Une lettre pour Demoiselle Selaquii.

Une lettre pour Demoiselle Selaquii.

Post by Abigaël Roseren, Adm - May 14, 2012 at 7:35 PM

Comme promis, une missive glissa en direction de la si rousse demoiselle, cacheté des couleurs de l'armée. Certains pensaient que la fouine ne dormait jamais tant les heures de ses missives étaient ridicule, mais si Abigaël aimait écrire la nuit... N'était-ce pas parce que la lune donne une touche de romantisme et de poésie à la chose?

… Ou parce que le Soldat était toute nerveuse, en tout les cas.
La missive avait été envoyée.

Demoiselle Selaquii,
Veuillez accepter mes salutations embrassées de respect.

Comme je vous avais promis, j'ai soumis le dossier à l'interne dans le but de récolter les avis mais aussi, les suggestions des membres de l'Armée.

Avant de poursuivre les démarches quant à la vente de la taverne, il me fallait vous annoncer plusieurs nouvelles qui malheureusement, ne sauront égayer votre client. L’armée trouve que de vendre la Taverne pour la rendre plus animée est une bonne idée en soit, bien que ce soit un symbole, un symbole abandonné ne profite à personne. Vous en conviendrez. Toutefois, le dossier criminel du demandeur est volumineux, c'est un premier point qui fait hérisser le poil sur les bras des mercenaires. Au vu des précédents projets dudit demandeur, l'armée ne désire en aucun cas que cette taverne, aussi symbolique puisse-t-elle être, tombe dans le vice et dans l'ombre de la citée.

Toutefois, il y a manière à garder un œil sur la tenue de la taverne. Une surveillance, un contrat signé et nous seront moins hésitant.

Ceci dit, j'ai une seconde nouvelle à vous annoncer.
Le prix demandé n'est pas accepté soit 75 milles pour acheter la Taverne du Port.

J'ai sous la main le dossier de vente de la Rose Cendrée, taverne nichée en Basse-Ville qui fut vendu à prix rabais de 225 milles et qui, initialement avait été évalué à 250 mille. Nous avons pris la superficie des lieux, son contenu et n'attendons qu'à faire évaluer le tout. L'armé ne la laissera toutefois pas filer en bas de 200 milles.

Avant d'entreprendre de plus amples démarches, il faudrait savoir si ses closes sont acceptées,
Et donc, sur ces mots, je vous envois mes remerciements les plus sincère.

Abigaël Roseren, [/list:u:nmfjkokv]
Soldat de l'armée des Mercenaires, Branche de la Bureaucratie.


Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - May 14, 2012 at 8:12 PM

Mademoiselle Roseren,

J'accuse bonne réception de l'offre de l'Armée. Cela dit, l'évaluation de la Rose Cendrée a été faite en comparaison avec le Havre Mélodieux, dont je vous ai déjà fait parvenir le montant de vente.

La Rose Cendrée comporte un immense sous-sol, disposant de nombreuses chambres destinées à la réalisation de la fonction première de l'endroit, un immense bar jouxté d'une cuisine à même le sous-sol, un second bar au rez-de-chaussée, une salle de spectacle, deux salles de réunion aux étages et une salle destinée à recevoir la clientèle. Qui plus est, la valeur de l'endroit, malgré la mauvaise situation, a été majorée car il s'agissait de la seule maison de passe reconnue de tout Systéria, en faisant un haut-lieu de fréquentation en vertu de ce quasi-monopole de ce marché. L'endroit, comme le Havre Mélodieux, fut aussi vendu avec son mobilier. L'endroit fait donc, en tout et pour tout trois étages, plus complets et vastes que l'étaient les deux étages du Havre Mélodieux, ce qui a incité cette évaluation. Je me permet de vous exposer le détail de ces deux évaluations, auxquelles j'ai procédé respectivement pour Mademoiselle Aerigson et Mademoiselle Meserole.

Ainsi, en matière de comparaison de taille, nous avons la taverne portuaire, d'un seul étage (sans étage, ni sous-sol), comportant une cuisine, une salle pour recevoir la clientèle, et une salle de réunion d'une taille modeste. Au vu de son abandon, l'endroit devra subir un sérieux ménage et peut-être quelques rénovations. Je m'étonne donc de voir cette taverne évalué à un tel montant, qui ne correspond pas à la valeur des évaluations respectives du Havre Mélodieux ou de la Rose Cendrée.

Nous aimerions donc à réviser votre évaluation, en vous basant sur ces précédents. 200 000 écus apparaissant comme abusifs pour le détail de cet établissement. Les prix immobiliers du quartier portuaire correspondant à ceux de la Basse-Ville, il n'est donc pas raisonnable de présumer que la taverne du port, de taille très restreinte, serait d'une valeur équivalent presque à celle de la Rose Cendrée. En proposant une telle offre, à ce point gonflée, l'éventuel acheteur pourrait croire que l'Armée cherche à compenser les profits qu'elle n'a su accumuler au sein de cette taverne, au gré des années d'abandon.

Par ailleurs, quant aux ententes concernant la taverne, il faudra d'abord voir si Monsieur Morgan se montrera toujours intéressé. J'ai pris parti de lui écrire pour l'informer de l'avancée du dossier, mais il faut comprendre que sa demande initiale remonte à un certain temps. Je désire donc gommer toute incertitude, quant à savoir si l'instigateur du projet désire poursuivre son initiative.

Cela dit, en matière de sécurité, comme l'Armée demeure gestionnaire plénipotentiaire de la sécurité du port, s'il s'avérait que la taverne provoque du grabuge indu et que ses fréquentations troublent la sécurité des habitants du quartier, l'Armée aura le droit d'imposer la fermeture des lieux, chose pour laquelle l'Association des Commerçants, gestionnaire immobilière du quartier, donnera son appui. L'Association a par ailleurs fixé les mêmes conditions à Monsieur Morgan -soit le respect des lois et de la quiétude du quartier au sein de son établissement- lors de l'ouverture de la salle d'entrainement du port qu'il a pris parti d'aménager puis d'inaugurer. Nous pouvons donc tabler sur ce précédent, malgré le lourd passé de Monsieur Morgan, pour nous permettre une présomption de bonne foi. Par ailleurs, il va de soi que, pour la protection des lieux, Monsieur Morgan se devra solliciter l'Armée et non une autre guilde, le droit Systérien laissant l'Armée seule gestionnaire de la sécurité sous contrat. Il semblerait logique d'ailleurs que Monsieur Morgan sollicite un de ces contrats.

J'attends dès lors des nouvelles de Monsieur Morgan en matière de contre-offre (si il se montre toujours intéressé au projet).

Nous attendrons donc des nouvelles de l'Armée, de même,

Mademoiselle Cyriel S. Selaquii.


Post by Abigaël Roseren, Adm - May 14, 2012 at 8:35 PM

Un accusé de réception parvint à la si rousse demoiselle, la remerciant d'une réponse si rapide.
L'armée attendrait la suite des événements avant de se prononcer.