[Bg] Ayla, Celle qui danse avec les loups.

[Bg] Ayla, Celle qui danse avec les loups.

Post by Ayla, HS - March 5, 2006 at 7:28 AM

Quelques nuages passèrent rapidement devant une lune d’un noir d'ancre. Le ciel s’assombrissait doucement, menaçant la terre de sombrer à tout moment. Une petite troupe de 15 personnes vivaient dans un petit campement à l’orée du bois, tout près de la grandiose citée qu’est Systéria. Le tonnerre se fit encore entendre, comme un roulement de tambour qui ne semblait jamais vouloir prendre fin, augmentant sa cadence à chaque instant. Le tremblement de terre commença alors, instable, foudroyant, menaçant ses habitants de ses terribles conséquences. Une petite fille, d’environ 5 ans, était en train de jouer dans la rivière alors que la catastrophe commença. La terre commença a tremblé sous ses pieds, les vagues de la rivière frappant fortement la rive en faisant déverser de grande quantité de galet. Prise d’une peur toute nouvelle, la jeune enfant sortit en hâte de la rivière, ses cheveux d’un blond presque blanc tombant doucement sur son doux visage terminé de fine oreille pointue, caractéristique de la demi elfe qu’elle était. La pluie commença à tomber fortement, la martelant de coup sensible qui semblait alors ne vouloir jamais prendre fin. La rivière commençait à sortir de ses gonds, celle-ci ne pouvant plus supporter davantage l’immense quantité d’eau qu’elle absorbait comme une fleur assoiffée. La petite fille tentait de voir, en vain, où elle allait, les torrents d’eau brouillant la vue qu’elle possédait. Courrant d’un côté et de l’autre, elle trébucha à plusieurs reprises sur des racines dépassant du sol, essayant de rejoindre le campement de sa famille, afin d’y retrouver la protection et l’amour que tout enfant désirerait.

Soudainement, un couple de personne passa rapidement, à cheval, et montèrent la petite sur leur monture, le mettant aussitôt au galop pour fuir le plus vite possible la catastrophe qui les menaçait de plus en plus. La jeune fille criait et pleurait, accompagnant ainsi les bruits de tonnerres qui déchiraient le ciel, en appelant la présence de sa mère où de son père. Mais il était trop tard. Plusieurs minutes plus tard, le couple s’était réfugié en haut d’une des plus grosses collines des régions environnantes, et avait déposé la petite fille à l’entrée d’une petite grotte avant de la délaissée à son sort, repartant au galop pour sauver ainsi leur propre vie. L’enfant prit refuge dans la petite grotte sombre, se recroquevillant sur elle-même afin d’essayer de faire taire les tremblements incessants qui s’étaient emparés de son corps. Elle passa une nuit agité, et le lendemain, elle resta bouche bée de peur devant le spectacle qui s’offrait devant ses yeux. Le bas de la vallée était complètement ravagé par l’inondation, le campement de sa famille ayant été complètement détruit par le ravage. Il était évident qu’aucun être n’avait survécu à cela, excepté ceux qui possédait des chevaux pour ainsi fuir à temps la menace qui s’était offert à eux. Même à grande course, les plus braves n’auraient pu survivre. Orpheline, elle faisait déjà face à un dilemme et à un destin plus grand qu’elle n’aurait pu d’abord l’imaginer.

Heure après heure, la petite voguait comme une ombre sans espoir à travers les sombres forêts qui la menaçait de tout ses dangers. C’est alors, au bout de ses efforts, qu’elle tomba évanoui sur le sol, son corps ne pouvant la supporter davantage. Une tribu de « barbare » qui n’avait jamais fait partit de la Horde Sanglante, puisqu’ils habitaient hélas très loin de Systéria, avait alors passé, par grande chance, sur le chemin où ils trouvèrent à leur grande surprise, une petite fille en mauvais état dans les branchages du sol. La guérisseuse de la troupe, nommé Aba, réagissant alors au pulsion de son métier, avait ramené la petite fille dans leur campement éloigné afin de la soignée et de lui offrir à nouveau la chance de vivre, si mince soit-elle. Déjà prise d’une grande affection pour l’être qu’elle avait repêché, elle décupla d’effort pour la guérir et c’est avec grande joie qu’elle vit la petite, jour après jour, reprendre des forces devant ses yeux. Le chef, nommé Alvan, accepta ensuite la nouvelle venue dans leur « clan », comme fille adoptive d’Aba.

Les années passèrent où la petite, alors surnommé Ayla par la tribu, fut élevé dans les conditions entourant la chasse, les rituels des dieux, et la fête. Aba, souhaitant transmettre son savoir des plantes médicinales et de la médecine elle-même, décida d’apprendre l’art de guérir à la jeune fille qu’elle avait recueilli. Quant à « Grand Ours », le shaman du groupe, fut prise d’une grande affection pour la fillette, qu’il prit d’ailleurs aussi sous son aile afin de lui transmettre les savoirs druidiques de la nature. Sa décision n’avait pas été prise sans raison : il avait découvert bien vite les talents qu’Ayla semblait avoir avec les animaux et la nature. Cependant, le fils du chef, Valkan, semblait nullement apprécié toute l’attention et les privilèges que les gens accordaient à « l’étrangère » qui n’était même pas des leurs. Lorsque les adultes avaient le dos tourné, il n’hésitait pas à insulté et à maltraiter la fille dont il n’aimait déjà pas la présence, ses gestes étant justifié secrètement par le sentiment de la jalousie. C’est de nombreuse fois où cette occasion arriva qu’Ayla déguerpissait dans la forêt afin d’être seule et de fuir cet adolescent qu’il ne lui inspirait pas confiance. C’est d’ailleurs dans celle-ci qu’elle apprit à se rapprocher de la nature, et vers l’âge de 12 ans, lors d’une autre de ses escapades, elle s’était arrêter à la rive d’une rivière où elle s’amusait à allumer un feu et à déverser ses émotions dans le cœur d’une danse compliqué qu’elle seule pouvait réellement comprendre. Ce qu’elle ne savait pas, c’était qu’un loup solitaire la fixait alors, curieux devant cet agissement si étrange. La petite revint plusieurs fois à cet endroit, refaisant le même manège, et de plus en plus, le loup s’amusait à s’approcher d’Ayla qu’il trouvait alors inoffensive. Bien vite, l’amitié sembla se tisser d’une façon que tous ignorait, entre l’animal et la jeune fille, et celui-ci venait souvent danser, disons plutôt « bondir », autour de la petite fille qui prenait la danse comme un jeu. Après tout, il était encore bien jeune, lui aussi ! C’est Alvan, le chef, qui l’entrevit danser ainsi avec le loup en partant chasser avec une petite troupe. Les membres de la tribu, amusés, avait alors commencé à la surnommé « Celle qui danse avec les loups », la taquinant ainsi sur son étrange familiarité avec le carnivore. Elle décida de l’appeler Leithan, un mot ancien et elfique qui voulait signifié « liberté ».

À l’âge de 14 ans, sa mère adoptive fut prise d’une grave maladie dont elle décéda plusieurs mois d’après. La mort fut une épreuve douloureuse pour Ayla, qui comptait sur la présence de Leithan pour la réconforter, augmentant alors davantage le temps qu’elle passait en solitaire dans la nature. Deux ans plus tard, alors qu’elle avait 16 ans, le chef se fit trop vieux pour veiller sur sa tribu, et décerna le pouvoir à son fils, Valkan, qui se réjouissait déjà des pouvoirs qu’il venait d’acquérir. C’était lui, à présent, qui était libre de toute décision concernant les membres de son campement. Bien vite, il bannit Ayla du clan pour une raison plutôt stupide en disant qu’elle portait malheur à leur tribu, ce qui était pourtant faux. Les autres membres, surprit de sa décision, tentèrent de s’y opposer, mais il était trop tard. Le chef avait parlé. Au même moment où elle fut bannie, elle alla ramasser ses objets et c’est alors que « Grand Ours » vient à sa rencontre, plus vieux et plus las que jamais.

-Retrouve les gens de notre peuple, Ayla, lui avait-il dit. Un bel avenir s’ouvre devant toi, retrouve les nôtres et fait ta place parmi les membres de la magie sylveste.

Ayla, qui été d’abord effondré par la décision du chef, avait trouvé bien étrange les paroles du Shaman. Alors qu’elle gravissait la colline, sac de voyage sur le dos, la terre commença à trembler à nouveau sous ses pieds, et c’est avec peur qu’elle se retourna et vit la demeure de terre principal du campement s’effronder sur « Grand ours » et quelques autres personnes du campement, les amenant ensuite vers le passage suivant la mort. Prise de folie, Valkan l’avait alors pointé du doigt afin que les habitants ne lui reproche la colère des dieux d’avoir chassé Ayla du groupe, lui disant qu’elle était maudite et qu’elle leur portait malheur. Les larmes coulant sur ses joues, Ayla s’était alors détourner vivement et s’était enfui lointainement dans les bois, étant bien vite rejoindre par son fidèle compagnon tel qu’était Leithan.

Les prochaines années passèrent lentement, où elle occupa son temps à voyager en essayant de retrouver l’immense citée qu’elle avait entendu parlé dans son passé. Elle avait entendu parlé d’un regroupement de barbare nommé la « Horde sanglante », et elle avait bien l’occasion d’aller retrouver ses gens. Sa voie étant la magie druidique, la nature était son élément et elle se rapprocha davantage de celle-ci et des animaux au cours de ses années en solitude. Elle apprit à siffler comme les oiseaux, à rugir comme les lions, à hurler comme les loups. Les années passées avec les animaux lui avait donné la chance d’en apprendre plus sur eux, et sur la magie de la nature. Elle voulait aussi poursuivre son développement de l’art de la médecine, mais cela s’offrirait bien plus tard. Ayant aujourd’hui 19 ans, après avoir passé 3 longues années à voyager dans les forêts menant à Systéria, elle s’apprêtera bientôt à pénétrer dans l’immense citée détenant son destin entre ses mains.


Post by Ayla, HS - March 5, 2006 at 7:52 AM

Physique:

*D'une grandeur normal pour une demi-elfe, Ayla possède une silhouette fine et élancé, inspirant la grâce des félins. Possédant des traits mélodieux et sylvestes, elle tient du charme des elfes et en hérite d'ailleurs de fine oreille pointue. Ses cheveux d'un blond clair lui arrive dans le milieu du dos et elle aime porté un diadème argenté à travers sa chevelure. Son regard bleu saphir très pâle pourrait en surprendre où même en effrayé certain, ceux-ci exprimant cependant une certaine curiosité, une soif d'apprendre et une nature passionée. Elle peut sembler fragile au toucher, mais elle possède cependant une grande endurance dû à sa vie plutôt agiter. Étant âgée de 19 ans (en âge humaine), la jeune elfe paraît toutefois légèrement plus jeune, une sponténité et une nature enjouée démontrant son air bien à l'aise avec son environnement. Elle parle avec un accent étranger qui peut sembler primitif et mélodieux à la fois. Trois légères cicatrices causé par la griffe d'un animal sont présentes sur sa cuisse gauche. *