[_- BG -_] Matteo Livio [complet]

[- BG -] Matteo Livio [complet]

Post by Matteo Livio - August 17, 2005 at 4:08 AM

Nom complet : Matteo Livio
Âge : 38 (dit qu’il en a 21)
Taille (poids) : 1m67 (75kg)
Race : demi elfe
Alignement : Chaotique Neutre
Guilde : Union des Gitans

La première sensation qu’il eut fut une terrible douleur aux côtes. D’un sursaut, il se réveilla et lorsqu’il ouvrit les yeux, il aperçut 3 gardes de la ville et à première vue, c’était la bottine métallique d’un de ces fous qui s’était si violemment fracassé sur sa cage thoracique.

-Debout Fainéant ! Espèce de parasite ! C’est un lieu public ici, pas une auberge ! Allez dormir chez vous !
-Mais je ne fais que prendre une petite sieste, monsieur le garde !
-Tous les honnêtes gens de cette cité travaillent à la sueur de leur front ! (La différence de taille entre les deux hommes était assez flagrante et le garde n’eut aucunes difficultés à soulever le gitan pour le placer sur ses deux jambes) Vous devriez avoir honte !
-C’est beau, j’ai compris. Je vais partir. (Puis tout bas). Je pourrais aller voir ta femme, si tu es aussi doux avec elle que tu l’es avec moi, elle ne doit sûrement pas être satisfaite.

En voulant échapper un léger gloussement de rire, il ne pu que se remémorer la douleur qui paralysait sa poitrine, lui laissant qu’un vilain remord d’avoir plaisanté sur le dos du garde de Systéria. À quelques pas à peine, voyant les trois gardes déjà loin, il se rassied sur un des bancs du parc pour finalement s’étendre sur le dos, face au ciel. Il leva sa main au ciel, pour empêcher les rayons du soleil de l’aveugler, puis il se rendormit.

Lorsqu’il se réveilla, la nuit était déjà tombée. Il se releva d’un bond, parcourant de sa main sa poitrine qui ne lui faisait dorénavant plus mal. Laissant échapper un bâillement, puis s’étirant, il commença à marcher en direction des bas quartiers. Il marchait le dos rond, d’un pas las. Puis, une fois arrivé dans les quartiers, son rythme fut plus enjoué, plus dynamique. Arrivé à un carrefour, il prit le temps de regarder autour de lui, et il s’enfonça dans une ruelle mal éclairée de la cité. Peu de temps suivant, il arriva devant une lourde porte en bois, puis y cogna à quelques reprises. La porte s’ouvrit finalement

-Le moment que vous attendiez tous avec impatience ! Me voilà !
-Par bleu qu’il était temps, Matteo ! Tu es encore en retard, le patron sera furieux ! Dépêche-toi, va à tes chaudrons. La dernière fois qu’il a passé, tu étais déjà en retard de 15 minutes, je dirais que tu es arrivé tout de suite après.
-Ah bella Maria ! Tu es la femme la plus merveilleuse (laissant ses doigts glisser sur sa nuque, près des oreilles). Je t’en remercie infiniment.

Maria se retourna, désireuse de cacher les teintes rosées qui venaient d’apparaître sur ses joues. Matteo, quant à lui, prit son tablier. Il commença à pétrir la pâte, couper la salade, préparer la cuisine pour tous les repas qu’il allait devoir servir. Éventuellement, le patron ouvrit la porte de la cuisine et en apercevant Matteo à son travail, il soupira de soulagement.

-Te voilà enfin ! (il regarda Maria) si ce n’était pas de ces talents de cuisinier et d’artiste, il ne serait pas encore ici, je vous le jure !
-Ah mais, il faut bénir ma Mama, car c’est elle qui m’a tout appris. L’art de la cuisine, l’art de la danse, l’art du chant, l’art de séduire les dames.
-Ta mère était gitane ? demanda Maria
-C’est bien le cas. Une sacrée femme. Un caractère encore pire que le mien. C’est sans doute la femme la plus extraordinaire que j’ai rencontré… après vous, Maria.
-Oh… Mais Matteo, tu ne nous as jamais parlé de ton père.

Le sourire de Matteo se transformant en grimace, ce qui gêna Maria de lui avoir posé la question. Elle se retourna pour continuer son travail, puis Matteo poussa un long soupir. Après quelques secondes de silence, tout en continuant d’éplucher les légumes, Maria reprit :

-Si c’est parce que tu veux cacher le fait que ton père soit elfe, ce n’est…

Et sans terminer sa phrase, Matteo laissa tomber une spatule au sol, se retourna brusquement vers sa collègue de travail, les yeux bien ronds.

-Co…comment as-tu su ??
-Voyons Matteo, tu as beau vouloir laisser tes cheveux longs et une petite barbe pousser, c’est tout ce que les demi elfes font pour le cacher. Mais il ne suffit qu’une petite brise pour voir tes oreilles pointues sortir de tes cheveux !
-Tu as… sans doute raison. Mais je ne savais pas que tu avais remarqué. Tu ne m’en as jamais parlé ?
-Et toi tu m’en as déjà parlé ? lui répliqua-t-elle avec un sourire désarmant
-Non c’est bien vrai… pardonne-moi d’avoir réagit ainsi.

Matteo reprit sa spatule, la nettoya et se remit au travail. Devant son retour au boulot, Maria en fit de même, croyant qu’il venait de mettre terme à leur conversation.

-Je ne le connais pas
-Qui donc ?
-Mon père… Je ne le connais pas. Ma mère non plus d’ailleurs.
-Tu veux dire que ta mère a été…
-Non non, rien de tout ça. Je suis bien le fruit de l’amour entre la grâce de mon père et le charme de ma mère, mais mon père n’a jamais voulu vivre de lendemain avec ma mère, soit disant qu’il ne voulait pas diluer sa descendance avec une humaine.
-Tu sais, je crois qu’il n’y a qu’une chose encore plus vieille que l’âge des elfes, et c’est leur condescendance !

Matteo ne pu s’empêcher d’éclater de rire, malgré le fait que du sang elfe coule toujours dans ses veines, même s’il est dilué par le sang de sa mère. Après tout, il a été élevé à l’humaine, à la gitane même. Il a été nommé, éduqué, aimé par sa mère, et elle a fait pour lui, bien plus qu’un père aurait fait. Jamais il n’en a voulu à son père. En fait, il s’en voulait bien plus de ne pas être à la hauteur de ce que son père aurait voulu qu’il soit.

-Matteo, me permets-tu de te poser une autre question bien intime ?
-Au point où nous en sommes. Vas-y.
-Tu parles toujours de ta mère au passé. Est-elle… ?
-Oui, il y a quelques années déjà. Tu sais, c’est pour cette raison que je ne suis pas particulièrement heureux d’être demi elfe. Mon espérance de vie plus longue que la vôtre, je suis destiné à tous vous voir me quitter.
-Effectivement, ça doit être assez malheureux. (Puis souriant et lui lançant un légume sur l’épaule). Alors donc lorsque tu dis que tu as 21 ans, tu nous mens !

Matteo lui répondit par une simple grimace. Puis les deux collègues se remirent au travail, tout deux heureux de leur longue discussion. Le patron refit surface dans la salle, avec une longue liste de commandes, et puisque la soirée fut mouvementée, Maria et Matteo n’eurent plus le loisir de s’échapper dans une nouvelle et longue discussion.

La nuit était tombée depuis fort longtemps, les grillons n’osaient même plus chanter la douce nuit d’été. Quelques heures encore, le soleil allait se lever, mais dans l’auberge, les nuits étaient toujours propices au meilleur commerce. Il devait être 2 ou 3 heures du matin lorsque le patron ouvrit la porte de la cuisine, demandant à Matteo de venir performer sur la scène de l’auberge, prétextant que c’était la demande d’un couple de dames d’âge mûr. Matteo cacha sa déception quant il apprit l’âge des dames, mais se rappela qu’il devait avoir le même âge et se mit à rire.


Post by Matteo Livio - August 17, 2005 at 11:15 PM

Matteo retira son tablier, vérifia l’état de ses cheveux, même s’ils étaient toujours entremêlés, ainsi que ces vêtements, même si l’usure anormale de ceux-ci trahissait son âge. Il ouvrit par la suite la porte de la cuisine, qui mène à la salle à manger. D’un coup d’œil rapide, il vit que personne n’avait porté attention à la porte, et profita de l’éclairage léger pour se faufiler entre les gens, sur la scène de l’auberge. D’un bond, il sauta sur la scène qui était bien éclairé. Avec sa svelte silhouette et son accoutrement plus qu’étrange, quelques personnes le reconnu et commencèrent à hurler son prénom.

-\tMerci, merci… vraiment c’est trop généreux de votre part ! Ce soir, est un soir particulier (il jeta un regard vers la porte où se tenait Maria, puis lui sourit). Je vais vous chanter ma toute dernière composition, j’espère qu’elle sera vous plaire.

Matteo, sous des cris, des rires et des discussions qui alimentaient déjà l’air de l’auberge, prit un bout de papier de sa poche, et le remit aux musiciens de l’auberge. Ces derniers prirent le temps de regarder la composition en quelques instants de silence puis acquiescèrent quant à la faisabilité. Le demi elfe se replaça donc au centre de la scène, puis les musiciens débutèrent la chanson.

La voix de Matteo était particulière. À la fois douce et gracieuse, tel les mélodie des elfes, mais avec une énergie et une profondeur très humaine. Ceux qui étaient présents et purent voir pour la première fois le spectacle offert de Matteo, furent pour la plupart surpris du calibre, du timbre de la voix. Elle était bien basse pour un si frêle corps.

« Le parfum si délicat des fleurs qui éclosent si doucement en cette nuit étoilée,
Remplit cet air de mes souvenirs d’un passé lointain et remarquable,
Je ne peux revenir en arrière, et c’est ce qui le rend si agréable,
Toutes ces nuits de remplis regrets, je ne t’ai jamais oublié.

Nos bras se sont entrecroisés lorsque le vent froid nous a assailli,
Mais les blessures qui nous ont déchirés, ne peuvent plus verser de larmes.
Je dois me résilier à savoir que tu m’as quitté, que tu es partie
Même si toutes les nuits suivantes, je n’ai rêvé que de tes charmes. »

Son chant était parsemé de petites danses, très calme, voulant garder le thème de la tristesse suite à une séparation. Ses cheveux étaient tombants sur son regard, qui pouvait à la fois donner un sentiment de folie et de mélancolie. Il s’arrêta de chanter un instant, la musique devint plus rythmée et Matteo dansa comme s’il voulait que son corps et lui hurlent sa tristesse et son chagrin

« Cette nuit tire à sa fin, même si je déteste le matin !
Dites-moi, qu’est-ce que ces mains sont capables d’accomplir ?!
En quittant, je laisserai la porte ouverte, je n’ai aucun endroit où revenir.
Je dois cesser de pleurer, je dois tout arrêter, je ne suis qu’un crétin ! »

Cachant son visage à deux mains, Matteo semblait sangloter, puis d’une violence soudaine, il agrippa ses cheveux, puis levèrent le visage en poussant un très fort et long cri de détresse ; assez puissant pour faire sursauter ceux qui ne portaient pas encore attention à la prestation du gitan. La musique redevint calme, comme au tout début. Matteo également reprit son attitude qu’il avait en tout début de sa chanson, et il répéta le premier vers pour la seconde et dernière fois.

« Le parfum si délicat des fleurs qui éclosent si doucement en cette nuit étoilée. »

La chanson se termina, les musiciens continuèrent le refrain quelques instants supplémentaires, puis lorsque tout fut arrêté, il releva le visage pour constater la réaction de ses spectateurs. Plusieurs femmes avaient une larme a l’œil, et certains hommes étaient tout simplement troublés par la puissance de la décharge émotionnelle que venait d’émettre Matteo. Le silence persista quelques secondes, puis des applaudissements brisèrent se silence, qui commençait, admettons-le à inquiéter l’artiste. Il les remercia, tout en souriant, et regarda Maria, cachée au coin de la salle, qui tentait au même moments d’effacer les traces d’une larme qui avait perlé sur sa joue. Il lui sourie et retourna à son auditoire pour d’autres prestations.

Il récita plusieurs chansons de son répertoire et ce pendant plus d’une heure. La foule entrait et sortait de l’auberge. Certaines personnes devaient réellement dormir car le jour allait véritablement se lever, d’autres entrèrent en entendant la voix portante du chanteur. Mais bien qu’encore une fois, la soirée était une réussite commerciale flagrante pour le patron, l’homme le plus heureux à cette auberge restait Matteo, qui pouvait enfin hurler toute sa joie, toute sa colère, toute sa tristesse. Et Maria qui n’était jamais trop loin en lui souriant.


Post by Matteo Livio - August 20, 2005 at 2:36 AM

Suite à sa prestation, Matteo descendit de la scène, en sueur, après avoir littéralement livré son âme à l’audience. Il se dirigea vers la cuisine, là où Maria lui offrit un linge pour lui permettre de s’éponger. Il la remercia doucement, avec un délicat sourire. En prenant le linge, les doigts de Matteo effleurèrent ceux de Maria, puis ils se fixèrent intensément l’un et l’autre. Tous deux continuèrent leur travail dans le silence, un silence qui était lourd de sens. À la toute fin de la soirée, donc aux petites heures du matin, le tenancier de l’auberge rentra dans la cuisine, remerciant le travail de ses deux employés.

-Décidemment, je n’avais pas tord en t’engageant Matteo, tu fais du sacré bon boulot. Plusieurs m’ont confirmé qu’ils allaient revenir !
-Vous m’en voyez ravi, Patron.

Puis d’un rire, l’aubergiste regarda sa lourde bourse, fruit du dur labeur de ses deux employés, se mit a rire et disparu dans son bureau. Matteo et Maria finissaient également leur journée de travail et se préparèrent à quitter.

-Ma bella Maria, me permettez-vous d’avoir l’immense l’honneur de vous reconduire chez vous ?
-(Lui répondant avec un sourire) Je ne pourrais être plus heureuse.

Ils sortirent donc de l’auberge, et Maria se mit à raconter ce qu’elle avait entendu pendant la prestation de son confrère : des compliments sur son charisme de certaines femmes et les grognements de leur mari, des rires, des pleures, des applaudissement.

-Il sait cuisiner, il sait danser, chanter, et gagner tous les cœurs… Matteo. Ne me cacherais-tu pas un autre de tes nombreux talents ?
-Eh bien… je sais peindre. Je crois que c’est la seule chose que tu ne connais peut-être pas de moi.
-Ah vraiment ? (avec un sourire taquin) et que peintures-tu ?
-Un peu de tout, des forêts, des scènes de nuits, des portraits.
-As-tu une œuvre à me montrer ?
-Malheureusement pas, je vends mes œuvres. Ou plutôt je les réalise sous commande la plupart du temps. C’est un autre art qui me permet de vivre.
-Et combien me coûterait-il la possession d’un portrait réalisé par le grand M. Livio ?
-(Il la fixa puis lui dit) Pour toi Maria ? qu’un seul de tes sourires.

Les joues de Maria reprirent ses teintes pourpres comme Matteo savait les lui rendre. Mais déjà, ils étaient rendus à l’appartement de Maria. Ils montèrent tout deux les escaliers. Arrivés sur place, Maria lui offrit un verre, que Matteo refusa poliment.

-Je n’ai pas apporté mon matériel de peinture, mais si tu désires, je peux aller chercher toutes mes choses, je n’habite pas très loin d’ici.

Maria se retourna, alla vers son bureau qui était dans une pièce juxtaposée, puis revint avec du papier et un crayon de fusain. Il les prit, puis jeta un regard à la pièce pour pouvoir trouver l’endroit idéal pour débuter le dessin. Il remarqua que la chambre de Maria était dotée d’un balcon avec de belles portes de verre et de métal donc un petit siège qui semblait fort confortable était non loin. Il lui indiqua de le suivre, puis il prit place sur le siège.

-J’ai une idée, pour le tableau, alors…
-(ne laissant pas Matteo terminer sa phrase) Non Matteo, ce n’est pas nécessaire, nous pouvons le faire une autre fois.
-Non, j’y tiens. Je te connais depuis quelques semaines déjà et je rêvais de réaliser ton portrait Maria. Me donnerais-tu cet honneur ?
-Si tu insistes. Alors, que dois-je faire ?

Matteo lui expliqua ce qu’il avait en tête. Il lui demanda d’ouvrir la porte et une douce brise vint faire virevolter les cheveux de Maria. Se relevant, il lui expliqua comment se placer, il lui fit lever les bras, bombant le torse vers l’avant. Matteo reprit place sur son siège, puis griffonna quelques traits sur son papier. Il resta une quinzaine de minute à laisser son regard parcourir la si jolie silhouette de Maria ainsi que sa reproduction sur papier. Lorsqu’il eut terminé, il plia le papier sans même montrer le résultat et se leva de son siège.

-Nous sommes tous deux exténué de notre journée… et je crois qu’il est temps pour moi de retrouver mes appartements.
-Oui… oui tu as raison.

Matteo se retourna pour sortir de la chambre lorsqu’elle l’interpella. Matteo se retourna en lui présentant un sourire qui la supplia d’en demander davantage. Il exécuta une légère pirouette de salutation, puis disparut dans le cadre de sa porte menant à l’extérieur. La jeune femme était un peu déçue, elle qui s’était senti si près de lui pour la première fois depuis qu’ils travaillaient ensemble. Elle se demandait pourquoi était-il parti si vite. C’est avec un peu de chagrin et la tête pleine de questions qu’elle se dirigea au lit. Son sommeil fut tardif, mais elle finit par s’endormir.

Lorsqu’elle se réveilla plus tard dans la journée, l’après-midi était déjà bien entamée. Elle ouvrit les yeux respirant l’air pur qui lui provenait de la porte de son balcon laissée entrouverte depuis la veille. Les rayons de soleil frappaient sa douce et soyeuse chevelure ambre. Sa première pensée fut Matteo, à quel point elle aurait aimé qu’il soit présent ce matin, à son réveil, près d’elle. Elle se leva lentement, puis s’assied sur son lit. Lorsqu’elle tourna le visage pour regarder vers la porte de son balcon, elle vît un objet qui n’y était pas la veille. Elle se leva finalement de son lit en se dirigeant vers l’objet. C’était rectangulaire, tout de même assez plat et c’était accompagné d’une lettre. Elle prit la lettre et la lu :

« Puisse ce cadeau témoigner les sentiments que j’éprouve pour toi, Ô bella Maria. Mais bien que l’amour que j’éprouve pour toi soit véritable, je ne peux rester à tes côtés. Les prochaines années, je resterai jeune pendant que tu vieilliras et je suis destiné à te voir me quitter. C’est une souffrance qui m’est impossible de revivre. Je t’aime, Maria. Merci pour tout. Je regretterai toujours de n’avoir pu embrasser tes lèvres que j’ai tant chéries.

P.S. Le Patron a été averti que je ne travaillerai plus pour lui. Vous trouverez mieux que moi. »

Elle replia la lettre et au même instant, une larme avait coulé sur celle-ci. Elle voulu s’effondrer au sol, mais eut le courage d’enlever l’emballage de papier de ce que Matteo avait déclaré comme un cadeau. Elle y découvrit une toile, et elle remarqua que le sujet avait la même posture qu’elle avait prise plus tôt. Puis, elle remarqua que les traits de la dame étaient les siens, avec une robe majestueuse ainsi que des ailes d’anges. Elle s’effondra sur le sol, incapable de retenir ses larmes davantage.

À la rue extérieur, tout près de l’appartement de Maria, une silhouette sortit de l’ombre, pour retrouver refuge dans la mare de gens affairée aux commerces quotidien du quartier. Lui également, avait une larme qui perla sur sa joue.