À Gremory, aux Émissaires [cp-ods-ad-adm]
Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - November 19, 2011 at 12:47 AM
*Les plis parvinrent respectivement au Marquis, et aux Émissaires de chaque guilde. Pour l'Armée, ô surprise, c'était ce pauvre Sergent Méliamne qui venait d'hériter d'un courrier pour le moins incongru. *
Homologues, votre Magnificence,
Au vu de la suspension des pouvoirs du Conseil de Guilde, et au vu de la situation de crise dans laquelle nous nous trouvons, il est impératif que nous discutions de la situation et déterminions l'avenir du Conseil.
Il importe, en premier lieu, de savoir si l’actuel Conseil est dissolu par la décision impériale, ou si ses pouvoirs sont suspendus pour une durée provisoire, bien qu'indéterminée. En cas de dissolution, il serait impératif de constituer un nouvel organe alternatif de débats et délibérations entre les différentes guildes, soumis à l'autorité et au regard impérial, pour des questions concernant l’Empire en son ensemble. S’il n’est pas dissolu, je propose d’en réformer les points suivants jusqu’à ce qu’il soit jugé efficace par les autorités impériales.
Si constitution d’un nouvel organe ou réforme du Conseil il y a, la nouvelle instance ne devra en rien répéter les lacunes de l’ancien système.
-Il devra dès lors posséder une méthode d’intégration claire. Le processus se devra d’être connu de toutes les guildes, par souci de commodité.
-Les guildes se devront d’être représentées selon les désirs de la famille impériale. À la dernière formulation en date, il était impératif que les 5 guildes systériennes soient représentées et actives, à la possibilité de présenter leurs points de vue et votes sur un pied d’égalité. Le délibéré ne pourra avoir cours sans représentation légitime et exacte des guildes systériennes reconnues.
-Je propose que les Émissaires disposent d’un mandat d’une durée précise. Je préconiserais la durée d’un an. Le tout, afin que les guildes et le Conseil puissent, rapidement et facilement, remplacer le membre absent au vu de ses occupations ou par manquement à ses obligations.
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Je tiens toutefois à formuler certaines propositions de systèmes alternatifs à la forme actuelle du conseil, en cas de dissolution du Conseil. Si une de ces méthodes interpelle plus qu’une autre, il sera possible d’élaborer de concert, sous la tutelle d’un représentant impérial, le fonctionnement et les tenants et aboutissants de ce nouveau système de remplacement :
-Reprise de l’ancien format du conseil : des réunions hebdomadaires. Ce système demeure toutefois fastidieux puisque les Émissaires n’ont pas systématiquement les mêmes disponibilités.
-Arbitrage impérial : Pour un projet donné concernant les fonds ou la politique impériale, sont convoquées les émissaires des guildes concernées, sous la tutelle et l’arbitrage impérial. Il n’est pas formellement obligatoire que toutes les guildes soient convoquées pour une rencontre concrète, afin de délibérer sur des dossiers soumis au préalable. Le processus serait le suivant : soumission d’un projet écrit aux autorités impériales par un émissaire de guilde, prenons l’Association pour l’exemple. Si le projet concerne le domaine magique, économique et naturel, alors l’Assemblée, l’Association et la Confrérie se présenteront devant l’arbitre impérial pour débattre du projet. Si au contraire le projet concerne l’économie, la lutte aux démons et la magie, en ce cas l’Association, l’Ordre et la Confrérie seront tenus d’envoyer un représentant devant le représentant impérial… Chaque guilde sera donc tenue de défendre les intérêts qui lui sont attribués par la législation systérienne lors d’une présentation de projet. Elle pourra être convoquée, ou non, selon le cas où le projet touche ou non sa juridiction. Seul l’Arbitre impérial sera à même de rendre une décision définitive sur le projet.
-Conseil de ministres impériaux.
Les émissaires obtiendront le titre de ministre, et pourront intercéder auprès de l’Impératrice ou de ses délégués afin de faire valoir directement le point de vue de la guilde qu’ils représentent dans leur domaine de juridiction, ainsi que leurs projets. Un émissaire de l’Association pourra donc intercéder à titre de conseiller, ou ministre, sur les domaines culturels ou économiques. Un émissaire de l’Ordre, quant au culte thaarien, à la préservation des bonnes mœurs et traditions, à la lutte aux démons. Un conseiller issu de la Confrérie, au propos du domaine magique. Etc. L’interaction entre les émissaires et les autorités impériales seront donc directes, et il sera plus facile pour les autorités impériales d’être tenues au fait des grands enjeux animant les guildes et la cité.
Je demeure donc en attente de nouvelles, ou contre-propositions.
Mademoiselle Cyriel S. Selaquii.
Post by Adalard Dranem A.K, OdS - November 19, 2011 at 12:57 PM
Mademoiselle S. Selaquii,
Je tiens d'abord à m'excuser d'avoir dû m'opposer à votre document pour démontrer les lacunes que vous présentez dans votre lettre, je crois que c'était nécessaire afin de faire ouvrir les yeux à l'Empire -chose peu fréquente depuis le départ du Surintendant Thomas H. Bolton pour Zanther. Je dois vous avouer que j'apprécierais une certaine compréhension de votre part même si je consens que mes méthodes sont plus ou moins agréable, et que vous puissiez cesser de salir mon nom auprès du tribunal.
De plus, les points que vous présentez me semble intéressant, et je serais très gré que l'on puisse effectivement organiser une rencontre où tout les Émissaires seraient présents afin de discuter des points que vous soulevez. Je m'avoue optimiste face à cette idée, et ce même si les disponibilités de chacun peuvent diverger.
Il y a un point que vous avez mentionné que j'aimerais que vous me clarifiez. Cela concerne les rencontres entre les Émissaires des guildes apostrophé par un éventuel projet.
Il n’est pas formellement obligatoire que toutes les guildes soient convoquées pour une rencontre concrète, afin de délibérer sur des dossiers soumis au préalable.
Est-ce que vous voulez dire par là que les Émissaires des guildes non concernés n'auraient aucun "pouvoir décisionnel" durant la rencontre, ou voulez-vous seulement dire qu'il est obligatoire pour les Émissaires concernés de se présenter, mais que d'autres Émissaires d'autres guildes peuvent aussi s'y présenter, et ce avec un "pouvoir décisionnel" (J'entends par là une influence durant la réunion).
Merci de m'éclairer, et j'apprécie encore et toujours vos démarches.
Que Thaar vous préserve, Adalard Dranem Al'Kazar
Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - November 19, 2011 at 6:51 PM
Monsieur Dranem,
Je lancerai ma prémisse en parallèle avec la vôtre. J'aimerais évoquer que de l'ensemble de questions, nombreuses si tant est, posées au Tribunal, celle concernant votre nom était plus que mineure. Mon objectif premier étant de clarifier l'édit impérial : nous ne savons toujours pas, je le rappelle, si il s'agit là d'une dissolution du Conseil, ou une prémisse à une réforme du Conseil, j'ai donc demandé l'avis de juriste. Les réponses à ces questionnement constituent une priorité, et celle concernant vos actions ne sont que secondaires, pour moi comme pour l'ensemble des juristes, qui en auront convenu implicitement dans leurs réponses.
Cela dit. Votre nom a d'abord été évoqué car, dans le dépôt de votre motion, dans une agora publique où je ne peux pas répondre, je le rappelle, vous avez sali à la fois mon nom et mes initiatives en m'injuriant : je me demandais alors si la jurisprudence systérienne basée sur l'ancien codex prévoyait certaines sanctions pour ce genre d'attitude qui était alors illégale et si nous pouvions y voir un parallèle avec l'Article 3 du nouveau codex qui commue le terme "insultes" en "violences verbales". Malgré que vos dénigrements me soient paru toujours par écrit, qu'il s'agisse de votre injure formulée face à Systéria toute entière sur un babillard impérial, ou le fait que vous estimez mes projets et accomplissements dûs au hasard par la désignation de, je cite, "fortuits", j'estime que ceux-ci contreviennent à la légalité et je réclame des excuses publiques. Car je ne peux que vous dire que je juge inadmissible que vous injuriez une homologue, en toute impunité, au sein de la plus haute instance de publication des communiqués impériaux. Je désire donc que ces mêmes excuses, que vous me faites parvenir par courrier privé, deviennent publiques par une rétractation de vos insultes à mon égard, sur les babillards publics du Conseil de Guildes où vos injures figurèrent en premier lieu. La sincérité des excuses pré-citées ne pourra se mesurer qu'à la lumière de leur équivalence avec le préjudice subi par ma personne. La chose faite, je ne reviendrai pas sur la question. Si vous vous y refusez, toutefois, je formulerai une requête introductive d'instance au Tribunal de Systéria afin de réclamer ces excuses publiques par le biais d'un procès : le tout après la résolution de la crise de confiance envers les représentants des Guildes, qui demeure ma priorité.
Quant au second point que vous pourriez estimer préjudiciable : on m'a raconté qu'aux suites de la publication du décret impérial, vous étiez excité comme une puce, effervescent, pétillant de bonheur, et ne teniez plus en place. Si, dans ce second cas, il n'y a aucune atteinte à la légalité contrairement au premier cas, je me dois de vous dire que cette attitude affichée me semble d'un extrême mauvais gout. Je reprendrai ici les mots de Monsieur Shaytan, qui définissent ma pensée : "Y a-t-il raison de se réjouir de la preuve de l'incapacité des Guildes à se gérer elles-mêmes?" Je comprends la nécessité de réforme ou de reconstruction d'un système devenu au fil du temps mésadapté à la réalité systérienne. Mais pas votre légèreté face à la situation, d'une certaine gravité avouons-le, car dans l'heure nos guildes sont dans un flou politique indéniable, tant et aussi longtemps que l'édit n'aura pas été clarifié. Comprenez bien que, malgré nos projets pour rattraper la disgrâce des guildes aux yeux de l'Empire par la propositions de réformes ou de reconstructions, il se peut que les autorités impériales décident de ne jamais rebâtir la moindre instance équivalente au Conseil qui est maintenant dépossédé de toute autorité et pouvoir. Et, cette question en suspens, il n'y a pas lieu de se réjouir. J'aurais préféré, en vérité, que votre triomphe vienne de la joie de m'avoir rabroué.
Cela étant clarifié, j'aimerais en venir au sujet de première importance, et droit au but de mon précédent courrier.
Je voudrais bien organiser cette rencontre, comme dit. Les disponibilités des émissaires étant ce qu'elles sont, toutefois, je vous conseille de ne pas rêver l'impossible. Mademoiselle Aerigson, par exemple, n'a aucune disponibilité ressemblant de près ou de loin aux vôtres, à ma connaissance Je le dis, ici, car je suis au fait de vos disponibilités que vous m'avez tous deux donnés. Quant à l'Armée des Mercenaires, vous savez comme moi que son représentant, fort occupé, ne saurait se présenter nulle part, trop pris à ses autres affaires. J'ai fait parvenir ce courrier à Monsieur Méliamne, espérant que l'Armée délibérerait pour avoir un autre représentant. Je propose d'organiser la rencontre si des disponibilités communes sont trouvées, sans quoi le délibéré devra se faire par correspondance au moins pour laisser la chance à tous de se prononcer. Comme dit, je vais écrire de nouveau un courrier direct à l'Armée pour leur imposer le choix d'un émissaire intérimaire, puis, je demanderai de nouveau les disponibilités maximales de chacun afin que nous tentions de trouver un arrangement pour la rencontre.
Quant au point que vous soulevez : je veux dire par là, pour reprendre vos mots, qu'il : "est obligatoire pour les Émissaires concernés de se présenter, mais que d'autres Émissaires d'autres guildes peuvent aussi s'y présenter, et ce avec un "pouvoir décisionnel" (J'entends par là une influence durant la réunion). " Les émissaires non-concernés ne trouvant pas de disponibilité et qui tiendront à s'impliquer, conscients du projet soumis, pourront toujours faire valoir leur point de vue dans un courrier que le représentant de l'Empire pourra, à sa guise, considérer ou non.
Ainsi, Monsieur Dranem, j'espère que cet échange épistolaire vous éclairera à la fois sur ma perception des différents enjeux que vous soulevez, tant personnels que de première importance politique,
Je demeure en l'attente de votre réponse, et, surtout, de l'envoi de vos disponibilités exhaustives.
Mademoiselle Cyriel S. Selaquii.