Mavolio Bolton

Mavolio Bolton

Post by Sakamae Nakaki, CP - January 7, 2012 at 1:31 AM

Une lettre surprenante. L'écriture est fragile, tremblante, presqu'illisible. Pour qui connaissait la jeune femme savait que quelque chose clochait... beaucoup.

Mavolio, cher ami,

Je suis installée au dispensaire près du coin chaud. Je serai brève, chaque lettre tracée me fait souffrir. J'ai eu un accident, je ne sais vers qui me tourner.

Sakamae


Post by Mavolio Bolton, cp - January 7, 2012 at 1:49 AM

"Mav..."

"Donnez."

Le ton est froid, glacial, une boule de neige dans la face. A se demander pourquoi tant de froideur envers le mercenaire aujourd'hui. Certainement un soucis professionnel.

Comme à son habitude il remonte le chemin du manoir. Mavolio rentre, il ouvre l'enveloppe tout en se disant que ce serait encore une lettre anonyme... encore un mot provenant d'un inc...

Il s'arrête, il laisse tomber le papier au sol alors que ses lèvres psalmodie Sanctum Viatas. A peine lu qu'il avait déjà parcouru la distance en une seule seconde. Elle n'aurait pas pu avoir plus rapide comme réponse, comme venue.

Quand un ami a besoin d'aide mieux vaut courir deux fois plus vite que le gros chien qui le poursuit. Quand la famille se languit derrière un bureau, alors l'enfant court soigner l'amie.

"Je suis là..."

Mais elle dort, en tout cas ses yeux sont clos. alors mille questions se chevauchent dans sa tête, parasite, attaque, amie, danger, mort, affection, maladie, non... il balaie toute spéculation, il n'était bon qu'à ça... Elle avait été soigné, mais une chaleur bienveillante serait au moins le minimum à lui offrir pour un sommeil moins douloureux, sans cauchemars.

"Obsu Vulni."

Il ferme les yeux en continuant de murmurer. Il la veillerai, toute la nuit, un ami insomniaque, discret, silencieux. Le rapport avec la plume impériale? Presqu'aucun.

Mais quand on possède un ami, on ne compte pas le temps perdu à écrire, les mots suspendent le temps, le temps suspend son envol et l'envolé du damoiseau volera le temps pour vouer respect à celle qui était allongée sur le lit.

*Jamais de sa vie il ne se sera sentis aussi important. *