Soumissions, concours littéraire.
Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - May 19, 2012 at 7:56 AM
Note : Les suivants ouvrages sont les soumissions reçues pour le concours littéraire de la Bibliothèque Impériale ayant pour thème "Monstres et démon"
-La direction
Le Suce-sang
Par : Mavolio Bolton
Beaucoup de récits traitent sur les démons majeurs, ceux créant des catastrophes à l’échelle de continent, voir à des échelles mondiales. Il existe cependant parmi les entités démoniaques, des créatures secondaires qui donnent du fil à retordre à tout bon répurgateur qu’il soit. Ils font leur maléfices la plupart du temps dans les campagnes, lieux éloignés et oubliés des empires mais qui intéressent ces derniers lorsque des récoltes de blés viennent à disparaître car les fermiers du coin ont été retrouvé le ventre vidé de leur entrailles.
Parmi ces créatures secondaires, il en existe une s’appelant le suce-sang. Un spécimen a été retrouvé errant dans un sous-bois de Medelia. Ce sont des créatures de type vorace, c'est-à-dire que peu importe le nombre de litres qu’elles peuvent boire, elles ne seront jamais rassasiées et continueront à vouloir se nourrir jusqu’à se faire piéger par un sang contaminé, ou jusqu’à ce que leur ventre éclate. Il arrive parfois que certains paysans l’appellent « la tique géante » ou encore chez les arcanistes « Suënta ». Le suce-sang n’est pas une créature que l’on peut invoquer et contrôler elle fait partie, comme les lames, de ces âmes indépendantes sauvages que l’on ne peut pas manipuler à sa guise. Ceux ayant essayé sont devenus fous. Certains habitants ont pu voir un homme en noir en pleine journée incanter des heures pour faire obéir la bête à ses ordre : Sa tête a finit par exploser.
Suënta est une créature quadripède : Elle est généralement de petite taille, de la hauteur d’un enfant au visage couleur terre, couvert de pustules. Ces pustules sont en réalité des organes extenseurs servant à aller s’ancrer dans la peau de la victime. Ils possèdent deux paires d’yeux, une à l’avant et une positionnée de manière latérale. Leur dents sont tranchantes.
Ils ont un ventre rebondit. Plus le suce-sang fait de victimes plus son ventre à tendance à traîner par terre. C’est pourquoi les plus féroces sont entendus à leur arrivé : leur peau frotte contre le sol. Ce qui fait la férocité de ces bêtes c’est que, malgré leur ventre rebondit, elles sont extrêmement rapides et se retrouvent dans des milieux inattendus : En plein milieu d’une plaine découverte durant un pique-nique familial, dans les latrines, au sein de vos étables.
Pour attaquer le suënta procède toujours de la même manière : Il fonce dans un premier temps sur la victime en lançant ces organes extenseurs. Ils ressemblent un peu à des tentacules mais possèdent à leur extrémité des denticules servant à s’accrocher sur la peau. Une fois l’extenseur en contact de peau humaine, le suënta vous suce le sang en quelques minutes. Il a une puissance d’aspiration énorme : Il est donc presque impossible de sortir indemne d’une attaque réussie de suce-sang. Il n’a pas besoin d’atteindre le cou, ou le ventre, le simple fait d’être en contact avec votre doigt suffit. C’est pourquoi il est si difficile de traquer le suce-sang dans les contrées reculés.
Il faut faire preuve de discrétion, de rapidité mais surtout de stratégie. Voici une des manières qu’il m’a été amené d’utiliser pour mettre fin à un suce-sang dans des contrées reculées de Medelia.
Je me suis efforcé en journée à sélectionner le plus gras mouton du troupeau. C’est une étape s’avérant difficile car les bergers tiennent beaucoup à leurs bêtes. Ce n’est qu’en lui expliquant qu’il y avait un risque pour que ce soit tout le troupeau qui meurt, que le berger a consentit à me laisser sa bête gratis. Il vous faut d’abord creuser un trou en journée, d’une vingtaine de pieds de longueur et de largeur. Les suce-sang préfèrent sortir la nuit, période de la journée ou les âmes du malins aiment sortir. Vous n’aurez donc que très peu de risque de vous faire attaquer. Pour ma part, j’ai creusé un trou d’une longueur de jambe, il est à la fois assez profond pour y emprisonner le suënta et pour me permettre d’y placer le mouton. Il faudra ensuite déverser de la limaille de fer additionnée à du sel et en tapisser le fond du trou.
En fin d’après midi vous devrez entreprendre d’égorger le mouton, de le dépecer et de garnir les parois du trou de sa graisse : Cela empêchera le suce-sang de s’accrocher pour fuir. De même gardez vous une demi bassine remplie de gras. J’ai badigeonné ensuite le contour du piège du sang du mouton afin d’attirer le suce-sang et j’ai placé l’animal au fond du trou.
Lorsque le soleil se couche, je suis allé prendre un bain au camphre pour avoir sur moi une odeur forte non humaine. Puis j’ai commencé à m’enduire du reste de la graisse de mouton en bonne couche épaisse. Il est très important aussi de s’enduire les cheveux correctement car de manière générale, la plupart des morts ce sont fait sucé à cet endroit : le cuir chevelu saigne facilement, et les cheveux permettent aux denticules de restées accrochées aisément. Imaginez que l’on vous lance des teignes aux pointes plus acérées dans vos beaux cheveux…
Vient ensuite le temps de veille. Le suce-sang n’était pas venu la première nuit. J’ai pu constater qu’il ne s’intéressait guère aux proies mortes. Lors de la deuxième journée, j’ai découpé l’intérieur du mouton pour me revêtir de sa carcasse en gardant le plus possible d’organes et de muscles. L’odeur est à vomir, et j’ai pu vomir un bon nombre de fois avant de me mettre moi-même dans la fosse : j’attirerai le suce-sang en bougeant, il viendrait accrocher ses denticules aux moutons me servant de déguisement et j’attendrai qu’il se rassasie avant de lui porter un coup fatal au ventre. C’est ce qui se produisit. Il n’existe pas de méthodes plus délicate, j’ai pu voir que la rapidité de ses organes extenseur équivaut au millième un claquement de fouet. Je ne les ai tout simplement pas vu venir. C’est pourquoi combattre ce genre de créature en groupe munis d’armes est totalement inutile.
J’ai pu étudier la créature morte, et j’ai eu de la chance : elle possède pas moins de mille organes extenseurs, de quoi réduire une armée à néant. Et dire que j’étais dans la fosse avec elle…
Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - May 19, 2012 at 7:57 AM
Les 4 démons des saisons
Par Kenji Maeda
Ces histoires se passent il y a très très longtemps, dans une forêt loin d'ici en bordure d'un village de Briganne. Elles racontes l'histoire de quatre démons qui naisses et meurs à chaque saisons. Leur chroniques rappelles aux hommes que rien n'est plus impitoyable que l’ignorance.
Le démon du printemps
Le démon du printemps est un être tranquille comme l'arbre qui se réveil. Il vie aux cœurs des forêts endormit car il n'aime pas être dérangé. Il préfère dormir jusqu'à l'été puis disparaître jusqu'à la fin de l'hiver. Un jour alors qu'il paressait au soleil, un bruit attira son attention. Prêt de la rivière où il se reposait, trois petits garçons jouaient. Le premier jouait dans un buisson, le deuxième jouait sur les galets du rivage et le troisième dans l'eau de la rivière à peine dégelé. Le démon se leva et s'approcha du premier garçon.
-Prend garde! Tu es dans ma forêt et ceci est mon buisson. Part ou souffre!
-Il y a beaucoup d'autres buisson, tu peux en avoir un autre si tu veux!
Et l'enfant grimpa aux branches de l'arbre voisin.
Voyant qu'il était ignoré, il se tourna vers le deuxième garçon.
-Prend garde! Tu es dans ma forêt et ceci sont mes pierres! Part ou souffre!
-Les galets sont par centaine sur la berge, tu peux en avoir bien d'autre!
Et l'enfant marcha sur les galets pied nue.
Voyant qu'il était une fois de plus ignorer, il se tourna vers le dernier garçon.
-Prend garde! Tu es dans ma forêt et ceci est ma rivière! Part ou souffre!
-L'eau est à tout le monde, pas qu'à toi, tu peux aller ailleurs!
Et l'enfant continua de jouer dans l'eau.
Le démon fort colérique demanda aux enfants pourquoi ils l'ignorait ainsi. Le dernier garçon lui répondit :
-Tu est le démon du printemps, nous n'avons pas peur de toi car bientôt l'été arrivera et tu mourras. Tu ne peux rien nous faire!
Le démon s'en retourna dans son lit en souriant. Le soir venu, sur les mains du premier enfant il y avait d’immenses brûlures car il avait toucher l'herbe à puces du démon. Le second garçon lui s'était retrouvé avec des coupures aux pieds car il avait marché sur les galets du démon. Puis le dernier garçon se leva le lendemain avec un rhume car il s'était baigné dans l'eau du démon. Depuis ce jour les mamans ont pour habitude de mettre en garde contre l'herbe, les roches et l'eau au printemps.
Le démon de l'été
Le démon de l'été qui succède à celui du printemps est un démon vif et brûlant qui adore torturer les mortels. Il voyage beaucoup d'un royaume à l'autre pour y semer la terreur, c'est une de ses plus grandes joies. Un jour alors qu'il se promenait dans la forêt, il aperçula village côtier qui ne se doutait pas du tout que le malheur les guettaient caché dans l'ombre. Le démon de l'été est un grand mangeur qui n'est jamais rassasié. Il parcoure le monde pour tout dévorer et c'est pour cela qu'il alla vers les villageois. Il s’avança sur la place publique, les gens s'attroupèrent autour de lui.
-Humains! Je suis le démon des étés et j'ai beaucoup voyagé. J'ai faim, très faim, donnez-moi à manger et je partirai.
Le chef du village, un vieille homme sage vain vers lui.
-Mais nous sommes pauvres, grand démon, nous n'avons presque rien. Que pouvons-vous bien te donner qui puisse te satisfaire?
Le démon prit place au sol, bien décidé à rester.
-Donnez-moi 10 de vos porcs et 20 moutons, un bœuf bien gras et 30 poulets. Si avant le couché du soleil vous avez mis devant moi ce que je demande, je serai clément et vous aurez de belle récolte.
Les villageois qui n'avait pas les moyens de combattre le démon préférèrent lui donner ce qu'il voulait
et après avoir manger toutes la viande demander, il se retira en forêt comme prévu et s'endormit pendant plusieurs semaines. Les récoltes furent miraculeuse cet été-là. Les fruits, les légumes furent exceptionnels et le blé et l'orge n’eurent aucun nuisible. Mais le démon de l'été se réveilla. Affamé il retourna vers les hommes et comme la dernière fois il prit place au milieux du village. Il fut accueilli comme un héros. Mais...
-Humains! J'ai faim, très faim, donnez-moi à manger et je partirai.
-Ô grand démon, nous te donnerons ce que tu désires, car tu nous as offert un grand cadeau, nous te ferons apporter les porcs et les bœufs les plus gras.
-Je ne désire pas de vos porcs aujourd'hui. Donnez-moi la moitié de vos vivres. Du blé et de l'orge, vos plus beaux fruits et légumes. Si avant le couché du soleil vous avez mis devant moi ce que je demande, je serai clément et vous aurez un été plus long.
Les villageois qui n'avait toujours pas les moyens de combattre le démon préférèrent lui donner ce qu'il voulait et après avoir manger la moitié des récoltes qu'il avait lui-même fait pousser, il se retira en forêt comme prévu et s'endormit plusieurs semaines. Cet été-là, la belle saison dura très longtemps, si bien que les vignes eurent des excédants de raisin et le meilleur vin de la région fut celui de ce village. Mais le démon de l'été se réveilla. Assoiffé il retourna vers les villageois et comme la dernière fois il prit place au milieux du village. Il fut accueilli comme un héros. Mais...
-Humains! J'ai soif, très soif, donnez-moi à boire et je partirai.
-Démon de l'été, grâce à toi. Que désires-tu boire? Nous te le donnerons.
-L'été achève et mon règne aussi. Bientôt le démon de l'automne prendra ma place. Je veux tout votre vin et 4 des plus belles femmes de votre village. Si avant le couché du soleil vous avez mis devant moi ce que je demande, je serai clément et vous aurez un hiver doux.
Alors comme prévu les villageois donnèrent au démon ce qu'il voulait, du vin à profusion et 4 des plus belles femmes du village. Elles lui apportèrent chacune une jarre remplis de vin qu'il engloutit comme un trou. Le démon eu alors un moment d'hésitation. Il cligna des yeux et commença à voir double puis il s'écroula au sol.
-Saletés d'humains! Que m'avez-vous fais?!
Le sage vain vers lui.
-Quand tu as demander nos femmes, démon, ce fut trop. Tout l'été tu as profitez de nous avec tes cadeaux empoisonner. Et bien nous aussi maintenent!
Le démon comprit que les 4 dernières jarres était remplis de poison suffisamment fort pour le paralyser.
-Ces femmes sont nos filles, nos sœurs. Elles sont nos mères et nos cousines. Elles sont nos amies et nos tantes. Jamais nous te les aurions données! Ta gourmandise te perdra.
Le démon mourût alors et dès cet instant un vent froid se leva sur les hommes. Depuis, à chaque année les feuilles des arbres deviennes rouge comme le vin quand l'été meurs pour laisser place à l'automne.
Le démon de l'automne
Le démon de l'automne est un démon romantique. Il se pare de rouge et de jaune et part en quête d'affection. Son seul but est de se rapprocher des humains pour semer la confusion. Un jour alors qu'il marchait dans les bois, il vit un couple qui s'embrassait. Il comprit en les voyants qu'ils n'avaient pas le droit de se voir et qu'ils étaient là en cachette dans les buissons. Le démon ne fit pas de bruit et les observait attentivement. La jeune femme était très belle, sa chevelure et ses yeux rappelait les abîmes que le démon connaissait bien, tendis que le jeune homme lui, était blond comme un champ de blé en été. Alors le démon souriait méchamment.
Chaque soir, les deux amoureux se retrouvaient au pied du même arbre rougeoyant pour s'aimer en cachette. Plus les jours passait et plus ils s'aimaient fort et ils leur étaient difficile de retenir leur passions. Puis un soir, quand les feuilles de l’arbre avait toutes été emporter et que l'hiver menaçait le village, ils succombèrent à leur amour.
Le lendemain, la première neige tombait. La jeune fille alla au rendez-vous pour le revoir mais ce jour-là il ne vain pas. Personne ne le vue au village malgré les recherches. Le jeune homme ne revint jamais au village alors que les jours passèrent. La jeune fille commençait à avoir un petit ventre et n'allait pas pouvoir cacher sa faute bien longtemps. Elle décida alors de tout avouer à ses parents et de vivre avec son malheur.
Un soir, la cloche de la chapelle sonna et tout le monde se rassembla autour du prêtre. A côté de lui se tenait un corps enveloppé. L'aire grave il demanda au gens volontaires de venir identifier le corps. La jeune fille semblait avoir peur mais elle devait le faire. Et quand elle vu le visage du mort elle comprit que c'était lui. Elle s’effondra de chagrin au sol et semblait pleurer toute les larmes de son corps. Le prêtre qui était un grand médecin se tourna vers l'assemblée.
-Cet homme nous le connaissons tous. Il était d'une grande bonté et il avait foi en Thaar. Cette homme mes fils n'est pas mort de cause naturelle, quelqu'un lui à arracher la vie de façon sordide! Que Thaar est pitié de nous, ce n'est ni l’œuvre de l'homme ni celui de la bête. Je peux de source sûr vous l'affirmer, c'est l’œuvre du démon!
La jeune fille alors se releva, son beau visage lumineux était devenu sombre. Elle quitta les lieux d'un pas lent. Ce fut la dernière fois qu'elle fut vue au village. Durant des jours ses parents la cherchèrent en vain en forêt. Ils finirent par croire qu'elle avait mis fin à ses jours. Mais la vérité était tout autre. Peu de temps après, la cloche de la chapelle sonna une fois encore. Les villageois se rassemblaient devant le prêtre, mine déconfite. A ses côtés un corps était emmitouflé. Il s'agissait du corps de la jeune fille. Elle avait été sauvagement assassiner. Les gens, la famille étaient complètement sous le choque. Car visiblement la mort de cette femme remontait à beaucoup plus loin que l'hiver présent et son ventre était plat. Personne ne saurait jamais ce qui s'était passé, personne sauf les démons eux-mêmes.
Le démon de l'hiver
Le démon de l'hiver est cruel et froid. Il se délecte de la misère des mortels. Il est le pire fléau des saisons et peu d'êtres vivants lui échappe. Insidieux, il s'infiltre dans les maisons par des trous et glace le sang de ceux ne se méfiant pas. On raconte que l'automne laisse place à l'hiver, quand dans les arbres meurs les dernières feuilles. Tel un enfant abandonné, le froid mordent hurle à travers les fentes des fenêtres.
Solitaire comme à son habitude, le démon de l'hiver parcourait le monde gelé à cheval sur un ostard sauvage diamant. Il n'est pas comme les autres, non, puisse qu'il est a moitié humain. Son plus grand plaisir est d’apporter les pires maux aux mortels. Cavalier de la mort, il déferle le vent du nord sur ceux ayant l'audace de le défier. Alors au village qui l'avait vu naître il s'arrêta. Il vain frapper à la porte d'un vieux couples et leur demanda l'hospitalité pour la nuit. Le couple alors ne se méfia pas et accepta de l'héberger. La nuit passa et au matin le démon plia bagage et partie. Rien n'avait changé, sauf peut-être le vieux couple. Pour la première fois en 50 ans de mariage, ils s'étaient disputés. La colère de l'homme fut si intense que son cœur ne le supporta pas. La vieille femme peu de temps après vain le suivre dans la mort.
Le jour passa et la nuit revint. Le démon cogna à la porte d'une famille aimante et gentille. Il demanda une fois de plus l'hospitalité. La famille accepta avec joie de l'hébergé. La nuit passa et au matin le démon plia bagage et partie. Rien n'avait changé, sauf peut-être la famille. Durant la nuit il avait fait si froid que les deux plus jeunes enfants étaient morts frigorifiés. Alors la famille fut détruite.
Le jour passa et la nuit revint. Le démon cogna à la porte d'un jeune couple nouvellement marié. Il demanda une fois encore l'hospitalité. Le jeune couple accepta de l'hébergé. La nuit passa et au matin le démon plia bagage et partie. Rien n'avait changer, sauf peut-être le jeune couple. Durant la nuit, le démon avait profiter du sommeil du mari pour visiter la jeune mariée et vola la lune de miel de l'homme. L'homme s'en rendit compte et jeta sa nouvelle épouse hors de la chaumière. On la retrouva morte congelé le jour suivent.
Le jour passa et la nuit revint. Le démon cogna à la porte du prêtre du village. Il demanda une fois encore l'hospitalité. Le prêtre accepta de l'hébergé. La nuit passa et au matin le démon avait plier bagage et était partie. Rien n'avait changer, sauf peut-être le démon. Durant la nuit, le démon s'était endormis après avoir trop manger et bus et le prêtre avait mis du bois dans sa cheminé. Sachant qui il était, le prêtre savait exactement quoi faire. Alors le démon de l'hiver avait fondu. Alors la neige qui couvrait le monde disparu aussi et le soleil perça les nuages. Le beau temps revint et la vie reprit son cour. Jusqu’à ce que 3 petits garçons décides d'aller jouer dans les bois par un beau jour de printemps...
Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - May 19, 2012 at 7:59 AM
Histoire de Bornak
Par : Gardtalang
Voici une histoire que bien peu d'humain, voir aucun, connaissent. Les orques la conservent dans leur mémoire collective. Les shamans des divers clans en furent les gardiens et ils la racontèrent pour se rappeller, pour mettre en garde, pour conserver une leçon d'histoire si les Orques étaient tenté de s'écarter de leur véritable nature: la voie du véritable guerrier.
Bien avant que les humains colonisent cette région du monde d'Enrya, les Orques conquérir et dominèrent "Rargurtargne". Il n'existe pas de mot dans le langage des hommes pour exprimer ce son gutural qui désigne en orque "Champ de bataille". Dans les anciens temps, il y'avait d'inombrable clan parsemés dans les plaines, les montagnes, le nord, le sud.
La guerre étaient une culture, une science, une diplomatie et un mode de vie. Elle régissait les vies et les places des Orques dans leur société mais aussi des autres. Ils étaient née pour gagner les batailles et se dissocier des faibles. Cette doctrine fut dévastatrice pour les espèces qui habitaient auparavant Systéria avant leur arrivée. Les guerriers forcèrent les premières nations à se cacher afin d'éviter l'extinction pour certain d'entre eux lors du Grand Raide des orques. Semblable à un grand orage, puissant mais éphémère, dans leur cachette, ils laissèrent les orques à eux-même pour s'en protéger.
N'ayant plus d'ennemi apparent, les orques ne pouvaient dévier de leur nature et ils commencèrent à provoquer les guerres intestines. Des alliances se formèrent et le sang d'orque était coulé par leur semblable. Pendant plusieurs années, les Orques se prouvaient à Vaerdon que leur clan était plus fort que leur voisin. Dans cette destruction guerrière, arriva ensuite la tragédie de la "Pax Orqua" aux yeux de ces fiers et redoutables combattant.
Un clan se démarquait des autres durant les guerres entres les clans. Le clan de Bornak le destructeur s'avérait le plus fort d'entre tous. Ils accumulèrent les victoires une après les autres. Tout aussi brutal que rusé, il amenait son clan sur d'innombrable champ de bataille victorieux. Une alliance des clans adverses se formèrent à la vue de ses agissement qui défiait la tradition mais il était trop tard. Son clan n'avait cessé de grandir et bientôt il eu sous ses ordes pas loin d'un demi-million de guerrier.
Entre-temps, les autres races purent ressortir des ombres pour reprendre leur droit ancestales enlevés par les orques. Les guerriers étaient monopilsés par leur guerre civile laissant ainsi la paix aux premières nations. Par mesure de précaution, les premiers habitants évitèrent tous contacts avec les guerriers et les laissèrent à leur destin.
Sous la puissance et le couroux de Bornak, tous les clans furent vaincu et il en sortait le grand vainceur. Mais le dieu de la destruction le jugera très sévèrement pour avoir briser les traditions des orques sous son règne. Contrairement à ses confrères, Bornak ne détruisait pas les vaincus pour leur faiblesse. Il exigeait leur allégence et de rejoindre son clan pour combattre les autres. C'est ainsi qu'il réussi à acquérir autant de guerrier. Une fois la victoire totale, la guerre avait cessé! Il y regnait une paix dans laquelle les orques purent se reposer. Un véritable empire orque fut ainsi créer et semait la crainte chez les espèces à peine rétabli du Grand Raide orque.
Allant plus loin dans l'insulte aux traditions, Bornak ne cherchait pas la guerre, mais à unifier et à construire un royaume orque qu'il avait durement gagner. Il commença à entreprendre des relations et du commerce avec les autres races à leur grand soulagement. La "Pax Orqua" fut alors déclarée. Pendant plus de 3 décénies, les orques ne connurent plus la guerre et le rituel sacré du dieu de la destruction. Vaerdon n'allait pas laisser cela sans un jugement en conséquence.
Les clans qui s'étaient opposés à Bornak ne s'étaient jamais intégrer complètement dans l'empire en tentant de faire vivre la tradition en leur sein. Les rituels jugés dépassés par l'empereur continuait d'avoir lieu. On y tuait à la naissance les bambins difforment ou chétif. À la puberté, on les laissaient à eux-même dans les plaines sauvages durant des jours afin de voir s'il était capable de survivre. Une fois jeune adulte, il devait rapporter la tête d'une puissantes bêtes, etc. Les combats et la guerre restait la culture prédominante.
Lorsqu'ils jugeaient en avoir assez de voir l'empereur cracher sur la tradition lorsque celui-ci interdisa ce genre de pratique à l'intérieur de son royaume, la rébellion débuta. Ils prirent les armes et commencèrent à détruire ce qu'il se trouvait sur leur passage. Alerté de cette révolte, Bornak emporta avec lui son armée 10 fois plus nombreuse pour aller en finir avec la révolte et ces derniers surbresaut d'un passé barbare.
Sur ce qu'est aujourd'hui la plaine des titans, les deux armées se rencontrèrent. Ceux loyaux à Bornak et ceux attachés à la tradition des orques se dévisageaient avec mérpis. Ce fut le combat le plus violent de toute l'histoire du peuple orque. On dit même que les premiers habitants purent voir les colonnes de fumés issue du combat de leur ville et entendre les cries de guerre au loin.
Tôt ou tard, Vaerdon allait rendre son jugement dans cet ultime rituel en son honneur et Bornak n'a pas eu un jugement favorable. Son armée fut décimée et le chef de la rébellion lui trancha la tête avec un mépris grandiose. C'est ainsi que l'empire prit fin lorsque les clans opposés à l'empire semèrent mort et destruction sur les terres du défunt Bornak. Une résistance se forma et très vite ils en revenaient à leur racine. La guerre entre les clans.
Durant la "Pax Orqua", Bornak reniait la raison pourquoi les orques respectait la tradition. Pendant ces années sans les rituels sacrés, sans la guerre, les faibles ne furent pas dissociés des forts au sein de son royaume. Ils vivaient dans la facilité de la paix et de l'agriculture. Sur le champ de bataille, on y trouvait des orques nés pour gagner cette guerre et d'autres qui n'était plus des guerriers mais des forgerons, des agricultures, des commerçants, etc... Depuis ce temps, les orques n'oublièraient pas ce fatidique moment de leur histoire. C'était le destin qu'ils les attendaient s'ils étaient tenter par le mode de vie des autres espèces ou encore des humains qui vinrent combler le vide laissé par les orques.
Teemoté, pour le compte de Gardtalang.
Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - May 19, 2012 at 8:00 AM
Demi-monstre, demi-démon
On m'appelle Diablotine. Étrange sobriquet me direz-vous, mais loin d'être dénué de sens. Laissez-moi vous raconter mon histoire. Selon la majorité d'entre vous, je suis une démone, une erreur de la nature, une créature impure et maléfique dont l'âme est assombrie par le péché. Je suis en fait ce que l'on appelle une Tiefling, une humaine portant dans son sang et dans ses gènes la souillure des démons. Cela fait sans aucun doute de moi une personne exceptionnelle et privilégiée, car le sang qui coule dans mes veines est source de grands pouvoirs. Oui, je suis une démone, et je vis parmi les monstres.
Mon enfance fût telle que la vôtre. J'étais une bonne fille, studieuse et tempérée. Jamais personne ne se serait douté de ce que j'allais devenir après quelques années. Ma mère, demie-démone, m'a élevée et donnée tout l'amour qu'un enfant peut espérer avoir. À croire qu'un Tiefling est capable de compassion, n'est-ce pas curieux? Elle essayait par tous les moyens de vivre une vie normale, cachant sa vraie nature, socialisant avec les humains, devenant l'amie de certains d'entre eux. Elle souriait toujours, elle était une source de grand bonheur pour moi.
Elle garda secret ma vraie nature jusqu'au jour où, à mes 12 ans, de petites cornes apparurent sur le dessus de ma tête. Une excroissance se forma également au niveau de mon coccyx et se développa en une longue queue effilée se terminant par une pointe osseuse. J'étais maintenant comme elle, une aberration. L'adolescence est une période difficile pour vous n'est-ce pas? Imaginez ce que ce devait être pour moi. Il est difficile de contrôler un pouvoir trop grand pour soi en bas âge. J'entrais dans des crises de colère incroyable, cassant et brisant tout ce qui pouvait me tomber sous la main, à la moindre saute d'humeur. Mais, les années passèrent. J'appris à me contrôler, à cacher ce qui bouillait au fond de moi.
Jusqu'à vingt ans je vécu parmi vous, les monstres. Vous m'acceptiez comme l'une des vôtres, certains me trouvaient même attirante, du moins, tant que je gardais mes vêtements. J'ai presque connu l'amour une fois... Mais ma mère me l'interdisait. Elle disait que c'était trop risqué, que si je m'exposait, les monstres ne feraient qu'une bouchée de moi. Je ne désirais qu'une vie normale, loin de tous tracas, mais vous me l'avez arraché.
Un monstre s'en est pris à moi une fois... Il était tard et je rentrais chez moi après une dure journée de travail honnête. Il m'aggripa et me projeta contre un mur. Il voulait goûter à ma chair sans mon consentement, j'ai dû l'en empêcher. Qu'auriez-vous fait à ma place? Je libérai le pouvoir en moi et j'arrivai à repousser le monstre qui tomba à la renverse. Je me suis alors jetée sur lui et la pointe de ma queue lui traversa la gorge. Le monstre gisait, mort. Un autre vit toute la scène. Il me pointa du doigt comme s'il avait vu le seigneur des ténèbres en personne. Cela ne prit que quelques heures pour qu'une horde de monstres vint encercler ma maison. Ma mère bien aimée ne jeta qu'un bref coup d'oeil par la fenêtre. Un monstre l'atteignit d'un carreau d'arbalète à la tête. Ils brulèrent ma demeure et me voulaient morte. Je reconnu même la voix de mes amis. Leur rage me rappelait la mienne, elle était pareille à la mienne.
Je pu m'échapper... partir loin. Je pris la mer vers une nouvelle contrée, là où je pourrais recommencer à zéro. Tenter à nouveau de survivre parmi vous. Systéria... un choix douteux peut-être. Mais c'est un endroit pleins de possibilités.
Aujourd'hui, je vis parmi vous. Vous me connaissez peut-être déjà d'ailleurs. Peut-être appréciez-vous ma présence? Peut-être sommes-nous devenus amis ou peut-être vous aie-je même séduit? Mais tout cela n'est qu'illusion, car je sais qu'au fond de chacun de vous se cache un monstre, capable du pire. Je sais que j'ai davantage à craindre de vous, que vous avez à craindre de moi.
Car je ne suis au fond, qu'à demie-monstre...
- Diablotine
Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - May 19, 2012 at 8:02 AM
Étude alchimique, thèse et hypothèses : le sang démoniaque
Par : Esméral Dusyel
-À consulter auprès de l'intéressé-