fort quand on a les yeux voiler depuis toujours. La majorité apporte son lot de découverte, on apprend par exemple que le monde n'est pas aussi rose que l'on croit. A trop être protégé, on ne connaît rien du monde extérieur. C'est âgé de 15 ans qu'il apprit bien malgré lui qu'au-delà du gris plancher de pierre de la moyenne ville, un univers de terre et de pauvreté existait. Par un soir au ciel pur et orange, alors que Thaar le soleil se couchait doucement.
-Je n'arrive pas à y croire! On a encore un devoir à faire!
-Arrr la vieille chouette va me tuer! Une rédaction sur l'histoire de Systeria en plus!
-Hé Sohlam, tu es douer toi en histoire, tu ne voudrais pas faire nos devoirs?
-Vous n'apprendrez jamais si vous ne le faite pas par vous-même.
Assis sur les marches de la bibliothèque de la moyenne, Sohlam et ses 3 autres amis de classe discutaient. Toujours légèrement en retrait notre jeune homme regardait le ciel et s'émerveillait par la beauté des couleurs que la nature déployait.
-Moi j'ai décidé de ne pas le faire mon devoir, j'ai d'autre projet.
-Ha oui? Quoi donc?
-Mon grand-frère m'a dit avoir trouvé un trou dans le mur de la Rose Cendrée et qu'on peu voir les filles!
-Non! Tu rigoles?
-Pas du tout! Vous venez?
-Ça c'est sûr!
Sohlam se retourna et les regarda attentivement, les dévisageant, le regard outrer par tant de stupidité.
-Vous n'êtes que des enfants encore et vous vivez déjà dans le péché de la chaire? Vos parents ne vous enseigne donc pas que Thaar punis ce genre de chose si vous ne vous repentez pas?
-Puis quoi encore! Thaar, il s'en moque des mortels comme nous Sohl! Sinon il ne m'aurais pas pris ma mère il y a 2 ans.
-Ouais et en plus ce qui n'est pas dit ne fait pas mal. Alors sois tu viens sois tu restes mais on ne traînera pas avec un gars comme toi qui crois que le mal se cache partout même dans ses biscuits. Venez vous autres!
-Ouais!
Les gamins quittèrent Sohlam sans se retourner et même légèrement en courant. Il les regarda, impuissant se diriger tout droit dans la gueule du loup. Ses parents avaient eu beau lui enseignés tout ce qu'il devait savoir sur Thaar, il n'était pas préparer à la haine de certaines personnes pour son dieu. Comment sauver ses amis des ténèbres? Il l'ignorait. Il releva les yeux vers le ciel et s'aperçut que la nuit était au porte de la ville. Il n'y avait pas une seconde à perdre, il se devait de les rattraper pour sauvé leur âmes de l'impie. Il se leva et couru comme il n'avait jamais couru en manquant de renverser les gens sur son passage. Il se sentait poussé par un vent de conviction profonde et avait l'impression qu'il avait le pouvoir de les ramener avant qu'ils eussent tachés leur yeux du péché. À travers les rues de plus en plus sombre il avait le sentiment de s'enfoncer de plus en plus vers la déchéance. Puis à force de courir il fini par voir ses 3 amis au loin qui entraient en basse ville. Malheur, il était trop tard! Son père lui avait cependant toujours répété qu'un paladin qui renonçait ou qui reculait était indigne de porter le feu sacré. Incertain, il continua d'avancer. Il savait que la caserne des paladins n'étaient pas loin et que ses parents devaient y être ce soir-là. Il avait donc un choix à prendre, soit il allait de lui-même chercher ses amis imprudent ou il allait trouver ses parents et leur demander leur aide. Le choix ne fut pas facile mais en bon croyant qu'il était, il décida qu'il devait par lui-même chercher ses amis sinon il ne prouverait jamais à son père qu'il était digne. Demander de l'aide aurait été une forme subtile de couardise. Il n'en était pas question!
Il s'enfonça donc dans la basse ville, passa devant la caserne rapidement sans se faire remarquer des vigiles sur le toit. Il tenta de suivre ses comparses jusqu'au tournant d'un chemin. Mal éclairé, nauséabond, c'était pour lui un enfer sur terre. Il avait perdu la trace de ceux qu'il poursuivait et prit la mauvaise rue. Jamais il n'avait posé pied en ce quartier, jamais il n'avait été en contacte avec tant de décrépitude. Les maisons en bois étaient pourries, il y avait partout où il regardait des déchets qui jonchait le sol. Il y avait des rats dans toutes les directions. Il continua d'avancer dans ce royaume de misère en cherchant son chemin mais il s'enfonçais de plus en plus vers les endroits les plus louches de la ville. La peur le prit peu à peu, il paniquait intérieurement. Tout en tentant de se retrouver il sentait autour de lui que des ombres bougeaient, menaçantes et carnassières. Il était dans le pire quartier de la ville après tout, il devait s'y attendre. Il se faisait discret comme si sa vie était en danger, qu'elle épreuve mesquine se disait-il. Thaar voulait vraiment le mettre au défi. Il tourna un coin de rue sans vraiment regarder où il allait. Le pauvre gamin fonça tête première sur un mercenaire qui faisait sa ronde. L'homme qui faisait deux fois sa taille et sa force le poussa voilement au sol pour se dégager, croyant être attaquer et dégaina son épée. Sohlam complètement terrifier eu le réflexe de se reculer rapidement. Le mercenaire fronça le regard.
-Qu'est-ce qu'il y a le pouilleux, on fonce sur les officiers en service mais dès qu'ils montre la lame on recule? Quel genre de voleur tu es toi?
-Pardon! Monsieur! Je ne suis pas un vol...
-Ouais c'est ça c'est ça! Aller déguerpis avant que je te tranche la main!
-Mais je suis perd...
-J'ai dis de déguerpir! Rentre chez toi!
Son chez-soi c'est justement ce que le petit Sohlam cherchait désespérément. Il se releva sans prendre la peine de retirer la boue de ses vêtements et parti en courent dans n'importe quel direction opposer à l'homme. Peu importe où il allait, tant qu'il en était très loin! Puis après plusieurs minutes de course, il s'arrêta sous un balcon, la pluie commençait à tomber. Tremper, perdu et avec une petite faim qui commençait à le piquer, il se sentait vraiment seul au monde. Dans un lieu aussi hostile, comment faire pour vivre? Comment les gens qui naissent en ce lieu pouvaient espéré avoir un avenir convenable? Il ne comprenait pas comment un endroit comme la basse ville existait. Pourquoi l'Empire ne faisait rien pour eux? Ses réflexions furent déranger par un violent frisson qui parcourra tout son corps frêle. Il devait absolument retrouver ses amis et partir d'ici avant qu'ils n'attrapent son coup de mort. Mais sans doute connaissait-ils mieux que lui ce quartier de malheur. Il l'espérait vraiment du moins. Pour leur âmes c'étaient sans doute trop tard, ils avaient sans doute déjà regardé les filles de joies dansées par ce fichu trou dans le mur. Ce trou de débauche qui l'avait conduit dans ce quartier maudit. Mais il n'était pas en colère, malgré tout il avait encore espoir de les sauver plus tard.
Ses parents quant à eux avaient depuis longtemps terminer leurs rondes et ses deux soeurs étaient rentrer à la maison depuis peu, impatient de revoir leur fils chéri et leur frère. Ils étaient très unis, valeur familial oblige mais ce n'était pas par obligation qu'ils le faisait. Ils était heureux et chaque moment étaient apprécié car ils savaient qu'en tant que guerrier, il se pouvaient qu'ils ne reviennent pas un jour ou l'autre. C'était malheureusement la vie des paladins combattant le mal. Ils furent surprit de constater que Sohlam n'était pas encore rentré. La nuit était déjà bien avancé et leur fils n'avait laissé aucune trace de son retour. Pas un mot, rien, son repas du soir était encore là. En bonne famille qu'ils sont ils commencèrent à paniquer en s'imaginant le pire. Le monde extérieur est tellement remplis de gens mal intentionné et Thaar sait combien un jeune homme dénudé de malice est une proie facile. Le père sorti pour le chercher tendis que la mère et les deux soeurs restèrent pour l'attendre en espèrent qu'il reviendrait durent ce temps. Il chercha dans toute la moyenne ville, interrogea les gens mais en vain, aucune trace de son fils. Il était bien tard et se voyait mal déranger dans leur sommeil les meilleurs amis de Sohlam mais il devait le faire et se rendis chez chacun d'eux. Mais tout ce qu'il eût reçu comme réponse était un ''Non je ne sais pas où il est désoler Monsieur Endel.''
Sohlam entre temps avait décidé de braver la pluie, tout recroquevillé sur lui-même et tremblant il était loin d'imaginer à quel point il était dans l'entre de la bête. Il s'en doutait un peu, ses amis devaient être rentrés maintenant. Il avait du mal à avancer quand le vent s'y mettait aussi. Il marcha jusqu'à une maison dont des rires et une odeur de soupes s'en dégageait. Complètement tremper, affamer et au bout du rouleau il s'y précipita sans même demander son reste. La porte était constitué d'un simple rideau rouge et il semblait y avoir de l'activité à l'intérieur. Pour lui nul doute, il était enfin sauvé. Il espérait pouvoir partager le repas bien que frugal avec ces braves gens et pouvoir sécher ses vêtements. Que d'illusion, jeune homme! Il entra donc dans la maison. Il fut frappé alors par l'horreur. Devant lui se tenait des femmes nues et des hommes qui les touchaient, des soûlons et encore des rats en quantité qui grouillait partout. Prit de peur il voulu reculer mais il se fit agripper par le bras. Complètement en peur il tenta de se débattre mais fut projeté sur le sol.
-Regardez-moi ça les gars, j'ignorais qu'on attendait la visite d'un gnome haha!
-Ouais ça va Ogcar, ne le martyrise pas trop non plus. Regarde le, il est à moitié mort ça se voix. Donne lui plutôt une couverture.
-Tsss on a déjà du mal à nous chauffer nous-même.
Le gamin se releva avec mal, posa les yeux sur celui qui avait prit sa défense. C'était une des filles de joie à moitié nue qui tenait dans sa main un bol de soupe.
-Tien prend ça, c'est pas de la grande cuisine mais ça te réchauffera le temps qu'on te trouve une couverture et que le jour se lève.
Sohlam n'était pas certain de ce qu'il voyait. Il s'agissait quand même d'une prostituer mais il avait tellement faim et froid qu'il dut se rendre à l'évidence, il s'était tromper, même si certain gens en basse étaient les amant du malin, quelque un encore avait en eux du bon. Suffisamment assez pour partager un bouillon avec un inconnu. L'homme lui posa une couverture sur la tête et la femme l'entraîna avec elle près d'un feu qui ne réchauffait pas grand chose vu sa petitesse. Épuisé il n'avait pas la force de les repousser et de toute façon on ne repousse pas l'aide des gens, c'est ce que ses parents lui avait enseigné aussi durent son enfance.
Après un moment et un bol de soupe plus tard, Sohlam osa parler se lui aux gens autour. Il avait peur de leur réaction mais il fallait bien qu'il demande son chemin. Resté coincé ici pour toujours il n'en serait pas capable. Après tout il n'avait jamais confronter de telles situations avant. Il était comme un agneau au milieux des loups.
-Je... suis perdu. Je poursuivais mes amis mais je me suis perdu. Je ne suis pas de la basse comme vous. Je viens de la moyenne...
-Je me disais bien aussi. Avec tes jolis petits traits fin et tes mains sans égratignure, bien manucurer. Dit la fille de joie en lui souriant.
J'avais deviné.
Les autres gueux semblaient vexés.
-Moi je dis qu'il en a du culot! Il gosse de riche qui vient ici et qui nous vole une part de soupe! Pendant qu'il mange c'est un enfant qui meurs de faim. Repris un des gueux.
Moi je dis qu'on devrait le zigouiller et lui voler son or pour la soupe qu'il a pas payé!
-Non j'ai mieux, on le garde en otage et on l'échange contre de l'or! Reprit l'homme qui avait serré le bras de Sohlam à son arriver.
Mais on envois un de ses jolis petits doigts tout propre à ses parents avant!
Complètement épouvanté le jeune homme tenta de se relever et de fuir loin de ces fous. La peur lui avait redonner de la vigueur et il pensait pouvoir s'échapper en courant plus vite qu'eux. Il balança sur eux ça couverture pour se donner de l'avance alors que ses futurs agresseur tentèrent de lui sauter dessus malgré la femme qui s'interposa. Elle le prit par la main et l'aida à le sortir de là. Ils coururent contre vent et pluie jusqu'à l'entrer de la basse et se cachèrent dans une des tours du pont. A bout de souffle ils ne pouvaient plus avancer. Sohlam était déjà mal en point et la femme frigorifier par sa tenue trop légère. Il prit son mentaux et le passa sur les délicates épaule de la dame.
-Êtes vous vraiment obligé de vous vendre à ses porcs pour vivre?
-Dans la basse ville, on ne vie pas, ont survie. Chaque jour est un combat quand on est pauvre comme moi. Mais je ne t'en veux pas de ne pas comprendre tu es un fils de riche. Tu ne comprendras jamais ce que nous pouvons vivre tout les jours. Et tu sais, je n'ai aucun talents, je ne sais pas me battre, je ne sais pas écrire ou lire. Je n'ai aucun vêtement suffisamment bien et en état pour m'aventurer en moyenne pour me trouver un travail...
-Alors vous avez choisie le chemin le plus facile... mais pourtant vous avez tellement souffert. Vous devriez peut-être songer à venir dans une guilde. Les beaux vêtement, la richesse, ce n'est pas vraiment importent pour le moment. Ça viendra plus tard.
Elle lui sourira doucement, sans doute était-elle reconnaissante pour ses bons mots mais dans son visage on voyait toute sa tristesse, une vie impossible à fuir.
-Si c'était aussi simple... J'aimerais te croire.
-Ce n'est pas si compliquer quand on à la foi.
-Je ne crois plus en les dieux depuis longtemps...
-Il y a différente foi, mon père me le disait. Il y a la foi en Thaar et la foi en sois. Si la foi en Thaar ne fait plus partie de votre vie, alors il serait peut-être temps, pour votre salut future de croire en vous-même.
L'aube se levait enfin. Il avait passé le reste ne la nuit à parler avec la femme de joie sur la foi en Thaar et les vertus. Il savait que ça ne changerais rien pour la femme qui continuerait probablement sa mauvaise vie mais il n'était pas aussi sévère que son père. S'il aurait été à la place de Sohlam jamais il n'aurait pardonner à la femme de se donner contre de l'or. Il l'aurait probablement persécuter. Non Sohlam ne voulait pas être un fanatique comme lui, et prendra en main sa propre vie désormais. La femme de joie lui avait au moins fait comprendre une chose importante sur la vie. Il avait pris conscience que le monde était bien plus vaste que se qu'on lui avait fait croire toute son enfance. Il était adulte, le temps était venu pour lui d'avancer seul.
-Les hommes ne nous cherche plus maintenant, crois-tu pouvoir rentrer chez toi à partir d'ici?
-Oui, je retrouverai mon chemin désormais. Je... vous remercie de m'avoir si on peut dire, sauver la vie.
-Tu as de jolis doigts, je trouvais dommage que tu les perdent. Allez, bonne chance pour ton avenir, je crois que tu iras loin toi.
Sohlam sortie de leur abris de fortune et leva les yeux vers le ciel. Le temps était encore gris et un orage menaçait encore d'éclater. Il jeta un regard sur la femme et lui sourit pour finalement s'enfuir vers les rues plus sûr de la moyenne. Il courait avec la même ferveur qui l'avait conduit en basse mais avec le coeur légé d'avoir enfin échappé au taudis et à la folie humaine. Ses parents lui manquait, la séparation allait être difficile mais nécessaire il le savait hélas. Il venait de voir la vérité sur le monde, il se devait de changer ça et il en faisait son but futur. Même si il était encore très jeune, il savait déjà quel avenir il voulait. Le plus dure allait être d'expliquer à son père que ce n'était pas le paladinat qui suivrait. Sa mère était très compréhensive et savais qu'elle le laisserait aller, mais pas son père. Toujours est-il qu'il courait comme un fou jusqu'à chez lui pour retrouver sa famille tant aimé. Il retrouva enfin sa rue, puis sa maison. Il posa sur la poignée la main. Il savait qu'elles seraient là. Il ouvrit la porte et entra. Leurs yeux se levèrent vers lui, dans l'incompréhension et la peur. Elles mirent un moment avant de comprendre que l'homme vêtus de hayon devant elles étaient leur Sohlam, bien vivant. Quand elles eurent comprises enfin elles s'exclamèrent de joie en lui sautant dans les bras, l'enfant était enfin de retour... mais à quel prix Sohlam avait-il payer cette débendal dans la basse ville pour sauver ses 3 amis?
Les jours qui suivies furent terribles pour les Endel. Le fils n'ayant pas une forte constitution avait prit froid et était tombé gravement malade. La fièvre ne baissait pas et il semblait dépérir avec le temps. Sa forte toux n'aidait en rien et malgré tout les efforts de sa mère pour le soigné, tout semblait perdu d'avance. Le père tournait en rond à gauche et à droite dans le salon, colérique et impuissant pendant que les soeurs priaient Thaar de ne pas leur prendre leur frère si tôt. Sohlam n'avait parler à personne de son aventure, il n'avait pas eu le temps. Tout le monde restaient donc dans l'inconnu alors qu'il était dans un état comateux. Le médecin avait prit soin de lui cependant, lui avait prescrit un flacon contre le rhume. Il ne restait plus qu'à attendre et espéré que le jeune homme se batte pour s'en sortir. Les jours passèrent, la fièvre baissa et il pus enfin s'asseoir dans son lit pour manger et parler. Sa famille était réunis autour de lui pour enfin savoir ce qui s'était passer.
-Ce soir là, je me suis perdu en basse ville car j'avais l'intime conviction que je devais y aller pour sauvé l'âme de mes amis de classe. Ils avaient découvert un trou dans le mur de la Rose Cendrée et pouvaient y voir les femmes. Je pensais que mon devoir était de les empécher et les ramener avec moi. Mais je me suis perdu en leur courant après et je n'ai pas su retrouver mon chemin. C'est une fille de joie qui m'a secouru alors que des bandits voulurent me capturer pour une rançon. Elle a aussi prêté une couverture et donner un bol de soupe pour me réchauffer. Mais malgré tout je n'ai pas su trouver les mots juste pour la ramener dans la lumière...
Une mine hébété sur le visage de Sohlam en disait long sur ses regrets. Il aurait tant voulu en faire plus pour elle. Son père dévisagea son fils un long moment tendis que sa mère pleura de joie de savoir son bébé de retour et sauver. Mais le père bouillonnait.
-Mon fils, je suis terriblement déçu de toi. Je ne comprend pas comment as-tu pu allez en basse chercher tes amis alors que nous t'avions formellement interdit d'y allez, justement pour les raisons que tu viens d'énoncé. Avons-nous été de si mauvais parents pour que tu nous désobéisses de la sorte?
-Non, père, vous n'y êtes pour rien dans ce qui m'es arriver. J'avais l'impression de bien faire, simplement.
-Sot que tu es. Pourquoi n'es-tu pas venu nous voir? Tu savais que nous étions de garde ce soir là.
-Parce que je... voulais vous prouver père que j'étais digne de vos enseignements.
La mère de Sohlam tenta de calmer le jeu en signifiant à son mari de se calmé. Il était encore faible et avait toujours cette vilaine toux.
-Nous nous sommes inquiéter mon frère, imagine nous, si nous t'aurions perdu? Qu'aurais-je fais?
Il fronça les sourcils, comme si il prenait conscience que tout son univers ne tournait qu'autour d'eux et de rien d'autre. Il se demandait même quelle place prenait Thaar dans tout ça. Il soupira et baissa le regard, ce qu'il s'aprétait a dire était au-delà de tout.
-J'ai pris conscience de plusieurs choses, cette aventure en basse m'a fait comprendre que la vie était très fragile, qu'il ne fallait pas la gaspiller comme je le fais en ce moment. Je ne comptes plus vivre a vos dépends indéfiniment.
-Mais, que veux-tu dire mon fils? Coupa la mère apeurée.
-Quand j'irai mieux, et que ma santé me le permettra, je compte bien allez au monastère pour suivre une formation de moine jusqu'à mes 20 ans. Ensuite je compte rentrer dans l'Ordre en tant que disciple et éventuellement devenir sanctifiant.
La famille resta froide à cette idée mais Sohlam avait prit sa décision. Il savait exactement ce qu'il voulait. L'épisode en basse lui avait montré qu'il gaspillait son énergie et sont temps en ne faisant rien pour la société et que sa vie ne valait pas la peine d'être vécu si son passage sur terre était en vain. Il n'avait jamais eu autant envie de quelque chose que ça, pour une fois dans sa vie. Ensuite tout alla rapidement pour lui. En quelques jours sa demande pour rejoindre le monastère fut accepter et se préparait au grand saut dans l'austérité qu'il n'avait jamais connue. Il était prêt à renoncer à sa fortune, à sa famille et à leur protection pour Thaar. Un dur choix que n'importe qui de sensé aurait refuser de faire. Peut-être était-il fou finalement, peut-être avait-il perdu un peu plus que son chemin en basse ce jour-là. Il n'aurait jamais pus être un bon prêtre sans connaître d'abord l'humilité. Cette vertus que peu de gens connaissant, il ne voulait pas passé par dessus. C'est pour ça que ce jour là, après d'émouvant au revoir, il prit son baluchon et entreprit lui-même, sans se retourné, la marche vers son avenir, avenir qu'il écrira seul avec Thaar désormais.
Aujourd'hui, le soleil se lève comme chaque matin depuis toujours. Il brille sur l'île pluvieuse de Systeria. Un des rares jour sans nuage annonçait une journée splendide. Au monastère les moines tapaient des tapis au grand vent pendant que d'autres s'affairaient à laver l'entrer et les premières arches. Des chants et de la musiques retentissaient dans tout le bâtiment. Ce jour fut la fin et le commencement pour quelqu'un. La fin d'une vie de moine et le commencement d'un future dicible si Thaar le voulait. Sohlam avait aujourd'hui 20 ans, c'était son anniversaire. Il n'avait pas oublier sa promesse de devenir un sanctifiant et sa mission pouvait enfin commencer. Comme tout les jeune gens qui veulent changer le monde il se sentait capable d'affronter vent et marré. Les cinq dernières années, riche en enseignement lui avait forger une sagesse de grand-père dans un corps d'enfant. fort de son bagage il quitta donc pour la première fois depuis longtemps sa chaumière d'austérité pour se mêler aux gens de la ville. C'était ici que sa vie recommença, comme il y a 20 ans par un beau matin de Solun. C'est vrai, les belles histoires existent encore, même au coeur du royaume le plus tourmenté d'Enrya.