Le vent noir se lève

Le vent noir se lève

Post by Ilúvatar Nuruhuinë - March 6, 2012 at 12:15 AM

Prologue

La famille Nuruhuinë est une famille d'elfe au sang pur, ayant choisis de vivre éloignés du reste de la communauté elfique.
Cette famille n'avait jamais été très attachée à leur peuple; n'ayant en commun avec eux que l'apparence physique, un attachement profond à la nature, source de toute vie en ce bas monde, et quelques anciennes traditions et coutumes.
A vrai dire, cette famille n'avait jamais été attachée à aucun peuple, ni ville, ni village, quelle que soit la race; elle se contentait de vivre en bons nomades et voyageaient sans cesse à travers le monde afin de poursuivre leurs buts.
Du moins à aucun peuple civilisé et vivant en société.

En effet, les Nuruhuinë entretiennent un lien étroit avec les dragons, ces béhémoths mystiques issus de la terre même et d'une magie dont nul ne peut connaître l'étendue. Ces bêtes représentaient pour eux la seule créature digne d’intérêt, dont l'intelligence et la splendeur était comparable voir nettement supérieure a celle plus grands représentants, toute race confondue.

Ils avaient passer leur vie à rechercher les sources de cette magie draconique, les origines réelles des dragons, leurs buts en ce monde, et tout information qui pourrait être lié à cette créature qui leur semblait supérieur.

La suite de cette histoire traitera des derniers représentants de cette famille: Elenwë et Narmacil, deux elfes ayant pousser leur passion des dragons à un fanatisme inégalé, et de leur enfant, Ilúvatar


Post by Ilúvatar Nuruhuinë - March 6, 2012 at 12:46 AM

Chapitre Premier : Naissance

Elenwë et Narmacil, tels se prénommaient le dernier couple de cette famille. Leurs amis pouvaient se compter sur les doigts d’une main, et représentaient soit des magiciens soit chasseurs, tout deux intéresses par l’expérience qu'avait le couple sur les dragons antiques, leurs puissances, et les différents moyens de les approcher, de les amadouer, voir même de les contrôler pendant un mince laps de temps.
Ce savoir représentait l'un des plus grands qui existaient alors, héritage de nombreuses générations de recherches, d’expériences, de sacrifices personnels, transmis de générations en générations.

Le couple ne pouvait avoir de nombreux amis, leur fanatisme pour les dragons les rendant souvent totalement asocial, ils étaient souvent perçus comme deux elfes dont le savoir les a plongé dans une folie incurable, les rendant parfois dangereux.
Le couple ne parvenait jamais à rester plus de quelques semaines dans une même région, soit par manque d’intérêt de la zone, soit parce qu’ils étaient chassés violemment par les gardes et autres mercenaires présents dans certains villages et villes.

Malgré tout, une fois un certain age passé, le couple se décida à avoir un enfant, plus par nécessité de nouvelle expérience humaine, que par réelle volonté de perpétuer l’héritage de la famille.
Cet enfant naquit sans réel problème dans une ferme louée par les parents dans une petite vallée plutôt calme et à l'écart du reste de la population. Lieu qu'ils avaient choisis afin d'être sur de ne point être dérangés par des occupants proches, et de pouvoir reste une durée plus longue, le temps pour l'enfant de grandir.

Le jeune homme fut prénommé "Ilùvatar", nom censé représenter ce dont ils attendaient de cet enfant.

Cette période fut une des plus prospère de la vie du jeune couple, abandonnant totalement leur fanatisme afin de former des parents "normaux" pour s'occuper du jeune enfant. Ce changement était si brusque, et si intense que le jeune couple put sans peine se procurer tout ce dont ils avaient besoins pour le nouveau né dans un village aux abords de la vallée, en paraissant comme un couple des plus heureux et étant simplement légèrement dans la nécessité d'un peu d'aide.

Les premières années de Ilùvatar furent tranquilles, sans grand problème et il grandit jusqu’à attendre le milieu de son enfance.

Mais ce revirement des parents ne pouvaient durer longtemps, et un événement leur fit rapidement reprendre leur attitude d’antan, revirement dont le jeune Ilùvatar devra payer les conséquences par la suite.


Post by Ilúvatar Nuruhuinë - March 6, 2012 at 1:29 AM

Chapitre Second : Le Dragon Noir

L'attitude exemplaire des deux parents n'avait duré que les 14 premières années de vie du jeune Ilùvatar, un événement marquant ne tardant pas à renvoyer le couple dans sa folie.

Et cet événement arriva le jour précis ou le jeune enfant fêtait son entrée officielle dans l'adolescence elfique, avec une fête réunissant la famille comme elle ne l'avait jamais été.
Avec son entrée dans l'adolescence, le jeune homme eut de nombreux présents communs mais qui représentaient alors une fortune pour la famille : des vêtements richement brodés, une dague, et, le présent qui avait le plus plut au jeune Ilùvatar : il pourrait désormais aller apprendre les bases de l'alchimie grâce à deux très grandes œuvres sur le sujet, l'une en elfique, l'autre en langage commun, ainsi qu'un set permettant de faire de l’alchimie basique jusqu’à moyennement complexe.

Alors que le jeune elfe sortit de la ferme avec ses parents afin de réaliser sa première expérience, la vallée fut plongée dans le noir...

Un noir d'ombre...
Un souffle de vent semblable à une tempête...

Tous levèrent la tête

Un titan noir...
Des ailes immenses...
Un dragon.

Le béhémoth survola la petite vallée en deux coups d'ailes et vint se poser sur la montagne voisine.
Les trois elfes se précipitèrent vers l'endroit ou s'était posé le dragon sans un bruit. Le jeune elfe y alla par curiosité , n'ayant jamais auparavant vu une bête aussi imposante.
Il n'avait pus que lire des descriptions de ces créatures antiques dans des livres que les parents avaient tentés de dissimuler dans une vieille armoire d'une pièce isolée de la ferme.
Les deux adultes eux, avaient accourus par curiosité, et car au fond d'eux, une vieux démon était entrain de se réveiller à nouveau.

Le dragon portait à son cou un mince collier magnifique représentant deux dragons liés, tenant de leur griffes un joyau d'un rouge pur, intense et resplendissant.
Les deux parents, à la vue de ce collier se fixèrent l'un l'autre, comme pétrifiés à ce moment précis...
"-Ce collier....
-LE collier..."

Ils furent vites réveillés de leur sorte de transe par un rugissement profond du dragon , qui résonna dans toute la vallée.
Le Joyau se met à rougir intensément, de plus en plus intensément, jusqu’à que l'on ne puisse plus le distinguer tellement ce dernier brillait.
Puis le dragon disparu , semblant comme s'être fait absorber par le collier, puis le collier disparaissant lui même en étant absorber par le joyau, puis le joyau disparut dans une intense secousse.

Cette dernière secousse plongea la petite vallée dans un profond silence.

La famille rentra alors à la ferme, le jeune elfe plein de nouveaux rêves, les deux adultes d'un teint livide, n'émettant aucun parole, et se fixant durant de long moments...
Le reste de la soirée fut tranquille et chacun partit se coucher sans prononcer un mot.

Le lendemain, tout avait changer, un grand voyage semblait se préparer par les parents, les premiers bagages avaient déjà été faits au lever du jeune Ilùvatar...


Post by Ilúvatar Nuruhuinë - March 6, 2012 at 11:21 PM

Chapitre Troisième : L'Enfance

Le lendemain matin, à son réveil, le jeune Ilùvatar découvrit les principales affaires de la maison entassées devant l'entrée, rangées sommairement selon leur utilité.
Ne comprenant pas ce qui se passait, le jeune elfe chercha ses parents des yeux à l'étage principal. Ne les apercevant pas, il monta à l'étage auquel les parents avaient leur chambre et quelques autres pièces qui leur servait dans leur travaux quotidiens.
Il les aperçut alors, chacun plongé dans un livre différent, livres que le jeune homme n'avait jamais réellement vu entiers, mais qui lui rappelaient de vague souvenir de l'armoire à livres scellée des parents.
Il s'approcha de ses derniers afin de savoir ce qui se passait dans la maison, savoir la cause de leur départ.
La seule chose qu'il obtint fut une gifle de son père et un "Au lieu de nous déranger va donc rassembler tes affaires!".

La larme à l’œil, il s’exécuta, rassemblant les quelques affaires qu'il possédait, les faisant rentrer sans problème rentrer dans un sac de taille moyenne qui trainait dans un coin de sa chambre.
Puis il prit son déjeuner seul, chose qui n'était jamais arrivé depuis sa naissance, sauf lorsque ses parents faisaient de rares courts voyages vers les villages voisins, mais le repas du jeune homme était déjà prêt, il n'avait plus qu'a réchauffer ou à manger lorsque les plats étaient volontairement cuisinés froids.

En fin de matinée la famille finit de rassembler ses affaires, les parents firent rentrer le tout dans quelque sacs, aidés de quelques formules magiques, qu'ils utilisaient par le passé, leur permettant de réduire la taille et le poids des objets, afin que tous puissent rentrer dans un sac de taille normal.

La folie des deux parents avait refait surface et dominait désormais largement l'attitude que le jeune elfe avait toujours connu de ses parents.
Celui était devenu, contre toute attente, un sujet d'étude pour les parents, qui effectuaient maintes expériences sur le corps de ce dernier, qui n'avait d'autre choix que d'accepter de subir les vices de ses parents, même si celles ci pouvaient aller jusqu’à provoquer au jeune elfe de graves blessures qui mettaient plusieurs jours à guérir.
Le set d'alchimie qu'il avait reçu le jour du changement prenait d'ailleurs tout son intérêt après, l'aidant à récupérer bien mieux et plus rapidement de ses blessures, et faisant disparaitre toute trace de ces supplices.

Le mode de vie de la famille était repassé au nomadisme, que le jeune elfe avait appris à apprécier.
De plus, au bout d'un an de nomadisme, le jeune elfe avait montrer un certain développement de son charisme et de ses capacités sociales, ayant appris à obtenir les réactifs dont il avait besoin sans payer de somme extraordinaire.

De plus, il devait régulièrement régler les conflits entre les habitants des petits villages par lesquels la famille passait et ses parents. Les parents se livrant à de nombreuses expériences à même la terre et sur certains animaux. Les paysans n’appréciaient guère de voir d'un jour à l'autre leurs animaux rasés, des signes dont ils ne comprenaient pas le sens plein le corps, ou bien des terres autrefois fertile, devenir flétrie du jour au lendemain.

Le jeune homme avait pris l'habitude de son train-train quotidien, et n'en voulait que sommairement à ses parents, ne sachant réellement si ils avaient sombrer dans la folie, si le dragon leur avait jeté un sort.
Pour en savoir plus, il étudiait secrètement les nombreux recueils secrets que les parents ne laissaient sous surveillance que durant la nuit afin d'en apprendre plus sur leurs recherches, ce qui les hantaient, et surtout, afin de tenter de trouver un remède à cette folie.

Les jours passaient les uns après les autres ,les parents progressant lentement dans leurs recherches. Jusqu'à un jour fatidique, marquant le début de la fin.


Post by Ilúvatar Nuruhuinë - March 7, 2012 at 12:18 AM

Chapitre Quatrième : Le Collier Draconique

Vint un jour ou la recherche porta ses fruits, alors que Narmacil et Elenwë effectuaient des expériences sur le corps du jeune Ilùvatar, expériences qui chacune mettait le jeune elfe à la limite entre la mort et la vie.

Le local dans lequel les elfes effectuaient leurs sombres rituels se trouvaient en plein d'un centre d'un petit village paisible.
Les cris qui retentissaient de la pièces, ceux de l'enfant, alertèrent assez rapidement les villageois qui pour certains s’empressèrent d'aller aux portes du local afin de se renseigner sur ce qui se passait dans le local.

Ils frappèrent à la porte...
Aucune réponse, les cris se maintenaient et couvraient tous les autres bruits du village.
Ils décidèrent d'enfoncer la porte et virent une scène de plus surprenantes.

Le jeune Ilùvatar se trouvait au centre d'un cercle composés de signes inconnus à toute personne n'ayant pas étudier les dragons une bonne partie de sa vie.
La forme d'un collier avait été tracé dans la chaire autour du cou de l'elfe, cette forme reluisait légerement, puis de plus en fortement.

Les deux trois citoyens à la porte restaient stupéfaits et ne pouvaient agir tellement la peur et la curiosité les emplissait.

Soudain, dans une sorte de distorsion du temps, un collier apparut la ou étaient les marques luminescentes , celles ci disparaissant au fur et à mesure que le collier apparaissait. Une légère secousse se fit ressentir une fois le collier totalement apparut. Tous les villageois prirent peur et fuirent chacun chez leur chez-soi.

Le reste de la nuit fut plutôt calme, même si certains villageois ne purent dormir après ce qu'ils avaient vu et entendus et profitèrent de cette nuit blanche pour réflechir.

Mais la nuit qu'ils venaient de vivre, n'était que les prémices de ce qui allait les attendre le lendemain


Post by Ilúvatar Nuruhuinë - March 7, 2012 at 1:00 AM

Chapitre Cinquième : Le Retour du Dragon

Le lendemain matin, par chance, arriva un chevalier ayant apparemment mainte fois prouver son courage, vêtu d'une armure flambant neuve en or pur.
Les villageois se précipitèrent pour lui demander de chasser la famille du village, mais chaque acte avait un prix, surtout pour un chevalier qui n'avait aucun réel intérêt à intervenir dans un si petit village.

Tous les villageois passèrent la journée à se cotiser afin de réunir une somme conséquente pour le chevalier, afin que celui ci ne les débarrasse une fois pour toute de ces fous.

Mais une fois le soir venu, les cris retentirent de plus belle, jamais l'on avait entendu un être vivant crier d'une telle manière. Un cri venant du fin fond des entrailles d'un elfe. Des cris évoquant une douleur intense qu'un être normalement constitué ne pourrait jamais supporter.

Narmacil et Elenwë venait d'atteindre un point culminant de leurs recherches, résultat de plusieurs générations de recherches intensives, et l'obtention de collier était le dernier élément qui leur manquait afin de mener à terme la plus grande expérience de leur vie, une expérience qui pourrait changer la perception même du monde.

La somme suffisant au chevalier, celui-ci se dirigea vers le local d’où provenait les cris interminables.
La porte avait été réparée et semblait cette fois ci avoir été totalement scellée de l’intérieure. Mesure prise par les deux elfes afin de ne pas être dérangé.
Mais ce n'était pas quelques verrous et cadenas qui allaient arrêter un tel guerrier, qui n'eut besoin que d'un simple coup de hache pour réduire la porte en miette.

Ce qu'ils découvrirent fut encore plus impressionnant que la veille.

Le jeune elfe était cette fois-ci totalement nu, les marques sur son corps ne se résumant plus cette fois juste à un collier au niveau du cou, mais cette fois ci à une infinité, qui semblaient représenter un tatouage géant, occupant tout le corps du jeune elfe. La seule partie épargné avait été la tête.
Il saignait abondamment de chaque partie de son être.

Les deux parents semblaient être dans une sorte de transe, alors qu'ils prononçaient des mots, qui semblaient provenir du draconique.
Ces mots retentissaient dans tout le village, telle étant leur violence, et chaque mot semblait imprégné d'une puissante magie.

Quelques citoyens, parmi les plus courageux, s’empressèrent d'aller aider le jeune homme qui lévitaient, ses yeux étant devenus d'un blanc profond, tel ceux des aveugles.
Pendant ce temps, le chevalier menaçait les deux adultes de la pointe de son épée, leur ordonnant d'arrêter, menaçant de les tuer, mais ces derniers ne semblaient pas faire attention aux paroles du chevalier. D'ailleurs, la seule chose qui semblait les occuper était les paroles qu'ils proféraient.

Soudain, les paroles s’accélérèrent , et les marques sur le corps du jeune homme devinrent reluisantes, comme le jour passé, mais d'une lumière encore plus intense. La pièce entière tremblait, la lumière s'intensifiait de plus en plus, et les cris de l'elfe s’étaient transformés en un bruit inconcevable qui ne pouvait être décrit.
Les quelques citoyens s'empressèrent de rejoindre l'entrée, étant totalement effrayer par ce revirement malgré leur courage.

Puis soudain, un silence profond envahit la vallée, l'on entendait plus que le bruit du jeune elfe, tous les autres sons ayant comme disparus.

Une forme noir gigantesque approchait du village...
Une ombre si grande que des champs entiers étaient couverts...
Un souffle à la fois glacial et ardent se fit sentir dans tout le village...

Un dragon. LE Dragon.

Il approchait à une vitesse inimaginable.
Il avait finit par retrouver la trace de son bien et de ceux qui s'en étaient emparés par on ne sait quel moyen.

Le chevalier et les autres citoyens sortirent tous afin d'admirer le béhémoth.
Puis le silence fit place à la panique.

Des cris...
"-Malédiction!"
"-Ils ont apportés la mort avec eux!"

Les citoyens supplièrent le chevalier de leur venir en aide, mais ce dernier remonta sur son cheval et lâcha : « Il était question de chasser deux fous, et non d’un dragon ! La somme n’est pas la même, et je doute que vous puissiez vous en acquitter, sur ce, je vous souhaite donc bonne chance ! » et il prit la fuite, passant sous le dragon qui ne fit même pas attention à ce fuyard.

Les femmes pleuraient, tentant de se réfugier avec les enfants, alors que les hommes paniquaient, cherchant une solution rapide. Une seule idée leur vint alors en tête : tuer les deux adultes, pensant que cela apaiserait le dragon, qui repartirait alors.
Ils s’armèrent de tout ce qu’ils trouvèrent, marteaux, armes dont le métal était encore chaud en provenance de la forge toute proche, et les plus courageux se mirent à entrer dans la maison.

Alors qu'ils entrèrent, le béhémoth arriva au niveau du local et balaya le toit d'un coup de patte.

Ce dernier passa sa tête énorme afin de se mettre au niveau des corps des minuscules occupants.
Son crane était effrayant. Des dents aussi longues que chaque occupant de la salle, des yeux et un regard emplit de colère et de vice, qui inspiraient une peur profonde.
Quiconque avait vu cela de son vivant serait devenu fou le restant de sa vie, et aurait mis fin à ses jours tellement il aurait été empli d'horreur.

La suite de la scène se passa en quelques fractions de secondes...

Les paysans abattirent leurs armes sur les parents, alors qu’elles étaient à mi-chemin, un souffle semblant venir de l’enfer atteignit tout le groupe, consumant certains sur place les réduisant en un tas de cendre compact entrainé par le souffle, mais les deux elfes, alors même qu’ils brulaient, continuaient leurs invocations tant bien que mal, leurs corps se désintégrant peu à peu.
Une seconde vague consuma toute l’entrée de la maison, mais les parents semblaient encore vivant, debout, leur peau ayant totalement disparu, il ne restait alors plus que quelques muscles, seule la tête semblait quasiment intact, comme par magie, mais leur parole se faisait de plus en plus lente et un dernier mot sortit de leur lèvres, dans un dernier souffle : Loke. Puis ils disparurent totalement dans une vague de puissance.

Ce seul dernier mot semblait à avoir été imprégner d’une puissance extrême, raisonnant dans le village entier, dans toute la vallée l'entourant.
Sur ce seul mot, le dragon sembla pénétrer dans une sorte de folie intense. Il hurla comme aucun dragon ne l’avait alors fait, un rugissement tellement violent, qu’une bonne partie des habitations qui se présentaient dans la ligne droite devant la gueule du dragon furent dévastées, et leurs occupants ensevelis.

Le dragon dans sa folie attrapa l’enfant dans ses griffes et dévasta le village entier sans aucun pitié, rien ni personne ne survécut à la démence du titan. Ce fut un véritable génocide, un champ de destruction à l'état pur.

*Le jeune elfe se réveilla le lendemain, ne se rappelant que de fragments de ce qui était arrivé après le champ de mort, mais il se rappelait étonnamment de chaque détail de la scène de la veille. *


Post by Ilúvatar Nuruhuinë - March 7, 2012 at 1:14 AM

Chapitre Sixième : Réveil et Solitude

Le jeune homme s’était réveillé dans un nid, le béhémoth mort à ses côtés, il semblait qu’il avait arraché sa propre chaire avec ses griffes avant de mourir de ses blessures. Les yeux de l’enfant, autrefois verts comme l’herbe étaient devenus d’un rouge intense, les inscriptions sur son corps avaient cicatrisées étrangement rapidement et étaient devenues d’une teinte noir comme la nuit.
Le collier était toujours à son cou et n'avait bouger depuis son apparition au même endroit.

Les premiers sentiments qui l'envahirent à son réveil furent un épuisement intense, puis une certaine tristesse, sachant qu'il ne reverrait probablement jamais ses parents.

Une fois avoir récupérer, il entreprit de trouver un endroit dans lequel il pourrait réellement se reposer et méditer sur ce qui venait de lui arriver.

Le jeune Ilùvatar entreprit ainsi un voyage à travers le monde tel qu'on le connaissait.

Il n'eut aucun mal à survivre, ayant conserver et développer son côté social et son charisme. Il n'eut aucun mal a se loger et à se nourrir, ayant recours à la cueillette et à la chasse en recours extrême afin de survivre lorsqu'il traversait une zone déserte.

Il appréciait particulièrement la compagnie des femmes, non pas les catins qui se regroupaient dans tous les bas quartiers et qui s'occupaient de chaque homme ayant un peu d'argent sur eux.
Il préférait celle représentant un peu plus de complexité et un réel intérêt à ses yeux.

Ainsi fut la routine du jeune elfe pendant de longues dizaines d'années

Mais ces années de méditations lui auront servis, et il suivra désormais une route toute tracée, qu'il respecterait tant qu'il aurait la conviction qu'ainsi doit aller le monde.


Post by Ilúvatar Nuruhuinë - March 7, 2012 at 1:45 AM

Chapitre Septième : Le Vent Noir s'est levé

L'elfe avait désormais atteint l'age de 100 ans. Son voyage l'avait mené dans une petite taverne calme présente sur une route peu utilisée.
Il était vêtu d'une longue cape à capuche et d'un ensemble d'armure de cuir apparemment fait en dragon noir, une gueule béante étant représentée dans le cuir sur le torse

Au comptoir se trouvait un soldat en tenue de contractée racontant nombre de ses faits d'armes.

Il en vint à émettre la vue du dragon noir le plus grand qui avait pus existé sur cette terre.

Ilùvatar leva alors la tête de sa table, un léger sourire pouvant être alors aperçu au bout de ses lèvres, cachées par l'ombre de la capuche.
Une voix sombre et sèche s'éleva dans l'air, apparemment à la destination du soldat.

"-Eh bien racontez nous donc! A quoi ressemblait ce dragon?
-Hmm, vous savez, ils se ressemblent un peu tous... SAUF que celui la était VRAIMENT énorme
-Et que c'est il passer ensuite?
-J'ai livrer un de mes plus valeureux combat! Le monstre s’apprêtait à raser tout un village, occupés par des gens un peu louche...
Mais il n'en a pas eu le temps, je tiens d'ailleurs une cicatrice de ce combat épique!"

Le Chevalier montra des traces s'apparentant à des traces de morsures. Seulement ces morsures, pour toute personne s'y connaissant un minimum n'avait rien de morsures de dragons, mais elles ressemblaient plus à celles d'un simple loup. Seulement les hommes semblaient tellement sots et ivres qu'un grand "Oooooooh!" s’éleva dans l'assemblée.

"Eh bien soldat permettez moi de vous offrir ce verre pour compenser cette blessure de guerre, et vous aider pour la suite de vos aventures!"

L'elfe offrit un verre au soldat, puis s'en alla, de manière décontractée.

Le lendemain, on retrouva le soldat mort dans une chambre de cette même auberge , ayant vomis ses boyaux.
En fouillant le corps, des gardes retrouvèrent une lettre bien étrange...

De nombreux autres meurtres, dont la signature était dans le même genre furent retrouvées.
Les moyens opératoires étaient souvent différents, allant de la pendaison à l'égorgement à la dague.
Mais toujours l'on trouvait un bout de parchemin de ce qui semblait être une portion de poème quelque part a proximité ou sur le corps.

On avait attribuer ces meurtres à un assassin ou une entité surnommée "Le Vent Noir", n'ayant jamais trouvé aucune trace de l'assassin, aucun indice a part ces parchemins...

Des meurtres suivant ce modèle avaient été commis dans les alentours de Systeria et les rumeurs commençaient à circuler parmi la population