[BG Cyrus Bellemare]

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Post by Cyrus Bellemare, OdS - March 17, 2006 at 12:37 AM

J'entendais le bruits de leurs pas au travers de la porte de ma chambre. J'avais peur. Que voulez vous qu'un jeune homme de 16 ans fasse contre un groupe de brigands..? Certes.. j'avais bien 16 ans à cette époque. J'ai entendu le cri perçant de mon frère. Ils ont surement trouvé Nathan... Je les entends s'approcher de ma chambre. Le pas lourd d'un grand homme se fesait entendre. Je sorti silencieusement de mon lit et allai chercher la dague que mon père m'avais donnée. La porte ouvrit l'homme se diriga vers moi en donnant des coups de masse qui se percutais contre les meubles de ma chambre. Alors qu'il était a portée de moi, j'évitai le coup pour arriver derrière lui. Je bondit sur son dos puis lui trancha la gorge. Je peu encore voire le sang de cet homme sur mes mains. Je venais de tuer un homme. J'était éffrayé car les évènements se déroulaient bien trop rapidement.

Je sorti de ma chambre et je regardai par les escaliers. Je pouvais voir les bandits mettre le feu au rez-de-chaussé puis je continua ma route vers la chambre de mes parents. Une scène horrible se déroulait sous mes yeux. Mon père et ma mère gisaient là, étendu sur leur lit, baignant dans leur sang. La gorge tranchée de mon père puis ma mère éventré. Une vision que jamais de ma vie je ne pourrai me débarasser. Ma soeur arriva rapidement derrière moi en sanglots. Elle me dit de sortir par la fenêtre. J'obéis rapidement. Elle me suivit puis ensemble nous nous dirigeâmes vers la forêt tout près de chez nous. Nous avons marché pendant une heure dans les tréfonds de cet endroit obscure. Puis nous nous arrêtâmes dans un petit gré au milieu des bois. Je ne puis dormir cette nuit la parce que le moindre instant ou je fermais les yeux, je revoyais le sang de l'homme sur mes mains, les corps de mes parents étendu dans leur lit et j'entendais encore le cri strident de mon petit frère. Mais pourquoi ces brigands en voulaient-ils à mes parents...? Ma soeur et moi devons à présent poursuivre notre route.

L'odeur fraiche des arbres mouillés par la pluie flottait sous mon nez. L'herbe encore humide fesait résonner le bruit de nos pas contre la paroi d'une haute montagne. L'épuisement nous guettait car aucun de nous n'avait réussi à trouver le sommeil cette nuit-là. Je continuais tout de même à marcher aux côtés de ma soeur. Le soleil vennait de sortir de derrière les montagnes lassant ainsi passer ses rayons qui vinrent carresser mon visage. Je pouvais sentir sa chaleur.
Devant nous se situait une grande plaine d'herbe longues. Nous arrivâmes quelques instant plus tard au côté d'un petit ruisseau. Le son des clapotis me détendais. Je demandai donc à ma soeur si nous pouvions prendre repos car la marche avait été éprouvante. Nous nous sommes arrêtés, silencieusement, regardant le magnifique paysage qui nous entourait. Les songes de cette dernière nuit n'étaient pas présent dans ma tête. Je me sentais bien avec ma soeur qui, je le savais bien, allait me protéger. Un désir ennivrant de sommeil me monta à la tête et je m'assoupi tranquillement me laissant bercer par le clapotis du ruisseau. Ma soeur me réveilla quelques instants plutard s'emblant affolé. Elle m'as dit qu'elle sentait une présence malsaine dans les parages et que nous devrions reprendre notre route rapidement. J'eus peu de temps pour me réveiller puis nous sommes parti à la hâte. J'ai perdu un bien qui pour moi valait plus que tout l'or du monde: La dague que mon père m'avait donnée alors que je n'avais que 10 ans. La route qui se dessinait devant nous semblait encore longue et pénible et la tristesse de savoir que mon passé n'était maintenant plus qu'un faible souvenir me découragait d'autant plus.

Je regardai derrière moi, l'air songeur, observant le chemin et le cadeau de mon père s'éloigner de plus en plus de moi. Je respirai profondément, repensant toujours aux derniers évènements troublants qui se sont passés. Ma vie était détruite, mon espoir englouti dans les ténèbres de la nuit froide et mon coeur ne pouvait plus supporter telles souffrances. C'est à cet instant, que je promit devant le ciel, les étoiles et moi-même que je ferai payer les injustices qui ont été commis à mon égard et à celle de ma famille.
[...]
Ma soeur semblait étrange depuis quelques heures. Son pas était lourd, sa tête balottante. Plus nous avancions, plus je la sentait perdre le peu de forces qu'elle possédait encore. Elle s'arrêta puis se tourna vers moi. Son visage était blême et ses traits parraissaient longs. Ses paupières faiblirent puis se ferma tranquillement. Elle bascula tranquillement vers l'arrière. Je ne puis la retenir. Elle était là, étendu devant moi. Son souffle était court et rapide. Je déposai doucement ma main sur son front. Elle était malade et je ne savais que faire.
[...]
Je criais pour que quelqu'un m'entende mais le son de ma voix se perdait dans le silence de la nuit. Je ne devais pas laisser les émotions contrôler mon esprit. La vie de ma soeur contait sur ce que j'allais faire maintenant.

Après trois jours de marche épuisante, ma soeur sur mon dos, gardant en mémoire notre passé à présent détruit, nous arrivâmes enfin dans un petit village. La première chose que nous fîmes, c'est d'aller voir un guérisseur qui lui donna une potion qui sembla lui faire un du bien. Nous nous sommes ensuite diriger au pied d'un arbre. Ma soeur me demanda de rester assis a l'entrée de la ville pendant qu'elle irait chercher de la nourriture. Il fesait noir et le sommeil me guettais. Je m'endormi finalement au pied du grand arbre. Le souffle du vent frais carressait mon visage et me berçais. Je commençai à rêver. L'image d'un individu sombre parassait dans ma tête. Mon rêve était flou et je ne pouvais distinguer vraiment ce qui se passait. Des couleurs parrurent alors. Du rouge... Je pouvais distinguer du rouge. Une chaleur intense m'étouffait. Je me trouvais dans ma chambre, les mains pleines de sang et le cadavre d'un homme devant moi. Cette nuit qui me hante depuis mon départ du manoir. Je me mit à paniquer puis une main tendre et douce parvint à mon visage. Le visage de ma mère parrut dans mon esprit. Elle me prit les épaules et me secoua. Je me réveillai rapidement, retrouvant devant moi ma grande soeur. Elle était enfin revenu avec de la nourriture. Le dîner se passa dans un silence lourd. Je pouvais voir dans les yeux de ma soeur les flammes de la colère autant qu'un flot de tristesse. Elle était malheureuse et je pouvais le voir. Elle sanglota en silence pendant le repas et je n'osai rien dire. Je la regardais me disant que j'était liée à elle par le sang. Je devais la protéger. Notre destin dépend d'elle autant que de moi.