[BGs - Acceptés] Sid d'Orcastel & Kalidor Mejare

[BGs - Acceptés] Sid d'Orcastel & Kalidor Mejare

Post by Sid d'Orcastel, OdS - August 22, 2005 at 10:13 AM

Sid n'avais encore que 5 ans lorsqu'il fut dépourvu de sa petite famille de fermiers... Déjà à cet âge-ci, il aidait la famille à traire les vaches et en prenait un grand plaisir, plaisir partagé par certains membres de sa famille. Il avait une soeur et un frère, tout deux étant plus grand que lui. Sid passait beaucoup de temps avec sa sœur Juelma, celle-ci, qui avait dans les alentours de la vingtaine dès lors. Elle faisait en sorte de nourrir les animaux de la ferme, les laver, les élever... Quelles joies cette dernière avait-t-elle procurée en passant ses journées avec Sid avec la compagnie des animaux, c'était pour lui l'équivalent d'une mère. Sa vraie mère, Myra d'Orcastel, avait beaucoup souffert pour mettre au monde son dernier fils... la pauvre ne survécue pas son troisième accouchement. Depuis, son père, Jean-Baptiste d'Orcastel, renommé marchand de la ville avoisinante, Systéria, ne passait quasiment plus de temps à la maison, sa raison était toujours la même... le fait que son travail lui prenait toute sa dévotion et qu'il n'avait pas le temps de s'occuper de son fils. Tout le monde savait bien cependant que la vraie raison de ses actions était le fait qu'il ne pouvait regarder Sid en face, sans tristesse, rage, douleur et mépris, tant bien qu'il en le condamna à dormir dans la grange des chevaux et des vaches.
Sid ne s'en plaignait pas, de son jeune âge, il en était habitué et la venue de sa sœur lui rapportait tout le bonheur dont il pouvait espérer. Son grand frère, quant à lui, était écuyer, son plus grand rêve étais de devenir un preux chevalier, tout comme l'étais son maitre, Grobert Mejare au service de l'empereur même. Kalidor était son nom, déjà talentueux dans le domaine des armes, il ne pouvait s'empêcher d'enseigner l'art du combat à son jeune frère malgré l'interdiction que lui avait donné son père. Kalidor aimait son frère profondément, et Sid avait pour père et mère nuls autres que son frère et sa sœur. Bien que sa vie était misérable, sa vision des choses était merveilleuse et comblée, Sid ne demandait pas mieux, dans ses temps libre ou personne n'étais à ses cotés le petit apprenait déjà à chevaucher sur les champs, c'était la son seul loisir, et l'équitation, tout comme son grand frère ne cachait plus de secrets; marcher de ses propres pieds lui étais plus difficile.

Une nuit il fut réveillé en sursaut par les flammes qui ne cessaient de grandir ainsi que le bruit du hennissement des chevaux... la grange ou il dormait étais en feu... en s'empressant dehors, il vit avec horreur des hommes vêtus de noir incinérant les champs de la ferme ainsi qu'au milieu, son père qu'il n'avais encore vu de la présente semaine étais attaché à un poteau, auquel étais à l'origine un épouvantail, ... puis des cris provenaient de la maison... Brusquement, un des fourbes empoigna le petit garçon, l’individu détenais une forte odeur de rhum qui émanait de son haleine. Il gardait une forte poigne sur Sid forçant son regard sur la scène qui le hanta le reste de sa vie. Juelma, qui essayai de se débattre envers deux agresseurs tant bien que mal, tentais de ne pas paniquer pour ne pas effrayer son petit frère, celle-ci tout de même effrayée de son affreux sort.

**- HAHAHA à toi ! J'ai prit le meilleur ! Une beauté comme ça encore pure et vierge! HAHAHA elle mérite bien un peu d'attention avant de succomber, prends la relève! **

Disais un des hommes s'écartant de la pauvre jeune fille pour ensuite la jeter au main de son compagnon, Sid pouvait apercevoir le jupon déchirer de sa sœur, du sang y était imbibé, ainsi que le sourire du malfaiteur vers lui tout en remettant ses guêtres en place et reprenant armes en mains. Juelma faisait signe à Sid de ne pas regarder, et implorait ses agresseurs de laisser son frère…

**- Je vous en prie. Il est jeune... je ferais tout ce que vous voudrez, laissez-le partir. **

Là furent les dernières paroles de Juelma qu'après un tranchant coup de lame d’un des brigands, sa tête décapitée vint rouler aux pieds de Sid... Un cri strident venait désormais des champs, des jurons, des menaces qu’ils ne s’en tireraient pas. Le père de Sid avait assisté à tous les détails de la torture qu’avait subit sa fille. Il était enragé et se débattait de son mieux, le feu des champs s’approchaient grandement de lui. Le son d'une flèche qui perce le vent se fit ensuite entendre et fini sa course sur lui ... Jean-Baptiste d'Orcastel ne disais plus un seul mot et continuait à bruler lentement, une flèche planté dans son cœur. Le tireur, un autre homme vêtu de noir, plaçait déjà une autre flèche dans son arc l'encochant en direction de Sid, le petit garçon ne pouvait même plus faire le moindre mouvement, traumatisé par les événements. Il pouvait apercevoir d’autres brigands dérobant de gros sacs venant de la maison, ceux-ci débordait de piécettes, bijoux et autres objets de valeur. Le petit Sid n’était plus même apte à penser lorsqu'un autre son de flèche perça l'air, il ferma les yeux, complètement effrayé...
Il ne sentit rien, était-t-il mort ? Allait-t-il revoir son père et sa sœur? En rouvrant les yeux, qui lui piquaient fortement due à la fumée qui se dégageait de partout, il vit avec stupeur que le brigand n'avait pas bougé son arme toujours en main et la flèche qui n'avais pas encore quittée la corde de son arc maintenant détendu... puis le brigand archer tomba à terre avec étonnement, une flèche avait transpercée son crâne de l’arrière. Kalidor au loin étais au galop, épée première en laissant tomber son arc au sol et vint transpercer de sa lame un autre brigand sur son chemin. Le dernier se mit à crier de toutes ses forces avertissant ses compagnons, d'un coup, Kalidor sauta à terre, empoigna son petit frère, le fit monter sur son cheval et frappa la bête la faisant galoper en direction de Systéria. Kalidor se préparait maintenant à venger sa famille, n’ayant pu que sauver son petit frère. Au galop, Sid détourna son regard vers Kalidor, il voyait l'immense étendue de feu de sa ferme devenant de plus en plus petit à l’horizon, son grand frère s'était engagé dans un combat... combat qui n'allait plus être équitable à la vue d'une dizaine d'hommes armés qui se rapprochaient dangereusement du jeune écuyer. Sid sut que l’héroïque Kalidor n’aurai pas la moindre chance de s’en sortir vivant. Ce fut la dernière fois qu'il aperçut son frère....

Quinze années ont passé, Sid prie, comme à l'habitude la bonne volonté de Thaar, les moines qui l'ont recueilli lui en ont éduqué ainsi, ils lui apprirent aussi le déroulement de la vie citadine de Systéria. Quelle surprise avait-t-il eu de voir pour la première fois autant de gens, et autant de bâtiments. L'histoire du massacre de la famille des Orcastels fut un grand événements au sein de la ville qui devint simple potins pour aboutir à l'oublie au fil du temps... Durant très longtemps, Sid s'entraina comme un forcené pour un jour pouvoir venger sa famille mais au fil du temps il oublia lui-même l'incident peu à peu, oublia l'entrainement et s'efforça à aider les gens dans le désarroi. Les moines qui l'avaient recueilli l'ont écarté du destin de son frère dont il n'avait plus du tout eu nouvelle. Sid avait tout de même l'habitude des armes, et continuait parfois à s'entrainer, non pas pour déclarer justice à l'accidents dont il a été miraculé mais simplement pour se faire à son nouveau loisir et pour côtoyer ses "frères d'armes" qu'il avait l'habitude de voir aux salles d’entrainements qu’il visitait. Il étudiait de près les récits de Sire Wilhem D’Aergauth et comprenait en quoi bon la violence n'y menait à rien. Bien que courageux, son frère, Kalidor, ne refit plus surface et il faisait en sorte d'éviter le même destin, il préférait à la place aider les orphelins et les démunis. Son éducation lui avait fait comprendre qu'il s'agissait le du meilleur atout qu'il pourrait suivre pour venger sa famille.

Edit: fautes d'orthographes et de syntaxes


Post by Gannd Auréalis , OdS - August 26, 2005 at 5:08 AM

Au début il fut Kalidor d'Orcastel.....par la suite...bien des années plus tard après de rudes épreuves..il devint Kalidor Mejare.....voici une infime parti de son étonnante histoire...Depuis sa plus tendre enfance, Kalidor fut élever dans une ferme ou il se plaisait au travaux de ferme accompagner de son frêre Sid et sa jeune soeur Juelma.Aidant leur parents a combler les travaux de fermes.Mais un jour,que Kalidor n'oubliera jamais,vint un chevalier a leur ferme.Son armure étincellait au soleil et sa monture,un destrier blanc,semblait ne faire qu'un avec son maître.Cette image ,bien que très loingtaine,resta graver a jamais dans l'esprit du encore jeune Kalidor.Depuis se jour il rêva de devenir comme se fier chevalier.Il entreprit alors,avec le consentement de ses parents,un voyage qui le mena dans un village non loin.Il connu dans cette petite bourgade, un viel homme nommer Grobert Mejare.Un viel homme, peut-être,mais un ancien homme d'arme spécialiser dans l'art rafinner de l'épée et des arts martiaux.Grobert reconnu en Kalidor un apprenti parfait,il ne discutait jamais les ordres donner,ne répugnait pas les travaux forcer et avait en son maître une confiance aveugle.Kalidor savait très bien que tout ses sacrifices ne serai pas vain.Au contraire, grâce au nombreux et précieux conseils et apprentisages du Maître Grobert,Kalidor deviendrait un chevalier digne de renom.Plusieurs années plus tard, Kalidor fut fin prêt.Grobert le nomma écuyer et se fut avec fierté que Kalidor prit le nom de son maitre ...il se nommait désormais...Kalidor Mejare!Par une nuit sombre Kalidor revint dans la petite ferme familial.Chevauchant lentement a travers champ il appercu au loin des flammes.Pris de panique il parti tout d'abor au galop mais se retint arriver près de la source de ses craintes.Se qu'il craingnit lui fut soudain dévoiler.La ferme brulait de vive flammes et une dizaines d'hommes tout de noir vêtu courait ici et la.Kalidor arrivait trop tard,des brigants de grand chemin avait mis mains basse sur leur maissoné.Dans un sursaut il entendit des cries provenant de sa droite.Sa jeune soeur implorait les homme de l'ombre d'épargner la vie de leurs frêre Sid!Sid bien que jeune a cette époque, se débattait avec la force du désespoir.Il regardait sa soeur et d'un coups de lame la tête de la malheureuse roulait a ces pieds.....Kalidor entra alors dans une rage aveugle.Dégainant son épée d'un geste rapide il galopa vers un homme non loin de la.Armer d'un arc il mis en joue son jeune frêre,mais Kalidor arriva a temps et le transperca de part-en-part.Continuant son chemin il arriva a la hauteur de Sid.Kalidor mis pied a terre et mis Sid sur le cheval.Il le regarda alors d'un oeil farouche semblant lui dire...part Sid...ne te souci pas de moi.Il donna une grande tape sur le flanc du cheval et parti au galop.C'est la dernière vision qu'il eu de son jeune frêre tant aimer.Tournant les talon ,Kalidor appercu une dizaine d'homme fou furieux arriver dans sa direction...mais un événement inattendu mis un terme a la course éffréner des brigants.Grobert fendi littéralement les rangs adverse.Semblant en transe il pourfendi 7 voleurs mais le poid du nombres se fit sentir.Kalidor voyait son maitre fléchir les genoux et fit un pas dans sa direction.C'est alors que son maître tourna la tête vers lui et lui dit ces ultime paroles qui resta a jamais graver dans son esprit.:Quitte ses lieux Kali....montre toi toujours digne de ton nom.....fait toi connaitre...et rend justice tout comme je l'ai fait pour toi se soir.Dans son dernier souffle Grobert sourit a son jeune apprenti.Kalidor courru toute la nuit...pour enfin tomber d'épuisement au petit matin.Les yeux endolorie par les larmes et transi de froid...il fit serment de retrouver son frêre:Sid d'Orcastel,seul survivant a part lui du massacre de la ferme D'Orcastel.C'est alors qu'il parti pour la vaste cité de Systéria et qu'il y passa plus de 15 ans pour retrouver son frêre Sid...que se passa t'il dans cete cité....hoo très cher lecteur...ceci est une autre histoire!


Post by Sid d'Orcastel, OdS - August 3, 2009 at 10:08 PM

Au fil du temps, le jeune Sid grandi, il fit partie du monastère des moines de Thaar pour une longue période de temps, ayant même ouvert une rédaction d'un journal. Avec le temps et son intêret avec le culte de Thaar, il fini par devenir un des membres de l'Ordre du Soleil. Il prit place à de nombreuses tâches et vint de se procurer le titre de Templier. Au fur et à mesure de ses tâches, il se fut forcé de quitter les terres de Systéria en quête sur d'autres continents. Sa nouvelle mission, accordée par l'Archequêque jadis, Sire Liaan d'Adoris, était de partir en croisade pour des raisons indetérminées, même au sein de la propre guilde, celle-ci semblait être d'une nature secrète. Il partit en croisade révelant que son but était de répandre la volonté de Thaar dans les landes distantes. On ne vit plus le Templier pour un très long moment, et son existence fut oubliée avec le temps...

Depuis quelques jours cependant, certaines personnes eurent croisé le jeune homme, changé, et fréquentant les ruelles et allées de la cité. Il ne semblait plus avoir sa place au sein de l'Ordre, tous ses membres ayant changé. Il prit nouvelle que Sire Liaan d'Adoris n'étais plus l'Archevêque. La nouvelle l'attrista, il avait fonder des liens et partageait une fine amitié avec l'ex-Archevêque. Tout avait changé maintenant, personne ne le reconnaitrait. Comme une âme perdue dans l'après-vie, Sid se contente d'arpenter les rues de la cité, tâchant de ne pas trop se faire remarquer. Son but fut indéterminé. Peut-être êtait-t-il mieux de rester dans l'ombre. Il posa son ancien uniforme de la branche paladine de coté pour remettre en place ses guêtres de moine et sans plus, il continu sa route en Systéria...


Post by Sid d'Orcastel, OdS - August 13, 2009 at 11:17 PM

Chronique de sa croisade.
Chapitre I.

Le soleil était en train de se coucher, des faisseaux de lumières subsistaient encore dans la pénombre du crépuscule. Les murrailles de la cité se firent de plus en plus sombre, et le quartier de l'Ordre, si étincellant durant le jour s'était transformé en amas de bâtiments et de pierres grises sans vie. Les ruelles du quartier n'étaient maintenant que fréquentées par quelques chats sauvages et des patrouilles d'hommes en armures aux marques de Thaar. Dans la presque pénombre, tout étais calme, la journée ne fut que banale mais l'on voyais un Templier aux pieds des marche du palais de l'Ordre. Il se tenait droit en gardant une certaine discipline militaire. Il portait son uniforme de Templier complètement repassé sans aucuns plis, ses bottes étaient polies et son armure s'y reflétait. Il fut étonnant de le voir près du temple lorsque ce dernier était posté dans la Basse-Ville. Pourtant le Templier d'Orcastel semblait attendre une personne importante, il détenais en main une missive qui lui avait été remise par un coureur juste quelques heures auparavant lui donnant ce curieux rendez-vous. Dans un grincement réveillant le silence du crépuscule, les larges portes métalliques de l'établissement s'ouvrirent pour laisser place des figures laissant simplement leur silhouettes apparaitre peu à peu. Deux paladins lourdement armés s'avançèrent vers le Templier, l'invitant à les suivre à l'intérieur du Temple. L'intérieur, bienque luxurieux, marbré, orné de chandeliers en or, et le sol couvert d'un tapis de velour rouge, semblait être sans âme, silencieux et sans vie. Seul les pas des trois paladins résonnaient dans les couloirs gris du temple jusqu'à ce que les deux soldats s'arrêtèrent en face d'une porte aux ornements d'or et de rubis au fin fond des galleries du bâtiment. Sans un mot ils se plaçèrent en garde sur les cotés de la porte faisant signe au Templier d'entrer. Il s'agissait de la chambre de l'Archevêque Liaan d'Adoris. Ce ne fut pas la première fois que Sid d'Orcastel fut invité à l'intérieur. Dans un geste militaire, il salua les deux paladins avant de tourner la poignée de la porte, celle-ci aussi en or massif. Il s'enfonça ensuite vers la sombre chambre illuminée simplement par la lumière de quelques chandelles.

L'archevêque d'Adoris... voilà un bout de temps que Sid ne l'avait pas croisé. Il ne sortait plus beaucoup à présent, était-t-il malade? Mourrant? Que lui voulait-t-il? La dernière fois qu'ils s'étaient vu fut lorsqu'il assigna la tâche de maintenir l'ordre dans la Basse-Ville. Quelque chose avait-t-il changé? Plusieurs questions planaient dans l'esprit du jeune Templier. Il avait quand même une légère sensation d'imconfort, qu'il tentais à tout prix de cacher ses émotions, ce n'étais pas le moment. Cela faisait tout de même près de quelques mois que l'Archevêque n'étais pas sorti du palais, ou même de sa chambre.

Sid, en s'enfonçant dans le luxurieux local, put aperçevoir plusieurs cartes, rouleaux de papirus anciens, et livres de géographies étalés un peu partout dans la chambre. Par terre, sur un large bureau en or massif, accrochés sur le mur, se trouvaient des récits anciens, des pages de journal semblant datés d'il y a très longtemps, des plans de cartes géographiques avec plusieurs notes et destinations entourées écrites à la plume. Est-ce que l'Archevêque faisait des recherches sur quelque chose en particulier caché dans les terres?

Le Templier s'avança lentement et mis les rideaux d'encadrement du lit de coté. Allongés sur les couvertures de soie couleur or et argent, s'étallait l'Archevêque dans toute sa grandeur, bienque sa fébrilité, son charisme émanait de sa personne tout comme les rayons du soleil de Juillet. Il avait à ses cotés un grimoire ancien, il semblait le garder très précieusement. Plusieurs notes et cartes étaient attachées entre les pages de l'ancien ouvrage. L'archevêque lut dans l'expression du jeune Templier qu'il en étais interressé.

Puis l'Archevêque fit signe à Sid de s'approcher de lui, comme si ils étaient écouté, il semblait murmurer des instruction très précises dans les oreilles du Templier, gardant un sens de priorité et de sérieux. Il semblait lui donner une nouvelle mission, celle-ci semblait être de la plus grande importance, les yeux du jeune Sid commençaient à devenir de plus en plus rond par la surprise que lui apportait cette nouvelle tâche. Après lui avoir expliqué les détails de ce nouveau périple, l'Archevêque insistait sur la priorité et la secrecie de cette mission qu'il décrivait comme divine. D'après lui, cette mission se devait de rester secrète, même auprès de ses camarades d'armes, il se devrait montrer très discret désormais, et inventer quoique ce soit pour garder le but de ce nouvel assignement entre l'Archevêque et lui-même. Le Templier en fut un peu troublé, lui qui eu vécu avec des moines de Thaar toute son enfance et la majeure partie de sa vie, faisant serment de vérité. Il sorti de la chambre d'une allure un peu mouvementée mentalement, d'une démarche choquée et perdue physiquement, son coeur battait de plus en plus fort à chaque pas qu'il entreprenait. Les gardes aux cotés de la porte ne bougeaient pas d'un pouce laissant le Templier trouver sa sortie. Il entreprena une petite marche vers le quartier de la Basse-Ville en direction de la caserne de l'Ordre du Soleil, ou il étais posté. Son devoir le plus difficile maintenant était de trouver une excuse pour un voyage qu'il devrait entreprendre tout de suite, il fut si dur pour lui de ne pas partager la vérité avec ses frères d'armes. Les quelques gardiens présent s'efforçaient de ne pas demander plus ample informations et tout ce que le jeune Templier trouvait à dire fut qu'il devait partir hors des terres de Systéria pour une durée indetérminée. Il prit avec lui quelques provisions, puis se dirigea vers l'étable ou l'on prit soin de sa monture, il accrocha quelques sac sur sa selle et grimpa la bête, il restait silencieux.

Après une longue pause, et un moment de concentration, le jeune Templier se contenta de sourire à ce dernier, ne voulant dénoncer son mensonge.

Et de cet instant, le sol de Systéria ne fut plus touché par le Templier pour plusieurs années...