A mon père.
Post by Shérazade Al'Kazar, AdM - October 28, 2011 at 2:08 AM
Une missive un peu plus décente que pour la soeur parvint aux mains de l'honorable Saevan Al'Kazar.
Père,
Je te salue, avec affection et respect.
Je t'en prie, ne sois pas contrarié par mon arrivée ici. Je sais que tu ne souhaitais pas que je quitte le désert, qu'au moins un des tiens représente la lignée Al'Kazar et règne au-dessus des dunes près du Soleil. Mais...je n'ai pas pu assumer le rôle que tu m'as donné.
J'espère te voir bientôt, pour me faire pardonner.
T'aimant beaucoup,
Shérazade.
Post by Saevan Al Kazar, AdM - October 28, 2011 at 2:14 AM
Mon enfant,
nous devrons discuter de ceci a vive-voix, ma maison tes ouverte.
Nous verrons pour ton pardon a ce moment la.
Saevan Al Kazar
Post by Shérazade Al'Kazar, AdM - February 14, 2012 at 6:12 PM
La lettre avait une belle calligraphie, les lettres étaient allègres et dansantes comme les mots chatoyants des poètes du déserts, mais que de ratures! Que d'hésitation dans le choix des mots, que de tâches attestant qu'à cet endroit la demoiselle avait appuyé si fort que son calame de fortune s'était brisé.
Le tutoiement était encore de rigueur. Dans le désert, le voussoiement n'était pas compté comme une marque de respect. Et les hommes gagnaient cette marque d'honneur par d'autres procédés.
Père,
Je te...salue encore une fois, mais toujours avec affection. le mot affection avait été raturé puis remplacé par tendresse qui à son tour avait été barré pour qu'une nouvelle fois le mot affection s'écrive.
Nonobstant que je ne suis jamais arrivée à te trouver,* cette phrase fut complétement rayée d'un trait vif et remplacée par *l'occasion ne s'est guère présentée pour que toi et moi nous fassions retrouvailles. Il faut dire que cette Ville, comparable à un grain de sable face au désert, est quand même immense. Bourrée de coin dangereux. Et si ce n'est pas un homme blond du nom de Maegor puis le nom fut barré, quand même pas de délation qui vous enferme dans sa salle de bain, ce sont des truands qui vous attendent à chaque coin de ruelle.
Je sais que ces excuses ne te paraîtront pas très convaincantes.
Que du coup, mon pardon n'est plus trop à portée.
Mais, je suis toujours en vie.
Je suis dans l'ombre des Al'Kazar, comme cela fut toujours le cas. Là où Saeril fut promise à une vie de lumière dans la cité Systérienne, je dus me résigner à m'enterrer au coeur du désert où je ne peux plus retourner pour l'instant parce que...le parce que fut rayé à son tour et la lettre se termina brutalement.
Post by Saevan Al Kazar, AdM - February 14, 2012 at 10:21 PM
Mon enfant,
je comprendrais que tu veuilles retourner dans l'Ignufus, mais il n'est pas trop tard pour nous voir.
Je te trouverai, ne t'en fait pas.
Saevan