Missive pour la Confrérie Pourpre {A qui de droit}
Post by Asphodèl du Typhon - August 9, 2011 at 8:28 PM
" Et voilà du parchemin, de l'encre et une plume, ma ptite demoiselle!" *hurla le tavernier pour couvrir le brouhaha ambiant qui régnait dans son établissement. Assise à une table, coincée entre un homme ivre et une prostituée qui hurlait des mots salaces à son client d'en face, Asphodèl pensa qu'elle ne réussira jamais à rédiger proprement une missive. Ses épaules étaient bousculées de part et d'autre. Quelques miettes de pains atterrissaient sur le vélin, et plusieurs fois on menaça de renverser l'encrier si elle ne prit pas garde, par trois fois au moins, à l'éloigner des mains maladroites. Au final, le travail demeurait excellent : l'écriture propre et lisible, douce comme la main qui l'avait mise au monde. *
Confrérie Pourpre,
A qui de droit,
Je ne sais pas si vous pourriez m'être d'une très grande aide; car j'ai tant de questions et si peu de réponse. On dit que la Confrérie Pourpre est pleine de savants et d'érudits, si bien qu'on les jette volontiers par la fenêtre tant on ne sait que faire d'eux. Ce sont les "on dit". Davantage, l'on dit que les légionnaires pourpres ne souffrent d'aucune défaite et sont craints jusqu'aux contrées Nord et Ouest par-delà l'Océan. Si ce que l'on dit est vrai, alors vous ne me décevrez pas et je n'engendrerai point la déception à votre égard, ni entacherai votre fierté.
Puissions-nous, sous le regard de Thaar, nous croiser prochainement pour veiller à toutes les modalités que la Confrérie incombe à ses futurs apprentis.
Asphodèl,
Systérienne jusque lors indépendante.
Elle plia soigneusement le support et tira de sa bourse un sceau - celui-même que sa mère avait fait forger pour elle voilà de nombreuses années quand elle avait appris l'art de l'écrit. Une vraie dame doit sceller sa correspondance d'un sceau qui lui est propre et voici le tien, avait annoncé Lyanna, mère d'Asphodèl. Elle prit une chandelle, ne craignant point de se brûler avec la cire et coula son sceau avec propreté pour clore la missive.
A la lueur de la flamme luisait un dragon transpercé d'une lance que le sceau représentait avec des détails impressionnants.
Plus tard, alors qu'elle quittait l'auberge-taverne de la Basse-Ville où elle séjournait depuis une nuit; Asphodèl confia son message à une cape pourpre qui se chargea de le passer au siège de sa Guilde.
Post by Elvanshalee Danaël, CP - August 9, 2011 at 8:49 PM
Serait-ce pour le malheur de la douce demoiselle que le pli tomba sous la dextre du Commandant Danaël ?
C'est dans un pâle sourire, sous son voile sombre, qu'elle en fit la lecture et c'est la même petite tête pourpre qui vint chercher la demoiselle, pour lui rendre un dû important ; une convocation.
C'est une plume habile qui dansaient le long du vélin, concise et...rêveuse ?
Demoiselle Asphodèl,
Recevez mes courtoises salutations.
Indiquez-moi vos disponibilités.
Il y a quelques questions d'usages qui devront trouver de justes réponses.
Peut-être pourrez vous percevoir la caresse d'une réponse à vos nombreuses questions, entre nos savants murs.
Thaar vous guidera,
Commandant Danaël, représentant du Concorde.
Post by Asphodèl du Typhon - August 9, 2011 at 8:54 PM
Un pli parvint à la Commandante. L'écriture demeurait toujours aussi assurée, malgré la main tremblante qui l'avait rédigé. Des disponibilités y étaient indiquées. [Voir MP]