De l'histoire d'un preux. [MAJ]

De l'histoire d'un preux. [MAJ]

Post by Arthur de Diaoc, OdS - October 14, 2006 at 1:56 AM

Loin des terres de Systéria, à quelques jours de voyage de là, était implanté un village du nom de Hautmont. Ce village était réputé pour être une des terres du Seigneur de Diaoc, qui gouvernait Feignies de Bohème, une terre immense ou siégeaient trois villes et une vingtaine de village.
Le seigneur de Diaoc, Melkior de son prénom, possédait trois fils dont un plus agé que les autres, Arthur.
Le seigneur de Diaoc avait pour principe d’inculquer à ses fils la vraie valeur des choses, et la reconnaissance de soi. Dès qu’ils eurent l’age de comprendre, il leur dit ces quelques mots :

« Mes fils, votre père n’as pas eu ses terres grâce à Thaar lui-même, il a du se battre pour acquérir tout ce qu’il possède en ce jour ! J’aimerai faire de vous ce que j’étais auparavant, des hommes modestes, et méritant ce qu’ils possèdent ! »
« Je ne vous adouberait pas par simple souci de descendance ! Sachez que vous devrez mériter votre titre, et gagner vos terres ! »

Les trois fils étaient prévenus, ils se devront d’être valeureux et exemplaires pour devenir grand, au moins aussi grand que leur père.

Arthur était depuis tout petit plongé dans les aventures de son père. Dès son plus bas âge, il appris à manier l’épée de bois, chevaucher une monture, et être équipé d’un harnois. Sa mère, Tyä de Diaoc, était prêtresse de Thaar, et plongea ce même fils dans la religion. Il faut dire que Feignies et ses terres comptaient de nombreux adeptes et croyants. Arthur s’avait donc manier le fer, mais avait aussi en lui la foi, et la croyance en Thaar.

Arthur avait atteint l’adolescence, et déjà son père lui avait confié plusieurs fois des troupes à guider, et gouverner. Ces consignes sans doute pour le tester, et voir si son fils aîné était capable de le remplacer quand son heure viendra.

Très vite, Arthur de Diaoc fut dit « Ecuyer » par son père, il se chargeait de l’aider à revêtir son armure, préparait sa monture, et aiguisé sa lame. Seul le passage par ce stade pouvait dévoiler au jeune noble les étapes et la valeur des titres.
Il faut dire que son apprentissage était déjà bien entamé, sa mère lui inculqua les valeurs qu’un chevalier se devait de respecter, dans l’espoir que son mari le proclamera un jour « Chevalier ».
Elles étaient au nombre de neuf :
La loyauté, la courtoisie, l'honneur, la fierté, la bonne foi, la bravoure, la recherche de gloire et de renommée, l'obéissance à la hiérarchie et le respect de la parole donnée.
En dehors de cela, Arthur avait à tout moment en tête les dix règles que sa mère lui avait énoncé :
I - Tu croiras à tout ce qu'enseigne l'Église et observeras tous ses commandements.
II - Tu protégeras l'Église.
III - Tu auras le respect de toutes les faiblesses et tu t'en constitueras le défenseur.
IV - Tu aimeras le pays où tu es né.
V - Tu ne reculeras pas devant l'ennemi.
VI - Tu feras aux Infidèles une guerre sans trêve et sans merci.
VII - Tu t'acquitteras exactement de tes devoirs féodaux, s'ils ne sont pas contraires à la loi de Dieu.
VIII - Tu ne mentiras point et seras fidèle à la parole donnée.
IX - Tu seras libéral et feras largesse à tous.
X - Tu seras, partout et toujours, le champion du Droit et du Bien contre l'injustice et le Mal.

Enfin, Arthur se devait d’être en harmonie avec les dix vertus imposées aux chevaliers :
Loyauté, Prouesse, Sagesse et Mesure, Largesse et Courtoisie, Justice, Défense, Courage, Foi, Humilité et Franchise.

Un jour comme les autres, le père du jeune Arthur lui confia une mission, il se devait de faire abstraction de ses origines, et se comporter comme un vrai écuyer, celui pauvre et dénoué de tout bien. Arthur fut donc confié au chevalier Romuald de Trévor. Les deux hommes et leurs soldats partirent donc en reconnaissance.

Ils chevauchaient sous un soleil déclinant, tous étaient silencieux et seul le bruit des sabots se faisaient entendre sur les pavés glissants. Clip clap clip clap. Romuald de Trévor, de fier prestance, armuré d’un superbe harnois menait la marche. Ne tarda pas a arriver a ces cotés Arthur, qui semblait pressé, il portait une vieille cote de maille, ainsi qu’une épée au ceinturon.

-\tMessire ! Nous sommes menacée. Dit le jeune écuyer en arrivant
-\tAh ? Qui selon vous, nous voudrait occire ? Répondit le Chevalier
-\tLe duc ! Pierre de Bartour !

L’homme en harnois fit signe à ses gens de rester à l’écart.

-\tRacontez moi tout. Demanda-il en caressant l’encolure de son cheval qui semblait atteint d’une inquiétude plus puissante encore que celle de son maître
-\tJ’ai entrevu ses armories en haut de la colline, au loin, une vague de ses soldats était discernable ! Tous vêtus de cottes de fer, gantelets et moult armes ! Ils semblaient être une quarantaine !
-\tQuarante ! Le Chevalier du Seigneur siffla

Le duc de Bartour était l’opposant du Seigneur de Diaoc, ils se disputaient à eux deux les terres, parfois dans des bains de sang atroces … .

Le Chevalier Romuald fit soudain demi-tour et sa voix tonna :

-\tDemeurez comme moi en selle, éteignez les flambeaux et apprêtez vos armes ! Quand a toi écuyer, reste a mes cotés. Qui va la ? Reprit t-il, après s’être adressé à Arthur.

Il n’eu que pour réponse qu’un glissement d’épée suivi d’autres. La masse d’hommes fondirent sur les cavaliers. Les hommes du Chevalier arrivèrent au combat sans soucis de devoir combattre a 1 contre 5. L’armée du Duc avait été plus rapide que prévu … sans doute était elle partie au galot après avoir entrevue les hommes du chevalier de Trévor

Du sang jaillit ! Le blessé hurla. Les hommes de mains du Duc avaient prit pour cible le Chevalier de Trévor. Ce dernier était en bien mauvaise posture. Les gens de Romuald eux aussi étaient assailli de toute part. Arthur se dégagea de trois hommes à pied et vit le chevalier chanceler sous les coups, il le devait sauver !

-\tPlace ! Hurla l’écuyer Arthur

Il mit pied a terre, et marcha sur un corps, évita une épée et parvint devant le destrier du blessé. Une fureur le prit, des émotions encore jamais ressenties. Il éprouvait une sorte de joie à frapper ces vermines et à les voir saigner pour finalement mourir dans des hurlements de douleur, de souffrances horribles... Il n’avait jamais ostoyer, et étrangement la peur de trépasser d’un coup d’épée ne l’avait pas effleuré. Le Chevalier continuais d’assener des coups malgré ses navrures, jusqu’à ce que les derniers malandrins prennent la fuite…

-\tDommage que nous n’avons pu occire tous ces infâmes ! Dit un des cavaliers
-\tQu’ils pourrissent ! Continua un autre.

Tous rentrèrent au château et un chirurgien soigna les navrures du Chevalier. Hedwige s’apprêtait à partir, laissant le blessé aux médecins quand une voix l’arrêta.

-\tDemeurez, vous êtes un noble homme, Arthur de Diaoc, qui avez sauvé ma personne d’une occision certaine. Dit Romuald
-\tRiche d’avenir Reprit t-il sans lui laisser le temps de répondre. J’en informerai votre père.

Arthur avait prouvé au royaume de son père qu’il était digne d’un preux. Très vite, son histoire vint aux oreilles des courtisans, des paysans et des employés du château. Avant même que le chevalier Romuald eut été prévenir Melkior de Diaoc, celui-ci était déjà informé des prouesses qu’avait réalisé son fils de part les rumeurs qui circulaient.
Le jeune écuyer se rendit donc au château de son père soucieux de connaître les critiques de celui-ci. Il arriva en brave, marchant à pas haletés sur le tapis rouge de l’allée du Seigneur. Etrangement, les hommes de mains de main du Seigneur de Diaoc et les chevaliers de son père étaient alignés le long du tapis rougeâtre.
Arthur sentait venir en lui l’heure de gloire … il avança donc jusqu’au trône de son père, un léger sourire aux lèvres, puis posa un genou au sol.

« Mon fils, me voilà fier de toi, l’on m’a conté tes exploits, et cela mérite le plus grand des respects ! » narra le père devant son fils.
Melkior de Diaoc sorti la lame de son fourreau, puis dis ces quelques mots en agitant sa lame d’une épaule à l’autre de son fils.

« Tu as prouvé, à moi et à mes chevaliers, que tu était digne de les rejoindre … c’est donc comme évoqué que je t’adoube de par ma sainte lame »

C’est ainsi que le jeune écuyer se fit accorder le titre de Chevalier par son père et obtint les terres de Hautmont.
Il fit aussi appel à son forgeron afin de commencer un travail … ce qui allait être la lame d’ Arthur … . Il était fort difficile de définir comment cette lame avait été forgé. D’apparence, elle était étincelante, de très grande facture, et sertie de filament doré.
Les jours passaient, puis des mois, des principes d’honneur et de droiture il avait respecté. Il était sur le point de chausser les éperons quand le Preux son père lui demanda une faveur.

« A quelques lunes d’ici, se trouve Systéria, une terre habité par moult aventuriers, va mon fils, et apporte la lumière en ces terres. Je te ferai parvenir un peu de ma fortune. Mes fiefs m’ont rapporté qu’un ordre de saints existait en ces terres, vois si tu peux les rejoindre, en leur inculquant ce que tu sais, vous avancerez ensemble dans cette lutte pour le bien ! *
Aussi, je me vais contacter le seigneur de Systéria afin qu’il reconnaisse en ta personne celle d’un chevalier, et qu’il t’accorde les honneurs que cela implique.»

« Mon fils, si tu parviens à répandre la lumière en Systéria, je te saurais apte à gouverner Feignies ! »

Arthur pris bagage et parti a l’aventure sur Systéria afin d’accomplir la quête qui lui avait été donné.