Le mal pour mon bien. L'histoire de Garrett Barillet
Post by Garrett Barillet - August 19, 2005 at 9:21 AM
Nom : Garrett Barillet
Race : Petit-homme
Age : 40 ans
Sexe : Masculin
Description :
Garrett Barillet, comme le dit son nom, a l'apprence d'un petit baril sur pattes. Toutefois, cette apparence est trompeuse car il est doté d'une agilité plutôt étonnante pour son physique ainsi que d'une capacité à la furtivité accrue. Il arbore une chevelure noire de jais, sans cesse ébouriffée par le manque de soin qu'il lui apporte. Ses yeux verts terne rappelants le cuivre oxydé, ont tendance à être en mouvement constant. L'on dit qu'il est pratiquement impossible de le regarder directement dans les yeux. Son visage est agréable à regarder, si l'on fait abstraction de ses traits, tirés en permanence. Pour ce qui est du reste, Garrett a hérité du bagage génétique de sa race, autant pour sa grandeur que son poids.
Qualités : Agile, observateur et manipulateur. Garrett est un petit-homme ingénieux qui n'a aucune difficulté à convaincre les gens de la valeur de ses idées et à les faire mettre en action par les autres. Il se place souvent en position de superviseur, cerveau des projets.
Défauts : Violent, sadique, provocateur et irrespectueux. Garrett est le genre de personne qui affirme clairement son opinion envers quelqu'un, spécialement si cet opinion est négatif, ce qui lui attire beaucoup d'ennuis.
Histoire :
L'histoire de Garrett Barillet tel qu'on le connait maintenant débuta vers l'âge de 40 ans. Jusque là, il avait vécu une vie monotone sur la ferme de sa famille, voilà pourquoi nous ne nous y attarderons pas.
Lorsqu'il atteint l'âge de 30 ans, vint le jour où on lui présenta celle qui devait devenir sa femme. Une petite-femme repoussante, une cousine, avec, au centre de son visage, le clou de sa laideur, un petit nez porcin. Il ne lui fallut beaucoup de temps avant de s'évader en douce de cette prison qui l'attendait, le mariage. Il laissa donc la note suivante :
"Chère famille,
Il y a longtemps que j'envisageais le départ de ce trou sans avenir qu'est cette terre si pauvre. Pendant de longues années je tentais d'avancer mais ce boulet attaché à mon pied me retenait.
Maintenant que vous étiez sur le point d'attacher un nouveau boulet, boulet qui, en passant est très hideux, je décide que j'en ai eu assez. Plus jamais vous ne me reverrez. Je suis parti vers ma liberté, ce qui veut dire, très très très loin de vous.
Adieu,
Garrett, anciennement de la famille Bontonneau,. Oui, je me suis aussi débarassé de cette honte qu'est votre nom.
"En petits caractères l'on pouvait lire* Notez que ce boulet très hideux faisait référence à ma cousine. Et aussi, je me suis quelque peu servi dans les économies de la famille, vous me le deviez bien"
Maintenant qu'il avait mis fin, brûlé et jeté les cendres de ce chapître de sa vie, il était près à entreprendre un nouveau chapître. Il se tenait devant les lourdes portes de la cité de Systéria. Il y avait de la bousculade dans sa tête, par quoi allait-il commencer. Tant d'attentes il avait, tant de choses il voulait faire. Il ne pensait plus clairement, il devait se remettre les idées en place. Il prit donc la direction de la première auberge indiquée.
C'est en tâtant la lourde bourse qu'il tenait à sa ceinture et en se gonflant le torse qu'il fit une entrée peu remarquée dans l'auberge. Il se dirigea au comptoir, se râcla la gorge et s'exclâma :
"Aubergiste! À boire!" dit-il, s'étouffant en voulant parler d'une voix plus grave que la sienne.
Un homme lui présenta une bière, puis une autre, et une autre, et... peut-être une autre, il n'en avait plus souvenir. Il prit goût à sa liberté et traîna dans beaucoup d'auberges et de tavernes, souvent des endroits mal famés, des bas fonds, où il commença à jouer la petite fortune volée à sa famille. Petit à petit, la bourse se faisait moins lourde jusqu'au jour où il dût commencer à emprunter.
Croulant sous les dettes, le caïde qui lui prêtait finit par en avoir assez, il voulait son or. Garrett n'avait plus une pièce, il vivait de misère et maintenant, comme s'il n'avait pas assez de problèmes, on le recherchait. Il n'avait plus le choix, il devait réagir. Il élabora donc un stratagème.
Il se rendit lui-même à son prêteur et lui fit une proposition. Il renoncerait à sa liberté, devenant un serviteur qui obéirait au doigt et à l'oeil au mâitre. En échange, il lui laissait la vie sauve. Le caïde se délecta d'une telle proposition. Garrett avait vu juste, les humains ne pouvaient résister au fait de tenir une personne sour leur joug.
À partir de ce moment, Garrett avait un accès complet à la somptueuse demeure de son maître. Il ne perdit pas de temps, il ne pourrait endurer cette situation bien longtemps. Par une nuit sans lune, il se rendit à la chambre du maître, dague en main, et lui trancha la gorge sans même hésiter. Il s'empressa donc de se servir dans les biens du maître et puis de s'esquiver aussi rapidement qu'il était entré. Cet homme avait tant d'ennemis qu'il ne serait pas soupçonné, pas un instant, le crime était parfait.
De nouveau libre, il repensait à son acte et s'en délectait. La facilité avec laquelle il avait règlé ses problèmes. Dans la tête du petit-homme, le meurtre était devenu une porte de sortie, son outil de liberté. Il pouvait faire ce qui lui chante, qu'importe, le tout se règlerait par l'élimination de la cause de ses problèmes. Le mal pour son bien, quelle magnifique chose. Et il continua sa vie ainsi, jusqu'à aujourd'hui, 10 années plus tard, où l'assassinat est devenu pour lui un métier. Il n'est que débutant mais se présente devant lui un avenir très prometteur...
[Edit : correction du texte ]